Fil d'Ariane
18h52 TU. Brigitte Macron et Olena Zelenska auprès d'enfants ukrainiens en France
La Première dame ukrainienne Olena Zelenska, Brigitte Macron et le ministre de l'Education Pap Ndiaye ont rencontré mardi des élèves ukrainiens scolarisés à Paris, témoignant de leur "solidarité" et leur souhait de les "accompagner au mieux".
À ce jour, 20.000 enfants ukrainiens sont scolarisés en France, dont plus de 2.000 dans l'académie de Nice, plus de 1.700 dans celle de Versailles ou encore 500 dans l'académie de Paris.
Mardi, Pap Ndiaye, Olena Zelenska, et Brigitte Macron se sont rendus dans une école élémentaire du 3e arrondissement de Paris qui accueille six enfants ukrainiens de familles ayant fui la guerre.
"Nous sommes fiers de les accueillir et la scolarisation des enfants, c'est aussi une manière de marquer notre solidarité avec le peuple ukrainien", a déclaré le ministre de l'Education devant la presse.
Pour la Première dame ukrainienne, il est "très important pour ces élèves d'être inclus dans le système éducatif français. Mais on doit pouvoir maintenir le lien entre l'Ukraine et nos enfants, car un jour ils y reviendront, je l'espère très fortement", a-t-elle souligné.
Sasha, 9 ans, en classe de CM1 dans cette école parisienne, qui vit avec sa mère, s'est entretenu plusieurs minutes avec Olena Zelenska. A la question de savoir s'il souhaitait rentrer en Ukraine, le jeune garçon a expliqué qu'"il faut avant cela que tout soit déminé". "Un jour, tu pourras revenir en Ukraine, je le souhaite", lui a dit la Première dame ukrainienne.
Un peu plus loin, Oleksandra, mère de trois enfants arrivée à Paris au printemps dernier, témoigne avoir "le mal du pays". L'"Ukraine, c'est notre mère patrie, mais nous n'y retournerons que lorsque mes enfants pourront y avoir une vie normale".
"On peut encore intensifier, on peut toujours faire plus. Mais je pense que les Ukrainiens le savent, on est là avec eux, et ceux qui sont là, il faut qu'on les accompagne au mieux", a lancé Brigitte Macron, entourée de familles d'élèves ukrainiens.
16h04 TU. L'Ukraine a besoin de davantage d'artillerie pour combattre cet hiver (ministre)
L'Ukraine a besoin de davantage d'armes occidentales et notamment d'artillerie pour "se battre tout l'hiver" contre l'invasion russe, a indiqué ce mardi le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba.
"Compte tenu de l'ampleur de la guerre (...), nous allons devoir nous battre tout l'hiver", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse en ligne.
Pour cela, l'Ukraine a besoin de "plus de systèmes de défense antiaérienne et antimissile et de munitions, de véhicules blindés, principalement à chenilles", a énuméré Dmytro Kouleba. Il a aussi évoqué "un besoin très important" en "canons supplémentaires" de calibre 155 mm.
"Cette guerre est en grande partie une guerre d'artillerie et l'Ukraine a besoin de plus de canons pour pouvoir arrêter les offensives russes et poursuivre ses propres contre-offensives", a fait valoir le ministre.
Depuis plusieurs mois, les Occidentaux livrent abondamment à Kiev des armes en tous genres, dont les très précis lance-roquettes multiples HIMARS américains ou encore les canons automoteur Caesar français de 155 mm.
Leur impact sur le champ de bataille a été salutaire pour l'Ukraine, inversant progressivement les rapports de force.
En septembre, les soldats ukrainiens ont forcé les militaires russes à se retirer d'une large partie du nord-est, dans la région de Kharkiv. Avant que les Ukrainiens ne chassent début novembre les Russes de la ville méridionale de Kherson, la principale prise de guerre de Moscou depuis fin février.
Les autorités ukrainiennes ont à plusieurs reprises exclu toute pause dans les combats pendant l'hiver afin de ne pas permettre à la Russie de préparer une nouvelle offensive.
