20h24 TU. Selon Volodymyr Zelensky, la situation autour de Bakhmout est "de plus en plus compliquée"Dans son adresse quotidienne du soir, le président ukrainien reconnait que que la situation de ses troupes aux alentours de Bakhmout, dans l'est du pays, devenait très difficile.
"La situation devient de plus en plus compliquée", a-t-il déclaré .
"L'ennemi détruit systématiquement tout ce qui peut être utilisé pour protéger nos positions", a-t-il ajouté, qualifiant de
"vrais héros" les soldats ukrainiens engagés dans cette bataille.
Depuis l'été, les troupes de Moscou tentent de prendre la ville de Bakhmout, à l'importance stratégique contestée mais devenue un symbole de la lutte pour le contrôle de la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine.
Dans des propos diffusés lundi par la télévision russe, le chef de la région de Donetsk (Ukraine orientale) nommé par Moscou, Denis Pushilin, a assuré que toutes les voies d'accès à la ville-forteresse de Bakhmout sont "à portée d'armes" des forces pro-russes.
Les forces russes tentent depuis plusieurs semaines d'encercler Bakhmout et ont réussi à couper plusieurs routes importantes pour le ravitaillement des troupes ukrainiennes. Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a revendiqué samedi la capture par ses hommes du village de Iaguidné, situé à la périphérie nord de Bakhmout.
19h34 TU. Wizz Air suspend ses vols avec la Moldavie pour des raisons de sécuritéLa compagnie aérienne hongroise à bas coûts Wizz Air annonce la suspension de toutes ses liaisons avec la Moldavie, invoquant des raisons sécuritaires sur fond de tensions accrues avec Moscou.
"En raison des récents développements et du risque élevé bien que non imminent dans l'espace aérien du pays, Wizz Air a pris la décision difficile mais responsable de suspendre tous ses vols à destination de Chisinau à partir du 14 mars", explique le groupe dans un communiqué.
République de 2,6 millions d'habitants au gouvernement pro-européen située entre la Roumanie et l'Ukraine, la Moldavie craint depuis le début de l'offensive d'être la prochaine cible de Moscou et a fait état ces dernières semaines de
"tentatives de déstabilisation".
Elle avait fermé son espace aérien dès les premières heures de l'invasion russe en Ukraine, le 24 février 2022. Les vols avaient repris le 21 mars mais depuis, le pays a été survolé par des missiles russes, notamment en octobre 2022 et en janvier dernier.
Des débris de projectiles aériens ont également été retrouvés sur le territoire moldave à plusieurs reprises.
Le 14 février, l'espace aérien avait été brièvement fermé par précaution après la détection
"d'un objet volant ressemblant à un ballon-sonde météo".
Le ministère des Infrastructures a dit
"regretter la décision" de Wizz Air, assurant dans un communiqué que les vols,
"qui respectent un certain nombre de procédures, pouvaient être effectués en toute sécurité".
Il s'agit de la première société à prendre une telle décision. Wizz Air opérait 18 lignes depuis Chisinau avec trois appareils basés dans l'aéroport, soit un tiers de la capacité totale, selon un communiqué datant de septembre 2022.
La compagnie aérienne nationale roumaine Tarom ainsi qu'Air Moldova et Turkish Airlines continuent de desservir la capitale moldave.
17h31 TU. L'Union Européenne prolonge pour un an ses sanctions contre le BélarusL'UE annonce qu'elle prolongeait d'un an ses sanctions contre le Bélarus pour la poursuite de la répression menée par le régime d'Alexandre Loukachenko et son soutien à la guerre menée par la Russie en Ukraine.
Ces sanctions sont prolongées jusqu'au 28 février 2024, déclare le Conseil européen, instance qui représente les 27 États membres de l'UE.
Une peine de 19 ans de prison a été requise aujourd'hui contre l'opposante bélarusse en exil Svetlana Tikhanovskaïa, jugée par contumace depuis janvier dans cette ex-république soviétique.
