Coronavirus : quels sont les pays confinés ?

L'épidémie de coronavirus est toujours là. La deuxième vague frappe l'Europe. Les Etats-Unis ont décidé de se retirer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'accusant d'avoir tardé à réagir face à la pandémie. La propagation du virus est inégale dans le monde et de nombreux pays se préparent à une deuxième vague, certains à une troisième. Dans cette incertitude, quels pays restent confinés ? Lesquels se reconfinent ?

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Une Iranienne portant un masque pour se protéger du coronavirus traverse la rue. Téhéran, Iran, 10 octobre 2020

© Majid Asgaripour/WANA (West Asia News Agency) via REUTERS
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En Asie, en Europe et dans les Amériques, la pandémie de Covid-19 a provoqué depuis le 15 juillet une vague de reconfinements et de nouvelles mesures comme le port obligatoire du masque dans les lieux publics. A l'approche des fêtes de fin d'année et des vacances d'hiver, les États ont dû prendre des décisions difficiles.

Les confinements ont donné un coup d'arrêt à l'économie des États qui parfois, après avoir assoupli les mesures sanitaires afin de permettre à l'activité économique de reprendre, sont contraints de les rétablir.

Dans cet article, nous recensons les pays, régions ou villes totalement confinés, avec interdiction de sortir de chez soi, sauf cas exceptionnels.
 

  • Italie

Le Premier ministre Mario Draghi a annoncé le 12 mars reconfiner l'Italie à partir de lundi 15 mars. Le pays est partagé en 3 zones pour indiquer les différents degrés de gravité de contamination : rouge, jaune et vert.  Quand une région est classée en rouge, ça  entraîne la fermeture des écoles, collèges, lycées et universités, ainsi que des bars et des restaurants sauf pour la vente à emporter. Les déplacements sont limités aux impératifs de travail, à l'achat de produits de première nécessité et aux urgences de santé. C'est ainsi que les grandes régions du nord - Lombardie, Piémont, Vénétie, Emilie-Romagne -, ainsi que le Latium (la région de Rome) et la Calabre devraient passer en zone rouge, rejoignant ainsi les régions méridionales de la Campanie, la Basilicate et le Molise. Mais toute la péninsule sera confinée pour le weekend de Pâques, les 3, 4 et 5 avril (lundi de Pâques étant férié).

Face au Covid-19, le confinement en Afrique

  • Algérie
L’Algérie a décidé d’alléger le confinement partiel et de lever l’interdiction de circuler de et vers 29 wilayas du 9 au 31 août, ont indiqué les services du Premier ministre dans un communiqué, publié ce samedi 8 août.

Il s’agit de « l’adaptation des horaires de confinement partiel à domicile de 23h00 au lendemain 06h00 du matin » pour 29 wilayas concernées par le confinement.
 
  • Afrique du Sud

L'Afrique du Sud a commencé le 1er mai à alléger avec précautions le confinement qui a permis depuis cinq semaines de ralentir la progression de la pandémie de coronavirus. Un million et demi de personnes ont été autorisées à reprendre le travail, sous stricte protection sanitaire, dans des secteurs comme le bâtiment, le textile ou la maintenance. Mais l'essentiel des restrictions est resté en place. Avec plus de 310 000 cas et 4 450 morts, le pays le plus industrialisé d'Afrique subsaharienne est aussi, de loin, le plus touché par le Covid-19. Face à l'augmentation des cas, un couvre-feu entre 21h00 et 4h00 est à nouveau instauré dans tout le pays depuis le 13 juillet.

  • Angola

Le pays relativement peu touché par le Covid-19 au début du mois de juillet (un peu plus de 500 cas, pour 16 626 cas au 19 décembre) a établi le couvre-feu. Un homme a été tué le 13 juillet par la police chargée de le faire respecter. Un adolescent de 16 ans a également été blessé et hospitalisé lors de cet incident. 

Les autorités ont assoupli les mesures en place début septembre, autorisant notamment les célébrations religieuses, sous réserve du port du masque de protection. 

  • Botswana
Le président du Botswana Mokgweetsi Masisi, qui avait lui-même été contraint à deux semaines de quarantaine, a annoncé que le confinement sera prolongé jusqu'au 7 mai. Après cette prolongation, les mesures de confinement seront "progressivement allégées" pendant une période supplémentaire de deux semaines, a précisé le président. Le confinement doit être totalement levé le 30 mai.
 

Suite à une récente recrudescence de nouveaux cas, la capitale Gaborone est complètement confinée depuis le 13 juin.
Le port du masque dans l'espace public a été rendu obligatoire, sous peine d'une amende de 5.000 pula (380 euros), et les déplacements entre les provinces du pays sont restées interdites jusqu'à nouvel ordre. 

  • Burkina Faso 

Mi-mars, les autorités ont imposé un couvre-feu sur l'ensemble du pays tandis qu'une douzaine de villes enregistreant au moins un cas ont été mises en quarantaine. L'état d'urgence sanitaire a été décrété. Les rassemblements de plus de 50 personnes sont interdits et les frontières fermées. Les marchés, les écoles et les lieux de culte sont égalements fermés.

Sans école et avec le confinement qui a plongé le pays dans une crise économique, les enfants se retrouvent à travailler dans des conditions perilleuses dans les carrières de granit :
 

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Le pays a commencé à assouplir avec prudence les mesures drastiques – confinement, fermetures de frontières – qui avaient été prises pour ralentir la propagation de la COVID-19. Il a même rouvert les écoles et les aéroports à partir de septembre. 

Relativement peu touché avec 4954 cas confirmés et 74 décès, depuis la mi-décembre, le pays connait un nouvelle recrudescence de cas : 122 le 18 décembre (source Johns Hopkins University). Venant tout juste de terminer ses élections présidentielles, le Premier ministre n'envisage pas de reconfiner encore le pays.

  • Cap-Vert

L'état d'urgence a été levé le 30 mai dans l'ensemble de l'archipel mais le retour à la normale se fait d'une façon très progressive et en maintenant les mesures restrictives (distanciation sociale, gestes barrières, port du masque ...) notamment dans l'île de Santiago où se concentre 80% des cas positifs de Covid-19. 

Les frontières extérieures aériennes restent fermées jusqu'au mois d'août. Les liaisons aériennes intérieures devraient reprendre au 13 juillet. Les liaisons maritimes inter-îles sont appelées à reprendre progressivement à l'exception  des liaisons depuis et vers Praia.

  •  Congo-Brazzaville

Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, a annoncé jeudi 30 avril la prolongation jusqu'au 15 mai du confinement pour enrayer la propagation du coronavirus. La fermeture des frontières et l'isolement des deux principales villes, Brazzaville et Pointe-Noire, du reste du pays sont maintenues. L'état d'urgence sanitaire a été prolongé de 20 jours le 20 juin.

Afin de limiter la propogation du virus, le gouvernement a annoncé une suspension "de tous les vols en provenance des pays à haut risque", ordonnant également la "fermeture des lieux de culte", des établissements scolaires ou encore des boîtes de nuit.​

 
  • Kinshasa (RDC)
Le Parlement de la République démocratique du Congo a prolongé lundi 6 juillet pour 15 jours - et pour la sixième fois- l'état d'urgence sanitaire, à un moment où les autorités envisagent une timide reprise du trafic aérien vers la RDC. 
 

Le président Félix Tshisekedi a décrété l'état d'urgence sanitaire le 24 mars, face au premier cas de coronavirus importés d'Europe, qui a entraîné la fermeture des frontières, la suspension des liaisons aériennes entre la capitale Kinshasa et le reste du pays, la fermeture des écoles et des lieux de culte.

Cependant maintenir le confinement est chose ardue. En juin, une manifestation réclamant la réouverture du marché de la Gombe a fait plusieurs morts :

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Dans le Nord-Kivu, trois villes majeures (Goma, Beni et Butembo) ont été isolées du reste de la province par les autorités afin de stopper la propagation du Covid-19 depuis le 7 avril.

Dans le Haut-Katanga, la ville de Lumumbashi et de Kasumbalesa ont été placées en confinement depuis le 28 avril. Kasumbalesa est une ville frontalière avec la Zambie, et point de passage des camions qui exportent les minerais congolais (cuivre cobalt) vers les ports de Tanzanie et  d'Afrique du Sud.

Mais face à une deuxième vague de contamination, le gouvernement instaure un couvre-feu national pour la première fois, le 15 décembre :

(RE)voir : Covid-19 en RDC : le premier couvre-feu national entre en vigueur la nuit
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  • Côte d'Ivoire
Le pays maintient l'état d'urgence jusqu'au 30 juillet. Les frontières terrestres et maritimes restent fermées (alors que depuis le 1er juillet les frontières aériennes ont été rouvertes). Bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacles restent également fermés. 
 
