Fil d'Ariane
18h03 TU. Levée des suspensions pour les athlètes russes et biélorusses en canoë-kayak
Une fédération sportive supplémentaire suit les recommandations du CIO concernant les sportifs russes et biélorusses. Le canoë-kayak va lever les sanctions les frappant depuis l'invasion de l'Ukraine, il y a plus d'un an, annonce la Fédération internationale de canoë (ICF) .
"La Fédération internationale de canoë (ICF) a décidé d'autoriser les athlètes russes et bélarusses éligibles, qui ne soutiennent pas les actions de leur pays en Ukraine, à prendre part aux compétitions en tant qu'athlètes individuels et neutres", indique l'instance dans un communiqué. Dans une prise de position critiquée par l'Ukraine et ses alliés, le Comité international olympique (CIO) a préconisé le 28 mars le retour des athlètes russes et bélarusses sous bannière neutre et à titre individuel, sans toutefois se prononcer à ce stade sur leur éventuelle participation aux Jeux olympiques de 2024 à Paris.
17h04 TU. Macron s'engage à apporter "toute l'aide nécessaire" à Zelensky
Le président français Emmanuel Macron redit à son homologue Volodymyr Zelensky son engagement à apporter "toute l'aide nécessaire à l'Ukraine afin de rétablir sa souveraineté et son intégrité territoriale", indique l'Elysée. Au cours de cet entretien téléphonique, Emmanuel Macron "fait état de la coordination européenne en matière d’assistance militaire afin d’être en capacité de répondre aux besoins de l’Ukraine sur la durée", précise la présidence française, alors que Kiev dit préparer une vaste contre-offensive pour reprendre le contrôle des territoires conquis par la Russie.
Celle-ci pourrait avoir lieu dans les prochaines semaines, grâce à l'apport de matériels militaires occidentaux, alors que le front est resté relativement stable pendant les mois d'hiver.
16h36 TU. Selon le chef de Wagner, une contre-offensive ukrainienne pourrait être "une tragédie pour la Russie"
Le chef du groupe militaire privé russe Wagner, Evguéni Prigojine, déclare que ses hommes, qui combattent notamment à Bakhmout (est de l'Ukraine), manquaient de munitions et prévenu qu'une contre-offensive ukrainienne pourrait représenter "une tragédie" pour la Russie. "Nous (Wagner) n'avons que 10-15% des munitions dont nous avons besoin", souligne le patron de Wagner dans une interview au correspondant de guerre pro-Kremlin Semyon Pegov.
Evguéni Prigojine, qui a rendu les hauts gradés de l'armée russe responsables de ces pénuries, dit s'attendre à une contre-offensive ukrainienne vers la mi-mai.
Cette contre-offensive pourrait devenir une tragédie pour notre pays.Evguéni Prigojine, chef de Wagner
Le groupe Wagner a été en première ligne dans les combats autour de la ville de Bakhmout. Evguéni Prigojine est en conflit ouvert avec la hiérarchie militaire russe, qu'il accuse de ne pas livrer sciemment suffisamment de munitions à ses hommes et s'en est pris publiquement au ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, à plusieurs reprises.
16h15 TU. Wagner menace de se retirer de Bakhmout
Ce n'est pas son premier coup de semonce. Mais cette fois, Evgueni Prigojine donne des chiffres. Le patron de Wagner assure que des milliers de soldats russes meurent chaque jour. Il menace de se retirer de Bakmout. Cette annonce survient alors que des attaques ukrainiennes se succèdent.
14h36 TU. Des frappes russes visent des soldats creuseurs de tranchées
Pelle à la main et casque sur la tête, des soldats ukrainiens débarquent d'un camion et s'apprêtent à creuser une tranchée près de Bakhmout, dans l'Est de l'Ukraine. Le chef d'équipe donne ses consignes à la trentaine de creuseurs. "Il faut creuser de là, là là", dit-il en désignant de la main une portion longue de quelques dizaines de mètres d'herbe verte et humide de la pluie de la nuit.
