Depuis le 23 mai dernier, plus de 400 sans-papiers ont entamé une grève de la faim à Bruxelles. Ces exilés, qui ont fait leur vie en Belgique et travaillé au noir, réclament leur régularisation. Sous pression, le gouvernement d’Alexandre De Croo reste, pour l’heure, inflexible. Il considère que ces personnes sont issues de pays jugés comme sûrs et ne sont donc pas admissibles à l’asile. Les socialistes et les écologistes, partenaires de la coalition au pouvoir, plaident pour une « solution humaine ».