DIRECT - Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine rencontre les militaires déployés dans les régions de Kherson et Lougansk

Vladimir Poutine s'est rendu dans les régions de Kherson et Lougansk, respectivement dans le Sud et l'Est de l'Ukraine, pour rencontrer les militaires qui y sont déployés. Le communiqué du Kremlin ne précise pas quand ce déplacement a eu lieu.
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POUTINE  UKRAINE
AP/POOL
Image tirée de la télé russe montrant Vladimir Poutine en Ukraine. Le lieu n'a pas été précisé ni la date de cette arrivée.
 
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antony blinken
(AP Photo/Andrew Harnik, Pool)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken s'exprime lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à l'hôtel Prince Karuizawa à Karuizawa, au Japon, le mardi 18 avril 2023.
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18h33 TU. L'ambassadrice américaine en Russie mise en garde contre toute "activité subversive"

Moscou a mis en garde l'ambassadrice américaine, Lynne Tracy, contre toute "activité subversive" en Russie, selon un communiqué publié par le ministère russe des Affaires étrangères, à l'issue de la convocation de la diplomate.

"Il a été particulièrement noté que toute mesure de la partie américaine visant à inciter à la discorde et à l'inimitié dans la société russe, ainsi qu'à utiliser la mission diplomatique pour dissimuler une activité subversive, sera sévèrement réprimée", a indiqué la diplomatie russe dans ce communiqué.

Le ministère russe a également dénoncé "l'ingérence flagrante" à ses yeux des Etats-Unis, du Royaume-Uni et du Canada dans "les affaires intérieures" russes.

14h46 TU. En Ukraine, le difficile soin des blessures de guerre 


Les blessures infligées lors du conflit ukrainien tendent à être difficiles à soigner, la résistance aux antibiotiques étant courante chez les patients, témoignent des médecins lors d'un congrès d'infectiologie. C'est "la situation la plus difficile" à laquelle a été confronté l'infectiologue Andrej Trampuz en 25 ans d'expérience, rapporte ce docteur.

L'équipe du Dr Trampuz, qui exerce à l'hôpital berlinois de la Charité, a soigné un grand nombre de civils et de soldats blessés lors du congrès ukrainien. Elle a dressé un état des lieux lors d'un congrès européen d'infectiologie (ECCMID) qui se tient cette semaine à Copenhague.

Sur une cinquantaine de patients étudiés, 14 -six blessés par balle et huit dans des explosions- ont vu leurs blessures, qui étaient déjà graves, infectées par des bactéries résistantes aux antibiotiques. L'antibiorésistance est un phénomène mondial qui inquiète particulièrement les autorités sanitaires, comme l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Ce mécanisme voit certaines bactéries évoluer pour devenir résistantes aux antibiotiques censés les éliminer. Il est lié à l'usage excessif et indiscriminé de ces traitements chez l'humain et l'animal. Or la présence de bactéries antibiorésistantes est particulièrement marquée depuis plusieurs années en Ukraine. 

13h46 TU. Que faut-il retenir sur le déplacement de Vladimir Poutine ?
 

Vladimir Poutine, dont les sorties publiques sont rares et ultra-sécurisées, est allé, dans le plus grand secret, dans des régions occupées du sud et de l'est.  Le Kremlin n'a fait état d'aucune rencontre avec des soldats ou des civils mais de réunions dans des QG militaires avec de hauts responsables de l'armée.

"C'est important pour moi d'entendre votre opinion sur la situation, de vous écouter", déclare Vladimir Poutine, selon une vidéo diffusée par le Kremlin. Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de la présidence ukrainienne, a qualifié ce déplacement de "'tournée spéciale' de l'auteur de meurtres de masse dans les territoires occupés".

Selon le Kremlin, ce voyage de "routine" a eu lieu le 17 avril dans la région de Kherson (sud) et dans celle de Lougansk (est) dont Moscou revendique l'annexion.  Ce n'est que la deuxième fois que le président russe se rend dans la zone de conflit depuis le début de l'invasion qu'il a ordonnée en février 2022. La première fois, en mars, il est allé de nuit dans Marioupol, une ville conquise l'année dernière au terme d'un siège sanglant et destructeur.


13h24 TU. La répression des opposants durcie en Russie 


Les députés russes adoptent une série d'amendements alourdissant les peines prévues pour une série d'accusations utilisées pour réprimer les opposants. Ils instaurent notamment la perpétuité pour "haute trahison".

