DIRECT - En France, "l'union nationale n'est pas justifiée à ce jour", estime Emmanuel Macron

18h TU. L'allocution du président de la République : "l'union nationale n'est pas justifiée à ce jour", estime Emmanuel Macron.

Le président évoque des "fractures" qui se reflètent dans la composition de la nouvelle assemblée. "Nous devons apprendre à gouverner et légiférer différemment", estime-t-il.
Néanmoins, "l'union nationale n'est pas justifiée à ce jour", considère Emmanuel Macron, privilégiant la recherche "d'une majorité plus large (...) d'un dépassement politique".
 

15h TU. Edouard Philippe souhaite un accord de gouvernement.

Expliquant que cela fonctionne ainsi dans les autres démocraties parlementaires, l'ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron reçu ce mercredi à l'Elysée, dit souhaiter la mise en place d'un gouvernement issu d'un accord avec d'autres formations politiques. Il exclut toutefois extrême droit et extrême gauche.
 

► 13h34 TU. L'Elysée annonce que le président Emmanuel Macron s'exprimera ce mercredi soir à 20h, 18h TU.

13h TU. LFI rejette à son tour l'union nationale.

La France Insoumise n'était pas représentée par Jean-Luc Mélenchon ce mercredi à l'Elysée, mais par l'un de ses plus fidèles "lieutenants", le député du Nord Adrien Quatennens. Le président Macron lui a également parlé d'un gouvernement d'union nationale. Sa réponse est sans équivoque.

11h30 TU. Pas question d'union nationale pour les écologistes.

A L'Elysée, le président Macron a également abordé la question du gouvernement d'union nationale avec le leader d'Europe Ecologie-Les Verts, Julien Bayou. Proposition rejetée par l'écologiste.

10h30 TU. Les groupes parlementaires désignent leurs présidents.

Après Mathilde Panot élue mardi à la tête du groupe La France Insoumise (LFI), d'autres groupes ont voté aujourd'hui pour élire leur président. Les Républicains (LR) se sont choisis Olivier Marleix, un tenant d'une ligne très anti-macroniste. Quant à La République en Marche (LREM), elle a élue Aurore Bergé, députée des Yvelines.

10h TU. L'union nationale évoquée avec Marine Le Pen ? 

Selon le quotidien Libération, Emmanuel Macron aurait évoqué avec Marine Le Pen l’idée de former un gouvernement d’union nationale. La cheffe de file du Rassemblement national n’en avait pas parlé hier en sortant de sa rencontre avec le président. Selon Libé, elle lui aurait simplement répondu : «Je pense que la situation ne le justifie pas.» 

9h TU. Les consultations se poursuivent à l'Elysée.

Emmanuel Macron doit notamment rencontrer aujourd'hui Adrien Quatennens et Mathilde Panot pour la France insoumise et Julien Bayou pour Europe Ecologie-Les Verts (EELV).

► Mardi 21 juin 2022

Le chef de l’État continuera ses consultations dans les prochains jours. Il doit rencontrer son ancien Premier ministre, Édouard Philippe (Horizons), l'écologiste Julien Bayou (EELV) ainsi que Mathilde Panot et Adrien Quatennens de la France Insoumise.

19h35 TU. Invité sur la chaîne LCI Fabien Roussel affirme que Macron "envisage" la constitution d'un "gouvernement d'union nationale"
 

18h11 TU. Le député communiste Fabien Roussel arrive à l'Élysée

18h TU. Marine Le Pen referme le bal

Après le succès de son parti, le Rassemblement National (89 députés désormais), la cheffe de l'extrême droite est allée, à son tour, défendre ses points de vue dans le bureau d'Emmanuel Macron.
 

14h30 TU. "S'approcher de l'union nationale"

François Bayrou, figure historique du centrisme, est aujourd'hui un très proche d'Emmanuel Macron. Son parti, le Modem, appartient à la coalition présidentielle Ensemble.

Le patron du MoDem a appelé à "s'approcher aussi près que possible de l'union nationale". "C'est en travaillant le plus possible ensemble dans des débats respectueux, ouverts - même s'ils sont chauds - que nous ferons, au fond, ce que les citoyens attendent de nous", a encore fait valoir le leader centriste. 

14h TU. Le défi du "compromis et de l'intérêt du pays".

Stanislas Guérini dirige LREM, le parti présidentiel. Il est aussi ministre. Il est un proche d'Emmanuel Macron qu'il a rencontré ce mardi.

10h30 TU. "La période jupitérienne est terminée".

Commentaire du Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure à l'issue de sa rencontre avec Emmanuel Macron, ajoutant que le président "doit entrer dans une phase parlementaire".

Avant Olivier Faure, c'est le patron de LR (Les Républicains, droite), Christian Jacob, qui avait rencontré le chef de l'Etat. Il lui a notamment réaffirmé "qu'il n'était pas question pour nous de rentrer dans ce qui pourrait être une trahison de nos électeurs". 

9h TU. Le président consulte les partis politiques.

Comme annoncé hier soir par l'Elysée, Emmanuel Macron va recevoir tour à tour les dirigeants des partis politiques représentés dans la nouvelle assemblée. Christian Jacob (LR) a ouvert la marche en arrivant peu avant 10H00. Il sera suivi d'Olivier Faure (PS) à 11H00, François Bayrou (Modem) à 14H00, Stanislas Guerini (LREM) à 15H00, Marine Le Pen (RN) à 17H30 et Fabien Roussel (PCF) à 18H30, avant d'autres mercredi comme le chef du parti EELV Julien Bayou ou des représentants de la France insoumise. 

• (Re)lire - Législatives françaises 2022 : la France manque-t-elle de culture du compromis ?​

8h TU. La démission de la Première ministre refusée par le président.

Confirmée jusqu'à nouvel ordre. La Première ministre Elisabeth Borne a remis sa démission mardi à Emmanuel à Macron, qui l'a aussitôt refusée "afin que le gouvernement reste à la tâche", avant de recevoir les responsables des partis politiques face aux risques de blocage de ses réformes à l'Assemblée.
Dans la foulée, l'entourage de Mme Borne a annoncé à l'AFP qu'elle réunira l'ensemble du gouvernement à Matignon en début d'après-midi. Parmi les ministres attendus rue de Varenne figureront bien Amélie de Montchalin (Transition écologique), Brigitte Bourguignon (Santé) et Justine Bénin (Mer), toutes trois battues dimanche au second tour et qui devront donc démissionner.

Il est de tradition après les élections législatives que le chef du gouvernement propose sa démission, quitte à être renommée immédiatement après.