Au Bangladesh, les autorités sont sur le qui-vive depuis la confirmation de deux cas de coronavirus à l’intérieur du plus grand camp de réfugiés Rohingyas au monde. C’est le début donc d’une course contre la montre, car faire appliquer les règles de distanciation sociale est une mission impossible dans ce camp surpeuplé où s’entassent 700 000 personnes. Pour empêcher la propagation de la maladie et éviter une autre catastrophe humanitaire, les entrées et les sorties du camp ont été réduites au strict minimum. Seul 20% du personnel humanitaire est autorisé à rester à l’intérieur.