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Au Canada, Dieudonné Ella Oyono devient le nouveau visage du Parti Québécois

Né au Gabon, Dieudonné Ella Oyono est arrivé au Québec en 2001. A 45 ans, il devient le premier Africain à présider le Parti Québécois, une formation politique qui milite pour l'indépendance de la province francophone du reste du Canada.
En 2018, il publait "Comment tomber en amour avec son nouveau pays ?", aujourd'hui, c'est son parti qui lui déclare sa flamme. 18 ans après son arrivée au Québec, Dieudonné Ella Oyono est le nouveau numéro un du Parti Québécois.  
 

Président fraîchement élu ce dimanche 10 novembre au congrès du parti à Trois-Rivières, Dieudonné Ella Oyono incarne le nouveau visage du PQ. Un Gabonais d'origine élu président du mouvement politique qui lutte pour l'indépendance du Québec. C'est la première fois qu'un Québécois né en Afrique occupe ce poste.
 

"Le Québec change. Nous aussi."


Dieudonné Ella Oyono arrive en 2001 au Québec pour entreprendre son doctorat en économie, "par hasard", explique-t-il sur les ondes de Radio-Canada. Aujourd'hui il enseigne sa discipline à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Il a également mis sur pied un organisme de développement économique mobilisant la diaspora africaine du Canada, Afrique Canada Opportunités.

Dieudonné Ella Oyono entre au PQ en 2012 et sept ans plus tard, il devient président d'un Parti Québécois en pleine refondation.
 

"Le Québec change. Nous aussi", c'était le mot d'ordre du congrès du Parti qui se tenait samedi 9 et dimanche 10 novembre à Trois-Rivières. Un slogan, un programme, une promesse de changement d'un parti souvent accusé par ses adversaires politiques d'exclure les étrangers. Ce que l'élection de D.E. Oyono -certes seul candidat au poste - vient contredire.
 

La souveraineté toujours au coeur du programme


Lors de son congrès, le PQ a adopté une déclaration de principes qui remet la souveraineté au coeur des préoccupations du parti. Oubliée la débâcle électorale de l'an passé, son nouveau président s'est voulu combatif devant les quelques 400 militants réunis à Trois-Rivières. «Relevons la tête, n’ayons plus peur de perdre, la nation québécoise se réveille et bientôt, les Québécois se diront oui, parce qu’ils auront recommencé à rêver de ce qu’ils pourraient être dans un Québec indépendant», a déclaré Dieudonné Ella Oyono.

Un combat pour la souveraineté qu'il a promis de plaider jusque dans les communautés issues de la diversité.