15h57 TU. Après Zaporijjia, le monde doit "repenser la sûreté nucléaire", enjoint le ministre ukrainien de l'Énergie
Le monde doit "repenser la sûreté nucléaire", a enjoint le ministre ukrainien de l'Énergie Guerman Galouchtchenko, décrivant les risques encourus à Zaporijjia où la centrale est passée déjà cinq fois à côté de l'accident.
"C'est une question posée à tous les pays du monde", a-t-il dit hier soir dans un entretien à l'AFP en marge d'un déplacement à Paris pour une conférence de soutien à l'Ukraine.
Guerman Galouchtchenko vient à la fois demander du matériel pour aider les Ukrainiens à passer l'hiver alors que plus de 40% de l'infrastructure énergétique ont été démolis ces deux derniers mois, et préparer l'avenir et la reconstruction.
Le pays dépend à plus de 50% du nucléaire pour sa production d'électricité, et sans intention d'y renoncer.
"Nous avons des projets de nouvelles centrales, des contrats déjà signés, et nous continuerons avec le nucléaire car nous avons une grande expérience et des milliers de professionnels", dit-il.
En revanche, il est urgent selon le ministre ukrainien de revoir les manuels de sûreté nucléaire civile qui n'ont pas prévu ce qui se passe en Ukraine selon lui.
"Personne ne pensait à ça, car tous les risques envisagés étaient accidentels", dit-il, y compris le crash d'un avion et la capacité d'un réacteur à y résister.
"Nous devons envisager les menaces militaires, c'est absolument nouveau, pas seulement pour nous mais pour le monde entier, nous devons y réfléchir ensemble (...) Cette guerre change absolument notre vision de la sécurité et de la sûreté nucléaires", dit-il.
"Ce qu'on voit, et ce n'est pas seulement un problème de sûreté nucléaire ukrainien, c'est que n'importe quel missile peut voler sur un millier de kilomètres et atteindre un réacteur nucléaire. (...) Cette situation nous pousse absolument à repenser ce que nous devons faire d'un point de vue de la sûreté".
À Zaporijjia, la sécurité est assurée par un personnel ukrainien qui vit selon le ministre "sous pression tous les jours, morale et physique", sans parler de la fatigue et d'épisodes où il a pu arriver que des techniciens se fassent tirer dessus par des snipers au moment de réparer des lignes, selon lui.
"Est-ce qu'on doit craindre une attaque de missile à la centrale nucléaire de Rivne ou de Khmelknitski ? Je ne sais pas, je ne serai pas surpris si cela arrive car on a déjà eu un missile tombé à une centaine de mètres d'un réacteur dans le sud de l'Ukraine, accidentellement ou pas. Mais quand on utilise 100 missiles, il peut y avoir des accidents et un missile tomber n'importe où", ajoute Guerman Galouchtchenko.
15h33 TU. L'Ukraine obtient plus d'un milliard d'euros de dons pour passer l'hiver
Emmanuel Macron prononce un discours lors de la conférence pour la résiliencence et la reconstruction de l'Ukraine au ministère de l'Économie et des finances écouté par liaison video par le président Volodymyr Zelensky.
La conférence internationale de soutien à l'Ukraine, organisée à Paris, a permis d'engranger plus d'un milliard d'euros de dons pour aider la population à passer l'hiver dans un pays aux infrastructures ravagées par les attaques russes.
C'est plus que les 800 millions réclamés par le président ukrainien Volodymyr Zelensky en ouverture de cette réunion qui était baptisée "Solidaires du peuple ukrainien".
"Je suis heureuse de vous annoncer que nous dépassons ce chiffre", a annoncé la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna aux côtés du premier ministre ukrainien Denys Chmygal. Catherine Colonna a martelé que les pays ne pouvaient "laisser seuls" les Ukrainiens, et insisté sur le fait que ces dons étaient dédiés à de l'aide "concrète" telle que l'acheminement de générateurs électriques alors que depuis plusieurs semaines l'armée russe cible spécifiquement les infrastructures énergétiques, privant les populations de lumière et de chauffage.