Depuis août 2020, l'Union Européenne a imposé plusieurs séries de sanctions contre les responsables de la répression politique et des violations des droits humains au Bélarus.
Le président Alexandre Loukachenko et 194 autres personnalités proches du régime ont été interdits de séjour dans l'UE et leurs avoirs ont été gelés.
En outre, 34 entités ont été sanctionnées et tout financement européen leur est interdit.
Le Bélarus est également soumis à des sanctions économiques ciblées, notamment des restrictions dans le secteur financier, le commerce, les biens à double usage, les télécommunications, l'énergie, les transports.
17h02 TU. Janet Yellen en visite à Kiev annonce transfert de 1,2 milliard de dollars à l'Ukraine
La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, en visite à Kiev, aannoce le transfert de 1,2 milliard de dollars d'aide budgétaire à l'Ukraine pour l'aider à
"répondre aux attaques russes" en soulageant ses finances.
Une semaine après la visite surprise du président américain Joe Biden, la ministre a rencontré à son tour le président ukrainien Volodymyr Zelensky et a annoncé
"le transfert d'un montant additionnel de plus de 1,2 milliard de dollars".
"C'est la première tranche des près de 10 milliards de dollars de soutien budgétaire que les États-Unis vont fournir dans les mois à venir", a-t-elle précisé durant un discours, estimant que
"le maintien d'un gouvernement efficace (était) indispensable aux capacités de l'Ukraine à répondre aux attaques russes".
"Notre soutien économique permet au gouvernement ukrainien et aux services publics essentiels de rester opérationnels dans des circonstances extraordinaires", a-t-elle ajouté, expliquant que cet argent permettrait à l'Ukraine de payer ses enseignants, ses pompiers ou encore de venir en aide aux millions de déplacés du pays.
Selon Janet Yellen, les États-Unis ont fourni en 2022 presque 50 milliards de dollars d'aide
"sécuritaire, économique et humanitaire" à l'Ukraine, faisant de Washington
"le plus gros donateur bilatéral" de Kiev.
"Nous allons presser pour plus d'action de nos alliés et partenaires", a-t-elle affirmé.
Janet Yellen a également visité une école et le mur
"à la mémoire des défenseurs de l'Ukraine tombés pendant la guerre Ukraine-Russie", en compagnie de l'ambassadrice américaine en Ukraine Bridget Brink.
La secrétaire américaine au Trésor a par ailleurs salué le 24 février
"l'engagement fervent du président Zelensky à gérer ces fonds de la façon la plus responsable", estimant que la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption devaient être
"aussi importantes en temps de guerre que de paix".15h44 TU. Apple condamné à payer une amende de 11,5 millions d'euros en RussieApple a dû régler une amende pour abus de position dominante sur le marché des applications iOS, dans un contentieux avec Kaspersky Lab, le fabricant russe d'anti-virus.
"Apple a payé l'amende de 906 millions de roubles (environ 11,5 millions d'euros au taux actuel, ndlr). Les fonds ont déjà été reçus par le budget de la Fédération de Russie", indique sur Telegram le Service fédéral antimonopole russe (FAS).
En avril 2021, le FAS avait condamné le géant américain de la tech à cette amende de 906 millions de roubles après avoir constaté qu'Apple avait
"occupé une position dominante avec une part de 100% du marché de la distribution d'applications mobiles sur le système d'exploitation iOS".
Cette décision intervenait à la suite d'une plainte de Kaspersky Lab, une société russe spécialisée en sécurité informatique, qui estimait qu'Apple avait bloqué l'accès à son programme de contrôle parental, au moment où le fabricant américain allait lancer une application similaire.
La société Kaspersky Lab est jugée
"menace à la sécurité nationale" par les Etats-Unis depuis mars 2022, dans la foulée du lancement de l'offensive militaire russe en Ukraine, qui a entraîné une pluie de sanctions internationales sur l'économie russe.