  • Gambie

Le président gambien Adama Barrow a annoncé dans le soirée du 19 mai une prolongation de 21 jours de l'état d'urgence permettant des mesures exceptionnelles pour combattre le Covid-19 dans ce petit pays d'Afrique de l'Ouest. Cet état d'urgence est toujours en place au 16 juillet. Mais les lieux de culte sont à nouveau accessibles et les marchés ont rouvert entre 6 heures du matin et 18h00.

 
  • Au Kenya, Nairobi et Mombasa isolées

Le pays n'a pas imposé de confinement total, mais a instauré  un couvre-feu du crépuscule à l'aube et a bloqué les mouvements à l'entrée et à la sortie de Nairobi, de trois villes côtières et du comté de Mandera, dans le nord-est. 
Les écoles ont été totalement fermées.

Depuis le 29 avril, les entrées et sorties de deux grands camps de réfugiés de Dadaab et Kakuma, qui abritent environ 400.000 personnes, sont interdites à compter de mercredi, a annoncé le ministre kényan de l'Intérieur, Fred Matiangi .

Le président Uhuru Kenyatta a annoncé lundi 6 juillet une réouverture graduelle du pays, avec la reprise des vols internationaux à partir du 1er août et la levée de l'interdiction d'entrer ou de sortir des deux plus grandes villes du pays et principaux foyers de l'épidémie, Nairobi et Mombasa, ainsi que du comté de Mandera (nord-est). Le couvre-feu est cependant reconduit pour 30 jours.

Mais une seconde vague dès septembre a conduit à maintenir un couvre-feu et les écoles fermées, certains professionnels de santé attendent déjà "la troisième vague".

  • Libye
Le Gouvernement d'union nationale (GNA) avait annoncé à partir du 19 avril un confinement général de dix jours dans les zones qu'il contrôle dans l'ouest de la Libye, dont la capitale Tripoli, afin de limiter la propagation du nouveau coronavirus dans le pays en guerre. Cette mesure ne s'applique pas à l'est du pays contrôlé par le maréchal Khalifa Haftar, ainsi qu'à une grande partie du sud qui échappe au contrôle des deux camps rivaux. 

A présent, des mesures de couvre-feu sont en oeuvre avec des horaires variant selon l'état de propagation de la maladie.
 
  • Liberia
Les autorités libériennes ont annoncé un renforcement du couvre-feu nocturne et une prolongation de l'état d'urgence,  lundi 22 juin. Les frontières et l'aéroport de Monrovia restent également fermés. L'état d'urgence est prolongé jusqu'au 21 juillet.
 
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  • Madagascar 
La capitale Antananarivo est à novueau placée en confinement depuis le 5 juillet. La région d'Analamanga (dont fait partie la capitale) est fermée à la ciculation jusqu'au 20 juillet.

 
  • Maroc
Face à la remontée des cas d'infection au coronavirus, le gouvernement marocain a annoncé ce dimanche 26 juillet la fermeture jusqu'à nouvel ordre de huit villes -- interdiction d'entrée dans ces agglomérations et d'y sortir -- qui réunissent plus de la moitié de la population du pays. Cela a été décidée en raison de la "hausse considérable" des cas de contamination à quelques jours de l'Aïd al-Adha, la grande fête musulmane du sacrifice, prévue vendredi et traditionnellement marquée par des réunions familiales.

Les villes concernées sont la capitale économique Casablanca, la capitale touristique Marrakech (sud), la métropole portuaire de Tanger, le deuxième pôle économique du royaume, mais aussi Tetouan, Fès, Meknes, Berrechid et Settat.
 

Le 13 juillet dernier Tanger avait été  à nouveau reconfinée suite à une recrudescence des contaminations. Les transports publics sont suspendus, les cafés, centres commerciaux, marchés et espaces publics fermés, et les contrôles renforcés, afin que les habitants ne quittent leurs domiciles "qu'en cas de nécessité extrême", avait indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué :
 

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Les frontières du royaume demeurent cependant fermées "jusqu'à nouvel ordre", sauf pour les Marocains bloqués à travers le monde et les résidents étrangers au Maroc, autorisés à revenir dans le royaume à partir du 14 juillet.

Une demi-douzaine de villes restent soumises à des restrictions en raison de l'apparition épisodique de foyers épidémiques, principalement en milieu professionnel. Le port du masque est obligatoire partout, sous peine de sanctions.

Début juillet, la ville de Safi (sud) avait ainsi été placée en quarantaine et ses quelque 300.000 habitants soumis à un confinement total après l'apparition d'un foyer de contamination dans une usine de conserve de poissons.

L'état d'urgence sanitaire en vigueur depuis la mi-mars a été prolongé d'un mois : "Le Conseil de gouvernement, tenu jeudi à Rabat, a décidé de prolonger l'état d'urgence sanitaire sur tout le territoire national jusqu'au 10 janvier 2021", indique la MAP. La pandémie de covid-19 ne faiblit pas dans le royaume, avec 364.190 cas de contamination au total au 15 décembre, dont 5985 décès et 314.237 guérisons depuis l'apparition du premier cas en mars, selon le dernier bilan.

  • Île Maurice

Le Premier ministre Pravind Jugnauth a annoncé un déconfinement presque total à partir du 15 juin 2020, mais avec le maintien des dispositions de sécurité sanitaire. Si les rassemblements religieux, politiques et syndicaux seront toujours interdits, les boulangeries, boucheries et poissonneries pourront à nouveau ouvrir le 15 mai. En revanches, les marchés, bars et centres commerciaux resteront fermés jusqu'au 1er juin, tandis que les écoles ne rouvriront que le 1er août.
Les plages sont rouvertes, mais uniquement pour les habitants de l'île car les frontières terrestres et maritimes restent fermées jusqu'au 31 août 2020.

  • Mauritanie

Si le pays a amorcé un déconfinement, le couvre-feu a été levé depuis le 10 juillet et la circulation entre les régions a été rétablie ainsi que les vols intérieurs, les frontières terrestres, aériennes et maritimes restent fermées. Le port du masque dans les lieux publics reste obligatoire et tous les rassemblements sont interdits.

Le 14 décembre le gouvernement décide de rétablir un couvre-feu nocturne face à la progression du Covid-19, qui menace de saturation les hôpitaux, dans ce pays pauvre aux moyens sanitaires limités. La prière collective du vendredi a été suspendue dans les mosquées.

  • Nigeria

La ville de Lagos a pu reprendre une vie normale lundi 4 mai. 
Le ministre de l'aviation Hadi Sirika a annoncé la réouverture des aéroports d'Abuja et Lagos à partir du 8 juillet 2020. Il a également précisé que les aéroports de Kano (nord) et de Port-Harcourt (sud) rouvriraient les 11 et 15 juillet, mais que les vols internationaux resteraient interdits.

 À lire aussi : Coronavirus en Afrique : quels sont les pays impactés ?
 
  • Rwanda 
La capitale, Kigali, est à nouveau confinée depuis le 19 janvier 2021 en raison d'une augmentation des infections au coronavirus dans ce pays qui a été l'un des plus stricts du continent face à l'épidémie.
 

Le gouvernement du président Paul Kagame a annoncé le 18 janvier interdire tous les "mouvements inutiles" dans et en dehors de la capitale pour une durée de 15 jours.

Le Rwanda avait procédé à partir du 4 mai à un déconfinement partiel et autorisé sa population à se déplacer durant la journée, après plus de six semaines de confinement pour freiner la propagation du coronavirus.

Rwanda : un déconfinement par étapes

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Le couvre-feu est toujours de rigueur entre 20h00 et 5h00. Les écoles et les universités restent fermées jusqu'en septembre, les lieux de culte restent aussi fermés jusqu'à nouvel ordre et le port du masque dans les lieux publics est obligatoire.
 

  • Seychelles

L'archipel a été confiné pendant trois semaines au début d'avril après la confirmation des trois premiers cas de Covid-19. Les restrictions sur les mouvements s'appliquaients à Mahé, l'île principae, sur laquelle ont été détectés presque tous les cas de coronavirus, mais aussi à Paslin et La Digue, les deuxièm et troisième îles les plus peuplées.
Début mai, le confinement a été levé progressivement. Cependant les vols internationaux ne vont pas reprendre avant le 1er août. Tout touriste voulant venir aux Seychelles devra auparavant s'être fait dépister 72 heures avant son départ.
 

  • Sierra Leone

Le président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, a de nouveau décrété le confinement de la population à partir de dimanche 3 mai et pour trois jours en raison de la propagation du nouveau coronavirus dans le pays.
La Sierra Leone avait déjà annoncé une telle mesure début avril, également pour trois jours.
Les autorités interdisent les déplacements entre les régions et imposent un couvre-feu nocturne, après avoir bouclé les frontières terrestres, supprimé les vols internationaux et fermé les écoles.