La Douma, la chambre basse du Parlement russe, valide en deuxième et troisième lectures ce projet de loi qui prévoit aussi de punir ceux qui "aident à mettre en oeuvre les décisions d'organisation internationales" Ce passagesemble viser la Cour pénale internationale (CPI), qui a émis en mars un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine.

12h21 TU. La vodka Absolut n'exportera plus vers la Russie


La marque de vodka Absolut, fleuron suédois du groupe français Pernod Ricard,annonce interrompre ses exportations vers la Russie. Leur reprise discrète avait suscité un mouvement de boycott et les critiques du Premier ministre en Suède.

The Absolut Company, qui produit une des vodkas les plus vendues dans le monde, "a décidé d'interrompre l'exportation de sa marque en Russie", indique l'entreprise dans un communiqué. Elle invoque le besoin de protéger ses employés et partenaires "face aux critiques massives sous toutes leurs formes".

12H09 TU. Volodymyr  Zelensky se rend à Avdiïvka, point chaud du front de l'Est.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu dans la ville d'Avdiïvka, un des points les plus chauds sur le front est en Ukraine, selon son service de presse. 

"J'ai l'honneur d'être ici aujourd'hui, vous remercier pour votre service, pour la défense de notre terre", a déclaré Volodymyr Zelensky aux militaires à Avdiïvka, selon la présidence qui a publié des photos et une vidéo de ce déplacement peu après l'annonce par le Kremlin d'une visite de Vladimir Poutine dans des zones occupées de l'Ukraine. 

11H33 TU. Moscou convoque et accuse les ambassadrices américaine, britannique et canadienne d'"ingérence".

Moscou a accusé d'ingérence et convoqué les ambassadrices américaine, britannique et canadienne dans les affaires russes, ont rapporté les agences russes, citant le ministère des Affaires étrangères. 

Le motif exact de la convocation  n'a pas été précisé dans l'immédiat, mais la veille, la diplomatie russe avait dénoncé les critiques de ces diplomates après la condamnation de l'opposant russo-britannique Vladimir Kara-Mourza.


11h30 TU. Le journaliste américain Evan Gershkovich maintenu en détention en Russie.

Un tribunal russe a rejeté la demande de libération du journaliste américain Evan Gershkovich, confirmant son placement en détention provisoire pour des accusations d'espionnage qu'il rejette.

A l'issue d'une audience à huis clos, le juge a décidé de "laisser inchangée" la mesure de placement en détention, selon un journaliste de l'AFP admis dans la salle pour la lecture de la décision. Evan Gershkovich, reporter au quotidien américain Wall Street Journal, a été arrêté fin mars pendant un reportage à Ekaterinbourg, dans l'Oural.


Evan Gershkovich est "combatif" malgré son maintien en détention provisoire, a indiqué une de ses avocates.

"Il est combatif, il fait du sport, il comprend que les gens le soutiennent", a déclaré Maria Kortchaguina, à l'issue d'une audience lors de laquelle un juge a refusé de remettre Evan Gershkovich en liberté.


11H18 TU. Livraisons d'armes à Kiev: Scholz dit "espérer" une évolution de la Suisse.

Le chancelier allemand Olaf Scholz dit "espérer" une évolution de la position de Berne, qui refuse à ce stade d'autoriser la réexportation d'armes de fabrication suisse à l'Ukraine.

"Nous savons que l'Ukraine a besoin de soutien, y compris en armes et en munitions, c'est pourquoi l'Allemagne a déposé plusieurs demandes pour savoir ce que l'on pourrait faire pour améliorer la situation et mieux tenir compte des besoins de l'Ukraine", a expliqué le chancelier lors d'une conférence de presse commune à Berlin avec le président de la Confédération helvétique, Alain Berset.

"Nous avons pris connaissance des décisions prises jusqu'à présent et suivons de très près le débat très animé en Suisse, et espérons qu'il se passe quelque chose", a ajouté Olaf Scholz.

Bien que pressé par Kiev et ses alliés d'autoriser la réexportation d'armes et de munitions suisses vers Kiev, Berne a jusqu'à présent balayé les demandes de l'Allemagne, de l'Espagne et du Danemark.

Diverses initiatives sont en cours au Parlement en vue d'assouplir les règles de réexportation d'armes mais aucune décision n'est attendue avant plusieurs mois.

La Suisse applique les sanctions contre Moscou, assure une "aide humanitaire" et se tient prête à participer à la reconstruction de l'Ukraine, a fait valoir Alain Berset.