Apple avait fait appel de la décision du FAS, mais la justice russe a donné raison au régulateur antimonopole.
Le 14 février dernier, la Cour d'arbitrage de Moscou avait aussi rejeté le pourvoi en cassation demandé par l'entreprise américaine et confirmé la légalité de l'amende infligée.
Ces dernières années, les autorités russes n'ont cessé de serrer la vis sur le réseau internet, bloquant des contenus et sites liés à l'opposition, mais aussi des services qui refusaient de coopérer avec elles.
Depuis avril 2021, une liste de logiciels ou applications russes - dont certains de Kaspersky Lab - doit ainsi être pré-installée sur tous les smartphones, tablettes, ordinateurs et autres objets connectés vendus en Russie.
Plusieurs entreprises de hautes technologies, dont Apple, ont quitté le marché russe depuis un an, conséquence directe du conflit en Ukraine, et de nombreux employés qualifiés du secteur informatique sont aussi partis, trouvant refuge dans les pays du Caucase, la Turquie, la Serbie, ou encore Israël et les États-Unis.
15h02 TU. Vladimir Poutine décore l'acteur américain Steven SeagalVladimir Poutine a décoré ce lundi l'acteur américain Steven Seagal, ex-star d'Hollywood devenu ces dernières années un défenseur actif du président russe et, dernièrement, de son offensive contre l'Ukraine.
Le président russe a signé un décret remettant "l'Ordre de l'Amitié" à l'acteur pour
"sa grande contribution au développement de la coopération culturelle et humanitaire internationale", a indiqué un document publié sur le site juridique officiel du gouvernement russe.
Spécialiste de l'aïkido, Steven Seagal, âgé de 70 ans, fut l'une des vedettes du cinéma d'action américain des années 1980 et 1990. Alors que sa carrière déclinait, le natif de Lansing, dans le Michigan, s'est progressivement rapproché de dirigeants autoritaires, notamment du chef du Kremlin.
En 2016, il avait reçu un passeport russe des mains de Vladimir Poutine, tout en conservant sa nationalité américaine. Installé depuis en Russie, il a même rejoint en 2021 un parti nationaliste.
Les services de sécurité ukrainiens ont interdit à l'acteur l'accès de l'Ukraine pendant cinq ans le 5 mai 2017 pour
"des questions de sécurité nationale".En août dernier, il s'est rendu dans l'est de l'Ukraine pour rencontrer le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline, et leur apporter son soutien.
Il avait alors visité la prison d'Olenivka, près de Donetsk, où des dizaines de prisonniers ukrainiens ont trouvé la mort dans une explosion cet été.
Pour le 70e anniversaire de Vladimir Poutine, en octobre, Steven Seagal avait également enregistré une vidéo de soutien au président russe qu'il avait qualifié d'
"un des plus grands dirigeants au monde".
"J'espère vraiment, et je prie pour qu'il reçoive le soutien, l'amour et le respect dont il a besoin. Et que toutes les tribulations actuelles se termineront bientôt, que l'on vivra dans un monde en paix", avait ajouté Steven Seagal.
L'acteur français Gérard Depardieu avait lui aussi reçu un passeport russe de la part de Vladimir Poutine en 2013.
13h34 TU. Deux morts, trois blessés dans l'ouest de l'Ukraine suite à des frappes russes de dronesDeux personnes ont été tuées et trois blessées dans l'ouest de l'Ukraine, à Khmelnytsky, au cours d'une attaque russe ayant visé dans la nuit de dimanche à lundi plusieurs régions et impliqué au total plus de dix drones de combat de fabrication iranienne, ont annoncé les autorités.
Les deux personnes ayant péri sont des secouristes qui étaient en service, ont précisé dans des déclarations distinctes le maire de Khmelnytsky, Oleksandre Symtchychyne, et le gouverneur de la région de Khmelnytsky, Serguï Gamaliï.
