DIRECT - L'inquiétude est grande près de la centrale nucléaire de Zaporijjia où des bombardements russes ont fait au moins 14 morts

Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra demain une réunion d'urgence pour débattre de la situation à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia que Kiev et Moscou s'accusent mutuellement d'avoir bombardée. 14 personnes au moins sont mortes lors de ces bombardements.
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Plan large de la centrale nucléaire de Zaporijjia
Plan large de la centrale nucléaire de Zaporijjia pris par l'armée russe le 7 août 2022.
© Russian Defense Ministry Press Service via AP, File
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18h27 TU. La première cargaison de céréales ukrainiennes accoste en Turquie où elle a trouvé un nouvel acheteur.
 

Le Razoni, passant sous le pont du Bosphore le 3 août 2022.
Le Razoni, passant sous le pont du Bosphore le 3 août 2022.
© AP Photo/Emrah Gurel

Le premier navire transportant des céréales ukrainiennes a accosté aujourd'hui au port de Mersin, en Turquie, selon des sites de traçage du trafic maritime, et a trouvé un nouvel acheteur, a rapporté un site d'information.

Le Razoni, cargo battant pavillon sierra-léonais, avait quitté le 1er août le port ukrainien d'Odessa sur la mer Noire avec 26.000 tonnes de maïs, et aurait dû accoster dimanche dans le port de Tripoli, au Liban.

Le délai de livraison de cinq mois a toutefois "incité l'acheteur et l'expéditeur à s'entendre sur l'annulation de la commande", a expliqué hier soir l'ambassade ukrainienne dans un communiqué.

Selon des sites de traçage du trafic maritime, le Razoni a accosté ce soir au port turc méditerranéen de Mersin. Un nouvel acheteur a été trouvé en Turquie pour le maïs transporté par le Razoni, a rapporté le site d'information Middle East Eye. "La cargaison a été vendue et va être déchargée à Mersin", a affirmé Ahmed Al-Fares de l'agence maritime Ashram, selon le site.


Un accord signé par la Russie et l'Ukraine, et validé par les Nations Unies et la Turquie en juillet à Istanbul a permis la reprise de l'exportation des céréales ukrainiennes en vue d'enrayer la crise alimentaire mondiale.

Frederick Kenney, un haut responsable de l'Onu en charge de la supervision de l'accord, affirme que les exportations de blé vont commencer la semaine prochaine, après que les bateaux chargés de maïs, bloqués dans des ports ukrainiens depuis l'invasion russe, ont pu partir. "Nous voyons une progression constante du nombre de navires à l'arrivée et au départ. C'est un bon début", a-t-il ajouté.


17h43 TU. Ukraine : réunion jeudi du Conseil de sécurité de l'ONU sur la centrale de Zaporijjia.

Un obus devant la centrale nucléaire de Zaporijjia
Capture d'écran d'une vidéo datée du 7 août 2022 fournie par le ministère de la Défense russe devant la centrale nucléaire de Zaporijjia montrant un obus dans le sol.
© Russian Defense Ministry Press Service via AP

Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra demain une réunion d'urgence pour débattre de la situation à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia que Kiev et Moscou s'accusent mutuellement d'avoir bombardée, a-t-on appris de sources diplomatiques.

Une source au sein de la présidence chinoise du Conseil de sécurité, dirigé en août par Pékin, a précisé à l'AFP que la réunion aurait lieu le 11 août à 15h00 (19h00 TU).

Une seconde source diplomatique au siège des Nations unies à New York a ajouté que les 15 pays membres du Conseil se retrouveraient demain après-midi, à la demande de la Russie, qui y dispose d'un droit de veto, comme les quatre autres membres permanents (Etats-Unis, Chine, France, Royaume-Uni).

Des bombardements ont causé la mort d'au moins 14 personnes dans la nuit de mardi à mercredi dans le centre de l'Ukraine, près de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, dont l'occupation par la Russie inquiète la communauté internationale.

Le groupe des pays les plus industrialisés du G7 a accusé aujourd'hui  Moscou de "mettre en danger" la région autour de Zaporijjia et demandé la restitution de la centrale à l'Ukraine.

Kiev et Moscou s'accusent mutuellement d'avoir bombardé le complexe.

16h34 TU. Six morts dans des frappes russes sur Bakhmout.

Au moins six personnes ont été tuées et trois autres blessées mercredi dans des frappes russes sur la ville de Bakhmout, située près du front dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur régional.

"Les Russes ont bombardé la ville au lance-roquettes multiple, touchant un quartier résidentiel. Selon les premières informations, 12 immeubles d'habitation ont été endommagés et quatre sont en feu", a écrit sur Telegram Pavlo Kyrylenko, accompagnant son message de photographies des pompiers tentant d'éteindre les incendies.
 

