Fil d'Ariane
La propagation rapide du nouveau variant du coronavirus, Omicron, pousse plusieurs pays du monde à un nouveau tour de vis. Mais l'accélération de la vaccination permet à d'autres d'assouplir les mesures sanitaires. Tour d'horizon.
Deux ans après le premier cas de Covid en Suisse, le pays s'apprête depuis le 16 février à retrouver une certaine normalité, avec la levée de presque toutes les mesures, emboîtant le pas des Pays-Bas, de la Norvège et du Danemark.
Seuls sont maintenus jusqu'à fin mars le masque dans les transports publics et les établissements de santé et l'isolement des malades pendant 5 jours, a annoncé le Conseil fédéral (gouvernement), à l'issue d'une réunion le 16 février.
En Suisse, depuis le 20 décembre 2021, seules les personnes vaccinées ou guéries avaient accès à l'intérieur des restaurants, des établissements culturels et des installations de sport et de loisirs ainsi qu'aux événements en intérieur.
Désormais, dès le 16 février à minuit, l'accès aux magasins, aux restaurants, aux établissements culturels, aux établissements ouverts au public et aux manifestations est à nouveau possible sans masque, ni certificat Covid.
Le port du masque reste obligatoire uniquement dans les transports publics et les établissements de santé. La recommandation de télétravail est abrogée.
Sont ainsi également levées l'obligation d'obtenir une autorisation pour les grandes manifestations, les restrictions relatives aux rencontres privées, ainsi que les restrictions de capacité dans les commerces de détail et les remontées mécaniques
Assouplissement des mesures également en France depuis le 16 février.
Les discothèques peuvent rouvrir leurs portes et il est de nouveau possible de consommer debout dans les cafés et les restaurants.
Par ailleurs, le protocole sanitaire sera également allégé dans les écoles primaires à partir du 21 février. Le port du masque ne sera plus obligatoire pour les élèves dans les cours de récréation et les règles de brassage des élèves seront allégées.
À partir du 28 février, excepté dans les transports, le port du masque ne sera plus obligatoire dans les lieux clos soumis au passe vaccinal, requis pour les plus de 16 ans pour accéder à certains lieux ou événements. Les règles seront aussi assouplies pour les tests pour les cas contacts.
Par ailleurs, le ministre de la Santé Olivier Véran a envisagé sur France Info le 16 février la fin du port du masque en intérieur pour les adultes et les enfants "à la mi-mars", ainsi qu'un allègement du pass vaccinal à cette date, si la circulation du virus est "très faible".
A Lyon et dans les communes du Rhône, le préfet a maintenu l'obligation du port du masque en extérieur à Lyon et Villeurbanne de 6h à 23h les lundis, mardis, mercredis, jeudis et dimanches. Et de 6h à 2 h du matin les vendredis et samedis.
Compte tenu de la situation épidémique, le préfet maintient le port du masque obligatoire en extérieur à Lyon et Villeurbanne, du 22 janvier au 1er février 2022 à minuit :
— Préfet de région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône (@prefetrhone) January 21, 2022
➡️ du dimanche au jeudi de 06h00 à 23h00
➡️ le vendredi et le samedi de 06h00 à 02h00 du matin ; pic.twitter.com/xgpymWXDEc
En Savoie, le préfet a déjà donné un tour de vis supplémentaire. Un arrêté prolonge des mesures en vigueur depuis le 30 novembre, obligeant le port du masque aux personnes de onze ans et plus, y compris en extérieur, dans les lieux rassemblant plus de 10 personnes, comme les marchés, les salles de spectacle, etc.
(Re)lire : Covid-19 en France : un passe vaccinal au lieu du simple passe sanitaire
Le rappel de vaccin est raccourci de 5 à 3 mois, pour tous les adultes. Le 2 janvier, le ministère de la Santé a annoncé qu'à partir du 15 février, le pass sanitaire allait être désactivé si la dose de rappel n'était pas effectuée dans les 4 mois.
