Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a réclamé ce vendredi des sanctions ciblées contre les responsables du putsch militaire en Birmanie du 1er février. Ce même jour, les militaires au pouvoir ont ordonné la libération de plus de 23 000 prisonniers. Mais les Birmans manifestent toujours : ils sont des centaines de milliers à réclamer la libération de toutes les personnes arrêtées, la fin de la dictature et l'abolition de la Constitution de 2008, très favorable à l'armée. Certains défilent en habits traditionnels, ou habillés en fantôme.