Fil d'Ariane
"C’est un virus intelligent", a déclaré Jack Young, le maire de Baltimore. "Chaque fois que la NSA fait quelque chose, elle le fait bien. J’aurais simplement espéré qu’elle dispose d’une clé pour nous sortir de là", a-t-il ajouté, désespéré.
Depuis l’attaque, découverte le 7 mai, les équipes techniques de la mairie tentent de rétablir le réseau informatique, aidées d’experts de l’Etat du Maryland, du gouvernement fédéral et du secteur privé. Pour autant, malgré quelques progrès, selon le maire, la ville n'est "toujours pas tirée d’affaire".
Le virus, ayant été créé par la NSA, Jack Young espère obtenir une aide financière fédérale afin de couvrir les coûts que vont engendrer les différentes réparations.
Selon le Baltimore Sun, les hackers réclament une rançon de 13 bictcoins, soit un peu plus de 110 000 dollars (même si le maire dément ces chiffres). Une somme que, fondamentalement, la ville pourrait payer.
Néanmoins, Jack Young s'y refuse, notamment parce que les services secrets le déconseillent. De surcroît, le versement de cette rançon ne constituerait en aucun cas une protection sur le long terme. Rien n'assure, non plus, que les systèmes seront libérés du virus à posteriori.
Selon certains spécialistes en cybersécurité, la lumière est loin d'être faite et la responsabilité du logiciel EternalBlue est loin d'être avérée. Ils estiment qu'un autre coupable pourrait être mis en cause, un autre logiciel malveillant : RobbinHood.
Une possibilité qui viendrait faire porter une responsabilité plus lourde à la ville, car dans ce cas, ce sont les failles de sécurité de la municipalité démocrate qui seraient mises en cause.