En ce qui concerne les voyages, les pays d'Afrique Australe, la Russie, l'Ukraine et la Moldavie sont sortis de la liste rouge. De leur côté, l'Argentine et l'Australie sont passés de la liste verte à la liste orange. Les voyageurs non vaccinés doivent justifier d'un motif impérieux et respecter un auto-isolement de 7 jours.
Concernant les arrivées sur le territoire français, toute personne de 12 ans doit présenter un test PCR ou antigénique négatif de moins de 24h ou 48h en fonction du pays de provenance. Seule exception: les personnes présentant un schéma vaccinal complet arrivant d'un État membre de l'Union européenne.
L'état d'urgence sanitaire, qui inclut des mesures d'interdiction de déplacement hors du domicile, a été déclaré le 2 février en Nouvelle-Calédonie. Le gouvernement justifie cette mesure par le fait que l'épidémie de Covid-19 "y constitue une catastrophe sanitaire". Au 1er février, le taux d’incidence mesuré sur les sept derniers jours glissants était de 1.468 cas pour 100.000 habitants, en hausse sur cette période de 40%.
De son côté, la Martinique est en état d'urgence depuis le 8 décembre avec couvre-feu à 20H00. Sur l'Ile de Réunion, l'état d'urgence a été déclaré le 27 décembre. Puis le 5 janvier en Guadeloupe, Guyane, à Mayotte, Saint-Barthélemy et Saint-Martin, avec à la clé des restrictions de déplacements et des couvre-feu décidés localement par les préfets.
(Re)voir : Covid-19 : ce que l'on sait du "préoccupant" variant Omicron
Les autorités belges ont décidé de rouvrir dans à partir du 18 février les discothèques et les bars de nuit avec l'espoir de lever en mars les dernières restrictions, notamment la présentation du pass sanitaire, a annoncé le 11 février le Premier ministre Alexander De Croo.
Egalement à partir du 18 février , le télétravail n'est plus obligatoire mais reste recommandé, les bars et restaurants ne devront plus fermer à minuit, les enfants de moins de 12 ans ne seront plus contraints de porter le masque à l'école.
Mais le "Covid Safe Ticket" (CST, certificat numérique qui indique la vaccination, les tests et le rétablissement après avoir contracté la Covid) restera exigé pour l'accès aux restaurants, aux bars, aux spectacles et aux événements, et le port du masque restera obligatoire pour le personnel, a averti le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke. "On verra en mars" si ces mesures peuvent être alors abandonnées, a-t-il précisé.
Boris Johnson, le Premier ministre britannique, annonce la fin de l'isolement obligatoire pour toutes les personnes contaminées par le Covid-19. La mesure entre en vigeur sur l'ensemble du territoire britannique à compter du 24 février. Il s'agissait de la principale restriction pour lutter contre la pandémie au Royaume-Uni.
Boris Johnson avait annoncé dès le 19 janvier que l'essentiel des restrictions anti-Covid seront abandonnées à compter du 27 janvier. Le port du masque ne sera plus obligatoire, le télétravail ne sera plus recommandé et un pass sanitaire ne sera plus imposé pour accéder aux boîtes de nuit.
(Re)voir : Royaume-Uni : Boris Johnson confronté à Omicron et à un échec électoral
Pour entrer sur le territoire, les personnes vaccinées ne devront plus faire de test de dépistage après leur arrivée. Cette nouvelle mesure, réclamée par les patrons de compagnies aériennes notamment, a été annoncée ce lundi 24 janvier par le Premier ministre britannique Boris Johnson. Bientôt, il n’y aura plus besoin d’un test de dépistage du Covid-19 pour les vaccinés.
Le gouvernement prévoit de supprimer progressivement à partir du 20 mars la plupart des restrictions mises en place. La première puissance économique européenne engage un plan d'assouplissements en trois étapes visant à supprimer "une grande partie des restrictions actuellement en place" d'ici le 20 mars, a déclaré le chef du gouvernement, après une réunion avec les dirigeants des 16 régions du pays.