La Sierra Leone est restée préservée par le Covid-19 plus longtemps que la plupart des pays africains, avant d'annoncer son premier cas le 30 mars.

  • Tunisie

En Tunisie, un confinement général doit entrer en vigueur le 14 janvier pour une durée de quatre jours. Le Premier ministre, Hichem Mechichi, a annoncé le 29 octobre un couvre-feu du lundi au vendredi de 19H00 à 04H00 GMT et de 18H00 à 04H00 GMT le weekend.

Le couvre-feu, décidé début octobre dans plusieurs grandes villes et généralisé à la fin du même mois, a été prolongé de trois semaines, selon un communiqué du ministre de la Santé publié tard samedi soir sur Facebook.

Il reste interdit de circuler entre 20H00 et 05H00 locales (19H00 à 04H00 GMT) du lundi au vendredi, et entre 19H00 à 05H00 (18H00 à 04H00 GMT) le weekend.

Les autres mesures de restrictions sont également prolongées, dont l'interdiction des déplacements entre gouvernorats, bien que celle-ci ne soit pas largement appliquée.

Les rassemblements de plus de quatre personnes restent interdits dans les lieux publics, à l'exception des transports. Cafés et restaurants ferment eux à 16H00 locales (15H GMT).

Seule évolution: les universités pourront reprendre lundi l'enseignement en présentiel.  Les écoles restent ouvertes, mais les élèves s'y rendent un jour sur deux pour diminuer le nombre d'élèves présents en même temps. 

  • Zimbabwe

Le gouvernement du Zimbabwe a ordonné samedi 2 janvier un nouveau confinement, sur l'ensemble du territoire, en raison d'une recrudescence des cas de contamination au nouveau coronavirus. L'assistance aux enterrements est limitée à 30 personnes maximum. Les rassemblements à l'occasion des mariages, dans les églises, les restaurants, les bars, les salles de sport, sont interdits, pour une durée de 30 jours, a déclaré le vice-président Constantino Chiwenga, qui est aussi le ministre de la Santé.

"Seuls les services essentiels pourront rester ouverts, comme les hôpitaux, les pharmacies et les supermarchés. Seul le personnel de ces services essentiels est autorisé à venir travailler", a-t-il ajouté. Un premier confinement avait été décrété au Zimbabwe en mars, mais ses mesures avaient été progressivement assoupies à partir de mai.

En Europe 

  • Allemagne

La chancelière Angela Merkel a annoncé le 28 octobre des mesures drastiques dont la fermeture pour un mois des restaurants et structures de loisir.

"Nous devons agir, et ce maintenant", afin d'éviter de nous retrouver "dans un état d'urgence sanitaire", a-t-elle souligné, alors que les nouvelles infections quotidiennes ont atteint un nouveau record de près de 15.000 mercredi 28 octobre. Les responsables politiques espèrent encore sauver les fêtes de fin d'année, bien que la plupart des marchés de Noël, chers aux Allemands, aient déjà été annulés.

Le 14 février, avec l'arrivée de nouveaux variants, la chancellière Merkel s'est vue contrainte de prolonger jusqu'à début mars ses contrôles aux frontières avec le Tyrol autrichien et la République tchèque. Ces contrôles renforcés et restrictions drastiques de circulation concernent aussi l'Afrique du Sud, la Grande-Bretagne et le Brésil, dont sont issus des variants particulièrement contagieux du Covid-19.

  • Autriche 

L'Autriche débutera mardi 17 novembre un second confinement, avec fermeture des écoles et des magasins non essentiels et appel à rester chez soi. Le chancelier Sebastian Kurz a également annoncé une campagne de dépistage du Covid-19 à grande échelle. Depuis le 1er novembre, un couvre-feu avait déjà été mis en place avec l'interdiction de sortir entre 20H00 et 06H00, et les réunions privées sont limitées à deux foyers maximum. Outre la fermeture des musées, théâtres, cinémas et piscines, l'ensemble des événements sont annulés, y compris les mariages et marchés de Noël.

  • Belgique 

Le confinement proclamé le 17 mars a été prolongé jusqu'au 3 mai. Aucun "événement de masse" ne pourra être organisé avant le 31 août, a annnoncé la Première ministre Sophie Wilmès, ce qui aura des conséquences sur le sport belge, à commencer par  le football et le cyclisme. Les discothèques et boîtes de nuits ne peuvent pas encore rouvrir. Les grands événements (par exemple les festivals) ne sont pas encore autorisés.

La Belgique est désormais dans la phase trois du déconfinement depuis le 8 juin qui consiste en un important assouplissement des règles jusqu'alors en vigueur puisque désormais, "la liberté devient la norme et les interdits, l'exception".

La Belgique a ouvert ses frontières le 15 juin 2020 (de et vers l'Europe).

Lire aussi : Coronavirus : comment la Belgique gère-t-elle la crise ?
 
  • Bulgarie
La Bulgarie, qui avait imposé un confinement dès le 8 mars, se félicitait d'être un des pays d'Europe les moins touchés par la pandémie. Avec la levée rapide des restrictions depuis la fin mai, la situation s'est cependant détériorée, plus de 100 nouvelles contaminations quotidiennes étant enregistrées en moyenne ces derniers temps (fin juin) contre 20 à 40 pendant le confinement. Le port du masque est redevenu obligatoire depuis le 10 juin, une obligation dont le Premier ministre Borissov se passe bien. 

S'étant rendu le 23 juin au monastère de Rila (sud-ouest), pour un projet de rénovation de la route menant à ce site religieux réputé, il s'est entretenu de près avec le supérieur du monastère, avant d'entrer dans l'église sans masque. Il a écopé d'une amende.

Critiquant le non respect de la distanciation, le ministère de la Santé avait déjà imposé en juin une amende de 3.000 leva (1.500 euros) au parti conservateur Gerb de M. Borissov pour avoir tenu une réunion le 20 juin dans une salle bondée en présence du Premier ministre.

Le parti socialiste (opposition), dont quatre responsables avaient été contaminés lors d'une autre réunion, a écopé d'une amende similaire.

Et le directeur du plus grand stade de Sofia, Vassil Levski, a été sanctionné pour ne pas avoir imposé une distanciation entre les supporters toujours le samedi 20 juin lors du derby Levski-CSKA.

 
  • Danemark
Le Danemark donne un nouveau tour de vis en décembre 2020 à ses mesures de restriction en fermant les commerces pendant les fêtes. Ces restrictions rejoignent la longue liste de mesures prises pour juguler la hausse de plus en plus forte des nouveaux cas, après l'extension des mesures de semi-confinement (fermeture des collèges et lycées, bars, restaurants, centres sportifs et lieux culturels) à l'ensemble du pays.
 
  • Espagne  

L'Espagne est l'un des pays les plus endeuillés par la pandémie de coronavirus. Le pays annonce avoir franchi la barre du million de cas au 21 octobre, une première au sein de l’Union européenne.

Pour faire face à la hausse du nombre de cas Madrid est la première capitale à se reconfiner. La ville et huit communes voisines sont bouclées. Les habitants sont invités à rester chez eux, seules les activités jugées essentielles demeurent : aller au travailler, se soigner et étudier.

Des mesures semblables ont également été prises à Saragosse, Huesca et Teruel; toutes confinées à partir du 22 octobre 2020.

Le 21 septembre, la capitale espagnole avait déjà dû reconfiner pendant 15 jours ses habitants pour une durée de 15 jours comme on peut le voir sur ces images :
 

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Très progressif, le plan de déconfinement de l'Espagne, l'un des pays les plus endeuillés par la pandémie de coronavirus, s'était étalé jusqu'à fin juin. Il comportait quatre phases qui ont été mises en oeuvre à des rythmes différents dans chaque région en fonction de l'évolution de l'épidémie. Madrid et Barcelone, les deux plus grandes villes espagnoles, n'étaient pas passées le 11 mai à la nouvelle étape du déconfinement contrairement à d'autres régions où les terrasses avaient pu rouvrir et les gens se réunir avec leurs proches, avait annoncé vendredi 8 mai le gouvernement.

La porte-parole du gouvernement catalan Meritxell Budo avait annoncé le 17 juillet le reconfinement de Barcelone : "Les habitants de l'agglomération de Barcelone doivent rester chez eux dès qu'il ne leur est pas indispensable de sortir",  en ajoutant la fermeture des cinémas, des théâtres ou des discothèques, l'interdiction des réunions de plus de dix personnes et des visites dans les maisons de retraite ou la limitation de la capacité d'accueil à 50% dans les bars et restaurants.

