Le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien Oleksiï Danilov a dénoncé le déploiement russe d'armes nucléaires "tactiques" en Biélorussie. Selon lui, la Russie a pris son voisin allié en "otage nucléaire". Dimanche 26 mars, l'Otan a considéré que Moscou adoptait une rhétorique "dangereuse et irresponsable".
19H16 TU. Des chorales du monde entier chantent pour la paix en Ukraine.Des chorales du monde entier ont joint leurs voix en chantant dimanche pour la paix en Ukraine, avec notamment 300 personnes à Madrid où l'initiative a commencé il y a un an après le début de la guerre lancée par la Russie.
Sous un ciel clair et bleu, les chanteurs de 46 chorales de la capitale espagnole et de villes avoisinantes se sont rassemblés autour du musée de la Reine Sofia et ont commencé à chanter à midi (10h00 GMT).
Ils ont été relayés par des milliers de chanteurs en 80 lieux d'Europe et d'Amérique latine, un millier de chanteurs ukrainiens ajoutant leurs voix à celles de choeurs d'Argentine, du Brésil, de Colombie, du Danemark, d'Allemagne, du Portugal et du Venezuela.
À Madrid, le choeur a chanté "
Dona Nobis Pacem" (Accorde-nous la paix), le "
Choeur des esclaves" du Nabucco de Verdi, et terminé sur "
Sing an Anthem For Our Peace", écrit pour l'occasion par le compositeur américain Jim Papoulis. L'événement, qui était retransmis en direct sur YouTube, était organisé par Choirs for Peace, une initiative née en Espagne un mois après le début de la guerre lancée le 24 février 2022 par le président russe Vladimir Poutine contre l'Ukraine.
18H03 TU. La France condamne l'intention russe de déployer des armes nucléaires au Bélarus.La France a condamné dimanche l'intention du président russe Vladimir Poutine de déployer des armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié bélarusse, appelant Moscou à faire preuve de "responsabilité" et à revenir sur sa décision selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Paris appelle la Russie à "
faire preuve de la responsabilité attendue d'un Etat doté de l'arme nucléaire et à revenir sur cet accord déstabilisant", conclut-elle.
"
Après la violation du traité FNI (traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, ndlr) par la Russie, qui a mené à sa disparition, et l'annonce de la suspension par la Russie de sa participation au traité New Start en février dernier, cet accord représente un élément supplémentaire d'érosion de l'architecture internationale de la maîtrise des armements et de la stabilité stratégique en Europe", souligne la porte-parole du Quai d'Orsay.
16H14 TU. L'Ukraine veut une réunion de l'ONU pour mettre fin au "chantage nucléaire" de la Russie.L'Ukraine a appelé dimanche à organiser une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour contrer le "
chantage nucléaire" de la Russie, après l'annonce par Vladimir Poutine que Moscou allait déployer des armes nucléaires au Bélarus.
Les responsables russes ont multiplié depuis un an les menaces à peine voilées de se servir de l'arme nucléaire si le conflit avec Kiev venait à connaître une escalade significative. Le Bélarus, un allié de Moscou, est frontalier de l'Ukraine, de la Pologne et de la Lituanie. "
L'Ukraine attend des actions efficaces pour contrer le chantage nucléaire du Kremlin de la part du Royaume-Uni, de la Chine, des États-Unis et de la France" en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, a déclaré le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.
15H17 TU. Armes nucléaires au Bélarus: "La rhétorique de la Russie est dangereuse et irresponsable", estime l'Otan."La rhétorique nucléaire de la Russie est dangereuse et irresponsable", a estimé dimanche l'Otan après l'annonce par le président russe Vladimir Poutine d'un déploiement d'armes nucléaires
"tactiques" sur le territoire de son allié, le Bélarus.
"L'Otan est vigilante et nous suivons de près la situation", a déclaré la porte-parole de l'Alliance, Oana Lungescu
. "Nous n'avons constaté aucun changement dans le dispositif nucléaire de la Russie qui nous amènerait à ajuster le nôtre", a-t-elle souligné.
13H30 TU. Berlin dénonce "l'intimidation nucléaire" de Moscou envers le Bélarus.Le gouvernement allemand a dénoncé dimanche une
"nouvelle tentative d'intimidation nucléaire" de la part de la Russie après l'annonce par Vladimir Poutine du déploiement de missiles
"tactiques" sur le territoire du Bélarus.
"Nous n'allons pas nous laisser dévier de notre cap" par ces menaces, a indiqué à l'AFP un responsable du ministère des Affaires étrangères sous couvert de l'anonymat.
"La comparaison faite par le président Poutine avec les missiles nucléaires de l'Otan est erroné et ne peut servir de justification", a-t-il ajouté, soulignant aussi que le Bélarus
"va à l'encontre" de son engagement à rester un territoire sans armes nucléaires.
13H29 TU. Josep Borell alerte sur le risque de dépendance l'Union européenne vis-à-vis du gaz chinois. L'Union européenne cherche à éviter d'être dépendante de la Chine comme elle l'a été du gaz russe, a dit samedi le chef de la diplomatie des 27, Josep Borrell, appelant à renforcer le commerce avec l'Amérique latine.
"Nous avons découvert que les dépendances, qui étaient des éléments constitutifs de la paix, sont aussi des armes qui peuvent se retourner contre nous", a déclaré Josep Borrell, soulignant la
"dépendance excessive de l'Europe au gaz russe".Nous voulons éviter que notre relation avec la Chine nous rende dépendants comme nous l'avons été de la Russie.
