Fil d'Ariane
La sortie de Raul Castro, de grande portée symbolique puisqu'elle vient tourner la page de six décennies de pouvoir de la fratrie Castro, n'annonce pas de grands bouleversements sur l'île, du moins à court terme. Lors d'une passation historique jeudi, l'ancien et le nouveau président ont insisté sur la continuité du régime, qui sera notamment garantie par le maintien de Raul Castro à la tête du Parti communiste de Cuba (PCC), cœur du pouvoir cubain, jusqu'en 2021.
Miguel Diaz-Canel a même souligné dans son premier discours que "Raul Castro présidera aux décisions de grande importance pour le présent et l'avenir de la Nation".
Mais si une remise en cause du système est à exclure, des changements sont nécessaires et certains sont d'ailleurs déjà sur les rails.
Le président sortant a profité de son allocution, jeudi, pour annoncer qu'une réforme constitutionnelle allait resurgir des cartons afin d'adapter la loi fondamentale "aux transformations politiques, économiques et sociales" du pays.