En Birmanie, le premier décès dû à la répression de la jeune Mya, a donné lieu à des défilés silencieux dans plusieurs villes du pays dont Rangoun. Devenue symbole de la résistance, sa mort, annoncée vendredi par sa famille, après avoir reçu une balle dans la tête lors d’une manifestation le 9 février, agit comme un élément fédérateur au sein de la population du pays. Celle-ci revendique le départ de la junte militaire et le retour d’Aung San Suu Kyi, renversée par un coup d’Etat.