Fil d'Ariane
Les réformes ont souvent été douloureuses. Il y en a eu des centaines, pour assainir les finances publiques de la Grèce.... Et puis cette nuit, poignées de main et embrassades ont marqué la fin d'une longue réunion, et le début d'une nouvelle histoire pour la Grèce. "C'est un moment historique pour la Grèce. Huit ans d'effort qui s'achèvent ; un nouveau chapitre peut s'ouvrir,"annonçait le commissaire européen Pierre Moscovici.
Un nouveau chapitre marqué par cet accord conclu au Luxembourg. Après de longues négociations, les ministres des finances de la zone euro se sont entendus sur un dernier allègement de la dette d'Athènes, permettant à la Grèce de quitter la tutelle de ses créanciers. "Je dois vous dire que le gouvernement grec est heureux de cet accord, mais je dois dire aussi que ce gouvernement n'oubliera jamais ce que le peuple a dû endurer au cours de ces hui dernières années," a déclaré, lui, le ministre grec des Finances Euclid Tsakalotos.
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De fait, la crise qu'a subi la Grèce et sa mise sous tutelle ont contraint le pays à engager un vaste plan de réforme marqué par d'importante mesures d'austérité, douloureuses pour le peuple. En mai dernier, les Grecs étaient de nouveau dans la rue. Depuis le début de la crise, le pays a connu une cinquantaine de grèves générales.
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Aujourd'hui, la grèce reprend son souffle et affiche une lègère reprise de sa croissance économique. L'Union europénne lui accorde aujourd'hui 15 milliard d'euros supplémentaires, mais Athènes reste sous une stricte surveillance. L'Allemagne, notamment, a fait pression pour soit menées jusqu'au bout les 88 dernières réformes promises.