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Reportage Pascal Priestley et Guillaume Gouet (avec Francesco Fantoli) ; montage Stéphane Huonnic - juin 2009
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Chroniques haïtiennes : quatrième épisode, l'oncle d'Amérique

Le poids de la diaspora.Près de deux millions de Haïtiens vivent à l'étranger. L'émigration croissante est à la fois une catastrophe pour le pays et le signe d'un malaise.
<p class=MsoNormal align=center style='text-align:center'><span style='font-size:20.0pt;color:navy'>L'oncle d'Amérique<o:p></o:p></span></p>

Le quartier financier de Thomonde (photo Pascal Priestley / TV5monde, octobre 2009)

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Près de deux millions de Haïtiens vivent à l'étranger.

L'émigration croissante est à la fois une catastrophe pour le pays et le signe d'un malaise.

L'argent de la diaspora n'en représente pas moins une ressource essentielle l'économie nationale ... et locale.

A Thomonde, l'oncle d'Amérique ou d'ailleurs est devenu une figure centrale.


Reportage de Pascal Priestley et Guillaume Gouet (avec Francesco Fantoli). Montage Stéphane Huonnic.
 

Quatrième épisode

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diffusion sur TV5monde : décembre 2009

 
 
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Deux millions de Haïtiens à travers le monde

<p class=MsoNormal align=center style='text-align:center'><span style='font-size:20.0pt;color:navy'>Deux millions de Haïtiens à travers le monde<o:p></o:p></span></p>
Parmi les archétypes de New-York : le chauffeur de taxi haïtien

La diaspora haïtienne compte près de 2 millions de personnes disséminées à travers le globe et dont les principaux pays d’accueil sont les États-Unis d’Amérique (1 million) et le Canada, pays industrialisés les plus proches de l’île. La seule communauté new-yorkaise représenterait quelque 600 000 personnes.

Cette vague d’émigration a commencé immédiatement après l’arrivée au pouvoir de François Duvalier en 1957. Elle a produit, des années 1960 à 1980, un flux de réfugiés politiques qui s'est ensuite transformé en émigration économique qui a pris à la fin du XXe siècle l'allure d'une véritable hémorragie en direction des côtes de Floride.

« Entre 300 000 et 500 000 sont partis en République dominicaine, principalement pour couper la canne à sucre (les braceros); plus de 500 000 ont émigré en Amérique du Nord, la moitié à New-York; le reste à Montréal, Boston et la Floride. Enfin, un peu moins de 100 000 en France (Guadeloupe, Martinique et surtout en Guyane), ainsi qu'en métropole (40 000), principalement dans la région parisienne.

Dans un premier temps, cette émigration affectait les classes aisées, diplômés universitaires sans débouchés sur place ou étudiants en formation à l'étranger. Puis le duvaliérisme déclencha une vague d'émigration politique, notamment vers les Etats-Unis et le Canada (francophone). » (extrait d’un article de Gilles Danroc, Plein Droit).

d'après Bibliomonde

 
 

Péronette Lafalaise

Chroniques de Haïti : quatrième épisode
Exploite une grande propriété avec son frère grâce à l'aide de leur père émigré en Floride
 

Adeline Jean

Chroniques de Haïti : quatrième épisode
Son mari lui envoie un peu d'argent de Saint-Domingue
 

Roseline Jacques

Chroniques de Haïti : quatrième épisode
L'argent de l'étranger passe entre ses mains
 

Jean-Pierre Joseph Allende

Chroniques de Haïti : quatrième épisode
Son entreprise Drycleaning s'est développée grâce à l'argent de sa famille d'Amérique