La région de Catalogne avait ordonné samedi 3 juillet le reconfinement de quelques 200 000 habitants autour de la ville de Lerdia en raison d'un regain de contagion. "Nous avons décidé de confiner la zone del Segria (autour de la ville de Lerida, 150 km à l'ouest de Barcelone), sur la base de données qui confirment une croissance très importante du nombre de cas de contagions de Covid-19", avait déclaré devant la presse le président de la région, l'indépendantiste Quim Torra. La ministre régionale de la Santé, Alba Verges, avait précisé que les regroupements de plus de dix personnes étaient interdits, et les visites dans les maisons de retraites suspendues.

Le port du masque était à nouveau obligatoire depuis le 7 juillet aux Baléares, "sur la voie publique et en plein air" dès qu'il est possible de "rencontrer quelqu'un d'autre", ainsi que "dans les espaces publics fermés", avait annoncé une conseillère technique du gouvernement régional, Marga Frontera. 

Deux semaines seulement après la levée du confinement généralisé qui empêchait les Espagnols de quitter leur province, ce reconfinement de 200.000 habitants coïncidait avec la réouverture des frontières samedi aux ressortissants de 12 nouveaux pays, les citoyens de l'Union européenne et de l'espace Schengen ainsi que les Britanniques.

  • France
La France sort prudemment d'un deuxième confinement, en maintenant des restrictions sanitaires. Un couvre-feu nocturne est entré en vigueur depuis le 15 décembre tous les soirs à 20H00 et jusqu'à 6 heures, y compris le 31 décembre (mais pas le 24), et les lieux culturels resteront fermés au moins jusqu'au 7 janvier.
Le Premier ministre Jean Castex, face à l'arrivée de nouveaux variants, a décidé de fermer les frontières début février, bloquant de nombreux Français en dehors de chez eux.

RE(voir) : Covid-19 : #JeVeuxRentrerChezMoi, le mot-dièse des expatriés français
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  • Guyane et Mayotte

Le gouvernement français a prolongé l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 30 octobre inclus, car le virus y circule encore activement, et même très activement en Guyane où le pic de l'épidémie est prévu "mi-juillet-fin juillet". Le Premier ministre Jean Castex s'y est déplacé le 12 juillet. 

Lire aussi : Coronavirus : en Guyane un foyer de contamination inquiète

A Mayotte, le conseil scientifique recommande "le maintien du confinement jusqu’au décours du pic épidémique local" et "la limitation stricte du nombre d’arrivants", dans un 2ème avis rendu mercredi 13 mai à Annick Girardin, la ministre des Outre-mer.

Prolongé d'abord jusqu'au 15 avril, le confinement a pris partiellement fin en France métropolitaine le 11 mai, avec la réouverture des écoles, comme annoncé par Emmanuel Macron. 


(RE)lire : Coronavirus en France : les grandes dates du déconfinement 

 
  • Grèce
Depuis le 1er juillet la  Grèce accueille les voyageurs en provenance de l’espace européen (à l’exception des voyageurs des vols en provenance du Royaume-Uni et de Suède ainsi que de Turquie) sans test obligatoire. Les touristes sont les bienvenus quelque soit leur moyen de transport. L'aéroport d'Athènes est ouvert ainsi que les aéroports régionaux et des îles: Mykonos, Heraklion, Santorin, Kos, Corfou… On peut aussi venir en ferry depuis Ancone et Venise en Italie par les ports de Patras et Igoumenitsa. Ou par la route depuis la Bulgarie via le post frontière de Promachonas.

Les autres entrées - Albanie, Macédoine du Nord et Turquie - sont autorisées uniquement pour raisons essentielles (pas les voyages d’agréments).

Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis annonce ce 5 novembre reconfiner le pays à partir de samedi. "C'était une décision difficile" mais "les mesures doivent être prises pour trois semaines afin de vaincre la deuxième vague" du coronavirus, a indiqué le Premier ministre lors d'une visioconférence.

Il a précisé que les Grecs ne pourront désormais sortir de chez eux qu'après y avoir été autorisés via un SMS reçu sur leur téléphone portable.

Seuls les "magasins essentiels", dont les supermarchés et les pharmacies resteront ouverts. Pour sortir de chez soi, il faudra indiquer par SMS le motif (visite médicale, pharmacie, travail, exercice physique, funérailles etc) ainsi que l'horaire, et obtenir le feu vert des autorités, également par SMS.

A l'opposé du premier confinement imposé pour six semaines fin mars, "les écoles maternelles et primaires resteront ouvertes", a indiqué le Premier ministre. L'enseignement à distance recommencera pour les collèges et les lycées, les universités fonctionnant déjà à distance, en vertu des récentes mesures.

 
  • Irlande

Avec le pays de Galles, l’Irlande est le premier territoire européen à se reconfiner. Dublin affronte une recrudescence de l’épidémie, le gouvernement a donc décidé le 28 octobre de réduire les déplacements de la population.

Les écoles restent ouvertes mais tous les commerces non essentiels sont fermés et les bars et restaurants ne peuvent servir que des produits à emporter. Seules les personnes ayant un emploi essentiel sont autorisées à s’y rendre. Les citoyens peuvent sortir uniquement pour exercer une activité physique autour des 5km de leur habitation. Le confinement est prévu pour durer six semaines.

Après le premier confinement, les établissements d’enseignement (écoles, collèges, lycées et universités) étaient restés fermés aux élèves et aux étudiants jusqu’à la rentrée scolaire et universitaire de septembre/octobre.

Les autorités irlandaises déconseillent tout voyage non-essentiel au départ ou à destination de l’Irlande. Il est toujours demandé à toute personne arrivant en Irlande (citoyen irlandais compris) depuis l’étranger (hors Irlande du Nord) de s’auto-isoler (interdiction de toute sortie) pendant 14 jours et de déclarer l’adresse où elle se confinera. Des contrôles seront menés pour vérifier le bon respect de cette mesure.

Depuis le 29 juin l'Irlande, comme la plus part de ses voisins européens s'était déconfinée. 

La dernière phase de déconfinement prévue le 20 juillet avec la réouverture complète des pubs avait été repoussée au 10 août en raison d'une résurgence des cas de Covid-19. Attribuant cette hausse notamment à des "soirées privées sans limites", le Premier ministre Micheal Martin avait souligné que le taux de reproduction du virus était repassé au-dessus de 1 dans le pays, marquant une accélération de sa propagation. 
Les casinos et discothèques resteront également fermés jusqu'au 10 août, avait indiqué Micheal Martin. Les rassemblements de masse seront limités à 50 personnes à l'intérieur et 200 à l'extérieur jusqu'à cette date.

  • Italie

Comme ses voisins européens, l'Italie a rouvert ses frontières depuis le 15 juin. Il n'y a que pour aller en Sardaigne que les voyageurs doivent au préalable s’enregistrer en ligne sur la plateforme numérique de la région Sardaigne "Sardegna Sicura"

La plupart des liaisons aériennes vers et au départ de l’Italie ont repris normalement. Le trafic ferroviaire a également repris entre Paris-Turin-Milan et Marseille-Nice-Milan et des TER circulent entre Vintimille et Menton.

La péninsule est actuellement divisée en trois zones, jaune, orange et rouge, en fonction de la gravité de la situation épidémiologique.

Le ministre italien de la Santé, Roberto Speranza, a signé vendredi 13 novembre un décret, qui "institue deux nouvelles zones rouges (la Campanie et la Toscane) et trois nouvelles zones oranges (Emilie-Romagne, Frioul, Marches)".  Dans ces régions, dont la Lombardie (nord), poumon économique du pays, il faut une autorisation pour aller travailler ou aller se soigner, tandis que la plupart des commerces sont fermés.

A Naples, le couvre-feu décrété le 23 octobre a suscité colère et inquiétude. A son début, vers 23h, plusieurs centaines de personnes ont allumé des fumigènes, incendié des poubelles et lancé des projectiles sur les policiers anti-émeute déployés dans le centre-ville.  "Si tu fermes, tu payes", pouvait-on lire sur des pancartes de fortune brandies par des manifestants inquiets des conséquences économiques du couvre-feu et d'un nouveau confinement que le président de la région de Naples, Vincenzo De Luca, a annoncé vouloir imposer dès que possible.

La situation est très tendue dans cette ville, la 2ème la plus touchée du pays, comme on peut le voir dans ce reportage :

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  • Norvège 

Le pays a décidé d'ouvrir ses frontières le 15 juillet au touristes de la plupart des pays européens où le niveau d'infection au Covid-19 est jugé "satisfaisant", et dont fait partie la France, a annoncé le gouvernement norvégien. L'entrée sur le territoire norvégien -hors de l'UE mais membre de l'espace Schengen de libre circulation des personnes- est actuellement limitée pour la plupart des non-résidents qui doivent observer une quarantaine de dix jours à leur arrivée. Et, s'ils ne sont pas formellement interdits, les voyages à l'étranger sont soumis à la même obligation de quarantaine, rédhibitoire, au retour.

