Connue essentiellement pour ses combats en faveur des droits des femmes, Gisèle Halimi, décédée ce mardi 28 juillet, a défendu d'autres causes. Devenue avocate à 21 ans, elle choisit ainsi de défendre les indépendantistes tunisiens et algériens. "L'injustice m'est physiquement intolérable, disait-elle souvent. Toute ma vie peut se résumer à ça. Tout a commencé par l'Arabe qu'on méprise, puis le juif, puis le colonisé, puis la femme". De retour en Tunisie, elle plaidera huit ans au barreau de Tunis, avant de revenir à Paris en 1956, année de l’indépendance de la Tunisie.