Le plafond du nombre de personnes autorisées lors de rassemblements privés, pour le moment limité à 10 personnes vaccinées ou guéries, va être levé. Il sera en revanche maintenu pour les non vaccinés jusqu'à fin mars.
Les obligations vaccinales conditionnant l'accès aux principaux lieux de vie sociale ou culturelle vont être allégées voire supprimées.
Les règles incitant les entreprises à permettre à leurs salariés d'être autant que possible en télétravail vont aussi disparaître, même si des aménagements devraient rester possibles.
Quant aux contrôles d'accès aux commerces de détail, sur la base d'un certificat de vaccination et de documents d'identité, ils seront levés prochainement dans toute l'Allemagne.
Le port de masques chirurgicaux ou de type FFP2 restera lui obligatoire, notamment dans les transports ou les espaces clos, car "la pandémie n'est pas terminée", a rappelé M. Scholz.
A partir du 4 mars, ce sont les restrictions dans les restaurants et les hôtels qui devraient disparaître et les clubs et discothèques pourraient rouvrir pour les personnes vaccinées, guéries ou testées.
Des jauges, de 60% en intérieur et 75% en extérieur, continueront d'être appliquées dans les enceintes sportives et les grands événements accessibles uniquement sur présentation du pass vaccinal.
Le gouvernement a d'ailleurs annoncé dans le même temps un prochain assouplissement des restrictions sanitaires, y compris à l'encontre des non-vaccinés, aujourd'hui exclus des restaurants, lieux culturels et sportifs.
Le chancelier Karl Nehammer a annoncé qu'"à partir du 5 mars, une grande partie des restrictions, dont les gens se plaignent tant, disparaîtront". Plus besoin de montrer le pass vaccinal à l'entrée des hôtels, restaurants, concerts et événements sportifs. Le couvre-feu est aussi supprimé.
Le gouvernement italien a décidé le 2 février d'alléger plusieurs restrictions anti-Covid, notamment dans les écoles, le Premier ministre Mario Draghi promettant de "poursuivre dans les semaines à venir la politique de réouverture" dans la péninsule. Parmi les mesures adoptées en conseil des ministres figure notamment la fin de l'enseignement à distance pour les élèves du primaire et du secondaire vaccinés ou guéris, quel que soit le nombre d'élèves positifs dans leur classe.
Dans le domaine du tourisme, le gouvernement a aussi décidé que les visiteurs venant de pays dont le règles vaccinales sont différentes de celles en vigueur en Italie pourraient accéder avec un simple pass sanitaire (pour lequel suffit un test négatif) aux hôtels et restaurants ainsi qu'à tous les endroits où un pass vaccinal est normalement exigé.
L'Italie a réintroduit l'obligation de porter des masques dans tous les lieux publics, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, selon des règles qui resteront en vigueur au moins jusqu'au 31 janvier. Dans certains endroits, il est obligatoire de porter des masques FFP2 plus protecteurs, notamment dans les cinémas, les théâtres, les lieux de musique ou de divertissement, les stades et les salles de sport.
L'Italie a également rendu les vaccins obligatoires pour toutes les personnes de plus de 50 ans résidant dans le pays. Les personnes qui refusent de se faire vacciner s'exposent à des amendes à partir du 1er février. Certains groupes de travailleurs, dont la police et le personnel de santé, sont également soumis à une obligation de vaccination. Les boîtes de nuit ont été fermés dans toute l'Italie fin décembre et au moins jusqu'au 31 janvier.
Les Pays-Bas ont annoncé le 15 février la levée dès le 25 février de la plupart des restrictions sanitaires, malgré le nombre toujours élevé des contaminations au variant Omicron du coronavirus.
Le passe sanitaire tombera et les bars, boîtes de nuit et restaurants retourneront "aux heures de fermeture normales", comme avant la pandémie, a annoncé l'exécutif.
La distanciation sociale et les masques ne seront plus obligatoires dans la plupart des lieux publics et la période de quarantaine en cas de contamination passera à cinq jours.
Les bars et restaurants, qui doivent pour l'instant fermer leurs portes à 22H00, pourront dès vendredi rester ouverts jusqu'à 01H00 du matin, à l'instar des boîtes de nuits, finalement autorisées à accueillir les fêtards.