Mais, le principe de "neutralité" suisse signifie que Berne "ne soutient aucune partie militairement", a-t-il ajouté. "C'est un engagement que nous avons pris à plusieurs reprises, dans nos lois et au niveau international, et c'est aussi pour nous une question de crédibilité".

"On ne peut pas nous demander d'enfreindre nos propres lois. On ne peut pas exiger cela de nous", a-t-il martelé.

Le président suisse a aussi rappelé que son pays avait gelé des avoirs d'oligarques russes à hauteur d'environ 7,5 milliards de francs suisses, soit "une part importante de ce qui est bloqué sur le continent et je pense que cela montre que la Suisse prend cela très au sérieux", selon Alain Berset.

La semaine passée, les pays membres du G7 avaient pourtant demandé à la Suisse d'agir plus activement contre l'argent des oligarques russes.


10H26 TU. Russie: première apparition publique au tribunal du journaliste américain Gershkovich.

Le journaliste américain Evan Gershkovich est apparu souriant et l'air déterminé devant un tribunal de Moscou où des médias ont pu le voir pour la première fois depuis son arrestation fin mars.

Bras croisés et vêtu d'une chemise bleue à carreaux et d'un jean, Evan Gershkovich a regardé sans mot dire les journalistes brièvement admis dans la salle d'audience pour le filmer ou le prendre en photo dans la cage en verre dévolue aux accusés. 

Aucune question n'a été autorisée par les autorités et le reste de l'audience se déroulait à huis clos.

La cour doit décider de le maintenir ou non en détention provisoire pour des accusations d'espionnage que le reporter du Wall Street Journal rejette catégoriquement.

Les services de sécurité russes (FSB) ont arrêté fin mars le reporter alors qu'il était en reportage à Ekaterinbourg. Le Kremlin affirme qu'il a été arrêté en flagrant délit d'espionnage, sans avancer de preuve en ce sens, le dossier étant classé secret. 

L'arrestation de Evan Gershkovich a suscité une onde de choc, aucun journaliste occidental n'ayant été arrêté et accusé d'espionnage en Russie depuis des décennies. 

Le reporter de 31 ans, qui est réputé pour la qualité de son travail journalistique et sa rigueur, risque 20 ans de prison.

Les spéculations vont bon train depuis son arrestation quant à un éventuel échange de prisonniers russo-américains à venir.

09H30 TU : Vladimir Poutine s'est rendu dans les régions de Kherson et Lougansk, respectivement dans le Sud et l'Est de l'Ukraine
 

Le président russe Vladimir Poutine s'est rendu dans les régions de Kherson et Lougansk, respectivement dans le Sud et l'Est de l'Ukraine, pour rencontrer les militaires qui y sont déployés dans le cadre de l'opération russe déclenchée il y a plus d'un an, a annoncé mardi le Kremlin.

Le communiqué du Kremlin ne précise pas quand ce déplacement a eu lieu mais indique que le président russe a félicité les militaires dans les régions de Kherson et de Lougansk à l'occasion de la fête de Pâque orthodoxe, qui a été célébrée dimanche, et leur a offert des "copies des icônes". 


05H26 TU. Washington veut toujours la "libération immédiate" du journaliste du WSJ détenu en Russie, selon Antony Blinken.

Les Etats-Unis continuent d'exiger la "libération immédiate" du journaliste américain du Wall Street Journal Evan Gershkovich dont la détention en Russie est "injuste", déclare le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à l'issue d'une réunion du G7 au Japon.

Pour la première fois, l'ambassadrice américaine à Moscou, Lynne Tracy, a pu rendre visite lundi à Evan Gershkovich, emprisonné depuis plus de deux semaines et accusé d'espionnage par les autorités russes. Une audience en appel sur sa détention provisoire est prévue mardi.

"Il est en bonne santé et a bon moral malgré les circonstances", avait déclaré Lynne Tracy sur Twitter après sa rencontre avec le détenu de 31 ans.

Evan Gershkovich, correspondant à Moscou du Wall Street Journal et qui avait travaillé auparavant pour l'AFP, a été arrêté par les services de sécurité russes le 30 mars alors qu'il était en reportage à Ekaterinbourg dans l'Oural.

Les autorités russes l'ont accusé notamment d'avoir recueilli des informations sur l'industrie de la défense. L'ensemble du dossier est classé secret.

04h57 TU. Vladimir Poutine visite le quartier général de l'armée dans la région ukrainienne de Kherson.
 

Le président russe Vladimir Poutine s'est rendu dans les quartiers généraux militaires des régions ukrainiennes de Kherson et Louhansk, qui sont en partie contrôlées par la Russie, annonce le Kremlin.

