Les peuples autochtones demandent au Pape un geste fort depuis 2015 nous explique Alain Pronkin, journaliste canadien spécialisé dans l'actualité religieuse. "Ce qui est important c'est que ces excuses aient lieu sur le territoire canadien". Mais il manque un volet important réclamé par les Premières nations, "c'est la reconnaissance que l'Église a collaboré avec les gouvernements dans l'assimilation de ces nations." Des policiers venaient chercher les enfants de leurs villages pour les emmener dans des institutions, où ils subissaient des abus. Elles espèrent que le Pape va ouvrir toutes les archives concernant ces abus.