L'endroit se trouve entre une petite route et un bois, à six kilomètres environ des premières positions russes. Le chef poursuit. "La moitié creuse, l'autre moitié peut fumer, et vous changez. Vous creusez jusqu'à 14H30 et puis on se casse d'ici", lâche-t-il en milieu de matinée dimanche. "Là c'est Bakhmout, là c'est le front", termine-t-il en montrant avec la main les deux directions. Les soldats qui vont creuser posent leur fusil dans l'herbe, et pelles en mains s'alignent le long de la portion. Les autres se placent en léger retrait.
Ils n'ont pas le temps de commencer que le bruit strident d'une roquette déchire l'air avant de s'abattre et d'exploser à moins de 50 mètres. Certains soldats plongent au sol, d'autres courent s'allonger à la lisière du bois attenant.
14h06 TU. Le chef de la logistique militaire russe remplacé
L'armée russe annonce la nomination d'un nouveau chef de sa logistique militaire, le général Alexeï Kouzmenkov. Il remplace à ce poste un autre haut gradé, le général Mikhaïl Mizintsev, au moment où Kiev affirme avoir achevé ses préparatifs à une contre-offensive. "Le général Alexeï Kouzmenkov a été nommé vice-ministre russe de la Défense, en charge du ravitaillement matériel et technique des forces armées russes", indiquéel'armée dans un communiqué.
Jusqu'ici, Alexeï Kouzmenkov était directeur adjoint de la Garde nationale russe (Rosgvardia), un poste qu'il occupait depuis 2019, selon le communiqué. Alexeï Kouzmenkov remplace ainsi Mikhaïl Mizintsev, qui n'a été nommé à ce poste qu'en septembre dernier.
Ancien chef du Centre de contrôle de la défense nationale, Mikhaïl Mizintsev, surnommé par des médias occidentaux "Boucher de Marioupol", est visé par des sanctions occidentales pour son rôle dans le siège de Marioupol, ville portuaire dans le sud-est de l'Ukraine, dévastée par les bombardements. Aucune annonce officielle de son limogeage n'a cependant été faite ni par l'armée russe, ni par les médias publics.
12H04 TU. Bombardement ukrainien d'un village russe : quatre morts, selon un nouveau bilan local.
Le bilan d'un bombardement ukrainien ayant visé dans la nuit un village russe dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine, est monté à quatre morts, a annoncé dimanche le gouverneur régional, Alexandre Bogomaz.
Des missiles ukrainiens ont atteint le village de Souzemka, situé à une dizaine de kilomètres de la frontière russo-ukrainienne, selon Alexandre Bogomaz. "Quatre civils ont été tués", a-t-il écrit sur Telegram.
Le bilan initial communiqué par les autorités faisait état de deux morts.
Les corps sans vie de deux autres victimes ont été extraits des décombres d'une maison détruite par le bombardement, a expliqué le gouverneur.
Des localités et des infrastructures des régions russes frontalières de l'Ukraine comme celles de Briansk et de Belgorod subissent régulièrement des frappes attribuées par Moscou à l'armée ukrainienne, sans que Kiev revendique en être l'auteur.
Samedi, cinq villages de la région de Belgorod ont ainsi été privés d'électricité après des tirs d'artillerie ukrainiens.
09H38 TU. En Hongrie, le pape réitère ses appels à la paix en Ukraine.
Le 41e voyage international de François en Hongrie est marqué par la thématique migratoire, dans ce pays d'Europe centrale qui a bâti des clôtures à ses frontières lors de la crise des migrants en 2015 et détenu des réfugiés dans des "zones de transit", en invoquant la défense de la "civilisation chrétienne".
Depuis son arrivée vendredi, le pape a mis en garde contre la tendance "au repli, parfois même au nom de la foi".
Le souverain pontife a également réitéré ses appels à la paix en Ukraine voisine, dénonçant la montée des nationalismes et exhortant à "retrouver l'âme européenne" face à "l'infantilisme belliqueux".
A la fin de la messe, il a de nouveau prié pour "le peuple ukrainien meurtri" et "le peuple russe", appelant à "un monde de frères, non de murs".
