COP24 : le bilan d'Emmanuelle Wargon

Après deux semaines de négociations, l'heure est au sprint final à la COP24 pour trouver concrètement, et surtout "aussi efficacement que possible", les moyens d'appliquer le pacte de Paris. Mais ce samedi, à quelques heures de la clôture officielle du sommet, toujours aucune trace d'un accord ambitieux en vue. 

Ce sommet, pourtant, devait pourtant servir à accélérer les engagement de l'Accord de Paris. Objectif : se mettre d'accord pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degrés centigrades, alors que l'accord de Paris fixait un cap à 2 degrés. Mais la plupart des 200 états présents ne semblent pas prêts à faire de gros efforts pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. A l'exception du Canada, des îles Marshall et de certains pays du nord de l'Europe.

Face à ce statu quo inquiétant, le secrétaire général de l'ONU a fait un aller - retour express en Pologne pour exhorter les Etats à se montrer à la hauteur !

Dans le même temps, les initiatives et les actions se multiplient au sein de la société civile. De manifestations en actions locales, en passant par les réseaux sociaux et même des appels à la grêve pour le climat, comme cette militante écologiste suédoise de 15 ans :

Prévu initiallement ce 14 décembre au soir, La clotûre des négociations est différée, histoire de ne pas se séparer sur un accord a minima. Un accord qui devrait au moins prévoir que les différents pays se retrouvent l'année prochaine.