Selon Serguïï Gamaliï, le deuxième secouriste a succombé à ses blessures après avoir été transporté à l'hôpital.
De son côté, le ministre ukrainien de l'Intérieur, Igor Klimenko, a souligné que ces deux personnes étaient âgées de 21 et 31 ans. Pendant qu'elles s'affairaient sur les lieux d'une frappe initiale de drone, elles ont été victimes d'une nouvelle attaque russe,
"délibérée sur nos héros (qui étaient) sans défense", raconte Igor Klimenko sur Facebook.
Selon le gouverneur, il y a eu trois frappes nocturnes sur Khmelnytsky, un centre régional situé à quelque 350 kilomètres au sud-ouest de Kiev et qui comptait environ 275.000 habitants avant l'invasion russe.
Dans son compte rendu quotidien diffusé lundi, le ministère russe de la Défense a, de son côté, simplement dit avoir
"détruit le centre des opérations spéciales 'Ouest' à Khmelnytsky", sans toutefois faire le lien avec l'attaque décrite par les autorités ukrainiennes.
Au total, la Russie a envoyé contre l'Ukraine
"14 drones de combat" Shahed de fabrication iranienne, a déclaré l'armée de l'air ukrainienne, affirmant que onze d'entre eux ont été abattus par la défense antiaérienne.
Neuf drones ont été détruits autour de Kiev, a précisé l'administration militaire de la capitale, selon laquelle il n'y a eu ni victimes ni dégâts dans ces attaques, selon la même source.
Le ministère russe de la Défense a, quant à lui, dit avoir
"détruit le centre de renseignement électronique des forces armées ukrainiennes, dans la région de Kiev, dans la zone de la localité de Brovary".
12h25 TU. La justice biélorusse recquiert 19 ans de prison contre l"opposante en exil Tikhanovskaïa
Le parquet recquiert en Biélorussie 19 ans de prison contre l'opposante en exil Svetlana Tikhanovskaïa, jugée par contumace depuis janvier dans cette ex-république soviétique, en pleine répression de toute voix critique du régime d'Alexandre Loukachenko. Réfugiée en Lituanie, Svetlana Tikhanovskaïa, 40 ans, est visée par une dizaine d'accusations, notamment celles de haute trahison et de "conspiration en vue de prendre le pouvoir de manière inconstitutionnelle".
(RE)lire : Svetlana Tikhanovskaïa, visage de la contestation biélorusse, exilée, mais jugée
Au cours d'une audience lundi dans un tribunal de Minsk, le parquet a requis contre elle 19 ans de prison, rapporte de presse officielle bélarusse Belta. Une peine similaire a été requise contre une autre figure de l'opposition en exil, Pavel Latouchko, un ancien ministre de la Culture et ex-directeur du théâtre académique d'Etat bélarusse, ajoute Belta.
11h10 TU. Un journaliste espagnol en détention provisoire depuis un an accusé d'espionnage
Accusé d'être un espion de Moscou, un journaliste espagnol d'origine russe est en détention provisoire depuis un an en Pologne. Ses avocats dénoncent le manque de transparence de Varsovie. Agé de 40 ans, Pablo González, qui travaillait pour le média en ligne Público et la télévision La Sexta, a été arrêté par les services de renseignement polonais dans la ville de Przemysl, près de la frontière ukrainienne, le 28 février 2022, soit quatre jours après le début de l'invasion russe.
"Le suspect est accusé d'espionnage pour le compte des services secrets de la Fédération de Russie", déclare Lukasz Lapczynski, porte-parole du parquet polonais. Il encourt une peine de dix ans de prison.
Gonzalo Boye, l'avocat de Pablo González, dénonce le fait que "les autorités polonaises n'ont pas donné plus de précisions" sur leurs accusations. "S'ils avaient quelque chose de concret, ils nous auraient fait parvenir l'ensemble du dossier d'accusation pour que nous puissions établir notre ligne de défense. Dans la mesure où ils maintiennent leurs allégations sans que nous y ayons accès et continuent de prolonger sa détention, nous en déduisons qu'ils tournent en rond", affirme-t-il. L'avocat dit ne pas avoir d'indication sur la date d'un procès.
