DIRECT - Guerre en Ukraine : pour Zelensky, Boutcha doit devenir un "symbole de justice"

L'Ukraine commémore, ce vendredi 31 mars, l'anniversaire du retrait russe de Boutcha, devenue le symbole le plus criant des atrocités imputées aux troupes de Moscou. En visite dans la ville martyre avec plusieurs dirigeants européens, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a, à cette occasion, juré de vaincre "le mal russe".
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COMMEMORATION BOUTCHA
©Ukrainian Presidential Press Office via AP
De la deuxième gauche à droite, le Premier ministre slovaque, la présidente moldave, le président ukrainien, le Premier ministre slovène et le Premier ministre croate  assistent à un événement commémoratif à l'occasion de l'anniversaire de la libération des territoires des troupes russes à Boutcha, dans la périphérie de Kiev, en Ukraine, le vendredi 31 mars 2023.
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TURQUIE NATO
©AP Photo/Burhan Ozbilici
Les législateurs turcs votent en faveur de la candidature de la Finlande à l'adhésion à l'OTAN, jeudi 30 mars 2023, au parlement d'Ankara, en Turquie.
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DIRECT - Ukraine : l'Ukraine commémore le massacre de Boutcha
©AP Photo/Vadim Ghirda
ARCHIVES : deux femmes pleurent après la mort de l'un de leurs proches à Boutcha, en Ukraine, le 4 avril 2022.
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20h00 TU. Une aide de 15 milliard de dollars pour l'Ukraine validée par le FMI 

Avec 115 milliards de dollars d'aide internationale, dont 15,6 milliards via un plan d'aide validé par le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI), les organisations internationales et soutiens de l'Ukraine commencent à préparer la reconstruction et l'après-conflit.

Signé le 21 mars, le plan du FMI était déjà connu.  L'accord de son conseil d'administration permet à l'institution de verser la première tranche d'aide, de 2,7 milliards de dollars. L'objectif affirmé :  permettre de "soutenir la reprise économique graduelle tout en créant les conditions d'une croissance de long terme dans un contexte de reconstruction après le conflit et sur le chemin de l'adhésion à l'Union européenne" (UE), rappelle le FMI dans un communiqué.

Mais ce soutien s'intègre dans un programme d'aide bien plus important de 115 milliards de dollars, impliquant d'autres organisations ainsi que les créanciers bilatéraux de l'Ukraine.
18h32 TU. Macron accuse Moscou d'avoir "laissé faire, voire encouragé" les crimes de guerre

Le président français Emmanuel Macron accuse Moscou d'avoir "laissé faire, voire encouragé" les crimes de guerre de l'armée russe en Ukraine, un an après le retrait russe de la ville de Boutcha, devenue le symbole de ces crimes. "L’agression russe a conduit à une systématisation des crimes de guerre contre l'Ukraine et contre sa population", déclare-t-il dans un message vidéo diffusé lors d'un sommet à Kiev sur les crimes de Boutcha, à l'occasion du premier anniversaire de la reprise de cette localité par les forces de Kiev.

"Et loin de sanctionner ces crimes contraires à toutes les lois de la guerre, les dirigeants russes ont laissé faire, voire les ont encouragés, au mépris du droit international et avec pour objectif clair de soumettre la nation ukrainienne par la violence", ajoute-t-il.

17h40 TU. Boutcha doit devenir "un symbole de justice" selon Zelensky

La ville martyre ukrainienne de Boutcha, symbole des atrocités attribuées à l'armée russe, doit devenir "un symbole de justice", déclare le président Volodymyr Zelensky. Il appelle à traduire en justice "chaque assassin russe".

"Nous devons tout faire pour faire de Boutcha un symbole de justice", lance-t-il au cours d'un sommet à Kiev à l'occasion du premier anniversaire de la reprise de cette localité par les forces de Kiev. "Nous voulons que chaque meurtrier, chaque bourreau, chaque terroriste russe soit tenu pour responsable de chaque crime contre notre peuple", ajoute-t-il.