Quelques minutes plus tôt, Jorge Bergoglio avait béni, depuis sa "papamobile", les quelque 50.000 fidèles --selon les autorités locales-- présents sur la place, non loin du Danube, dont des familles, des jeunes et des personnes en tenues traditionnelles.
Levente Kiss, un étudiant hongrois âgé de 21 ans, a salué "l'appel du pape à soutenir les migrants, en particulier ceux qui fuient la guerre en Ukraine", alors que la Hongrie a dérogé à sa politique habituelle et accueilli depuis le début de la guerre de nombreux Ukrainiens.
"Même si parfois son opinion ne correspond pas à celle de différentes organisations ou du gouvernement, il est important qu'au-delà des mots politiques, nous accomplissions notre mission chrétienne", a estimé le jeune homme.
08H15 TU. Les Mondiaux masculins de boxe s'ouvrent sur fond de boycott et de sécession.
Organisés en présence de sportifs russes et biélorusses, les Championnats du monde amateurs masculins de boxe s'ouvrent lundi à Tachkent en Ouzbékistan (1er au 14 mai) sur fond de boycott et de sécession de plusieurs pays.
Alors que la plupart des fédérations internationales ont banni les russes et biélorusses depuis l'invasion de l'Ukraine en 2022, la Fédération de boxe présidée par le Russe Umar Kremlev (IBA), ne les a pas écartés.
En conséquence, comme pour les Mondiaux féminins en Inde en mars dernier, une dizaine de pays, dont l'Ukraine, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada ou encore la Norvège ont décidé de boycotter l'événement.
L'IBA s'est toutefois félicitée de la participation de 104 nations et 640 boxeurs. L'organisation, sponsorisée par la multinationale russe Gazprom, a également annoncé une dotation de 5,2 millions de dollars pour l'ensemble de la compétition, soit le double de la précédente édition.
"C'est un signal fort et un témoignage du développement rapide de notre sport dans le monde qu'autant de nations envoient leurs boxeurs en Ouzbékistan", a ainsi déclaré Kremlev.
"Je répète que l'objectif principal de l'IBA est de créer des opportunités pour tous nos boxeurs, pour qu'ils puissent performer et montrer le meilleur d'eux-mêmes au niveau international", a-t-il ajouté. "C'est ce que fait aujourd'hui avec succès l'IBA, en donnant un exemple de la manière dont une fédération internationale devrait traiter ses athlètes."
06H18 TU. Les athlètes russes jugent le plan de participation du CIO "excessif et discriminatoire".
La recommandation du Comité international olympique (CIO) d'autoriser les athlètes russes et biélorusses à reprendre la compétition internationale en tant que neutres est "excessive et discriminatoire", a déclaré la commission des athlètes du Comité olympique russe (ROC).
Le CIO a sanctionné la Russie et son allié la Biélorussie après que Moscou a envahi l'Ukraine en février 2022, mais le mois dernier a recommandé que leurs athlètes soient autorisés à retourner à la compétition internationale en tant que neutres.
Les recommandations incluent que les athlètes russes et biélorusses peuvent concourir sans drapeau ni hymne, tandis que les athlètes qui soutiennent la guerre ou sont sous contrat avec des agences militaires ou de sécurité nationale sont exclus.
En mars, le chef du ROC, Stanislav Pozdnyakov, a dénoncé les recommandations, une position soutenue par la commission des athlètes présidée par l'ancien champion olympique du 800 mètres Yuriy Borzakovskiy.
"Les critères de réintégration et d'admission proposés sont excessifs et discriminatoires - par nationalité et par passeport, par discipline et sport, et par affiliation à certaines entités développant le sport depuis des décennies dans la plupart des États post-soviétiques", a déclaré la commission dans un communiqué.
03H56 TU. L'Ukraine déclare contrôler la principale route d'approvisionnement vers Bakhmout.
L'Ukraine contrôle toujours une route d'approvisionnement clé vers Bakhmout, déclare un porte-parole militaire, alors que le chef du groupe mercenaire russe Wagner menaçait de retirer certaines de ses troupes de la ville orientale si Moscou n'envoyait pas plus de munitions.