Si les restrictions de voyage - parmi les plus sévères d'Europe - seront bientôt levées pour la majorité des résidents Européens entrant sur le territoire norvégien, les voyageurs venant du Portugal, du Luxembourg, de Hongrie, de Roumanie, de Croatie et de Bulgarie y resteront soumis. A l'exception de trois de ses régions du sud, la Suède, pays frontalier de la Norvège où l'épidémie de nouveau coronavirus reste vive, fait également partie de la liste des exclus. 

Seuls quelques nouveaux cas de coronavirus sont recensés chaque jour en Norvège, où l'épidémie a fait au total 254 morts (au 17 juillet). En Suède, qui a opté pour une approche plus souple, le Covid-19 connait des courbes de contamination journalière encore très élevées (et 5 593 morts au 17 juillet).

  • Pays-Bas

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a annoncé lundi 14 décembre une nouvelle série de mesures de lutte contre le Covid-19, les plus sévères qu'ont connues les Pays-Bas depuis le début de la crise sanitaire.  Un confinement de cinq semaines entre en vigueur jusqu'au 19 janvier, a-t-il précisé.

"Les Pays-Bas vont fermer pour cinq semaines", a déclaré M. Rutte dans une allocution télévisée depuis le siège du gouvernement à La Haye, devant lequel étaient rassemblés des manifestants. 

 
  • Portugal

Le pays sera soumis à partir du 15 janvier à un deuxième confinement "généralisé" pour freiner l'épidémie.

Très prudent dans sa gestion de la crise, le Portugal a quelque peu assoupli ses règles de confinement avant de décider l'interdiction des rassemblements de plus de dix personnes et la fermeture des cafés et commerces dès 20H00, à partir du 23 juin.

Dans la région de Lisbonne, nouveau "confinement à domicile" depuis le 1er juillet pour 700.000 habitants d'une vingtaine de quartiers, pour au moins deux semaines.

Cependant depuis le 1 novembre, un reconfinement partiel a été instauré. Il concerne 121 des 308 communes que compte le pays, soit 70% d'une population d'environ dix millions d'habitants et restera en vigueur pendant au moins deux semaines. Le télétravail est obligatoire dans la mesure du possible et la population a un "devoir civique de confinement à domicile". Mais une vingtaine d'exceptions sont prévues, qui permettent de faire des courses, pratiquer du sport ou porter assistance à quelqu'un.

Et, contrairement au confinement du printemps, les écoles restent ouvertes, ainsi que les commerces et les restaurants, qui doivent cependant fermer leurs portes plus tôt, de même que les espaces culturels.

Le retour progressif du public aux stades de football a en revanche été suspendu.

  •  République Tchèque

Un couvre-feu va être imposé en République tchèque pour tenter d'enrayer la progression de la pandémie de coronavirus, les restrictions mises en place n'ayant pas eu l'effet escompté, a annoncé le 26 octobre le gouvernement. "Nous n'assistons pas à la baisse que nous espérions ces derniers jours", a déclaré le ministre de la Santé Roman Prymula à la presse, ajoutant que les récentes restrictions avaient eu "un effet négligeable".

Les autorités vont imposer à partir de mercredi 28 octobre un couvre-feu de 21H00 à 04H59, jusqu’au 3 novembre afin de restreindre la mobilité de la population. Un confinement partiel a été imposé également concernant la capitale Prague et huit autres régions. Les autorités tchèques annoncent que "seuls les déplacements essentiels sont autorisés. Les visites touristiques ou pour rejoindre des amis sont interdites". Cela vaut jusqu’au 3 novembre "et pourra être prolongé".

Il restera possible de se rendre à son travail et de promener son chien. Les magasins devront fermer à 20H00 et tout le dimanche.

Il a également appelé les entreprises passer en télétravail autant que possible.

  • Royaume-Uni
Face à la propagation alarmante du nouveau variant du coronavirus plus contagieux, le premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé lundi 4 janvier 2021 le reconfinement de l'Angleterre jusqu'à la mi-février.
Depuis le 15 février, une quarantaine est désormais obligatoire pour tous les voyageurs désirant entrer au Royaume-Uni, dix jours à l'hôtel facturés minimum 2000 euros comme nous le raconte notre correspondant Matthieu Boisseau depuis Londres :
 
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Comme lors du premier confinement au printemps et contrairement au deuxième en novembre, les écoles sont fermées et sont passées à l'enseignement à distance dès le mardi 5 janvier. Si les conditions sont réunies, le confinement sera levé à la mi-février, échéance à laquelle, espère Boris Johnson, tous les plus de 70 ans seront vaccinés grâce à l'accélération de la campagne lancée le 8 décembre et désormais menée avec deux vaccins, le Pfizer/BioNTech et l'AstraZeneca/Oxford.

Avec plus de 75.000 morts, le Royaume-Uni est l'un des pays d'Europe les plus endeuillés par le Covid-19 et la tendance s'est aggravée ces dernières semaines. Le bilan des contaminations publié chaque jour dépasse les 50.000, et tutoyait même les 59.000 lundi 4 janvier.
 

L'Ecosse avait d'ores et déjà annoncé un confinement total dès lundi 4 janvier pour tout le mois de janvier, comprenant la fermeture des écoles. Les provinces d'Irlande du Nord et du Pays de Galles ont instauré juste après Noël leur troisième confinement.
 

Suède

La Suède, qui mène une stratégie moins stricte qu'ailleurs face à la pandémie de Covid-19, a annoncé le 16 novembre limiter les rassemblements publics à huit personnes maximum face au rebond des contaminations, une première depuis le début de l'épidémie.

La jauge des rassemblements, jusque là fixée de 50 à 300 personnes suivant les cas, descendra à huit pendant un mois à compter du 24 novembre, une mesure "très intrusive" et "sans précédent", mais "nécessaire" pour faire baisser la courbe du nombre d'infections, a justifié le Premier ministre Stefan Löfven lors d'une conférence de presse. "N'allez pas à la gym, n'allez pas à la bibliothèque, ne faites pas de dîners, ni de fêtes. Annulez!", a-t-il exhorté.

  • Slovaquie
Un confinement partiel s'applique à nouveau en Slovaquie. Toute la population est appelée à se faire tester du 31 octobre au 1er novembre. A partir du lundi 26 octobre, seules les crèches, les écoles maternelles et le cycle du primaire fonctionneront en présentiel. Collèges et lycées seront fermés jusqu’au 27 novembre. Si la situation le permet, l’enseignement en présentiel reprendra le lundi 30 novembre dans tous les établissements scolaires.

L’enseignement universitaire sera assuré à distance pendant tout le semestre hivernal

  • Slovénie 
Le gouvernement slovène, dont le ministre des Affaires étrangères Anze Logar a été testé positif, après avoir bouclé une tournée dans les pays baltes, a annoncé le durcissement à partir du 27 octobre du confinement partiel en vigueur dans le pays, ainsi que du couvre-feu partiel et renforcé lundi 26 les contrôles aux frontières, en raison de la hausse du nombre des nouveaux cas de coronavirus.
 

Les Slovènes ne seront dès lors plus autorisés à quitter les municipalités dans lesquelles ils résident. Les écoles maternelles et primaires, les universités et les commerces non essentiels étaient déjà fermés depuis samedi 24 octobre, et un couvre-feu de 21H00 à 06H00 avait été mis imposé la semaine dernière.

"Le nombre des cas continue de croître, nous mettons donc en place des mesures additionnelles", a annoncé le Premier ministre slovène, Janez Jansa, dimanche soir sur Twitter.

 
  • Suisse

La Suisse a annoncé un déconfinement depuis le 22 juin. Depuis le 6 juillet, face à une recrudescence de contaminations, le port du masque est devenu obligatoire dans les manifestations et les transports publics.  Les voyageurs en provenance de 27 pays considérés à risque (dont l'Afrique du Sud, l'Arménie, le Brésil ou la Russie) doivent se mettre en quarantaine. 

Ailleurs dans le monde

  • Arabie saoudite

Le 3 juillet le ministre saoudien de la Santé annonçait que le royaume avait franchi le cap des 200.000 contaminés au nouveau coronavirus, à quelques semaines du début du hajj, le grand pèlerinage de La Mecque. Par conséquent, l'Arabie Saoudite a annoncé qu'elle n'accepterait que 1 000 fidèles vivant sur son territoire pour le hajj prévu fin juillet. Les vols internationaux de et vers le pays sont suspendus.

Le 21 juin le Royaume avait amorcé un déconfinement. Outre la levée totale du couvre-feu et la réouverture des commerces décidées par les autorités, la Commission générale dédiée aux médias audiovisuels a de son côté annoncé la réouverture des cinémas, à condition que les règles de distanciation sociale soient respectées.