11h07 TU. Quelle relation entretient la Chine avec la Biélorussie ?
La Chine salue sa bonne relation avec son "partenaire stratégique global" de la Biélorussie, à la veille d'une visite d'Etat à Pékin du président Alexandre Loukachenko, proche allié de Vladimir Poutine.
Le dirigeant biélorusse avait soutenu l'invasion de l'Ukraine par la Russie au tout début de l'opération militaire lancée fin février 2022. La visite d'Alexandre Loukachenko intervient après la publication le 24 février par Pékin d'un document présentant la position chinoise sur le conflit, qui appelle notamment au respect de la souveraineté des Etats et à des négociations de paix.
"La Chine et la Biélorussie sont des partenaires stratégiques globaux et permanents. Depuis l'établissement des liens diplomatiques il y a trente-et-un ans, ils ont continuellement renforcé leur confiance mutuelle sur le plan politique", souligne Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. "La Chine se réjouit de pouvoir, avec le Bélarus, profiter de cette visite pour promouvoir encore davantage la coopération bilatérale dans tous les domaines",souligne-t-elle lors d'un point presse régulier.
10h55 TU. Catherine Colonna invite la Chine à la "prudence"
Accusée par les États-Unis de vouloir livrer des armes à la Russie, la Chine doit faire preuve de "prudence", estime la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna. "Il ne m'appartient pas de corroborer les indications qui ont été données de source américaine", déclare la ministre française, en marge de sa participation à Genève à la Conférence du désarmement et au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU.
"Néanmoins, je vous rappellerai que, comme nous l'avons déjà dit à plusieurs reprises, nous avons des raisons de faire passer un certain nombre de messages de prudence à la Chine", affirme-t-elle à des journalistes. Catherine Colonna explique en avoir parlé il y a une semaine à Paris avec Wang Yi, son homologue chinois.
"J'ai pu parler de l'ensemble des questions relatives à la guerre russe en Ukraine et notamment de notre souhait très clair de voir que (...) la Chine (...) s'en tienne à sa défense traditionnelle des principes de la Charte des Nations unies dont la non-ingérence fait partie, dont le respect de l'intégrité des États fait partie", souligne-t-elle. "Et j'ai pu lui dire que nous comptions sur la Chine pour rester attachée, comme elle l'est généralement, à la stabilité et à la paix internationale", conclut-elle.
10h30 TU. Quelle attention le Kremlin compte accorder au plan chinois pour la paix? Le Kremlin estime que si le plan proposé la semaine dernière par la Chine pour régler le conflit en Ukraine "méritait l'attention", les conditions nécessaires à une solution "pacifique" n'étaient pas réunies "pour l'instant".
"Tout effort qui contribue à amener ce conflit sur une voie pacifique mérite l'attention, déclare le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Nous considérons le plan de nos amis chinois avec une grande attention." Mais "c'est un long processus. Pour l'instant, nous ne voyons pas les prémisses pour que cette affaire puisse emprunter une voie pacifique", poursuit-il. "L'opération militaire spéciale (en Ukraine) continue", ajoute-t-il.
Le 24 février, un an jour pour jour après le déclenchement de l'offensive russe contre l'Ukraine, Pékin a publié un document en 12 points appelant notamment Moscou et Kiev à tenir des pourparlers de paix.
10h26 TU. Les nouvelles sanctions de l'UE dénoncées par la Russie
Le Kremlin qualifie d'"absurdes" les nouvelles sanctions imposées par l'Union européenne à la Russie un an après le début de son offensive en Ukraine, visant 121 individus et entités. "Tout cela est absurde. On voit bien qu'ils placent sous sanctions n'importe qui (...), juste pour faire de nouvelles listes", déclare à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, tout en assurant que сes mesures n'allaient "pas gêner" les personnes sanctionnées.