17h15 TU. Boutcha toujours sous le choc des massacres 

Il y a un an, le monde entier découvrait sidéré les images de corps suppliciés dans les rues de Boutcha, en Ukraine. Comment vivre après ça ? Les habitants témoignent. Ils sont toujours sous le choc.

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17h08 TU. Macron à la recherche d'un espace de dialogue sur l'Ukraine en Chine

Le président français Emmanuel Macron va rechercher la semaine prochaine en Chine un "espace" de dialogue avec son homologue chinois Xi Jinping sur le conflit en Ukraine. La France veut aussi éviter toute éventuelle "décision funeste" de Pékin visant à soutenir militairement Moscou.

"Si la Chine prend cette décision funeste, il y a un effet stratégique majeur sur le conflit", prévient un conseiller du chef de l’État français. "Nous souhaitons éviter le pire et c'est la raison pour laquelle il faut les engager, pour leur présenter notre position", ajoute-t-il devant quelques journalistes.

La cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna avait déjà fait savoir hier que le président préviendrait les dirigeants chinois "qu'il est essentiel de s'abstenir" de soutenir l'effort de guerre russe. Dans l'immédiat, Emmanuel Macron veut tenter de "trouver un espace" avec Pékin pour des "initiatives" afin de "soutenir la population civile" ukrainienne, mais aussi "identifier un chemin à moyen terme pour une issue au conflit", dit la présidence française en présentant les objectifs de cette visite d’État.

Selon Paris, ce dialogue est d'autant plus crucial que "la Chine est le seul pays au monde en mesure d'avoir un impact immédiat et radical sur le conflit, dans un sens ou dans l'autre".

16h20 TU. L'ONU préoccupé par les armes nucléaires russes en Biélorussie

La majorité des membres du Conseil de sécurité de l'ONU expriment leur préoccupation quant à un risque de prolifération nucléaire, lors d'une réunion sur le déploiement annoncé par Moscou d'armes nucléaires "tactiques" en Biélorussie, clairement condamné par les Occidentaux. "Il s'agit là d'un coup supplémentaire porté à l'architecture de maîtrise des armements, à la stabilité stratégique en Europe, et à la paix et à la sécurité internationales", dénonce l'ambassadeur français Nicolas de Rivière lors de cette réunion demandée par l'Ukraine.

"Soyons clairs, aucun autre pays n'a évoqué la possibilité de l'usage d'armes nucléaires dans ce conflit, aucun pays ne menace la souveraineté russe", renchérit l'ambassadeur britannique adjoint James Kariuki. L'annonce russe "est une nouvelle tentative d'intimider et de contraindre. Ça n'a pas marché jusqu'ici et ça ne marchera pas. Nous continuerons à soutenir les efforts de l'Ukraine pour se défendre", ajoute-t-il.

Si France, Etats-Unis, Royaume-Uni et d'autres membres du Conseil ont clairement condamné l'annonce de Moscou, certains ont renvoyé Russes et Occidentaux dos à dos, s'inquiétant d'une prolifération nucléaire. "On ne guérit pas le mal par le mal", lance l'ambassadeur brésilien Ronaldo Costa Filho.


13h52 TU. L'Ukraine juge "immorale" l'autorisation des joueurs russes à Wimbledon

L'Ukraine exhorte le gouvernement britannique à ne pas donner de visas aux joueurs de tennis russes et bélarusses après la décision des organisateurs du tournoi de Wimbledon de les autoriser à participer, une décision "immorale" pour Kiev.

"La décision de Wimbledon d'autoriser la participation des joueurs russes et bélarusses est immorale. La Russie a-t-elle mis fin à son agression ou à ses atrocités ?" lance sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba. "J'appelle le gouvernement britannique à refuser de délivrer des visas à leurs joueurs", ajoute-t-il.


13h08 TU. Que dit la nouvelle stratégie mondiale anti-occidentale adoptée par la Russie ?