Josep Borrell, chef de la diplomatie de l'Union européenne
Celle-ci a été mise en exergue par l'invasion russe de l'Ukraine, Moscou ayant restreint ses livraisons de gaz en Europe et forcé le continent à trouver d'autres voies d'approvisionnement. Selon lui, cette dépendance a
"laissé penser à (Vladimir) Poutine qu'il pouvait envahir l'Ukraine en toute impunité parce que l'Europe, prisonnière de notre consommation de gaz provenant à 40% de Russie, ne réagirait pas"."Nous voulons éviter que notre relation avec la Chine nous rende dépendants comme nous l'avons été de la Russie", a-t-il ainsi affirmé durant son intervention lors du Sommet ibéro-américain à Saint-Domingue, en République dominicaine.
10H05 TU. La Russie et la Chine ne créent pas d'alliance militaire, selon Vladimir Poutine.La Russie et la Chine ne créent pas d'alliance militaire et la coopération entre leurs forces armées est
"transparente", a déclaré le président Vladimir Poutine dans des commentaires diffusés dimanche, quelques jours après avoir accueilli le dirigeant chinois Xi Jinping au Kremlin.
Poutine et Xi ont professé leur amitié et promis des liens plus étroits, y compris dans le domaine militaire, lors de leur sommet des 20 et 21 mars, alors que la Russie s'efforce de gagner sur le champ de bataille dans ce qu'elle appelle une
"opération militaire spéciale" en Ukraine.
"Nous ne créons aucune alliance militaire avec la Chine", a déclaré Poutine à la télévision d'Etat.
"Oui, nous avons une coopération dans le domaine de l'interaction militaro-technique. Nous ne le cachons pas." Tout est transparent, il n'y a rien de secret.
La Chine et la Russie ont signé un accord de partenariat
"sans limites" au début de 2022, quelques semaines seulement avant que Poutine n'envoie des dizaines de milliers de soldats en Ukraine.
Pékin s'est abstenu de critiquer la décision de Poutine et a vanté un plan de paix pour l'Ukraine. L'Occident a rejeté ses propositions comme un stratagème pour donner à Poutine plus de temps pour reconstruire ses forces en Ukraine.
06H54 TU. La Russie "a pris la Biélorussie en otage nucléaire", selon Kiev.
La Russie a pris en la Biélorussie en "otage nucléaire" a estimé dimanche Kiev à la suite de l'annonce par le président Vladimir Poutine d'un déploiement d'armes nucléaires "tactiques" sur le territoire de son allié.
"Le Kremlin a pris la Biélorussie comme otage nucléaire", a estimé sur Twitter le secrétaire du Conseil de sécurité Oleksiï Danilov, ajoutant que cette décision est un "pas vers la déstabilisation internationale du pays".
L'annonce du président russe "maximise le niveau de perception négative et de rejet public de la Russie et de Vladimir Poutine dans la société biélorusse", avance aussi Oleksiï Danilov.
Vladimir Poutine avait dit samedi avoir eu l'accord de Minsk pour déployer des armes nucléaires "tactiques" en Biélorussie, un pays situé aux portes de l'Union européenne et dirigé depuis 1994 par Alexandre Loukachenko, son allié le plus proche.
Si la Biélorussie ne prend pas part directement au conflit en Ukraine, Moscou s'est servi de son territoire pour conduire son offensive sur Kiev l'année dernière ou pour mener des frappes, selon les autorités ukrainiennes.
Des responsables russes ont émis à plusieurs reprises des menaces à peine voilées de se servir de l'arme nucléaire en Ukraine en cas d'escalade significative du conflit.
Vladimir Poutine a motivé sa décision samedi par la volonté du Royaume-Uni d'envoyer des munitions à uranium appauvri à l'Ukraine, comme évoqué récemment par une responsable britannique.
01H32 TU. Le Premier ministre espagnol Sanchez fera pression pour "l'intégrité territoriale" de l'Ukraine lors d'une visite en Chine.Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez déclare qu'il fera pression pour une paix juste dans la guerre en Ukraine, y compris concernant
"l'intégrité territoriale", lors d'une visite d'Etat en Chine la semaine prochaine.
Sanchez, s'adressant aux journalistes lors du sommet ibéro-américain en République dominicaine, a déclaré qu'il discuterait des perspectives de paix avec le président chinois Xi Jinping, qui tente de se positionner comme médiateur dans la guerre entre la Russie et l'Ukraine.
"La chose la plus importante, c'est que lorsque cette paix sera atteinte en Ukraine, elle sera juste et durable. Il faut que l'intégrité territoriale de l'Ukraine, qui a été violée par Poutine, soit respectée", a déclaré Sanchez lors d'une conférence de presse.
L'Espagne, membre de l'OTAN dont la politique étrangère est étroitement alignée sur celle des États-Unis, est un allié fidèle de l'Ukraine et assumera la présidence du Conseil de l'Union européenne en juillet.
00H59 TU. L’UE veut éviter les "dépendances" à la Chine comme pour le gaz russe, selon Josep Borrell.
L'Union européenne cherche à éviter d'être dépendante de la Chine comme elle l'a été du gaz russe, a dit samedi le chef de la diplomatie des 27, Josep Borrell, appelant à renforcer le commerce avec l'Amérique latine.
"Nous avons découvert que les dépendances, qui étaient des éléments constitutifs de la paix, sont aussi des armes qui peuvent se retourner contre nous", a déclaré Josep Borrell, soulignant la "dépendance excessive de l'Europe au gaz russe".
Celle-ci a été mise en exergue par l'invasion russe de l'Ukraine, Moscou ayant restreint ses livraisons de gaz en Europe et forcé le continent à trouver d'autres voies d'approvisionnement.
Selon lui, cette dépendance a "laissé penser à (Vladimir) Poutine qu'il pouvait envahir l'Ukraine en toute impunité parce que l'Europe, prisonnière de notre consommation de gaz provenant à 40% de Russie, ne réagirait pas".