Les forces russes tentent depuis 10 mois de se frayer un chemin dans les restes brisés de ce qui était autrefois une ville de 70 000 habitants. Kiev s'est engagé à défendre Bakhmout, que la Russie considère comme un tremplin pour attaquer d'autres villes.
"Depuis plusieurs semaines, les Russes parlent de s'emparer de la 'route de la vie' ", a déclaré Serhiy Cherevatyi, porte-parole des troupes ukrainiennes dans l'est, dans une interview au site d'information local. Dzerkalo Tyzhnia.
La "route de la vie" est une route vitale entre les ruines de Bakhmout et la ville voisine Chasiv Yar à l'ouest - une distance d'un peu plus de 17 km.
"Oui, c'est vraiment difficile là-bas... (mais) les forces de défense n'ont pas permis aux Russes de 'couper' notre logistique.", a poursuivi Serhiy Cherevatyi
02H25 TU. Frappes ukrainiennes sur un village russe, au moins deux morts, selon le gouverneur.
Au moins deux personnes ont été tuées dans une attaque de missiles ukrainiens sur un village russe proche de la frontière avec l'Ukraine, affirme le gouverneur régional.
Plusieurs missiles ukrainiens ont frappé le village de Suzemka, situé à une dizaine de kilomètres de la frontière russo-ukrainienne, a indiqué Alexander Bogomaz, le gouverneur de l'oblast de Bryansk.
"En raison de la frappe infligée par des nationalistes ukrainiens, deux civils ont malheureusement été tués", a-t-il déclaré sur Telegram.
"Un bâtiment résidentiel a été complètement détruit, et deux autres maisons ont été partiellement détruites", a-t-il ajouté.
Vendredi, plusieurs frappes de missiles de croisière russes, les premières d'ampleur depuis début mars, avaient atteint plusieurs villes ukrainiennes et fait 26 morts.
Et samedi, une attaque de drones a provoqué un gigantesque incendie dans un dépôt de pétrole en Crimée annexée par Moscou, au lendemain de l'annonce par Kiev que ses préparatifs pour une offensive de printemps étaient presque terminés.
20H55 TU. Zelensky dit qu'il se serait battu jusqu'à la mort si les Russes avaient attaqué son quartier général.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky porte un pistolet et se serait battu jusqu'à la mort avec son entourage si les Russes avaient pris d'assaut son quartier général de Kiev au début de la guerre, a-t-il déclaré dans une interview diffusée samedi.
"Je sais tirer. Pouvez-vous imaginer (un titre comme) 'Le président de l'Ukraine est fait prisonnier par les Russes ?' C'est une honte. Je pense que ce serait une honte", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision 1+1.
Dans les premiers jours qui ont suivi l'invasion du 24 février 2022, des responsables ukrainiens ont déclaré que les unités de renseignement russes avaient tenté de s'introduire à Kiev mais avaient été vaincues et n'avaient pas réussi à atteindre la rue Bankova dans le centre, qui abrite les bureaux présidentiels.
D'autres unités russes ont lancé une attaque à la périphérie de Kiev, mais n'ont pas pu avancer. Les autorités ont également signalé plusieurs tentatives de sabotage infructueuses à l'intérieur de la ville.
"Je pense que s'ils étaient entrés à l'intérieur, dans l'administration, nous ne serions pas ici", a déclaré Zelenskiy. Il n'était pas clair à quelles unités russes il faisait référence.
"Personne n'aurait été fait prisonnier parce que nous avions une défense très sérieusement préparée de la rue Bankova. Nous aurions été là jusqu'au bout", a-t-il déclaré.
Lorsqu'on lui a demandé s'il portait un pistolet et s'était entraîné à l'utiliser, il a répondu par l'affirmative, tout en rejetant une suggestion selon laquelle il aurait pu l'utiliser pour se suicider plutôt que d'être capturé.
"Non, non, non. Ce n'est pas (pour me tirer dessus). Pour riposter, sûrement", a-t-il dit.