Marie de Hennezel affirme que pendant la pandémie de Covid-19 "en voulant protéger, on a nui à certaines personnes âgées qui se sont laissées mourir car ce qui leur donnait le goût de vivre était le lien avec leurs proches". C'est "le syndrome du glissement". La pyschologue clinicienne explique dans son livre "L'adieu interdit" qu'il faut trouver un équilibre entre protection et liberté. Il n'y a aucun fondement juridique à l'interdiction des visites. "Dans certains EPHAD (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes ) la peur a dominé sur l'humain." Il y a eu des détresses épouvantables : certaines personnes sont mortes seules, dénonce-t-elle.