Marie Dosé, avocate et membre du collectif Familles unies, rappelle de simples faits : les femmes emprisonnées dans le camp syrien d'Al Hol, géré par les Kurdes, ne peuvent être jugées là-bas. Elles ont rejoint une organisation terroriste et "pour cela, elles doivent être jugées en France". Mais "les enfants ne sont coupables en rien". Voici des années que les enfants de djihadistes suédois, allemands, finlandais rentrent avec leurs mères dans leur pays. Les petits Français attendent depuis quatre ans de pouvoir rentrer chez eux et retrouver, pour certains, des grands-parents.