Le gouvernement de Pedro Sanchez a annoncé le 4 février que l'obligation de porter un masque en extérieur sera levée le 8 février. Le pays va également supprimer les jauges dans les évènements sportifs à partir du 4 mars et les stades pourront accueillir le public à 100% de leurs capacités, comme avant la pandémie, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires.
Le sujet de l'après-covid est maintenant sur la table. Le chef du gouvernement Pedro Sanchez a annoncé le 10 janvier sa volonté de "ne plus considérer le coronavirus comme une pandémie mais comme une maladie endémique".
Ne plus considérer le coronavirus comme une pandémie mais comme une maladie endémique.
Pedro Sanchez, chef du gouvernement espagnol
Compétentes en matière de santé, plusieurs régions espagnoles ont récemment levé des restrictions locales qui avaient, elles aussi, été prises en décembre, au plus fort de la déferlante Omicron.
La Catalogne, dans le nord-est du pays, a ainsi abandonné le mois dernier la plupart de ces mesures, dont un couvre-feu et le pass sanitaire, estimant que ce dernier était trop peu efficace face à Omicron.
Cette région de plus de 7 millions d'habitants a aussi renoncé aux jauges dans les bars et les restaurants, et a décidé de rouvrir ses discothèques le 11 février, une mesure prise par la Galice (nord-ouest) dès fin janvier.
Au nord, le Pays basque espagnol a lui aussi mis fin au pass sanitaire.
Les Polonais pourront se faire tester gratuitement pour le COVID-19 dans les pharmacies, a déclaré le gouvernement le vendredi 21 janvier, après que le pays ait signalé un nombre record de 36 665 cas quotidiens.
Des tests gratuits dans les pharmacies seront disponibles à partir du 27 janvier.
Le Premier ministre Mateusz Morawiecki a déclaré que le pays allait augmenter le nombre de lits d'hôpitaux disponibles pour faire face à la recrudescence des cas. Il a également annoncé que la période de quarantaine serait réduite à sept jours, contre dix actuellement.
Deux ans après le premier cas de Covid en Suisse, le pays s'apprête à retrouver une certaine normalité, avec la levée de presque toutes les mesures, emboîtant le pas des Pays-Bas, de la Norvège et du Danemark.
Seuls sont maintenus jusqu'à fin mars le masque dans les transports publics et les établissements de santé et l'isolement des malades pendant 5 jours, a annoncé le Conseil fédéral (gouvernement), à l'issue d'une réunion le 16 février.
En Suisse, à partir depuis le 20 décembre 2021, seules les personnes vaccinées ou guéries avaient accès à l'intérieur des restaurants, des établissements culturels et des installations de sport et de loisirs ainsi qu'aux événements en intérieur.
Désormais, dès le 16 février à minuit, l'accès aux magasins, aux restaurants, aux établissements culturels, aux établissements ouverts au public et aux manifestations est à nouveau possible sans masque, ni certificat Covid.
Le port du masque reste obligatoire uniquement dans les transports publics et les établissements de santé. La recommandation de télétravail est abrogée.
Sont ainsi également levées l'obligation d'obtenir une autorisation pour les grandes manifestations, les restrictions relatives aux rencontres privées, ainsi que les restrictions de capacité dans les commerces de détail et les remontées mécaniques
À partir du 17 janvier, les personnes âgées qui ne sont pas vaccinées risquent des amendes mensuelles. Les personnes âgées de plus de 60 ans qui n'ont pas été vaccinées devront payer une amende de 50 euros en janvier, puis de 100 euros en février.
Cette décision intervient alors que le système de santé publique du pays peine à faire face à l'augmentation du nombre de cas et que le gouvernement commence à perdre patience avec ceux qui ne sont toujours pas vaccinés contre le COVID-19.
Soucieuse d'attirer à nouveaux les touristes, la Grèce n'exige plus depuis le 7 février de test de dépistage du coronavirus pour les détenteurs d'un certificat de vaccination européen, désireux d'entrer sur son territoire.