Vladimir Poutine a assisté à une réunion de commandement militaire dans la région de Kherson pour entendre les rapports des commandants des forces aéroportées et du groupe d'armées "Dniepr" et d'autres officiers supérieurs sur la situation dans les régions de Kherson et de Zaporijjia, que Moscou a proclamées partie de la Russie.

Les troupes russes se sont retirées de Kherson, la capitale régionale, en novembre dernier, et ont renforcé leurs positions sur la rive opposée du Dnipro en prévision d'une contre-offensive ukrainienne.

Vladimir Poutine a également visité le quartier général de la garde nationale dans la région orientale de Lougansk, une autre partie de l'Ukraine que Moscou a annexée l'année dernière.

Le Kremlin n'a pas précisé quand Poutine a assisté aux réunions.

04h46 TU. Les ministres du G7 soulignent l'unité face aux tensions avec la Chine et la Russie.
 

Les puissances industrielles du Groupe des Sept ont déclaré qu'elles étaient plus unies que jamais alors qu'elles critiquaient la pression supplémentaire de la Chine sur Taïwan et la menace de la Russie de placer des armes nucléaires en Biélorussie alors qu'elle faisait la guerre à l'Ukraine voisine.

"La force de la solidarité entre les ministres des Affaires étrangères du G7 est à un niveau jamais vu auparavant", a déclaré le ministre japonais des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi lors d'une conférence de presse après avoir accueilli une réunion du groupe dans la station balnéaire japonaise de Karuizawa.

Le groupe, qui comprend les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et le Canada, a qualifié d'"inacceptable" la menace de la Russie d'implanter des armes nucléaires en Biélorussie. Il a déclaré que "toute utilisation d'armes chimiques, biologiques ou nucléaires en Ukraine" aurait de graves conséquences.

Le mois dernier, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie utiliserait des armes nucléaires dites tactiques à plus courte portée parce que l'alliance militaire de l'OTAN s'étendait vers les frontières russes.

04H17 TU. Les inspections des navires reprennent dans le cadre de l'accord sur les céréales ukrainiennes.

Les inspections des navires transportant des céréales en provenance d'Ukraine ont repris après une pause qui menaçait de fermer le corridor maritime de la mer Noire, annonce l'agence de presse RIA citant le ministère russe des Affaires étrangères.

Un responsable du ministère cité par RIA a imputé l'interruption de lundi au non-respect par l'Ukraine des procédures convenues, mais a déclaré que le problème avait été résolu.

Kiev a déclaré lundi que l'initiative négociée par l'ONU permettant l'exportation en toute sécurité de céréales ukrainiennes en mer Noire risquait de s'arrêter après que la Russie ait bloqué les inspections des navires participants dans les eaux turques.

Piotr Ilyichyov, chef du département des organisations internationales au ministère russe des Affaires étrangères, a déclaré à RIA que le passage des navires céréaliers dépendait à la fois de la météo et de la manière dont ils respectaient les procédures.

On ne sait toujours pas si l'accord sur les céréales, en place depuis juillet dernier, sera renouvelé, car la Russie se plaint qu'un autre accord, visant à faciliter ses propres exportations de produits agricoles et d'engrais, n'a pas été respecté.

03H01 TU. Le G7 promet de faire payer le "prix fort" aux pays aidant la Russie en Ukraine.

Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont promis que les pays qui fourniraient une assistance à la Russie pour sa guerre en Ukraine en payeraient "le prix fort", dans une déclaration publiée à l'issue d'une réunion au Japon.

Les hauts diplomates veulent aussi renforcer l'application des sanctions déjà prises contre la Russie et ont jugé "inacceptable" l'annonce par Moscou de son intention d'envoyer des armes nucléaires en Biélorussie.

00H15 TU. Le Brésil rejette les critiques américaines, défend ses relations avec Moscou.

Le ministre brésilien des affaires étrangères a défendu lundi les relations de son pays avec la Russie et a rejeté les critiques de Washington selon lesquelles Brasilia "se fait l'écho de la propagande russe" sur le conflit en Ukraine.

"Je ne sais pas comment ni pourquoi (le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche) est arrivé à cette conclusion. Mais je ne suis en aucun cas d'accord", a déclaré Mauro Vieira aux journalistes à Brasilia, où le président Luiz Inacio Lula da Silva a rencontré lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. 

21H16 TU. Le Brésil "se fait l'écho de la propagande russe et chinoise" sur l'Ukraine, dénonce la Maison Blanche.

