Six mois après le coup d’Etat qui a renversé la dirigeante, Aung San Suu Ky, la Birmanie s’enlise dans une crise à la fois démocratique et sanitaire. La répression de la junte au pouvoir à l’encontre des manifestants birmans ne faiblit pas tandis que les chiffres officiels sur le nombre de contaminations au Covid-19 sont probablement sous-estimés. L’épidémiologiste et présidente de l'association "La communauté birmane de France", Tin Tin Htar Myint, explique que les militaires « utilisent [la pandémie] comme un outil de répression de plus sur la population »