Le pays lèvera toutes les conditions d'entrée le 1er mars pour les voyageurs munis d'un certificat de vaccination valide attestant qu'ils ont reçu la 3ème dose.
A re(lire) :
> Covid-19 : L'Allemagne face à une nouvelle vague de contaminations
> Covid-19 en France : du rappel pour les adultes à la vaccination des enfants, les dernières mesures annoncées
> Covid-19 en Europe : 700 000 morts supplémentaires d'ici le printemps, selon l'OMS
Le Canada a annoncé le 15 février l'assouplissement des restrictions sanitaires à ses frontières et notamment la fin de l'exigence d'un test PCR pour entrer dans le pays, tandis que le Québec va progressivement abandonner son passeport vaccinal.
"Il est temps d'ajuster notre approche. Nous assouplissons aujourd'hui nos mesures aux frontières", a déclaré Jean-Yves Duclos, le ministre fédéral de la Santé.
Le pays a aussi levé sa recommandation d'éviter les voyages à l'étranger, au moment où le pays est secoué depuis plus de deux semaines par une contestation anti-mesures sanitaires.
(RE)lire : Canada : Trudeau oppose la fermeté face aux blocages des camionneurs
À compter du 28 février, les voyageurs vaccinés n'auront plus l'obligation de présenter un test PCR négatif à leur entrée au Canada.
"Les voyageurs entièrement vaccinés en attente du résultat d'un test aléatoire n'auront plus à se mettre en quarantaine en attendant leur résultat", a précisé le ministre Jean-Yves Duclos.
Certaines provinces commencent elles aussi à assouplir les mesures sanitaires.
Ainsi le passeport vaccinal, obligatoire jusqu'à présent dans les entreprises, commerces et lieux publics de la province, sera abandonné à partir du 14 février dans le Saskatchewan.
L'obligation du port du masque dans les espaces publics intérieurs sera également levée à la fin du mois.
A l'autre bout du pays, le Québec a lui aussi dévoilé - pour la première fois depuis la mise en place de nouvelles restrictions en décembre liée à la vague Omicron - un calendrier des allègements des mesures, après avoir observé une baisse des hospitalisations.
Les Québécois vont de nouveau pouvoir recevoir chez eux, les commerces seront autorisés à rouvrir à 100% de leur capacité et les activités sportives pourront reprendre. "Le passeport vaccinal est là pour rester", a toutefois prévenu Christian Dubé, le ministre de la Santé, "comme le masque".
L'État de New York a décidé de faire tomber le masque en intérieur, dans la foulée d'autres États gouvernés par des démocrates, une réponse à la lassitude d'Américains, au moment où le nombre de contaminations au Covid-19 est en chute libre aux États-Unis depuis la fin du mois de janvier
Le quatrième Etat le plus peuplé du pays (quelque 20 millions d'habitants, dont près de neuf millions dans la mégapole New York) n'imposera plus le port du masque à partir du 10 février dans les lieux clos - commerces, restaurants, salles de spectacle, entreprises - a déclaré la gouverneure démocrate Kathy Hochul. La vaccination reste obligatoire pour aller dans une salle de spectacle et ce jusqu'au 30 avril.Le port du masque reste en vigueur dans les établissements scolaires, maisons de retraite, centres sociaux et de détention et il revient à chaque municipalité - dont celle de New York - et à chaque commerce de l'exiger ou non de ses administrés et clients, a précisé Mme Hochul.
Le masque reste aussi obligatoire dans les transports publics - trains, métros, bus, aéroports - qui relèvent d'une législation fédérale.
La Californie, l'Oregon, le New Jersey, le Connecticut, le Delaware et l'Illinois, autant d'États démocrates qui annoncent depuis le 7 févruer la levée progressive entre cette semaine et mars du masque obligatoire en intérieur et/ou dans les écoles.