  •  Australie

L'Australie a introduit de nouvelles restrictions dimanche 20 décembre à Sydney pour tenter de juguler la récente apparition de nouveaux cas de coronavirus dans la plus grande ville du pays. Samedi, les habitants de plusieurs quartiers situés le long du littoral au nord de la ville, ont reçu l'ordre de demeurer chez eux et de ne sortir qu'en cas de besoin jusqu'au mercredi 23 minuit. 

Les plages, bars et hôtels de cette zone ont été fermés alors que les quelque 5 millions d'habitants que compte Sydney ont été invités à rester chez eux autant que possible dans les jours à venir.

L'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, où se situe Sydney, a décrété le  20 décembre l'interdiction de chanter et danser dans les lieux clos sauf à l'occasion de mariages en petit comité et lors d'offices religieux.

  • Azerbaidjian

L'ancienne république soviétique située au bord de la mer Caspienne a reconfiné toute sa population à partir du 22 juin jusqu'au 1er août.

  • Canada

Le Premier ministre du Québec François Legault a annoncé le 15 décembre une série de nouvelles restrictions comprenant la fermeture des commerces non-essentiels du 25 décembre au 11 janvier et le télétravail obligatoire dès jeudi 17 décembre afin d'enrayer la seconde vague de coronavirus.

Les salons de coiffure et les magasins de vêtements seront notamment fermés, tandis que les commerces alimentaires, de ventes d'alcool et de cannabis pourront rester ouverts, comme c'était le cas lors de la première vague.

Province la plus touchée par le coronavirus au Canada, le Québec a recensé mardi 15 décembre, 1.741 nouveaux cas et 39 morts supplémentaires.

"Même si on s'en sort mieux qu'ailleurs, il reste que le niveau de la propagation du virus est quand même fort au Québec", a déploré François Legault, lors d'un point presse.

Le Québec va amorcer une "pause du temps des fêtes jusqu'au 11 janvier" durant laquelle le télétravail sera obligatoire, à compter du 17 décembre.

(RE)voir : Coronavirus au Québec : un nouveau confinement après Noël
 

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Les écoles primaires seront également fermées jusqu'au 11 janvier, soit une semaine supplémentaire par rapport aux vacances habituelles.

  • Chine

La ville de Wuhan a été la première à reprendre vie, avec la remise en service des transports le 8 avril. Dans cette ville où 11 millions d'habitants vivaient coupés du monde depuis fin janvier, le confinement général a été levé début avril mais de nombreux contrôles restent en place. La mairie a réimposé mi-juin un confinement à 70 quartiers résidentiels parmi les 7.000 de la ville.

La province chinoise de Hubei et sa capitale Wuhan, berceaux de l'épidémie de Covid-19, avaient été coupées du monde depuis fin janvier. Le confinement a été levé le 7 avril. Mais début juillet, la mairie a immédiatement réimposé un confinement à 70 quartiers résidentiels parmi les 7.000 de la ville.

Les restrictions aux déplacements ont été allégées le 14 mars pour les plus de 50 millions d’habitants. Un nouveau foyer a été découvert au Xinjiang, vaste région du nord-ouest du pays où vit notamment la minorité musulmane ouïghoure. Au moins cinq nouveaux cas de nouveau coronavirus ont été découverts à Urumqi, la capitale régionale, le 15 juillet. Résultat, la métropole de 3,5 millions d'habitants a fait fermer son métro, tandis que les liaisons aériennes ont été drastiquement réduites le 10 juillet.

Hong Kong a à nouveau fermé les bars, les salles de sport et les salons de coiffure depuis le 15 juillet. Les rassemblements de plus de quatre personnes ont été interdits.

  • Inde
L'État indien du Tamil Nadu, région du Sud de l'Inde, a ordonné lundi 15 juin le reconfinement de l'agglomération de Chennai en raison de la virulence de l'épidémie du coronavirus. "Confinement complet à partir du 19 juin pour les districts de Chennai, Thiruvallur, Chengalpet et Kanchipuram", des zones mitoyennes de la capitale régionale, a annoncé l'AIADMK, le parti au pouvoir au Tamil Nadu. Cette mesure, qui concerne une quinzaine de millions de personnes, est pour l'instant en place jusqu'à la fin du mois. Les commerces essentiels de la région ne pourront ouvrir que jusqu'à 14h00 et les habitants seront limités à un rayon de 2 kilomètres pour leurs déplacements. 
 
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Mais depuis le 15 juillet c'est au tour de la province du Bihar, dans le nord-est de l'Inde de se reconfiner. A Patna, la capitale de cet état de 125 millions d'habitants, des milliers de personnes  se sont rués dans les magasins la veille de la proclamation de ce reconfinement, faisant fi des règles de distanciation sociale. Le 14 juillet, c'était au tour de la capitale du Karnataka au sud de l'Inde, Bangalore avec ses 8 millions d'habitants, d'être reconfinée pour une semaine au moins.
  
  • Irak

Les déplacements sont interdits dans l'ensemble du pays, selon une décision de la cellule de crise chapeautée par le ministère de la Santé prise mi-mars. Les autorités ont aussi fermé aéroports, frontières, universités, centres commerciaux, restaurants et chantiers. C'est surtout la situation du système de santé, exsangue, qui met en péril le pays. Les personnels soignants et les médecins ne sont pas payés et sont à bout de force. L'Irak connait 86 148 cas confirmés de Covid-19 dont 3 522 morts au 17 juillet 2020.
 

  • Israël 

Israël a instauré le confinement a partir du 17 mars et fermé ses frontières à tous les étrangers, à l'exception des résidents. Tous les voyageurs en provenance de l’étranger doivent effectuer une quarantaine à leur domicile. 
Le port du masque et la distanciation sociale de 2 mètres sont également obligatoires.

Depuis le 17 juillet, Israël rétabli un confinement partiel. Du vendredi en début de soirée au dimanche matin et ce, jusqu'à nouvel ordre, "les magasins (non essentiels), les centres commerciaux, les coiffeurs et salons de beauté, les bibliothèques, les zoos, les musées, les piscines, les attractions touristiques et les tramways" seront fermés annonçait un communique du Premier ministre et du ministère de la Santé. Les salles de sport sont à nouveau fermées.  Les restaurants devront se limiter aux livraisons.

Si aucune restriction de mouvement n'est prévue pour les personnes qui souhaitent sortir de chez elle, selon le communiqué, les plages seront toutefois fermées tous les week-ends à partir du 24 juillet.

A partir de vendredi, les rassemblement sont également limités à dix personnes dans les lieux clos et vingt dans les lieux en plein air, à l'exception des lieux de travail qui ont reçu une autorisation et des familles nucléaires, est-il précisé dans le texte.
"Toute violation de ces restrictions sera considérée comme un délit", selon le communiqué.

  • Japon 

La ville de Tokyo est à son plus haut niveau d'alerte à la suite d'une hausse des cas constatés a annoncé le 15 juillet la gouverneure de la capitale Yuriko Koike
 

  • Liban

Les autorités libanaises ont annoncé lundi 4 janvier 2021 un reconfinement à partir du jeudi 7 janvier jusqu'à fin janvier, sur fond d'une flambée des cas de contamination au Covid-19 durant les fêtes.

En décembre, le gouvernement avait autorisé la réouverture du pays, y compris les bars et boîtes de nuit, dans une tentative de relancer une économie aux abois. Un couvre-feu sera instauré de 18H00 (16H00 GMT) à 05H00 (03H00 GMT), selon l'agence nationale d'information ANI.

L'aéroport de Beyrouth restera ouvert, mais le nombre de passagers "sera réduit par rapport à l'an dernier", a indiqué le ministre par intérim de la Défense, Mohamad Fehmi, annonçant également un retour à la circulation alternée des véhicules durant la période de confinement. Les autorités craignent un effondrement du système de santé face à cette flambée et au nombre élevé de contaminations au sein du corps médical ayant atteint dimanche 3 janvier 1997 cas, dont 12 décès. 

Outre la grave crise sanitaire, le Liban est plongé dans sa pire débâcle économique qui a provoqué un doublement du taux de pauvreté d'après l'ONU.

Le pays doit recevoir en février sa première cargaison du vaccins.

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Liban : la contestation de retour malgré le Covid-19 :
 

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  • Philippines 
Depuis la mi-mars, des mesures de confinement ont été imposées sur l'Ile de Luzon, où se situe Manille. Au total, 60 millions de Phillipins sont confinés. 

Le président philippin Rodrigo Duterte a par ailleurs demandé aux forces de l'ordre d'abattre toute personne à l'origine de "troubles" dans les régions placées en confinement en raison de la pandémie de coronavirus. Des propos qui ont ensuite été tempérés par des responsables philippins.
 Les Philippins ne peuvent plus assister aux obsèques de leurs proches, les morts du Covid-19 sont incénérés sans que les parents n'ait pu voir leur corps, ce qui est particulièrement douloureurs pour ce peuple dont la très grande majorité est catholique pratiquante.


