Session de dernière chance des négociations sur le Brexit. À la manœuvre, la première ministre Theresa May, et face à elle, Margaritis Schinas, le porte-parole de la Commission européenne. Chacun tente de faire porter à l'autre, la responsabilité d'un échec des pourparlers.
Le bras de fer verbal entre Bruxelles et Londres en plein divorce s'est poursuivi ce lundi. Et à la chambre des communes, Theresa May a ouvert les hostilités.
"Réussir ce partenariat exige des qualités de leadership et de flexibilité. Pas seulement de notre part, mais aussi de nos amis des 27 nations de l'Union européenne." clame la Première ministre britannique.
Pour la prochaine étape, la balle est dans leur camp... Theresa May, Première ministre britannique
Un tournoi façon "Wimbledon" sans le fair-play, la Commission européenne a très vite répliqué. "Il ne s'agit pas d'un jeu de balles" souligne son porte-parole, mais " il n'y a pas encore de solution pour la première étape qui est la procédure de divorce, donc la balle est totalement dans le camp du Royaume-Uni..." selon Margaritis Schinas, pour la Commission européenne.
Theresa May de retour au 10 Downing Street • lundi 9 octobre 2017
La situation semble s'enliser car il reste des divergences profondes entre le Royaume-Uni et l'Union européenne notamment sur trois dossiers principaux. Le règlement financier du divorce, le sort des expatriés et les conséquences du Brexit pour l'Irlande. Et si d'ici le 19 octobre 2017, aucun progrès n'est fait sur ces sujets qui fâchent, il n'y aura pas de négociations sur relations commerciales avec Londres après le Brexit.