Depuis le 30 décembre, la présidence sud-africaine a estimé avoir passé le pic de la quatrième vague. Ainsi, le couvre-feu de minuit a 4h a été levé et les établissements avec une licence pour vendre de l'alcool après 23h ont repris une activité normale. Les rassemblements restent toutefois limités et le port du masque reste obligatoire dans l'espace public.
Le 24 décembre, le Maroc a prolongé jusqu'à fin janvier la fermeture de ses frontières aériennes, en vigueur depuis le 29 novembre, pour lutter contre la propagation du variant Omicron du Covid-19.
Le gouvernement marocain a décidé depuis le 13 décembre d'autoriser exceptionnellement les Marocains bloqués à l'étranger, à cause de la fermeture des frontières occasionnée par le variant Omicron, à retourner dans leur pays.
Les vols à destination et en provenance de la France sont suspendus depuis le 28 novembre à 23h59.
(Re)lire: Covid-19 : le Maroc suspend ses liaisons aériennes avec la France à partir du 26 novembre à minuit
Un cas d'Omicron a été détecté à Pékin, ont annoncé samedi 15 janvier les autorités de la capitale chinoise où doivent s'ouvrir le 4 février les Jeux olympiques d'hiver.
Cette annonce intervient après que Zhuhai, près de Macao, a imposé des restrictions de déplacements, après la découverte de sept cas de contamination par le variant Omicron.
Des millions de Chinois ont reçu l'ordre de rester chez eux ces dernières semaines, des dizaines de vols intérieurs ont été annulés et des usines entières fermées.
Pékin est fermée depuis longtemps aux personnes originaires des régions du pays où des cas ont été signalés et demande à tous les arrivants de fournir des tests de Covid-19 récents.
Ces dernières semaines, ses habitants ont également été invités à ne pas quitter la ville pour les prochaines vacances de la Fête du printemps.
La Chine, avec sa politique de tolérance zéro qui voit des quartiers ou même des villes entières confinés dès l'apparition de quelques cas, a réussi jusqu'à présent à maintenir un taux très bas d'infection.
Des mesures de confinement très strictes ont été imposées dans les petites villes, où des millions de personnes doivent rester chez elles et se soumettre à des tests, tandis que les centres économiques comme Shanghai et Pékin testent des quartiers précis, dans le cadre d'efforts plus ciblés.
Mais l'apparition du très contagieux Omicron met cette politique à mal. Il a d'abord été détecté au port de Tianjin, relativement proche de Pékin, avant de toucher Anyang, ville du centre du pays.
Les autorités ont appelé les régions non encore touchées à "ne pas relâcher" leur vigilance et à "renforcer les contrôles".
Depuis le début du mois de février, Hong Kong fait face à une vague de contamination sans précédent. "Sur la base du taux de croissance actuel des cas, nous estimons que les installations" de quarantaine "seront bientôt incapables" d'accueillir tous les patients devant s'isoler, déclarait le 5 février à la presse la ministre de la Santé, Sophia Chan. Elle a appelé les Hongkongais à rester chez eux pour ralentir la propagation du virus tout en indiquant que l'analyse des eaux usées révélait que le virus avait déjà été détecté dans la majeure partie de la ville.
A l'instar de la Chine continentale, Hong Kong a adopté la stratégie "zéro Covid" qui consiste en des restrictions draconiennes d'entrée sur le territoire, un traçage des cas et des dépistages massifs.
Hong Kong a également renforcé ses restrictions de voyage en fermant ses frontières aux arrivées de huit pays et en interdisant aux passagers de 153 pays de transiter via Hong Kong.
La quarantaine obligatoire à l'hôtel pour les voyageurs en provenance de l'étranger, l'une des plus longues au monde, a quant à elle été réduite de trois à deux semaines.
Dès samedi 18 décembre, le pays a instauré des heures de fermeture obligatoire pour les cafés, restaurants, cinémas et autres lieux publics et les rassemblements privés doivent y être désormais limités à quatre personnes.
Le personnel des bases américaines est cantonné sur ces sites à compter de lundi 10 janvier pour deux semaines, les sorties hors bases étant limitées aux "activités essentielles", selon un communiqué commun des forces américaines au Japon (USFJ) et du gouvernement nippon.
