Le président chilien Sebastian Piñera a proposé des mesures sociales afin de mettre fin à cinq jours de troubles qui ont fait 15 morts, un changement de ton radical adopté à l'issue d'une réunion avec des partis politiques. Le chef d'Etat a reconnu ne pas avoir anticipé l'explosion sociale due à l'augmentation du prix des transports publics. "Je reconnais ce manque de vision et je demande pardon à mes compatriotes", a-t-il déclaré. Un changement de ton spectaculaire de la part de celui qui considérait dimanche le Chili "en guerre contre un ennemi puissant". Le dirigeant de droite a surtout pris un virage social, avec par exemple l'augmentation de 20% du minimum retraite et le gel des tarifs de l'électricité.