Fil d'Ariane
L'Inde a administré jeudi 21 octobre sa milliardième dose de vaccin contre le Covid-19. Annonce du ministère de la Santé, six mois après une flambée dévastatrice des cas qui avait fait craindre l'effondrement du système de santé du pays.Selon le gouvernement, environ trois quarts des adultes de ce pays de 1,3 milliard d'habitants ont reçu une injection, et environ 30% sont complètement vaccinés.
Mais des centaines de millions d'Indiens de moins de 18 ans, qui représentent environ 40 % de la population, n'ont cependant toujours pas été vaccinés.
L'Inde a connu en avril et mai un pic très élevé, enregistrant plus de 400.000 infections et 4.000 décès par jour. De nombreux hôpitaux, submergés de malades, s'étaient montrés incapables de faire face, et les crématoriums avaient été débordés. Les cas ont depuis fortement diminué, avec moins de 15.000 infections par jour, et la plupart des activités sont revenues à la normale.
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné mercredi 20 octobre une semaine de congés payés du 30 octobre au 7 novembre pour tenter de juguler la vague épidémique meurtrière du Covid-19 en Russie. Il a aussi imploré les Russes, très récalcitrants, de se faire vacciner. "S'il vous plaît, soyez responsables", a-t-il dit, "il n'y a que deux manières de sortir de cette période (d'épidémie): soit en tombant malade, soit en se faisant vacciner". Il a qualifié de "dangereux" le faible taux de vaccination en Russie. Le président Poutine a aussi appelé à accélérer les dépistages et à renforcer les mesures d'isolement des cas contacts. La Russie est confrontée depuis juin à une vague épidémique due au variant Delta qui s'est considérablement aggravée depuis un mois sur fond de vaccination poussive, de restrictions sanitaires inexistantes et de mesures de distanciation et de port du masque peu ou pas respectées.
Le pays enregistre en cette fin octobre environ un millier de morts par jour et plus de 30.000 nouvelles contaminations quotidiennes.
Les députés français ont adopté dans la nuit de mercredi 20 à jeudi 21 octobre un premier feu vert à un projet de loi ouvrant la possibilité controversée de recourir au "pass sanitaire" jusqu'au 31 juillet 202, c'est à dire après l'élection présidentielle.
Le "pass sanitaire" français contre le Covid-19 restreint l'accès à de nombreux lieux publics comme les bars, cafés, cinémas ou transports de longue distance. Il est délivré aux personnes totalement vaccinées ou présentant un test négatif récent. Avec cette mesure, l'objectif du gouvernement est d'inciter les 26,5% des Français qui n'ont pas encore eu leurs deux doses à se faire vacciner.
Le projet de loi a été adopté avec seulement 10 voix d'écart par 135 voix pour et 125 contre au bout de deux jours de débats à l'Assemblée nationale, régulièrement marqués par des passes d'armes et invectives dans l'hémicycle. Le texte doit encore être examiné par le Sénat, le 28 octobre.
Accusé d'avoir "délibérément exposé" les Brésiliens à une "contamination de masse" par le Covid-19 par une commission d'enquête du Sénat (CPI) qui a demandé mercredi 20 octobre son inculpation pour dix crimes, le président Jair Bolsonaro s'est dit "coupable d'absolument rien". "Nous savons que nous avons fait ce qu'il fallait dès le début", a-t-il insisté. Le rapport final de la commission désigne pourtant le président d'extrême droite comme ayant été "le principal responsable des erreurs du gouvernement pendant la pandémie" qui a fait plus de 600.000 morts au Brésil.
Outre le "crime contre contre l'humanité", le rapporteur a retenu neuf chefs d'accusation allant du "charlatanisme" à l'"incitation au crime" en passant par les "infraction aux mesures sanitaires" et la "prévarication".
La responsable de la gestion de l'épidémie de Covid-19 à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) Maria Van Kerkhove a souligné mardi que le nouveau coronavirus n'était toujours pas sous contrôle, nombreux étant ceux qui croient à tort que la pandémie est presque vaincue.
Selon Mme Van Kerkhove, 3,1 millions de nouveaux cas de contamination et 54.000 décès ont été rapportés la semaine dernière dans le monde, les vrais chiffres étant probablement bien supérieurs.
Lire : Covid-19 : quels pays ont assoupli leurs mesures de restrictions ?
L'Espagne a décidé mardi d'administrer une troisième dose de vaccin contre le Covid-19 à toutes les personnes de plus de 70 ans afin d'augmenter leur protection, a annoncé le ministère de la Santé.
Des milliers de Slovènes ont profité mardi de la tenue dans leur pays d'un sommet européen pour crier leur opposition à la politique sanitaire du gouvernement face à la pandémie de Covid-19, avant d'être dispersés par la police anti-émeute à Ljubljana.
Les manifestants ont défilé dans le centre de la capitale pendant plusieurs heures alors que les dirigeants de l'Union européenne (UE) arrivaient pour un dîner au château de Brdo, situé à proximité, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le groupe pharmaceutique Johnson & Johnson a annoncé mardi avoir soumis des données à l'Agence américaine des médicaments (FDA) en vue d'obtenir l'autorisation pour une injection de rappel chez les adultes de son vaccin unidose contre le Covid-19.
Ces données incluent les résultats d'une étude clinique selon laquelle une deuxième dose injectée environ deux mois (56 jours) après la première montre une efficacité de 94% contre les cas symptomatiques (modérés à graves) aux Etats-Unis, et de 100% contre les cas graves 14 jours après cette seconde injection, a rappelé l'entreprise dans un communiqué.
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La Russie a enregistré mardi un nouveau record de décès quotidiens du Covid-19, une vague épidémique portée par le variant Delta depuis l'été, la campagne vaccinale restant très laborieuse.
Lors des dernières 24 heures, 895 décès causés par le nouveau coronavirus ont été recensés, selon le bilan du gouvernement.
Après deux ans d'absence physique pour cause de Covid, le salon IFTM Top Resa, grand rendez-vous des professionnels du tourisme français, a ouvert à Paris les portes de son édition 2021, dans une ambiance de "redémarrage", selon son directeur Frédéric Lorin.
La pandémie a fait au moins 4.805.049 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles mardi en milieu de journée.
Les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 705.069 décès, suivis par le Brésil (598.829), l'Inde (449.260) et le Mexique (279.106).
Regarder : Coronavirus : l'Afrique manque cruellement de vaccins
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé.
Par ailleurs, le nombre hebdomadaire des morts liées au coronavirus dans le monde a atteint son chiffre le plus bas depuis l'automne 2020, 53.245 ayant été recensées du lundi 27 septembre au dimanche 3 octobre, selon le comptage de l'AFP établi à partir de bilans officiels.