Les autorités ont demandé à partir du 1er décembre, aux compagnies aériennes de suspendre les nouvelles réservations à destination de son territoire pendant un mois.
L'annonce intervient alors qu'un deuxième cas du variant Omicron a été confirmé dans l'archipel, le même jour, chez un voyageur arrivé du Pérou la semaine précédente.
Ces mesures interviennent trois semaines après avoir assoupli certaines restrictions pour permettre l'entrée des voyageurs d'affaires, étudiants et stagiaires étrangers. Le premier ministre Fumio Kishida avait annoncé "interdire toutes les (nouvelles) entrées de ressortissants étrangers du monde entier à partir du mardi 30 novembre."
Les Japonais revenant de neuf États d'Afrique australe et de pays où des infections au nouveau variant - identifié pour la première fois en Afrique du Sud - ont été recensées devront, eux, se soumettre à "de strictes mesures d'isolement en fonction des risques".
Les Philippines ont suspendu le 26 novembre les vols en provenance de pays où a été détecté le nouveau variant du coronavirus, identifié pour la première fois en Afrique du Sud. "La suspension temporaire des vols internationaux en provenance d'Afrique du Sud, du Botswana et d'autres pays présentant des cas locaux ou des probabilités d'apparition du variante B.1.1.529... prend effet immédiatement", a déclaré le porte-parole de la présidence Karlo Nograles dans un communiqué.
Les restrictions sont également renforcées dans la capitale Manille. Du 3 au 15 janvier, les restaurants, parcs, églises et salons de beauté pourront ouvrir mais avec des capacités d'accueil restreintes. Le gouvernement craint une "croissance exponentielle" de cas provoquée par le variant Omicron?.
> Covid-19 : que sait-on du variant Delta ?
> Coronavirus : "Le variant delta est en train de contaminer essentiellement des personnes non-vaccinées"
Changement de stratégie face au variant Omicron. Malgré la flambée des cas, le pays allège les règlementations dans les établissements scolaires. Ils seront soumis désormais aux mêmes que celles des centres commerciaux. Par ailleurs, le temps des quarantaines est réduite, notamment pour les cas contacts vaccinés.
Enfin, la priorité est mise sur les plus de 60 ans, les habitants immunodéprimés ou très fragiles : afin de pouvoir les isoler et les prendre en charge le plus rapidement possible, ils sont désormais prioritaires pour l’accès aux tests PCR, qu’ils soient vaccinés ou non. Les plus jeunes, eux, sont invités à faire un simple test antigénique, voire un auto-test.
Quelques jours auparavant, le pays avait déclaré lever les restrictions de voyage à l'étranger pour ses citoyens notamment à destination des Etats-Unis. Une annonce faite le 6 janvier par les autorités.
"Le ministère de la Santé recommande de retirer de la liste rouge tous les pays" vers lesquels il était interdit pour les Israéliens de voyager, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Israël avait annoncé, le 21 décembre dernier, avoir ajouté les États-Unis et plusieurs autres pays à sa liste rouge des pays vers lesquels il est interdit de voyager, afin de lutter contre la propagation du variant Omicron.
Une commission parlementaire a approuvé la proposition du ministère de la Santé d'interdire aux Israéliens de se rendre aux États-Unis mais aussi au Canada, en Allemagne, en Belgique, entre autres, a indiqué la porte-parole de la commission, Ronit Gal, dans un communiqué.
Le 28 novembre déjà, Israël avait interdit l'entrée des ressortissants étrangers sur son territoire dans l'espoir de ralentir la propagation du nouveau variant du coronavirus Omicron, dont un premier cas a été confirmé au pays.
"L'entrée des ressortissants étrangers en Israël est interdite sauf pour des cas approuvés par un comité spécial", a annoncé le bureau du Premier ministre dans un communiqué.
Les citoyens israéliens vaccinés de retour de voyage devront présenter un test PCR et se mettre en quarantaine pendant trois jours, une mesure étendue à sept jours pour les non-vaccinés, a précisé le communiqué. Ces décisions viennent mettre un cran d'arrêt à la réouverture des frontières, le 1er novembre, aux touristes étrangers vaccinés.