Denys Chmygal a fait état de 40 à 50% du réseau ukrainien de l'énergie détruits par les bombardements russes. Mais grâce à cette aide, "notre pays ne sombrera pas dans le noir", a réagi Chmygal, se félicitant du "signal puissant" de soutien à l'Ukraine du "monde civilisé".
Sur le milliard d'euros annoncé mardi, 415 millions seront alloués au secteur de l'énergie, 25 millions pour l'eau, 38 millions pour l'alimentation, 17 millions pour la santé, 22 pour les transports, le reste, près de 493 millions d'euros, n'étant pas encore ventilé, a précisé la ministre française.
Après les conférences de Lugano, Varsovie et Berlin ces derniers mois, cette rencontre, qui a réuni 70 délégations de pays et organisations internationales, dont plusieurs chefs de gouvernement, se voulait "pratico-pratique", avait expliqué à l'ouverture Emmanuel Macron, en présence de l'épouse de M. Zelensky.
"Ce qui est très important pour nous, ce sont les équipements de haute tension (...), parce qu'ils sont parmi les cibles les plus prisées" des Russes, avait expliqué à l'AFP le ministre ukrainien de l'énergie Guerman Halouchtchenko.
"La Russie, dont les faiblesses au plan militaire ont éclaté au grand jour, a opté pour une stratégie cynique", a déploré Emmanuel Macron, répétant que ces frappes constituaient "des crimes de guerre" qui ne resteraient "pas impunis". Catherine Colonna a d'ailleurs indiqué que parmi les aides, il y aurait l'envoi d'un laboratoire collectant de l'ADN pour accumuler les preuves d'exactions.
15h20 TU. Emmanuel Macron appelle les entreprises françaises à faire "davantage" pour la reconstruction
Le conflit provoqué par la Russie, au-delà d'un "coût humain gigantesque", "cause aussi des destructions de très grande ampleur sur les habitations, les bâtiments commerciaux, les routes, les ponts" et d'autres "infrastructures vitales", a déclaré le président français lors d'une conférence bilatérale pour la résilience et la reconstruction de l'Ukraine organisée à Paris.
Alors que la conférence internationale organisée dans la matinée dans la capitale française avec de nombreux Etats et organisations a permis de générer "plus d'un milliard d'euros" de contributions d'urgence pour aider Kiev à passer l'hiver, Emmanuel Macron s'est tourné dans l'après-midi vers les entreprises françaises.
"La mobilisation des entreprises" est "à mes yeux cruciale", a-t-il lancé au ministère de l'Economie, assurant que 700 d'entre elles avaient répondu positivement à l'appel de cette conférence franco-ukrainienne.
Il a annoncé des contrats signés pour un total de 100 millions d'euros, comprenant notamment la fourniture de rails, de ponts ou encore de semences, ainsi qu'un accord bilatéral en matière de villes durables dans la perspective de la reconstruction.
Au-delà des Etats et des institutions financières internationales, "ce sont les entreprises qui vont mettre en oeuvre dans chacun des secteurs-clés leurs réalisations techniques, leurs solutions, pour aider au redressement économique de l'Ukraine", a-t-il plaidé.
"Et ce sans attendre la fin de la guerre": "à chaque fois qu'un territoire est libéré par l'armée ukrainienne, il est indispensable de commencer la reconstruction, de réapporter les services vitaux", "pour que la confiance revienne", a insisté le président français.
Selon lui, de nombreuses entreprises françaises "sont restées" en Ukraine malgré le conflit, des "projets se poursuivent", d'autres "reprendront". "Vous avez dejà fait beaucoup pour certaines d'entre vous", "maintenant nous voulons faire davantage", a encore affirmé Emmanuel Macron, soulignant que la France était avant l'invasion russe "un partenaire économique important de l'Ukraine, le premier employeur international dans le pays".
14h30 TU. Le forum Franco-Ukrainien vient de commencer au ministère de l'Économie et des finances.
