En ce printemps de confinement, les Québécois se sont rués sur les semis par crainte que les serres restent fermées. Les entreprises vendant des graines et des plants ont été débordées par la demande : les commandes par téléphone et Internet ont été multipliées par 10. Les grands grainetiers québécois n’ont plus de stock, explique M. Jasmin, horticulteur au nom prédestiné, qui affirme avoir reçu en un mois le même volume de commandes qu’en une année. Une tendance qui va peut-être se prolonger quand la pandémie de coronavirus sera terminée, les Québécois voulant comme autrefois redevenir autonomes pour se nourrir. Reportage de Catherine François.