Exit la guerre froide, place à la "guerre hybride". L'adoption de la nouvelle doctrine de politique étrangère de la Russie entérine la profonde rupture qui existe entre la Russie et les pays occidentaux depuis le début de l'assaut contre l'Ukraine, qui a conduit l'Otan à se consolider et Moscou à se tourner vers la Chine. Avec cette stratégie, Moscou désigne l'Occident comme une "menace existentielle" dont elle doit combattre la "domination".

La nouvelle doctrine relève "la nature existentielle des menaces (...) créées par les actions des pays inamicaux" et désigne les Etats-Unis comme "l'instigateur principal et le chef d'orchestre de la ligne antirusse", résume le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

De façon générale, la politique de l'Occident visant à affaiblir la Russie par tous les moyens est caractérisée comme une guerre hybride d'un nouveau genre.Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe

La doctrine de politique étrangère définit les priorités que les pays se donnent dans les affaires internationales, et de voir la manière dont les États en question perçoivent leurs rapports avec le monde. 

12h46 TU. Russes et Biélorusses pourront jouer au tennis à Wimbledon

Wimbledon a craqué : sous la pression de l'ATP et de la WTA, les organisateurs du tournoi de tennis de Wimbledon annoncent accepter "sous conditions" la participation des Russes et Biélorusses cette année  malgré la poursuite de la guerre en Ukraine, appliquant ainsi la politique des autres épreuves du Grand Chelem.

"Notre intention actuelle est d'accepter la participation des joueurs russes et biélorusses à condition qu'ils concourent comme des athlètes +neutres+ et qu'ils remplissent les conditions voulues", écrit l'AELTC (All England Lawn Tennis Club) dans un communiqué. Les organisateurs ajoutent qu'il "leur sera interdit d'exprimer leur soutien à l'invasion russe de l'Ukraine" et que les joueurs "recevant des aides financières" de la Russie ou de la Biélorussie pour participer au tournoi ne seront pas admis sur le gazon londonien.

"Nous condamnons toujours totalement l'invasion illégale par la Russie et nous maintenons notre profond soutien au peuple d'Ukraine", souligne le président de l'AELTC Ian Hewitt. Il assure que la décision annoncée a été "incroyablement difficile" à prendre. L'an dernier, poussé par le gouvernement britannique, le Majeur sur gazon avait refusé les joueurs russes et biélorusses, provoquant la colère des instances dirigeantes des circuits professionnels masculin ATP et féminin WTA.

12h30 TU. Biden demande la libération du journaliste américain emprisonné en Russie

Le président américain Joe Biden demande à Moscou de "laisser partir" Evan Gershkovich, journaliste du Wall Street Journal arrêté en Russie pour des soupçons "d'espionnage".

"Laissez-le partir" a-t-il dit à l'intention du gouvernement russe, face à des journalistes qui sollicitaient sa réaction tandis que le démocrate de 80 ans s'apprêtait à quitter la Maison Blanche pour un déplacement dans le sud des États-Unis.

12H17 TU. Journaliste arrêté : le WSJ réclame l'expulsion de l'ambassadeur et des journalistes russes​ aux Etats-Unis

Le Wall Street Journal (WSJ) a demandé l'expulsion de l'ambassadeur et des journalistes russes en poste aux États-Unis à la suite de l'arrestation d'un de ses journalistes américains en Russie, soupçonné d'espionnage.

"Expulser l'ambassadeur russe des États-Unis, ainsi que les journalistes russes y travaillant, serait la moindre des choses", affirme le quotidien international américain à la suite d'une demande du comité de rédaction du WSJ dans un éditorial publié dans la nuit de jeudi à vendredi.

12H16 TU. La Russie veut éliminer la "domination" des Occidentaux dans le monde, selon sa nouvelle doctrine​

La Russie se fixe comme "priorité" d'éliminer la "domination" des Etats-Unis et des Occidentaux tout en se décrivant comme une "civilisation" défenseure des russophones, selon sa nouvelle doctrine de politique étrangère rendue publique ce vendredi.