Nouvelle Zélande

La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern (à gauche) s'exprime lors d'une conférence de presse à Wellington, le 11 août 2020. La Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, a ordonné, mardi 11 août, le confinement pour trois jours de la plus grande ville du pays, Auckland, après l'apparition de quatre cas  dans une famille de la commune.

 
  • Russie

Le plus grand pays du monde dénombre au 8 juillet 699.7496 cas détectés et la courbe des contaminations ne fait que croître depuis mai. La Russie est le quatrième pays le plus touché en terme de contaminations, derrière les Etats-Unis, le Brésil et l'Inde.

Moscou reste le foyer principal de la contamination. La grande majorité de la population moscovite restera donc confinée au moins jusqu'au 31 mai, l'essentiel des bureaux et des commerces ainsi que tous les restaurants et les services à la personne demeureront fermés.

Le déconfinement a été amorcé dès la mi-mai et le 25 juin dernier, le président Poutine a maintenu le référendum sur la réforme de la constitution. Dans de nombreuses villes, tables et urnes ont été installées à l'air libre officiellement pour minimiser les risques d'infection, suscitant des moqueries en ligne et nourrissant les accusations de falsifications de l'opposition dans ces bureaux de vote de fortune.

Malgré l'interdiction des rassemblements publics, le président Poutine avait maintenu la parade pour célébrer la victoire de 1945 le 24 juin.

Les vols vers Moscou sont limités à un par semaine.
 
  • Thailande
Depuis janvier, la Thaïlande n'a enregistré que 3 239 cas et 58 décès (au 17 juillet) et se félicitait d'avoir contenu la pandémie. Mais Bangkok a dû à nouveau proscrire les vols entrants après qu'un soldat égyptien a violé sa quarantaine avant d'être testé positif au coronavirus.
 

Le royaume, qui n'a enregistré aucun cas de contamination locale depuis 50 jours, avait rouvert timidement son espace aérien début juillet et laissé entrer certains groupes de visiteurs étrangers, triés sur le volet, dans l'espoir de relancer une économie exsangue après 3 mois de bouclage total.

Mais tous les vols entrants sont désormais suspendus, après l'entrée le 10 juillet d'un groupe de soldats égyptiens à l'aéroport militaire de U-Tapao, à 150 km au sud de Bangkok, sans avoir subi de test à leur arrivée. Ils étaient censés rester en quarantaine dans un hôtel, mais l'un d'eux est sorti pour aller faire du shopping, avant d'apprendre plus tard qu'il était porteur du virus. 

Le Premier ministre Prayut Chan-O-Cha a présenté des excuses pour avoir trahi la "confiance et la sécurité" du public.
 
  • Turquie

La Turquie a amorcé un déconfinement cahotique début juin. Les vols intérieurs ont repris le 1er juin mais ceux internationaux par la compagnie nationale sont plus incertains.  Ils ont repris le 15 juin vers Paris et Lyon. 

Les couvre-feux permanents pour certaines tranches d’âge, sont levés. Les personnes âgées de plus de 65 ans sont dorénavant autorisées à sortir tous les jours de 10 heures à 20 heures, les jeunes de moins de 18 ans n’étant pas astreints à ces limites. 

Les épiceries, supermarchés, commerces de bouche pourront rester ouverts, pour des courses d’appoint, à pied et à proximité du domicile. Les stations-essence, hôtels, hôpitaux, pharmacies et cliniques vétérinaires seront également ouverts. 
Le port du masque est obligatoire dans l’espace public notamment à Ankara, Istanbul et Bursa.

  • Ukraine

Les mesures strictes de confinement ont été re-introduites à partir du 19 juin.
 

  • 5 États aux Etats-Unis ont remis en place des mesures de confinement

Les Etats-Unis ont enregistré un million de nouvelles infections au Covid-19 en moins d'une semaine et ont franchi la barre des 11 millions de cas dimanche, selon l'université Johns Hopkins. Un total de 246.224 décès ont été recensés dans le pays, de loin le plus endeuillé au monde par l'épidémie.
Les masques sont obligatoires dans la pluspart des états (sauf 11).

La gouverneure du Nouveau Mexique, Lujan Grisham, a demandé à ses administrés de rester chez eux pendant au moins quinze jours à partir du 16 novembre. Le télétravail est recommandé. Tous les commerces non-essentiels sont fermés.

La Californie, le Texas et la Floride sont toujours les plus touchés :

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La Californie avait prévu d'assouplir ses mesures de confinement la semaine du 4 mai. Cet Etat avait été le premier à décréter un confinement total le 19 mars. Le gouverneur de l'État, Gavin Newsom, a pris le premier l'une des mesures les plus drastiques aux États-Unis depuis le début de la crise du coronavirus. Depuis le 14 juillet, le gouverneur a instauré l'élargissement à tout l'État de la fermeture des bars, salles de restaurant en intérieur, cinémas, zoos et aquariums. Mais dans certains contés, des mesures plus restrictives peuvent être appliquées, comme San Francisco qui a décidé depuis la mi-novembre de limiter le nombre de clients dans les restaurants et d'interdire de déjeuner à l'intérieur.

Le gouverneur de l’Etat de New York, Cuomo a décrété l'entrée dans le phase 3 du déconfinement le 24 juin sauf pour la ville de New York . Ce qui signifie que désormais les rassemblemements de plus de 25 personnes sont autorisés.  Mais dîner au restaurant n'est pas encore possible.

La Floride a décidé de refermer ses bars fin juin après un nouveau pic de contamination, mais tous les commerces, les restaurants et les plages sont accessibles depuis le 4 mai.
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La maire de Chicago, troisième ville des Etats-Unis, a recommandé à ses 2,7 millions d'administrés d'éviter les sorties à partir du 16 novembre sauf pour les déplacements essentiels, dont le travail et l'école, de ne recevoir aucun invité et d'annuler les traditionnelles fêtes de Thanksgiving. 

Il ne s'agit que de recommandations. En revanche, les réunions privées sont, de façon obligatoire, limitées à 10 personnes maximum.

Les pays confinés en Amérique latine

 
  • Argentine 

L'Argentine a décrété jeudi 19 mars le confinement "préventif et obligatoire" de la population, soit quelque 44 millions de personnes. Le confinement est pour la deuxième fois prolongé dans le pays. Dans une allocution, le président argentin Alberto Fernandez, a annoncé un nouveau délai : jusqu'au 7 juin. L'Argentine devient ainsi le pays où le confinement dure le plus longtemps dans le monde avec 80 jours au 7 juin.
Cordoba avait amorcé ce durcissement dès le 19 mai. Buenos Aires et sa périphérie, qui avaient connu un pic de contamination en mai, voient les mesures de confinement durcies du 1er au 17 juillet comme on peut le voir sur ces images : 
 

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La question de l'après 17 juillet fait l'objet de discussions au sein du gouvernement qui pourrait annoncer entre autres la réouverture des magasins à Buenos Aires et sa région. 

Défendant fin juin le rétablissement du confinement, qui a selon lui permis de sauver des vies, le président argentin Alberto Fernandez a dans le même temps reconnu l'impact "très négatif" de l'épidémie sur une économie en récession depuis 2018.

A 1.800 km au sud-ouest de Buenos Aires, San Carlos de Bariloche, qui surplombe un lac majestueux, est la quatrième destination touristique la plus visitée par des étrangers. Les Brésiliens et les Uruguayens la placent en deuxième position après Buenos Aires comme leur destination préférée en Argentine, selon les opérateurs touristiques. Cette station de ski très prisée qui accueille normalement chaque saison, donc le pic est début juillet été austral oblige, 112 000 touristes, est déserte.

  • Bolivie 

Le pays va assouplir les mesures de confinement obligatoire à partir du 11 mai, mais maintiendra fermées ses frontières terrestres et aériennes jusqu'à la fin de ce même mois, a annoncé la présidente Jeanine Añez. Elle a découvert être positive au Covid-19 le 10 juillet. Trois membres du gouvernement Añez, notamment les ministres de la Présidence Yerko Nuñez et de la Santé Eidy Roca, avaient fait savoir ces derniers jours qu'ils avaient été contaminés. Eva Copa, la président du Congrès bolivien, 33 ans, a également été testée positive. Elle s'est mise volontairement en quarantaine.

Face à la recrudescence de cas, les élections présidentielles prévues le 3 mai ont été reportées au 6 septembre, au grand regret de la présidente par intérim Jeanine Añez, qui a promulgué la loi qui convoque les élections tout en avertissant des dangers encourus en raison de l'épidémie de coronavirus : "J'ai reçu des pressions exigeant des élections le 6 septembre, c'est-à-dire en pleine pandémie"dans un message enregistré le 26 juin, rejetant toute volonté de se maintenir au pouvoir.