Telgram Pavlo Kyrylenko



16h00 TU. Les Russes font la queue devant les magasins H&M et IKEA pour acheter leurs derniers articles avant leur fermeture définitive.

Centre commercial Aviapark à Moscou
Au centre commercial Aviapark de Moscou, devant le magasin H&M avant sa fermeture.
© AP Photo/Alexander Zemlianichenko

Les deux enseignes, hollandaise et suédoise, ont annoncé quitter le pays après l'invasion de l'Ukraine. Elles se débarassent de leur stocks avant de fermer définitivement leurs magasins.

Dans le centre commercial de Moscou, Aviapark, dès hier, les queues s'allongeaint devant les magasins. D'autres enseignes comme Zara, Bershka, Uniqlo, vont également fermer. Alors que les magasins des marques New Yorker, Finn Flare, Marks & Spencer et Mango sont encore ouverts.

IKEA a annoncé que de nombreux employés vont perdre leur travail. La firme suédoise a prévu 6 mois de salaire pour ses salariés. IKEA emploie 15 000 personnes en Russie et en Biélorussie.

De nombreuses entreprises occidentales vont quitter la Russie. Mac Donalds a vendu ses 850 restaurants à un franchisé russe. Mais l'enseigne de bricolage française Leroy-Merlin n'a pas fermé ses 112 magasins, ainsi que PepsiCo, Nestle et Johnson &Johnson qui continuent à vendre leurs produist pour bébé en Russie.

15h10 TU. L'Ukraine affirme avoir détruit 9 avions russes dans ses frappes en Crimée hier.

Image satellite de la base aérienne de Saki
Image satellite de la base aérienne de Saki avant les frappes le 9 août 2022.
© Planet Labs PBC via AP

La Russie dément que des appareils aient été détruits ou qu'une attaque a bien eu lieu sur sa base militaire selon Associated Press. Les autorités ukrainiennes ont vite arrêté de clamer la responsabilité des frappes et ont commencé à se moquer des Russes qui ont raconté que l'explosion du dépôt de munition avait été provoquées par la maladresse d'un fumeur. Des analystes disent que cette explication n'a pas de sens et que les Ukrainiens ont pu utiliser des missiles anti-navires pour frapper la base.

S'il s'avère que les forces ukrainiennes sont responsables des frappes, il s'agirait de la première attaque de grande ampleur d'un site militaire russe sur la péninsule de Crimée, un territoire annexé par la Russie en 2014. L'aviation russe utilise la base de Saki pour ses raids sur le sud de l'Ukraine.


13h31 TU. Le groupe pétrolier hongrois MOL a pris en charge les frais d'une transaction bancaire refusée en raison des sanctions visant Moscou et portant sur les droits de transit par l'Ukraine.


"MOL a transféré les frais de transit à payer pour l'utilisation du tronçon ukrainien" de l'oléoduc Droujba au mois d'août, a déclaré le distributeur dans un communiqué transmit à l'AFP.
"Selon la promesse des Ukrainiens, la livraison de pétrole brut (...) pourra reprendre dans quelques jours", a-t-il précisé, estimant cette "mesure rapide justifiée" par sa "responsabilité dans l'approvisionnement des pays voisins".

Hier, l'entreprise russe responsable du transport des hydrocarbures Transneft avait annoncé l'interruption à partir du 4 août des livraisons de pétrole à la Hongrie, à la République tchèque et à la Slovaquie.

Elle avait expliqué que son paiement des droits de transit ukrainiens, effectué le 22 juillet, avait été refusé à cause de l'entrée en vigueur de certaines sanctions.
En conséquence, l'entreprise ukrainienne UkrTransNafta "a cessé de fournir des services pour le transport de pétrole", avait affirmé Transneft.

La Russie continue de fournir du pétrole à ces trois pays européens enclavés qui jouissent d'une dérogations aux sanctions de l'Union européenne 

12h17 TU. Arrestation de la journaliste qui s'était opposée à l'offensive en Ukraine.

La journaliste russe Marina Ovsiannikova, devenue célèbre après avoir interrompu le journal d'une chaîne d'État russe avec une affiche contre l'offensive en Ukraine, a été arrêtée mercredi pour avoir "discrédité" l'armée, a annoncé son avocat.

(RE)voir : Guerre en Ukraine : le journal télévisé russe interrompu en direct par une journaliste

La journaliste russe Marina Ovsiannikova, devenue célèbre après avoir interrompu le journal d'une chaîne d'État russe avec une affiche contre l'offensive en Ukraine, a été arrêtée pour avoir "discrédité" l'armée, a annoncé son avocat.

