Fil d'Ariane
21h15 TU. Armes pour Kiev : Zelensky attend des "décisions fortes" de la rencontre à Ramstein
Le président ukrainien Volodymyr Zelensly a dit jeudi attendre des "décisions fortes" de la rencontre des soutiens de Kiev prévue vendredi à Ramstein, en Allemagne, destinée à coordonner l'assistance militaire occidentale face à la Russie.
"Nous nous préparons à Ramstein demain. Nous attendons des décisions fortes", a déclaré M. Zelensky dans son discours quotidien du soir.
18h48 TU. Quelques pays vont envoyer des chars Leopard en Ukraine
Le ministre lituanien de la Défense Arvydas Anusauskas a déclaré jeudi soir que "quelques pays" allaient envoyer des chars Leopard à l'Ukraine, à la veille d'une rencontre cruciale du groupe de contact pour l'Ukraine à Ramstein en Allemagne.
"Quelques pays vont envoyer" des chars Leopard en Ukraine, a déclaré à l'AFP M. Anusauskas interrogé par téléphone.
"D'autres informations suivront demain", lors de la réunion à Ramstein, a-t-il ajouté.
Le ministre a participé jeudi à une rencontre de neuf pays donateurs dans la base militaire de Tapa en Estonie.
Les discussions sur le soutien militaire à l'Ukraine se poursuivront vendredi lors d'une réunion d'une cinquantaine de pays, convoquée par les Etats-Unis sur la base militaire de Ramstein, en Allemagne.
Les Leopard font partie des chars lourds modernes et de conception occidentale que Kiev réclame à ses alliés et qui, selon les experts, seront cruciaux dans les batailles à venir dans l'Est de l'Ukraine.
Plusieurs pays ont déjà annoncé leur volonté de transférer les Leopard à l'Ukraine, mais ils déclarent attendre le feu vert de l'Allemagne, productrice de ces chars.
17h54 TU. Trois pays européens promettent missiles et artillerie à l'Ukraine, qui veut beaucoup plus d'armes
Un trio d'alliés européens de l'Ukraine a promis jeudi de lui livrer des missiles et de l'artillerie, au moment où elle-même exhorte ses partenaires à "considérablement" augmenter leur soutien à la veille d'une importante réunion des donateurs.
Vendredi, les ministres de la Défense des pays occidentaux apportant une aide militaire aux Ukrainiens, au premier rang desquels l'Américain Lloyd Austin, se retrouvent en effet à Ramstein, en Allemagne, afin de coordonner la poursuite de l'assistance militaire à Kiev.
Mais, dès jeudi, le Royaume-Uni s'est engagé à fournir à l'Ukraine 600 missiles supplémentaires Brimstone, le Danemark à lui donner ses 19 canons Caesar de fabrication française et la Suède à livrer des canons automoteurs Archer.
Des systèmes qui ont tous une portée de plusieurs dizaines de kilomètres mais inférieure à celle réclamée par les Ukrainiens.
Londres avait déjà promis 14 chars lourds Challenger 2 à Kiev et la Pologne se dit prête à lui envoyer 14 chars Leopard 2 de fabrication allemande, un total qui reste loin des centaines de ces véhicules dont l'Ukraine dit avoir besoin pour de futures offensives.
17h48 TU. Les chars occidentaux ne sont "pas une solution miracle" (commandant de l'Otan)
Les chars occidentaux ne sont "pas une solution miracle" pour l'Ukraine contre la Russie, a déclaré jeudi le commandant des forces alliées en Europe (SACEUR) à la veille d'une importante réunion en Allemagne consacrée aux fournitures d'armements à Kiev.
"Il n'y a pas de système d'armes particulier qui soit une solution miracle. Un équilibre entre tous les systèmes est nécessaire", a soutenu le général américain Christopher Cavoli à l'issue d'une réunion des chefs militaires de l'Otan à Bruxelles.
"Mais il est clair que la technologie occidentale moderne est plus performante que la technologie russe" sur le champ de bataille en Ukraine, a-t-il souligné.
Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell a jugé jeudi "inacceptable et méprisable" la référence à l'Holocauste faite par Moscou pour dénoncer le soutien des pays occidentaux à l'Ukraine et "justifier son agression illégale" contre ce pays.