Il juge "évident" que l'UE poursuivra sa politique des sanctions et "de nouvelles personnes juridiques et morales se retrouveront de manière absurde" sur ses listes. L'UE a approuvé le 24 février son 10e train de sanctions destinées à frapper l'économie de la Russie qui mène depuis le 24 février 2022 une offensive en Ukraine.
9h07 TU. Ouverture de la 52e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU
Les droits humains sont attaqués de toutes parts, déplore le chef de l'ONU Antonio Guterres. Il appelle à leur donner un "nouveau souffle" dans un monde qui "fait marche arrière".
A ses côtés pour l'ouverture de la 52e session du Conseil des droits de l'homme (CDH) à Genève, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk dénonce également le retour du "vieil autoritarisme" et des "guerres d'agression destructrices, datant d'une époque révolue et aux conséquences mondiales, comme nous l'avons à nouveau constaté en Europe avec l'invasion insensée de l'Ukraine par la Russie".
L'invasion de l'Ukraine par la Russie a déclenché la violation la plus massive des droits humains que nous connaissons aujourd'hui.Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU
06h47 TU. Comment le patron de la CIA analyse le conflit ?
Confronté aux difficultés de son armée en Ukraine, Vladimir Poutine sait qu'il ne peut pour le moment pas gagner la guerre mais est convaincu qu'il remportera une victoire finale à l'usure, refusant d'envisager toute autre option, analyse le patron de la CIA William Burns.
William Burns s'est par ailleurs dit "
convaincu" dimanche que la Chine envisageait de fournir des armes à la Russie dans sa guerre en Ukraine. Cependant, les Etats-Unis ne disposent d'aucune indication qu'une décision ait été prise ou que du matériel ait été livré.
03h00 TU. Une longue session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU s'ouvre Jamais le Conseil des droits de l'Homme (CDH) n'a siégé aussi longtemps, signe selon certains de son importance au moment où la Déclaration universelle des droits de l'Homme célèbre ses 75 ans. Mais pour certains pays peu réputés pour leur respect des droits humains et qui mènent la charge pour mettre fin aux mandats d'enquêteurs onusiens, ce calendrier à rallonge est le fruit d'une trop grande ingérence de l'institution onusienne dans les affaires des Etats.
Près de 150 hauts dirigeants, dont les chefs des diplomaties française, américaine, chinoise, iranienne et ukrainienne, prendront la parole de lundi à jeudi, un record. Iran, Ethiopie, Syrie, Haïti, Nicaragua... de nombreuses situations de violations des droits humains animeront les débats pendant près de six semaines à Genève, dans un contexte de vives tensions internationales. Le point d'orgue concernera l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui sera au coeur des discussions.
22h19 TU. Un aérodrome biélorusse détruit par un avion russe selon l'opposition
L'opposition biélorusse en exil affirme qu'un avion russe avait été détruit sur un aérodrome près de Minsk dans ce qu'elle a qualifié "d'opération de sabotage la plus réussie" depuis le début du conflit en Ukraine.
"Les partisans (...) ont confirmé le succès d'une opération spéciale visant à faire exploser un avion russe rare sur l'aérodrome de Matchoulichtchy, près de Minsk", a indiqué sur Twitter Franak Viacorka, l'un des principaux conseilles de la figure de proue de l'opposition biélorusse, Svetlana Tikhanovkaïa. Selon Franak Viacorka, "deux Bélarusses ont mené l'opération" en utilisant des drones. "Ils ont déjà quitté le pays et sont en sécurité", ajoute-t-il.
Il ne précise pas quel avion russe avait été visé, mais affirme que le coût de l'appareil s'élevait à 330 millions d'euros. Selon des médias proches de l'opposition, il s'agit d'un avion de surveillance et de commandement A-50.