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"Nous sommes en ce moment chez les enquêteurs. Une enquête a été ouverte" contre Madame Ovsiannikova pour "diffusion de fausses informations" sur l'armée russe, a déclaré à l'AFP l'avocat Dmitri Zakhvatov. "Elle a été arrêtée", a-t-il précisé.

Les enquêteurs doivent décider maintenant si Marina Ovsiannikova, mère de deux enfants mineurs, sera placée en détention provisoire ou restera en liberté dans l'attente de son procès, selon la même source.

Depuis fin juillet, Marina Ovsiannikova a déjà été condamnée à deux reprises à des amendes pour avoir "discrédité" l'armée russe, notamment sur la base de messages critiquant l'offensive en Ukraine publiés sur les réseaux sociaux.

Deux condamnations à moins de six mois d'intervalle ouvrent la voie à une affaire au pénal, avec de potentielles conséquences judiciaires beaucoup plus lourdes.

11h00 TU. Face à la hausse des prix de l'énergie, la ville de Vienne renonce à ses traditionnelles illuminations de Noël de sa célèbre avenue circulaire du Ring.

La ville de Vienne, connue pour ses marchés de noël et son concert du nouvel an, va renoncer cette année à illuminer le Ring, sa plus célèbre avenue, afin d'économiser de l'énergie face au renchérissement des prix.

Les illulmnations de Noël à Vienne
La foule se presse au marché de Noël devant la mairie de Vienne, le 21 novembre 2021. (Le gouvernement va annoncer un confinement le lundi d'après).
© AP Photo/Vadim Ghirda

"Il n'y aura pas d'illuminations de noël cette année sur le Ring", l'artère circulaire entourant le centre-ville de la capitale autrichienne, a indiqué mercredi une porte-parole de la municipalité, Roberta Kraft, à l'AFP.

Par ailleurs, nous n'allumerons "les illuminations du marché de noël sur la place de la mairie qu'une fois la nuit tombée et non au crépuscule", a-t-elle ajouté. "C'est à dire à peu près une heure plus tard quotidiennement en moyenne".
La ville affirme n'avoir pas calculé l'économie d'énergie escomptée grâce à ces mesures.

Le 5 août, notamment en conséquence des effets de l'invasion russe de l'Ukraine, l'Agence autrichienne de l'énergie avait annoncé une hausse de plus de 256% du prix de gros de l'électricité en un an en Autriche (9 millions d'habitants).

Dans ce pays touristique d'Europe centrale, les festivités de fin d'année constituent un important moteur économique. Avant l'arrivée de la pandémie de coronavirus, plus de 4 millions de personnes avaient visité le marché de Noël de la place de la mairie en 2019.

En 2021, une trentaine de rues commerçantes de Vienne avaient été illuminées sept heures par jour entre le 12 novembre et début janvier.

10h00 TU - la Russie "met en danger la région" en occupant la centrale nucléaire de Zaporijjia​ selon le G7

Le groupe des pays les plus industrialisés du G7 accuse Moscou de "mettre en danger" la région ukrainienne autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les troupes russes, et demandé la restitution de la centrale à l'Ukraine.

"Nous exigeons que la Russie rende immédiatement à son propriétaire souverain légitime, l'Ukraine, le contrôle total de la centrale nucléaire de Zaporijjia", écrit le G7 dans un communiqué publié par l'Allemagne, qui en assure la présidence. "C'est le contrôle continu de la centrale par la Russie qui met la région en danger".

09h00 TU - les Philippines annulent l'achat d'hélicoptères militaires russes

Les Philippines ont annulé la commande de 16 hélicoptères militaires russes, ont annoncé les autorités, confirmant les articles de presse assurant que l'ex-président Rodrigo Duterte avait décidé cette rupture de contrat pour cause de sanctions américaines contre Moscou.

Le président philippin Rodrigo Duterte, le 12 octobre 2016, à Manille. 
Le président philippin Rodrigo Duterte, le 12 octobre 2016, à Manille. 
AP/Bullit Marquez

Manille, allié de longue date des États-Unis, avait conclu en novembre un contrat de 12,7 milliards de pesos philippins (228 millions d'euros) pour des hélicoptères Mi-17 afin de moderniser ses équipements militaires.

Le ministère philippin de la Défense "est en train de formaliser la rupture" de ce contrat, a déclaré le porte-parole du ministère, Arsenio Andolong.

08h00 TU - la vente du premier chargement de céréales exporté par l'Ukraine annulée

Le contrat de vente du premier chargement de céréales exporté par l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe au Liban a été annulé en raison du retard de livraison. Le Razoni, cargo battant pavillon sierra-léonais, avait quitté le 1er août le port ukrainien d'Odessa sur la mer Noire avec 26.000 tonnes de maïs, et aurait dû accoster dimanche 8 août dans le port de Tripoli, au Liban. 