"La Russie entend accorder une attention prioritaire à l'élimination des vestiges de la domination des États-Unis et d'autres États hostiles dans les affaires mondiales", peut-on lire dans ce document publié sur le site du Kremlin.


12H18 TU. (Re)voir : Un journaliste américain en détention pour espionnage

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11H44 TU. La Russie adopte une nouvelle stratégie de politique étrangère​

La Russie a adopté ce vendredi 31 mars une nouvelle stratégie de politique étrangère présentant les Etats-Unis et l'Occident comme l'origine de "menaces existentielles" pour Moscou, sur fond de vives tensions liées au conflit en Ukraine.

Des "bouleversements sur la scène internationale" obligent la Russie à "adapter ses documents de planification stratégique", a justifié le président Vladimir Poutine. Son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, a souligné "la nature existentielle des menaces (...) créées par les actions des pays inamicaux", accusant les Etats-Unis et ses alliés de mener une "guerre hybride" contre Moscou.

11H42 TU. Le président du Bélarus se dit prêt à accueillir des armes nucléaires "stratégiques" russes

Le président bélarusse, Alexandre Loukachenko, s'est dit prêt vendredi à accueillir des armes nucléaires "stratégiques" russes sur son territoire, en plus des armes "tactiques" que Moscou s'apprête déjà à envoyer chez son allié.

"Il faudra que (Vladimir) Poutine et moi décidions et introduisions ici, si nécessaire, des armes stratégiques. Et ils doivent comprendre cela, les salauds là-bas à l'étranger, qui aujourd'hui essaient de nous faire exploser de l'intérieur et de l'extérieur", a dit Alexandre Loukachenko lors de son adresse à la nation.

10H25 TU. Appel à une trêve : le Kremlin exclut d'arrêter son "opération militaire" en Ukraine​

Le Kremlin a exclu vendredi de stopper son offensive contre l'Ukraine malgré l'appel à la trêve de son principal allié, le dirigeant bélarusse Alexandre Loukachenko.

"Au sujet de l'Ukraine, rien ne change : l'opération militaire spéciale se poursuit, puisque c'est le seul moyen d'atteindre les objectifs fixés par notre pays aujourd'hui", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

09H42 TU. La guerre en Ukraine "éloigne" l'humanité de la lutte "pour sa survie"

L'invasion de l'Ukraine par la Russie "éloigne" l'humanité de la lutte "pour sa survie" menacée par le changement climatique, a mis en garde vendredi le chef des droits de l'homme de l'ONU, Volker Türk.    

"Au moment où l'humanité est confrontée à des défis existentiels écrasants, cette guerre destructrice nous éloigne de la tâche qui consiste à bâtir des solutions pour assurer notre survie", a lancé Volker Türk devant le Conseil des droits de l'homme, en conclusion d'un discours où il a également dénoncé des violations des droits humains "scandaleusement routinières" dans ce conflit déclenché par la Russie.

08H52 TU. Le chef de l'Otan espère hisser le drapeau de la Finlande "dans les jours qui viennent"​

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a dit ce vendredi 31 mars, être impatient de hisser le drapeau de la Finlande après la ratification de son adhésion par la Turquie, dernier pays de l'Alliance à donner son feu vert.

"J'ai hâte de hisser le drapeau de la Finlande au siège de l'Otan dans les jours qui viennent", a-t-il tweeté avant la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance prévue à Bruxelles les 4 et 5 avril.

08H47 TU. Le président bélarusse appelle à une "trêve" en Ukraine et à des pourparlers​

Le président bélarusse Alexandre Loukachenko, proche allié de la Russie, a appelé vendredi à une "trêve" en Ukraine et à des pourparlers "sans conditions préalables" entre Moscou et Kiev.

"Il faut s'arrêter maintenant, avant que ne commence l'escalade. Je prends le risque de suggérer une cessation des hostilités", a dit Alexandre Loukachenko lors d'un discours à la nation. "Il est possible - et il le faut - de régler toutes les questions territoriales, de reconstruction, de sécurité et autres à la table des négociations sans conditions préalables", a-t-il ajouté.