"Les derniers commentaires du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov accusant +l'Occident+ de rechercher une +solution finale+ pour la Russie sont totalement déplacés, irrespectueux et piétinent la mémoire des six millions de Juifs, et d'autres victimes, qui ont été systématiquement assassinés pendant l'Holocauste", a accusé le responsable dans un communiqué.
La tâche de la coalition montée par les Etats-Unis est "la +solution finale+ à la question russe. Tout comme Hitler voulait résoudre la question juive, désormais, les dirigeants occidentaux (...) disent sans ambiguïté que la Russie doit subir une défaite stratégique", a affirmé mercredi le chef de la diplomatie russe lors d'une conférence de presse.
"La manipulation de la vérité par le régime russe pour justifier sa guerre d'agression illégale contre l'Ukraine a atteint un autre point bas inacceptable et méprisable", s'est insurgé Josep Borrell, de nationalité espagnole.
"Il n'y a pas de parallèle entre les crimes de l'Allemagne nazie et l'aide internationale à l'Ukraine pour défendre son territoire et son peuple contre une agression injustifiée. La Russie a envahi un pays voisin souverain, y cible et y tue quotidiennement des civils, dans le but avoué de détruire le pays et la nation ukrainienne", a affirmé le chef de la diplomatie de l'UE.
15h44 TU."Des chars doivent être livrés", dit Charles Michel après sa rencontre avec Zelensky
"Des chars doivent être livrés" à l'Ukraine, a déclaré jeudi le président du Conseil européen Charles Michel à l'issue d'une visite à Kiev où il a notamment échangé avec le président Volodymyr Zelensky.
"Nous entendons votre message. Vous avez besoin de plus de systèmes de défense anti-aérienne et d'artillerie, de plus de munitions", a indiqué M. Michel sur Twitter, affirmant que les Occidentaux étaient "conscients" que "les prochaines semaines pourraient être décisives pour la suite" de la guerre avec la Russie.
We hear your message. You need more air defence and artillery systems, more ammunitions.
— Charles Michel (@CharlesMichel) January 19, 2023
I firmly believe that tanks must be delivered.
We want to support you because we are aware that the next few weeks may be decisive for what comes next. @ZelenskyyUa pic.twitter.com/vc1MU0e7fI
15h38 TU. Les troupes russes ont lancé une "offensive locale" dans le sud, selon un responsable prorusse
L'armée russe a lancé une "offensive locale" près de la ville d'Orekhiv, dans le sud de l'Ukraine, où le front est en large partie figé depuis plusieurs mois, a annoncé jeudi un responsable de l'administration d'occupation russe locale.
"Nos troupes ont lancé une offensive locale près de la ville d'Orekhiv, qui est toujours provisoirement occupée par les combattants ukrainiens", a déclaré Vladimir Rogov, un cadre de l'occupation russe dans la région de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine.
Selon lui, cette attaque a contraint les forces ukrainiennes à légèrement reculer pour occuper des positions de réserve.
"Nos troupes tiennent les positions occupées. Le territoire de la région de Zaporijjia libéré des combattants ukrainiens augmente progressivement", a-t-il encore affirmé, cité par l'agence de presse russe Ria Novosti.
Le front dans le sud de l'Ukraine est en grande partie figé depuis le retrait des Russes de la ville de Kherson début novembre et l'arrivée de l'hiver. La région de Zaporijjia est partiellement contrôlée par Moscou, mais pas sa capitale régionale éponyme.
14h47 TU. L'Ukraine appelle ses alliés à livrer des chars et "cesser de trembler devant Poutine"
L'Ukraine a réitéré jeudi ses appels à ses alliés occidentaux pour lui fournir des chars et "cesser de trembler" devant le président russe Vladimir Poutine, malgré la réticence de certains dirigeants qui craignent une escalade avec Moscou.
"Il n'y a pas de tabous. De Washington à Londres, de Paris à Varsovie, on dit une chose: l'Ukraine a besoin de chars; c'est la clé pour mettre fin à la guerre", a lancé sur Twitter Mykhaïlo Podoliak, conseiller à la présidence ukrainienne. "Il est temps de cesser de trembler devant (Vladimir) Poutine et de franchir la dernière étape", a-t-il encore exhorté.