Le président Emmanuel prononce un discours introductif.
13h58 TU. Garanties de sécurité à la Russie: Hun Sen soutient Macron
Le Premier ministre cambodgien Hun Sen a affirmé ce mardi son soutien à Emmanuel Macron "qui a toujours donné la priorité aux pourparlers de paix" sur l'Ukraine, alors que les positions du président français hérissent parfois certains de ses alliés qui les jugent trop complaisantes avec Moscou.
"Je soutiens fermement (...) et exprime ma sincère appréciation pour les efforts actifs" d'Emmanuel Macron, "qui a toujours donné la priorité aux pourparlers de paix et à la sécurité, par les initiatives de dialogue visant à résoudre les préoccupations sécuritaires de toutes les parties au conflit ukrainien", a déclaré le Premier ministre cambodgien lors de la conférence d'aide à l'Ukraine organisée à Paris.
Une déclaration de soutien d'un pays extra européen qui intervient alors que le chef de l'État français est régulièrement accusé par certains de ses alliés de l'Est de l'Europe de faire trop de cas d'éventuelles attentes de Moscou dans un règlement futur du conflit.
Il a ainsi été critiqué la semaine dernière par certains responsables baltes ou ukrainiens, ou même implicitement par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, pour avoir dit qu'il faudrait donner des "garanties de sécurité" à la Russie après la guerre.
Tout en participant activement au soutien de l'Ukraine avec ses alliés occidentaux, Emmanuel Macron avait aussi suscité des critiques pour avoir dit qu'il ne faudrait pas "humilier" la Russie à l'issue du conflit.
Hun Sen a aussi réaffirmé son opposition à l'agression russe et sa solidarité envers le peuple ukrainien.
13h24 TU. Des affaires en Ukraine, déjà ? Les Occidentaux veulent y croire
Difficile de penser à des signatures de contrats sous les bombardements en Ukraine, pourtant les dirigeants ukrainiens et occidentaux poussent déjà en faveur d'investissements privés afin de commencer à reconstruire un pays ravagé par près d'un an de guerre.
Au lendemain de nouvelles frappes massives russes dans la ville de Kherson au sud du pays, une délégation de dirigeants ukrainiens, dont le Premier ministre Denys Chmygal, s'est déplacée ce mardi à Paris dans le cadre d'une conférence internationale en faveur de la reconstruction, suivie d'une réunion bilatérale franco-ukrainienne autour de quelque 500 entreprises françaises.
L'objectif de cet événement a été clairement énoncé par l'Élysée vendredi au cours d'une conférence avec des journalistes: il s'agit de permettre "à n'importe quelle PME ou ETI française (entreprise de taille intermédiaire, NDLR) d'être au courant des chantiers et de pouvoir contribuer et participer aux appels d'offres".
La liste des groupes invités va de mastodontes du CAC40 tels qu'Alstom, Engie, ou TotalEnergies, à des entreprises de taille plus modeste dans l'architecture, le désamiantage, la téléphonie, l'informatique... avec un accent particulier mis sur l'énergie, la santé, l'agroalimentaire le numérique et les infrastructures.
La France a notamment une carte à jouer en matière de nucléaire civil par rapport aux autres pays occidentaux, selon Kiev.
La reconstruction de l'Ukraine, et par effet d'entraînement l'opportunité de se positionner dès maintenant sur ce grand marché, est poussée par l'Ukraine, selon qui "la guerre ne veut pas dire qu'il est interdit d'investir", a relevé la ministre du Commerce et vice-première ministre, Yulia Svyrydenko.
L'investissement privé sera "l'un des moteurs de la reconstruction" a estimé la dirigeante, dans un entretien à l'AFP. "Mais comme tous les hommes d'affaires, les chefs d'entreprises commencent par évaluer les projets dès la phase préliminaire, laquelle doit commencer maintenant avec de l'audit, de la recherche, sans attendre que la guerre soit terminée".
