Voici une semaine que le gouvernement bulgare est sous le feu des critiques. Une colère citoyenne qui se cristallise autour de la personnalité de Delyan Peevski, député du DPS (Mouvement des droits et des libertés), le parti de la minorité musulmane. Soupçonné de liens avec la mafia, il a été nommé à la tête de l’Agence d’Etat pour la Sécurité Nationale (DANS) le 14 juin. Le soir-même, les Bulgares descendaient dans la rue pour protester contre l'intrusion du crime organisé au plus haut niveau de l'Etat. Colère entendue : le Parlement annule sa décision.