Alors que se pose la question de l'impact qu'aura, à terme, le coronavirus, les violences contre les femmes, mais aussi les enfants, n'ont cessé de croître pendant les périodes de confinement. Pour la pédopsychiatre Marie-Rose Moro, le problème réside dans le fait que beaucoup continuent à nier l’existence du covid et que les parents endossent un trop grand nombre de responsabilités : "On pense que les parents peuvent être des enseignants, des parents, des thérapeutes de leurs enfants anxieux à cause de la pandémie, qu’ils peuvent également travailler, s’occuper de leurs parents et des autres problèmes de leur quotidien, en même temps". Elle pointe également du doigt un problème culturel : "En France, on confond éduquer et violenter, comme si l’autorité des parents devait aller avec une violence physique".