Olivier Guillard spécialiste de la Birmanie et chercheur à l'Université de Montreal n'est pas surpris par ce Coup d'État : "Lorsqu'on écoute les propos des militaires sur la semaine écoulée, on se doutait bien qu'il y avait un rendez-vous qui était au 1er février, que quelque chose allait se passer." Pour le chercheur, l'armée n'était pas forcée d'arriver à une telle extrémité, mais la démocratie birmane est contrainte par une constitution écrite par la junte pour les militaires.