Le Danemark a décidé de donner à l'Ukraine la totalité de ses 19 canons à longue portée Caesar de fabrication française, dont la plupart n'ont pas encore été livrés, a annoncé jeudi le gouvernement.
Le gouvernement, soutenu par le Parlement, "a décidé de donner toutes les 19 pièces d'artillerie de fabrication française Caesar à l'Ukraine", a annoncé le ministre de la Défense Jakob Ellemann-Jensen dans un communiqué.
L'annonce danoise, en discussion depuis des mois avec Kiev et Paris, intervient au moment où l'Occident multiplie les annonces de dons d'armes lourdes à l'Ukraine.
"C'est un don très important et significatif", a affirmé le ministre danois.
Le Danemark avait commandé 15 canons au groupe français Nexter en 2017, puis quatre supplémentaires en 2019. Mais les livraisons ont pris du retard et seuls quelques exemplaires ont déjà été livrés.
14h23 TU. Le Royaume-Uni enverra 600 missiles Brimstone en Ukraine
Le Royaume-Uni enverra à l'Ukraine 600 missiles Brimstone supplémentaires pour l'aider face à l'invasion russe, a annoncé jeudi en Estonie le ministre britannique de la Défense.
Ben Wallace a fait cette annonce à l'issue d'une réunion de donateurs, avec plusieurs de ses homologues européens, dans la base militaire estonienne de Tapa.
"Aujourd'hui, je peux dire que nous allons également envoyer 600 autres missiles Brimstone sur le théâtre des opérations, ce qui sera incroyablement important pour aider l'Ukraine à dominer le champ de bataille", a déclaré Ben Wallace.
Samedi, Londres a annoncé l'envoi chars de combat à l'Ukraine, étant le premier pays à répondre à la demande de l'Ukraine.
L'initative de la réunion de donateurs est venue de M. Wallace et de son homologue estonien Hanno Pevkur.
Les discussions sur le soutien militaire à l'Ukraine se poursuivront vendredi lors d'une réunion d'une cinquantaine de pays, convoquée par les Etats-Unis sur la base militaire de Ramstein, en Allemagne.
Le Kremlin avertit que la livraison à l'Ukraine par les Occidentaux d'armes longue portée, capables de frapper le territoire russe en profondeur, entraînerait une aggravation dangereuse du conflit armé entre Kiev et Moscou. "C'est potentiellement très dangereux, cela signifierait que le conflit atteindrait un nouveau palier qui ne promettrait rien de bon pour la sécurité européenne", déclare le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
La Suède décide de commencer à livrer à l'armée ukrainienne des canons à longue portée de modèle Archer. Il s'agit d'un obusier mobile et moderne réclamé par Kiev depuis de nombreux mois, annonce jeudi le Premier ministre suédois Ulf Kristersson.
Après une réunion du gouvernement, le dirigeant du pays nordique annonce lors d'une conférence de presse "la première décision de commencer à livrer des systèmes d'artillerie Archer à l'Ukraine" pour l'aider contre la Russie.
9h21 TU. Le patron de Wagner estime que ses troupes ont "des choses à apprendre" de l'Ukraine
Le patron du groupe de mercenaires Wagner, Evguéni Prigojine, indique que ses troupes avaient "des choses à apprendre" de l'armée ukrainienne, en pleine bataille acharnée pour la prise de Bakhmout dans l'est de l'Ukraine.
L'armée ukrainienne travaille efficacement, de manière cohérente. On a des choses à apprendre d'eux. Mais dans tous les cas les unités de Wagner vont de l'avant, mètre par mètre.Evguéni Prigojine, patron de Wagner
Il assure que "la localité d'Artiomovsk (NDLR : nom donné par les autorités russes à Bakhmout) sera prise".
7h44 TU. La Russie enquête sur un citoyen américain pour "espionnage"
Les services de sécurité russes (FSB) annoncent avoir ouvert une enquête pour "espionnage" contre un citoyen américain, en pleine crise diplomatique entre Moscou et Washington liée au conflit en Ukraine. Le FSB n'a pas précisé l'identité de ce citoyen américain, ni s'il avait été arrêté, ni même s'il se trouvait en Russie ou à l'étranger.