Le cargo le Razoni dans le détroit du Bosphore à Istanbul, le 3 août 2022.
Le cargo le Razoni dans le détroit du Bosphore à Istanbul, le 3 août 2022.
AP/Khalil Hamra

Le délai de livraison de cinq mois a toutefois "incité l'acheteur et l'expéditeur à s'entendre sur l'annulation de la commande", a expliqué l'ambassade ukrainienne dans un communiqué.

07h00 TU - 13 civils tués dans des bombardements russes dans la région de Dnipropetrovsk

Treize civils ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi dans des bombardements russes dans la région de Dnipropetrovsk, dans le centre-est de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur Valentin Reznitchenko. 

Deux blessés ont succombé à leur blessures, s'ajoutant au bilan de onze morts.

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05h00 TU - Les Russes vont raccorder la centrale de Zaporijjia à la Crimée

Les forces russes qui occupent la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia préparent son raccordement à la Crimée, presqu'île annexée par Moscou en 2014. Selon l'opérateur ukrainien Energoatom, la procédure de cette réorientation de la production électrique endommagerait la centrale. 

"Les militaires russes présents dans la centrale nucléaire de Zaporijjia mettent en œuvre le programme de (l'opérateur russe) Rosatom visant à raccorder la centrale aux réseaux électriques de Crimée", a dit le président d'Energoatom, Petro Kotin, à la télévision ukrainienne.

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"Pour ce faire, il faut d'abord endommager les lignes électriques de la centrale reliées au système énergétique ukrainien. Du 7 au 9 août, les Russes ont déjà endommagé trois lignes électriques. En ce moment, la centrale fonctionne avec une seule ligne de production, ce qui est un mode de travail extrêmement dangereux", a-t-il ajouté.

"Lorsque la dernière ligne de production sera débranchée, la centrale sera alimentée par des groupes électrogènes fonctionnant au diesel. Tout dépendra alors de leur fiabilité et des stocks de carburant", a aussi prévenu Petro Kotin.

Située près de la ville d'Energodar sur le fleuve Dniepr, non loin de la péninsule ukrainienne de la Crimée (sud), la centrale, la plus grande d'Europe, possède six des 15 réacteurs ukrainiens, capables d'alimenter quatre millions de foyers. Elle est passée sous contrôle des troupes russes le 4 mars, peu après le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février. 

03h00 TU - la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque privés de pétrole russe

L'entreprise russe responsable du transport des hydrocarbures, Transneft, a annoncé que les livraisons de pétrole russe par le territoire ukrainien à destination de la Hongrie, de la Slovaquie et de la République tchèque, États membres de l'Union européenne dépourvus d'accès à la mer, ont été interrompues le 4 août.

Un ingénieur vérifie la pipeline de Druzhba au sein de la plus grosse raffinerie en Hongrie,  à Szazhalombata.
Un ingénieur vérifie la pipeline de Druzhba, au sein de la plus grosse raffinerie en Hongrie,  à Szazhalombata.
AP/Bela Szandelszky

Transneft a expliqué que le paiement portant sur le droit de transit par l'Ukraine pour le mois d'août, effectué le 22 juillet, avait été refusé le 28 juillet à cause de l'entrée en vigueur de certaines sanctions contre la Russie.

Il s'agit des approvisionnements via une branche de l'oléoduc Droujba traversant l'Ukraine et qui dessert les trois pays concernés. Les livraisons à la Pologne et à l'Allemagne, à travers le Bélarus, "se poursuivent" en revanche "normalement", a assuré Transneft.  

02h00 TU - Explosions dans un dépôt de munitions en Crimée

Des explosions dans un dépôt de munitions sur le site d'un aérodrome militaire de la péninsule ukrainienne de Crimée ont fait un mort et des blessés. Annexée par la Russie, la péninsule a arrêté ses livraisons de pétrole via l'Ukraine. 

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L'armée russe a affirmé qu'aucun tir ni bombardement n'avait été à l'origine de ces déflagrations, d'abord signalées par les autorités de la presqu'île. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montraient une boule de feu se former après une forte déflagration, tandis que d'épaisses volutes de fumée noire s'élevaient dans le ciel et que des vacanciers paniqués quittaient la plage située à proximité.

Sur Twitter, le média britannique Sky news a relayé une vidéo montrant des Russes en vacances sur la presqu'île, qui évacuent la plage constatant les explosions au loin.

"Plusieurs munitions destinées à l'aviation ont explosé dans un dépôt situé sur le territoire de l'aérodrome militaire de Saki, près de la localité de Novofiodorovka", a déclaré dans un communiqué l'armée russe.