Depuis janvier, 400 médecins hospitaliers, souvent aussi enseignants, ont choisi de quitter le Liban. Une hémorragie qui met le système de santé à mal et témoigne du malaise qui règne dans le pays depuis l'explosion du port de Beyrouth du 4 août dernier. Crise économique, crise sanitaire, crise de confiance des Libanais envers le personnel politique, le Liban ne parvient pas à sortir du marasme.