"L'Américain est soupçonné d'avoir recueilli des renseignements relatifs à des questions biologiques allant à l'encontre de la sécurité de la Fédération de Russie", indique le FSB dans un bref communiqué.
7h34 TU. "Plusieurs théories" évaluées à propos du crash d'hélicoptère
"Plusieurs théorie" sont évaluées dans l'enquête sur le crash d'un hélicoptère près de Kiev qui a coûté mercredi la vie du ministre de l'Intérieur ukrainien et de 13 autres personnes près de Kiev, affirme le président Volodymyr Zelensky.
"L'enquête est en cours. Plusieurs théories sont à l'étude et je ne suis pas autorisé à parler des différentes hypothèses jusqu'à l'issue des investigations", explique le président ukrainien.
7h28 TU. Volodymyr Zelensky affirme qu'il entend reprendre la CriméeLe président ukrainien Volodymyr Zelensky affirme qu'il entendait reprendre la Crimée annexée par la Russie en 2014. Il appelle ses partenaires occidentaux à lui livrer davantage d'armes.
"Notre objectif est de libérer l'ensemble de nos territoires", affirme le dirigeant. "La Crimée est notre terre, notre territoire, notre mer et nos montagnes. Donnez-nous vos armes et nous récupèrerons nos terres", poursuit-il.
7h10 TU. Charles Michel se rend à KievLe président du Conseil européen Charles Michel annonce qu'il est "en route pour Kiev" où il doit discuter de nouvelles mesures de soutien à l'Ukraine avec le président Volodymyr Zelensky. Ce dernier réclame des livraisons d'armes plus rapides.
Les deux dirigeants discuteront "de mesures concrètes (...) pour s'assurer que (l'Ukraine) soit plus forte et plus puissante", déclare Charles Michel dans un message vidéo posté sur Twitter. Les alliés de l'Otan ont promis à Kiev "un soutien accru avec des armes plus lourdes et plus modernes" pour contrer les offensives de la Russie.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky critique les hésitations de l'Allemagne à autoriser des livraisons de chars lourds, affirmant qu'il ne s'agissait pas de la "bonne stratégie".
Il y a des moments où l'on ne devrait pas hésiter ou se comparer. Quand quelqu'un dit 'je ne livrerai des chars si quelqu'un d'autre le fait'.Volodymyr Zelensky, président ukrainien
Il intervenait par visioconférence lors d'un petit-déjeuner au Forum de Davos. Il faisait référence à des informations de presse selon lesquelles Berlin ne livrera des chars avancés que si les Etats-Unis livrent des tanks Abrams.
4h18 TU. Début de l'enquête criminelle sur le crash de l'hélicoptèreLes autorités ukrainiennes démarrent une enquête criminelle ordonnée par le président Volodymyr Zelensky, après le décès du ministre de l'Intérieur Denys Monastyrsky dans le crash de son hélicoptère qui a fait au moins 14 morts. "Le Service de sécurité d'Ukraine a ouvert une enquête criminelle sur ce terrible événement", déclare le président ukrainien dans un discours.
"J'ai chargé le chef du Service de sécurité de l'Ukraine, en coopération avec tous les autres organes autorisés, de clarifier toutes les circonstances de la catastrophe", précise-t-il. L'hélicoptère, un Super Puma EC-225 (Airbus Helicopters) selon le Service d'Etat pour les situations d'urgence (SES) auquel il appartenait, s'est écrasé le 18 janvier à Brovary, près de Kiev.
Selon la même source, neuf personnes étaient à bord de l'appareil, dont le ministre et son adjoint. Selon un dernier bilan attribuée à la même source, 14 personnes sont mortes dont un enfant, et 25 blessés sont hospitalisés, dont 11 enfants.
4h00 TU. Que s'est-il passé à Brovary ?
L'hélicoptère qui transportait le ministre ukrainien de l'Interieur s'est écrasé près d'une école maternelle.Au moins 18 personnes sont mortes, dont le ministre lui même mais aussi 3 enfants. Les raisons de ce crash restent encore inconnues.