Les besoins sont immenses dans un pays où le coût de la guerre depuis son déclenchement fin février a été évalué à 350 milliards de dollars en septembre par la Banque mondiale. Ce montant sera largement revu en hausse dans un nouveau chiffrage attendu début 2023, a dévoilé sa responsable pour l'Europe Anna Bjerde, de retour d'un voyage à Kiev.
"Le secteur public ne pourra en aucun cas faire face à cette situation seul, le secteur privé sera absolument vital" a ajouté auprès de l'AFP la représentante de l'institution basée aux États-Unis dont l'une des filiale spécialisée dans les prêts au secteur privé, la Société financière internationale (SFI), vient justement de signer un partenariat avec l'Ukraine.
Selon Anna Bjerde, l'ouest, le nord et même certaines parties de l'est du pays peuvent déjà commencer à être reconstruites. Mais les entreprises doivent pouvoir bénéficier d'"assurances" pour exercer car "la perception du risque en Ukraine est extrêmement élevée".
Cette inquiétude se ressent largement au sein des entreprises françaises invitées ce mardi à Paris, et malgré le volontarisme politique ambiant. Plusieurs d'entre elles ont confié à l'AFP être de "simples participants", des "observateurs", n'être "pas positionnées du tout" sur le marché ukrainien, ou "en présence minimale" à l'événement organisé au ministère de l'Économie.
Outre les collaborations sur certains besoins urgents à l'instar des réseaux énergétiques, quelques projets commencent tout de même à émerger à l'international. Lundi 12 décembre, le géant suisse Nestlé a annoncé un investissement de 40,5 millions d'euros dans une nouvelle usine à l'ouest, se targuant d'être "la première multinationale" à lancer de nouveaux investissements dans le pays.
Rasmussen Global, la société de conseil de l'ancien secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a également annoncé lundi la création d'une branche Ukraine qui "s'attachera à aider les entreprises internationales à comprendre la situation en Ukraine et à prendre des décisions d'investissements".
13h01 TU. Combien de dons à l'Ukraine annoncés à la conférence de Paris ?
La conférence internationale de soutien à l'Ukraine organisée à Paris a permis d'engranger près d'un milliard d'euros de dons pour aider la population à passer l'hiver dans un pays aux infrastructures ravagées par les frappes russes, a annoncé mardi la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna.
Sur ce milliard d'euros, 415 millions seront alloués au secteur de l'énergie, 25 millions pour l'eau, 38 millions pour l'alimentation, 17 millions pour la santé, 22 pour les transports, le reste, n'étant pas encore ventilé, précise Catherine Colonna.
12h15 TU. Le Royaume-Uni sanctionne douze commandants russes
Le Royaume-Uni annonce prendre des sanctions contre douze commandants des forces armées russes et des responsables d'entreprises iraniennes impliqués dans la fabrication de drones, en représailles "aux bombardements d'infrastructures civiles" en Ukraine.
"Les attaques calculées des forces russes sur des villes et des civils innocents en Ukraine ne resteront pas sans réponse", déclare le ministre des Affaires étrangères James Cleverly, cité dans un communiqué détaillant ces nouvelles sanctions. "Le régime iranien est de plus en plus isolé face aux appels assourdissants au changement de son propre peuple et pour avoir conclu des accords sordides avec (le président russe Vladimir) Poutine dans une tentative désespérée de survie", ajoute-t-il.
11h42 TU. Quelles sont les conditions de Poutine pour entamer des négociations diplomatiques ?
En réponse à la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky d'organiser un "sommet de la paix mondiale", le président russe souhaite d'abord que l'Ukraine cède les territoires annexés par la Russie en septembre 2022.
"La partie ukrainienne doit tenir compte des réalités qui se sont développées sur le terrain", explique le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son point quotidien de presse. "Ces réalités sont que la Fédération de Russie a de nouveaux sujets à la suite de référendums qui ont eu lieu dans ces territoires", ajoute-t-il, jugeant "impossible tout progrès" diplomatique tant que Kiev "ne prendra pas en compte ces réalités".