08H39 TU. Le CIO ignore les droits des sportifs ukrainiens, juge une spécialiste des droits humains​

Les droits des sportifs ukrainiens ont été ignorés par le Comité international olympique (CIO) et par la rapporteure spéciale de l'ONU dans le domaine des droits culturels Alexandra Xanthaki, chargée d'évaluer la réintégration de la Russie et du Bélarus, selon une universitaire spécialiste des droits humains.

"La question est de savoir si les conditions de réadmission proposées sont suffisantes pour garantir le respect des droits humains des sportifs ukrainiens", a expliqué jeudi 30 mars, Patricia Wiater, lors d'une conférence de presse en ligne, deux jours après la recommandation du CIO de réintégrer les sportifs russes et bélarusses, bannis depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

07H02 TU. "Nous ne pardonnerons jamais"​ les morts de Boutcha

"Nous ne pardonnerons jamais" les morts de Boutcha, a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky à l'occasion du premier anniversaire du retrait russe de cette ville martyre, devenue le symbole le plus criant des atrocités imputées aux troupes de Moscou. 

"Trente-trois jours d'occupation (...) Symbole des atrocités du pays occupant", a ajouté le président ukrainien. "Nous allons punir tous les coupables"

06H35 TU.  Au sujet de l'extradition de l'homme d'affaires ukrainien Jevago, le parquet général se pourvoit en cassation​

Le parquet général de la cour d'appel de Chambéry se pourvoit en cassation après le refus de l'extradition vers l'Ukraine du richissime homme d'affaires ukrainien et ancien député Kostiantin Jevago, a annoncé le ministère public ce vendredi 31 mars à l'AFP.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel s'est opposée jeudi à la demande d'extradition de l'homme d'affaires pour "infractions financières", arguant de la situation de guerre en Ukraine, État requérant.

"Il n'est donc aujourd'hui pas en mesure de garantir que Kostiantin Jevago sera jugé par un tribunal garantissant les libertés fondamentales", a estimé la justice.

06H02 TU. Le pétrole brut russe, une manne pour l'Inde​

Un an après l'invasion russe de l'Ukraine, les flux mondiaux de pétrole comptent désormais avec l'Inde, qui s'approvisionne en brut bon marché en provenance de Russie avant de le raffiner et l'exporter vers l'ouest. 

New Delhi a résisté aux pressions occidentales visant à assécher les sources de revenus de Moscou et a, au contraire, renforcé ses liens commerciaux avec son vieil allié, parvenant à faire des économies substantielles et, en parallèle, à maintenir l'inflation du pays sous contrôle. 
 

Russie, premier fournisseur de brut à l'Inde

 

L'Inde est le troisième consommateur mondial de pétrole brut, après les Etats-Unis et la Chine, et importe 85% de ses besoins. Ses fournisseurs traditionnels se trouvaient au Moyen-Orient, mais aujourd'hui la Russie a pris la première place. La Chine et l'Inde sont devenus les principaux clients de Moscou.

Selon l'Agence internationale de l'énergie, l'Inde a importé en mars un nombre record de 1,62 million de barils de pétrole russe par jour, soit 40% de ses importations contre 70.000 baril/jour, soit 1% avant la guerre. 

Mercredi 29 mars, le géant russe de l'énergie Rosneft a annoncé un accord visant à "augmenter considérablement" les livraisons au groupe pétrolier publique Indian Oil Company, à la suite d'une visite en Inde du PDG Igor Setchine. 

Rosneft n'a pas précisé le montant du contrat signé, ni les volumes décidés dans le cadre de cet accord.

05H10 TU. la Russie "ne devrait pas" être membre permanent du Conseil de sécurité 

L'ambassadrice américaine à l'ONU Linda Thomas-Greenfield a estimé jeudi 30 mars, que la Russie "ne devrait pas être" membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, dans un entretien exclusif à l'AFP. 