Les règles sur les rassemblements ne seront pas changées en dehors de l'obligation de présenter un pass sanitaire pour les événements réunissant 50 personnes au lieu de 100 auparavant, ont précisé les autorités.
Le 21 décembre, le gouvernement a annoncé une future quatrième dose pour les plus de 60 ans et les soignants.
L'Arabie saoudite a de nouveau imposé jeudi 30 décembre des mesures de distanciation physique à la Grande Mosquée de La Mecque, la ville la plus sainte de l'islam, en raison d'un rebond épidémique dans le royaume qui accueillait des millions de pèlerins avant la pandémie.
Déjà en vigueur par le passé, cette mesure avait été levée en octobre à la faveur d'une baisse des infections au Covid-19. Mais le nombre quotidien de contaminations a été multiplié par plus de 20 depuis début décembre, avec 744 cas mercredi 29, dans le riche Etat pétrolier du Golfe.
"La décision d'appliquer de nouveau la distanciation physique jeudi (...) découle du souci de protéger la santé des fidèles", a indiqué l'agence de presse officielle SPA.
Des signaux de distanciation ont été placés dans l'enceinte de la Grande mosquée autour de la Kaaba, structure cubique recouverte de noire et vers laquelle les fidèles musulmans du monde se tournent pour prier.
Le gouvernement de Sao Paulo (sud), a annoncé le 30 novembre, la découverte de deux cas du nouveau variant Omicron. Il s'agit des premiers dans ce pays et en Amérique latine, chez des voyageurs en provenance d'Afrique du Sud.
L'agence brésilienne de surveillance sanitaire (Anvisa) avait recommandé vendredi 26 novembre la suspension des vols en provenance de six pays d'Afrique australe en raison du nouveau variant de Covid-19 apparu dans la région.
"Étant donné l'impact épidémiologique que le nouveau variant pourrait avoir sur la situation mondiale, nous recommandons, comme mesure préventive, la suspension immédiate de tous les vols en provenance d'Afrique du Sud, du Botswana, d'Eswatini, du Lesotho, de la Namibie et du Zimbabwe", a expliqué l'Anvisa dans un communiqué.
L'agence régulatrice a également recommandé "la suspension temporaire de l'autorisation de séjourner au Brésil pour des voyageurs étrangers passés par ces pays ces 14 derniers jours".
L'Anvisa préconise également que les Brésiliens revenant de ces pays soient placés en quarantaine. Le gouvernement du président Jair Bolsonaro doit à présent décider s'il tient compte ou non de ces recommandations.
La ville de Rio de Janeiro ne célébrera pas le Nouvel An avec les habituelles festivités en raison de l'arrivée au Brésil du nouveau variant Omicron, ont annoncé le 4 décembre les autorités municipales.
Cette décision fait craindre une possible annulation du célèbre carnaval, qui devrait se dérouler du 25 février au 1er mars, déjà annulé l'an dernier en raison de l'épidémie de Covid-19.
L'Equateur a rendu la vaccination obligatoire dès l'âge de cinq ans, une première mondiale.
À Mexico, la mairie a annulé les célébrations du Nouvel An.
Après avoir détecté cinq cas du variant du coronavirus Omicron, chez des passagers en provenance d'Afrique australe, l'Australie a décidé de suspendre son projet de réouverture des frontières aux étudiants et aux travailleurs qualifiés, le 29 novembre. Le pays invoque des incertitudes qui entourent encore la dangerosité et la transmissibilité du variant Omicron.
Prévue pour le 1er décembre prochain, la réouverture devrait être reportée d'au moins deux semaines.
Le Premier ministre, Scott Morrison, a qualifié ce report de "nécessaire et temporaire", fondé sur des recommandations médicales.
"La suspension temporaire permettra à l'Australie de recueillir les informations dont nous avons besoin pour mieux comprendre ce variant Omicron", a-t-il déclaré.