La capitale La Paz a été mise en quarantaine pour 4 jours à partir du 16 juillet. 

  • Les États de Sao Paulo et Rio de Janeiro (Brésil)

Au Brésil, où le président d'extrême droite Jair Bolsonaro n'a eu de cesse de minimiser l'épidémie et de dénoncer l'"hystérie" autour du Covid-19, les gouverneurs des deux Etats les plus touchés, Sao Paulo et Rio de Janeiro, ont pris eux-mêmes l'initiative de mesures de restrictions. Depuis le 8 juillet, Jair Bolsonaro résulte positif au coronavirus. Il l'a révélé à la presse. A la fin de cet entretien, il a retiré son masque, pour montrer aux journalistes qu'il allait "bien". Même s'il va travailler désormais par visioconférence, il ne semble pas avoir l'intention de prendre plus de précautions malgré sa contamination.

Les bars et restaurants peuvent ouvrir depuis le  7 juillet à 40% de leur capacité d'accueil durant seulement six heures par jour, en respectant les mesures de distanciation physique et d'hygiène. 

Lors de la précédente phase de déconfinement, les magasins et centres commerciaux avaient été autorisés à rouvrir avec certaines restrictions, après deux mois de paralysie où ne fonctionnaient que les services jugés essentiels. La population était encouragée à rester chez elle, mais sans mesure coercitive.

Rio de Janeiro et Sao Paulo ont rouvert le 2 juillet dernier leurs bars et restaurants - où l'afflux immédiat a alarmé les autorités et les médecins - ainsi que ses salons de beauté et salles de sport. Pour Rio comme Sao Paulo, ce mouvement a été jugé prématuré par les épidémiologistes.

Les peuples autochtones de l'Amazonie sont très inquiets face à la pandémie :

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 De nombreux pays ont remis le Brésil sur la liste des pays considérés à risque et dont les ressortissants devaient être mis en quarantaine s'ils demandaient à y pénétrer.
 
  • Chili
Toute la population de la capitale du Chili, Santiago, a été confinée à partir du vendredi 15 mai à 22 heures.  C'est là que se concentrent 80% des cas. Par conséquent, le confinement est maintenu. Le pays avait jusqu'à présent opté pour une stratégie de confinement sélectif face à la pandémie, le limitant aux zones les plus touchées. 

Le Chili, qui a dépassé le 7 juillet les 300.000 personnes atteintes de Covid-19 mais peut se réjouir d'une baisse des nouveaux cas hebdomadaires, va commencer à envisager un déconfinement. Les autorités préparent, avec toutes les précautions sanitaires, "un plan pour commencer très progressivement, peu à peu et étape par étape, à avancer vers une future stratégie de déconfinement".

C'est aussi le pays d'Amérique latine ayant fait subir le plus de tests - 14.000 par jour et environ 200.000 au total - à sa population pour détecter les personnes atteintes par le nouveau coronavirus.
 
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  • Colombie
Le confinement imposé en Colombie depuis mars contre la pandémie de coronavirus va être à nouveau prolongé jusqu'au 1er août, avec toutefois quelques assouplissements, a annoncé mercredi 8 juillet le président Ivan Duque. 

M. Duque a précisé que les communes sans nouveau coronavirus ou avec peu de cas confirmés pourront demander "l'ouverture de restaurants, d'espaces comme les théâtres, les gymnases (...) avec protocoles (de bio-sécurité) et de distanciation".

Sur les 1.100 communes de Colombie, "490 municipalités ne sont absolument pas affectées par le nouveau coronavirus, 295 ne présentent aucun cas depuis trois semaines et 100 sont faiblement affectées", a-t-il détaillé.

Les vols domestiques pourront reprendre, également sur demande des maires, entre les municipalités qui ne sont pas ou peu affectées, a ajouté M. Duque.      

Cependant Bogota, principal foyer de la pandémie en Colombie, a augmenté depuis le 13 juillet son niveau d'alerte face à la propagation du virus, qui surcharge les unités de soins intensifs (USI). La mairie va renforcer le confinement de la population. Elle va instaurer une circulation alternée de la population de la capitale par périodes de 14 jours jusqu'au 23 août.

Sous pression en raison de l'effondrement économique dû à la crise sanitaire, le gouvernement de droite a assoupli le confinement, imposé le 25 mars aux 50 millions d'habitants du pays. Mais cela s'est traduit pas une accélération de la contagion dans la capitale de la Colombie

 
  •  Mexique
Le Mexique avait mis en place des mesures de confinement strictes le 23 mars. Le gouvernement espérait lever ces mesures d'isolement et de fermeture des commerces non essentiels le 30 mai, mais même s'il pense avoir atteint le pic des contamination, ce confinement sera prolongé de 15 jours. Le Mexique a enregistré mercredi 8 juillet un nouveau record d'infections au coronavirus avec 6 995 nouveaux cas répertoriés lors des dernières 24 heures, pour un total de 275 003 cas, a annoncé le ministère de la Santé.

Malgré un pic de contamination, la capitale Mexico a été déconfinée.

Les Etats-Unis gardent leur frontière avec le Mexique fermée.
 
  • Panama

Le Panama qui compte au 4 juillet 36 000 cas de Covid-19 a re-introduit le confinement dans la capitale et dans une province voisine.

  • Pérou 
L'état d'urgence sanitaire a été décrété le 15 mars au Pérou, deuxième pays le plus affecté de la région derrière le Brésil. La population est confinée jusqu'au 10 mai et les commerces non essentiels gardent portes closes. Les écoles et les universités restent fermées étant donné l'ampleur de l'épidémie de nouveau coronavirus dans le pays a annoncé le président Vizcarra le 6 mai dernier. 
 

Le 14 juillet, les élections primaires qui devaient être organisées cette année pour la première fois par les partis politiques pour choisir leurs candidats aux élections de 2021, ont été annullées en raison de la pandémie de coronavirus.

Le président a limogé le ministre de la Santé le 15 juillet et a nommé Pilar Mazzetti, qui est la troisième personne à occuper ce poste depuis que la pandémie a frappé le Pérou en mars. Neurologue de renom et ancien ministre, elle a jusqu'à présent dirigé le commandement Covid-19 qui conseille le gouvernement dans la lutte contre cette épidémie. 

 
  • A voir : la vie des français confinés à Cuzco
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  • Salvador
Le gouvernement du Salvador a prolongé mardi 26 mai le confinement de la population jusqu'au 6 juin. Le décret gouvernemental permet aux Salvadoriens de seulement aller faire des courses alimentaires et de se rendre dans les supermarchés et les banques.

Il est interdit de circuler à tous les transports en communs, car ils restent "le lieu d'une contagion importante pour le Covid-19", a déclaré à la presse le secrétaire juridique de la présidence, Conan Castro.

Le Salvador compte 1.498 cas de coronavirus, pour 30 morts.

Le confinement avait été décrété pour la première fois dans ce pays d'Amérique centrale le 21 mars.

 
  • Venezuela 

Le gouvernement vénézuélien a annoncé lundi 16 mars la mise en "quarantaine totale" du pays. Cette dernière est effective depuis mardi 17 mars.

Les activités professionnelles sont suspendues, sauf celles liées à la distribution alimentaire, la sécurité policière et militaire, ainsi que les services sanitaires et les transports.

La quarantaine intervient après la suspension des cours à tous les niveaux et l'interdiction de l'arrivée au Venezuela de vols en provenance d'Europe, de Colombie, de la République dominicaine et du Panama.

Les chiffres officiels des cas de Covid-19 au Venezuela, mis en doute par des ONG comme Human Rights Watch, qui les considère comme largement sous-évalués dans ce pays de 30 millions d'habitants, ont fait un bond : de plus de 1.500 malades le 1er juin, on est passé à plus de 7.000 un mois plus tard. 

Le gouvernement du président socialiste Nicolas Maduro, lui-même, reconnaît une hausse "inquiétante"

L'Etat de Zulia, le plus peuplé du Venezuela, concentre près d'un quart des cas de cette maladie qui progresse au milieu d'une profonde crise économique. 

La ville de Caracas et l'état voisin de Miranda sont placés en confinement strict depuis mercredi matin afin de freiner la propagation de la pandémie de Covid-19, en pleine expansion dans la capitale vénézuélienne, a annoncé le président Nicolas Maduro. 

Le confinement "strict" signifie que seuls les commerces essentiels (pharmacies, supermarchés) peuvent ouvrir et que les six millions d'habitants de Caracas peuvent uniquement sortir de chez eux pour aller acheter à manger ou aller chez le médecin. 
Le Venezuela applique depuis le mois de juin un système appelé "7-7" dans lequel une semaine de confinement "strict" des 30 millions d'habitants alterne avec une semaine d'"assouplissement" des restrictions de déplacements et d'ouverture des commerces.