10h58 TU. 30 millions d'euros débloqués par l'UE pour acheter des ampoules LED
La Commission européenne va financer l'achat de 30 millions d'ampoules LED au profit de l'Ukraine, afin d'aider le pays en guerre à diminuer sa consommation d'énergie, annonce sa présidente Ursula von der Leyen.
Les ampoules LED "sont 88% plus efficaces que les ampoules d'ancienne génération (...) Elles pourraient permettre d'économiser jusqu'à 1 gigawatt d'électricité ce qui revient à la production annuelle d'une centrale nucléaire", a-t-elle souligné lors de la conférence d'aide à l'Ukraine qui se tient à Paris.
10h45 TU. Quels sont les enjeux de la conférence de Paris ?
Concrètement comment s'organise cette aide à l'Ukraine ? Quels sont les enjeux de cette conférence ? Les précisions de Florent Boutet, journaliste à France Télévisions.
10h13 TU. Quelles aides financières de la part des européens ?
Au cours de la conférence de Paris sur l'Ukraine, Emmanuel Macron a annoncé une aide supplémentaire française de 76,5 millions d'euros pour passer l'hiver début 2023, "dans le domaine de l'électricité et de l'énergie" notamment pour l'acquisition de led. Cela s'ajoute aux 48,5 millions d'euros déjà annoncés en mai en cours de décaissement.
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock a, elle, indiqué que Berlin allait débourser 50 millions d'euros dans le cadre de cette conférence. "On peut accélérer notre soutien", a lancé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Elle rappelle que l'UE s'était engagée à fournir à Kiev une assistance macro-financière de 18 milliards d'euros durant l'année 2023.
9h31 TU. Des missions pour "sécuriser" les centrales nucléaires ukrainiennes vont être déployées.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) va envoyer des missions pour "sécuriser" cinq centrales nucléaires d'Ukraine, y compris celle de Zaporijjia, occupée par l'armée russe, indique le Premier ministre ukrainien, Denys Chmygal.
"Ces missions sont destinées à sécuriser ces centrales et à y enregistrer tous les impacts provenant de l'extérieur, en particulier les frappes par l'agresseur russe", écrit le responsable ukrainien sur Telegram après une rencontre à Paris avec le patron de l'AIEA, Rafael Grossi.
9h25 TU. Zelensky estime qu'il faut 800 millions d'euros d'aide au secteur énergétique en Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky estime que son pays aux infrastructures énergétiques ravagées par les frappes russes a besoin d'"au moins 800 millions d'euros" d'aide d'urgence pour faire face aux besoins de la population pendant l'hiver, à l'ouverture de la conférence sur l'Ukraine organisée à Paris.
Nous avons besoin de plusieurs catégories d'équipements, des transformateurs, des équipements pour la restauration des réseaux à haute tension, des turbines à gaz... notre système énergétique a besoin, au moins jusqu'à la fin de la saison de chauffage, d'une aide d'urgence de la part du système énergétique européen, c'est à dire l'importation d'électricité des pays de l'UE en Ukraine.Volodymyr Zelensky, président ukrainien
8h35 TU. Emmanuel Macron veut aider les Ukrainiens à "résister pendant cet hiver"
Lors de son discours à la conférence de Paris sur l'Ukraine, le président français Emmanuel Macron affirme son intention d'aider les Ukrainiens à "résister pendant cet hiver."
8h19 TU. Les ministres des Affaires étrangères française et belge expliquent la nécessité de la conférence sur l'Ukraine.
"Il fait froid là-bas, la Russie bombarde, essaie de couper l'eau, l'électricité, le gaz et donc aujourd'hui il y a 70 Etats et organisations internationales réunis pour apporter des réponses concrètes, des générateurs, de la reconstruction", explique la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna, qui accueille la conférence du matin baptisée "Solidaires du peuple ukrainien", pour la conférence sur l'Ukraine à Paris.
Il fait -1 à Paris comme à Kiev, mais là-bas c'est la guerre et des millions d'Ukrainiens vivent sans électricité.