La Maison Blanche a vivement critiqué le Brésil lundi après que le président brésilien Lula a accusé ce week-end les Etats-Unis de prolonger le conflit en Ukraine, au terme d'un déplacement aux Emirats et en Chine.

"Dans ce cas précis, le Brésil se fait l'écho de la propagande russe et chinoise sans prendre en compte les faits", a indiqué John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, organe directement rattaché au président américain.

En Chine, Lula, qui a rencontré Xi Jinping, avait accusé Washington "d'encourager la guerre" en Ukraine, des accusations renouvelées dimanche lors d'une conférence de presse à Abou Dhabi. 

"L'Europe et les Etats-Unis continuent de contribuer à la poursuite de la guerre. Alors ils doivent s'asseoir autour de la table et dire: +Ça suffit+", a-t-il lancé depuis la capitale des Emirats arabes unis.

Ces critiques font écho à celles formulées par Moscou et Pékin, qui blâment les pays occidentaux pour la guerre qui a débuté en février 2022 avec l'invasion russe de l'Ukraine. 

A l'inverse de plusieurs puissances occidentales, le Brésil n'a jamais imposé de sanctions financières à la Russie ou accepté de fournir des munitions à Kiev et tente de se positionner, tout comme la Chine, en tant que médiateur.

"Nous sommes reconnaissants envers nos amis brésiliens pour l'excellente compréhension de la genèse de cette situation" en Ukraine, a réagi lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, avant sa rencontre prévue avec le président Lula à Brasilia.

"Bien entendu nous voulons que la guerre prenne fin", a insisté John Kirby. "Cela pourrait arriver dès maintenant, aujourd'hui, si M. Poutine arrêtait d'attaquer l'Ukraine et procédait au retrait de ses troupes"

"Les récents commentaires du Brésil selon lesquels l'Ukraine devrait envisager de céder officiellement la Crimée en guise de concession pour la paix sont tout simplement malavisés", a-t-il poursuivi. 

18H35 TU. Kara-Mourza : Moscou qualifie la réaction britannique d'"ingérence directe dans les affaires" russes.

Moscou a qualifié lundi soir la réaction de Londres à la condamnation à 25 ans de prison de l'opposant russo-britannique Vladimir Kara-Mourza "d'ingérence directe dans les affaires" russes.

"C'est une ingérence directe dans les affaires intérieures de la Russie", a fustigé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, jugeant "inacceptable" les propos de l'ambassadeur britannique à Moscou. Le Royaume-Uni avait demandé plus tôt lundi "la libération immédiate" de M. Kara-Mourza.


18h27 TU. La Russie dit avoir repoussé une tentative d'infiltration ukrainienne sur son territoire.

La Russie dit avoir repoussé une tentative ukrainienne de s'infiltrer "illégalement" sur son territoire via la région frontalière de Briansk, une dizaine de jours après avoir signalé un incident semblable.

"L'intrus a explosé sur une ligne de protection minée, qui a été créée par par les forces armées russes pour empêcher les infiltrations sur le territoire russe et assurer la sécurité des habitants des localités frontalières", a déclaré sur Telegram le gouverneur de la région, Alexandre Bogomaz.

Celui-ci a dénoncé une "tentative illégale" de l'Ukraine de "franchir" la frontière russe.

Les autorités russes ont mentionné ces dernières semaines plusieurs tentatives d'incursion de "saboteurs" en provenance d'Ukraine dans les régions frontalières, qui sont aussi régulièrement visées par des bombardements d'artillerie ou des attaques de drones.

Le 6 avril dernier, Alexandre Bogomaz avait assuré que les gardes-frontières avaient "déjoué" une tentative d'incursion de "20 hommes" à partir de l'Ukraine, en "ouvrant le feu sur l'ennemi".

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné aux forces de sécurité de "faire tout ce qui est en leur pouvoir pour assurer la sécurité de la population" tant en Russie que dans les territoires ukrainiens qu'elle contrôle, où plusieurs responsables prorusses ont été assassinés ces derniers mois.

L'Ukraine ne reconnaît pas officiellement d'opérations de "sabotage" sur le sol russe. Elle a notamment démenti tout lien avec l'attentat qui a endommagé le pont de Crimée l'automne dernier.

Début mars, des centaines de personnes avaient cependant assisté à Kiev aux funérailles de combattants d'un bataillon de volontaires agissant de leur propre chef et tués pendant une mission de "sabotage" en Russie.