"La Russie est membre permanent du Conseil de sécurité. Elle ne devrait pas l'être en raison de ce qu'elle fait en Ukraine, mais la charte (des Nations Unies) ne permet pas de modifier son statut de membre permanent", a déploré à l'AFP Linda Thomas-Greenfield depuis le Costa Rica où elle participait à un Sommet de la démocratie. 

La Russie doit prendre la tête de l'organe exécutif des Nations unies à partir de samedi, et ce pour un mois, succédant au Mozambique.

01H40 TU. Les accusations de "crimes de guerre" en Ukraine 


Les forces russes sont accusées de nombreux "crimes de guerre" en Ukraine, comme à Boutcha, près de Kiev, devenue le symbole des atrocités qui leur sont imputées depuis le début de l'invasion russe le 24 février 2022.

Plusieurs enquêtes internationales ont été lancées sur des accusations - rejetées par Moscou - de bombardements indiscriminés, viols, torture, exécutions sommaires, et des "déportations" d'enfants qui ont valu à Vladimir Poutine un mandat d'arrêt de la Cour Pénale Internationale (CPI).

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Les forces ukrainiennes sont elles-mêmes accusées d'exécutions sommaires de prisonniers russes.

01H50 TU. Un an après, l'Ukraine commémore le massacre de Boutcha


L'Ukraine commémore ce vendredi 31 mars, l'anniversaire du retrait russe de la ville-martyre de Boutcha, où les occupants avaient laissé derrière eux des cadavres de civils froidement exécutés, faisant de cette localité proche de Kiev le symbole le plus criant des atrocités imputées aux troupes de Moscou.

DIRECT - Ukraine : l'Ukraine commémore le massacre de Boutcha
ARCHIVES : deux femmes pleurent après la mort de l'un de leurs proches à Boutcha, en Ukraine, le 4 avril 2022.
©AP Photo/Vadim Ghirda

21H46 TU. La Finlande remercie la Turquie et les 29 autres pays membres pour leur feu vert

Le président finlandais a remercié les 30 pays membres de l'Otan pour leur "soutien" à son adhésion désormais imminente, après le feu vert du Parlement turc jeudi soir, le dernier qui était encore nécessaire.

"Je veux les remercier tous pour leur confiance et leur soutien", a affirmé dans un communiqué le chef de l'Etat du pays nordique Sauli Niinistö, en souhaitant l'entrée "le plus vite possible" de la Suède, également candidate mais toujours bloquée par la Turquie.

"La Finlande sera un allié fort et capable, engagé pour la sécurité de l'alliance", a promis le président finlandais.

21H11 TU. La Turquie approuve l'adhésion de la Finlande à l'Otan


La Turquie a approuvé jeudi 30 mars, au bout de dix mois de suspense, l'adhésion de la Finlande à l'Otan, dernier pays de l'Alliance à donner son feu vert après celui de la Hongrie.

Au terme d'un bref débat, lors duquel ils ont reconnu les "légitimes préoccupations sécuritaires de la Finlande", les députés turcs ont voté à l'unanimité des 276 députés présents l'entrée de ce petit pays nordique dans l'Alliance atlantique, tandis que la Suède reste toujours à la porte.

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Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait annoncé la levée de son véto le 17 mars en recevant à Ankara le président finlandais Sauli Niinistö, décision aussitôt saluée par l'Alliance atlantique.

19H38 TU. En Russie, un journaliste américain en détention pour "espionnage"


La Russie a placé jeudi 30 mars, en détention provisoire un journaliste américain du Wall Street Journal qu'elle accuse d'espionnage, un cas sans précédent dans l'histoire récente du pays qui suscite la "préoccupation" des États-Unis.

Washington s'est dit "extrêmement préoccupé" par l'arrestation du journaliste, qualifiant de "ridicule" l'accusation d'espionnage portée par Moscou.

"Nous sommes extrêmement préoccupés par l'arrestation très médiatisée d'un journaliste américain", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken dans un communiqué, en référence au reporter du quotidien Wall Street Journal.
 

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