— Catherine Colonna (@MinColonna) December 13, 2022
La Conférence de Paris "Solidaires du peuple ukranien" va s'ouvrir.#Ukraine #StandWithUkraine️ #Kyiv https://t.co/0wAv534UYC pic.twitter.com/ul29EfW0gF
"La Russie joue justement sur ce moment difficile, cette guerre d'usure, elle joue avec le temps et nous sommes là pour être solidaires et pour soutenir l'Ukraine jusqu'à ce que cette guerre se termine", renchérit son homologue belge Hadja Lahbib.
8h03 TU. Une enquête de plusieurs médias pointe du doigt le manque de sanctions envers un oligarque russe.
Le média d'investigation français Disclose publie, avec le quotidien britannique The Times et le quotidien suisse Le Temps, une enquête sur l'oligarche russe Vladimir Lisin. À la tête du groupe Novolipetsk Steel, propriétaire de mines et aciéries en Russie, le média explique qu'il ne fait l'objet d'aucune sanction européenne ou américaine.
Le milliardaire est libre de ses déplacements et de disposer de ses biens en Europe. Pourtant, "Vladimir Lisin a fourni de l'acier aux fabricants d'armes du Kremlin", explique l'enquête.
6h24 TU. Quel est le programme de la conférence de Paris sur l'Ukraine ?
La conférence se déroule le matin au ministère des Affaires étrangères. Baptisée "Solidaires du peuple ukrainien", elle se tient en présence notamment du président français Emmanuel Macron et du premier ministre ukrainien Denys Schmyhal.
Demain, se tiendra à Paris , la conférence « Solidaires du peuple ukrainien »
— France Diplomatie (@francediplo) December 12, 2022
Elle réunira près de 70 participants de haut-niveau, représentant les principaux Etats et organisations internationales partenaires de l’Ukraine.#SolidaritéUkraine@MinColonna @Denys_Shmyhal pic.twitter.com/yMQBk5DOLC
Les intervenants vont se concentrer sur cinq domaines fondamentaux : l'énergie, l'eau, l'alimentation, la santé et les transports. Ils souhaitent permettre à l'Ukraine de conserver des infrastructures essentielles en état de marche.
"L'objectif immédiat,(...) c'est que le réseau électrique ukrainien ne s'effondre pas, qu'on n'ait pas un "blackout" de plusieurs semaines, que l'eau ne gèle pas dans les canalisations" car ces dernières seraient alors hors de service "jusqu'à l'été", expliquent l'Elysée et au Quai d'Orsay.
6h12 TU. Le corps de l'étudiant zambien mort en Ukraine rapatrié dans son pays
Cet étudiant emprisonné près de Moscou a été recruté par le groupe paramilitaire Wagner avant d'être tué en Ukraine. Le gouvernement de Lusaka a demandé des explications quant aux circonstances de sa mort.
4h01 TU. Il faut "repenser la sûreté nucléaire" selon le ministre ukrainien de l'Énergie
Le monde doit "repenser la sûreté nucléaire", a enjoint le ministre ukrainien de l'Énergie, Guerman Halouchtchenko, en décrivant les risques encourus à Zaporijjia où la centrale nucléaire est passée déjà cinq fois à côté de l'accident en raison de bombardements. Il est actuellement en déplacement à Paris, pour une conférence de soutien à l'Ukraine.
C'est une question posée à tous les pays du monde.Guerman Halouchtchenko, ministre de l'Énergie ukrainien
3h00 TU. Une conférence à Paris pour aider les Ukrainiens à passer l'hiver
La communauté internationale se réunit ce 13 décembre à Paris. Elle se mobilise à nouveau en faveur de l'Ukraine, avec cette fois le double objectif d'orchestrer une aide immédiate à la population ukrainienne, cible quotidienne des attaques russes, et de préparer la reconstruction.
Après les conférences de Lugano, Varsovie et Berlin ces derniers mois, cette rencontre vise à neutraliser la stratégie mise en oeuvre depuis octobre par la Russie qui consiste à s'attaquer aux infrastructures civiles pour faire souffrir la population ukrainienne et affaiblir la résistance.