Fil d'Ariane
Cette éventualité a été évoquée ce jeudi par la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a dit souhaiter une participation des sportifs russes sous une bannière neutre.
Le Comité international olympique (CIO) a pour sa part dessiné mercredi une feuille de route pour les réintégrer dans le sport mondial.
"Une telle situation est inacceptable pour notre État", a réagi le ministre ukrainien des Sports Vadym Goutzeït. Selon lui, Kiev fait actuellement pression sur le CIO et sur d'autres organisations internationales pour obtenir le bannissement des Russes et Bélarusses des Jeux olympiques. "Notre position reste inchangée : tant que la guerre continue en Ukraine, les athlètes russes et bélarusses ne devraient pas participer aux compétitions internationales", a poursuivi Vadym Goutzeït sur Facebook.
"Si nous ne sommes pas entendus, je n'exclus pas la possibilité que nous boycottions et refusions de participer aux Jeux olympiques", a-t-il ajouté.
Mardi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait déjà exigé auprès de son homologue français Emmanuel Macron que les Russes soient bannis des prochains JO, prévus dans moins de deux ans.
Le Comité international olympique a lui estimé mercredi qu'"aucun athlète ne devrait être interdit de compétition sur la seule base de son passeport", après avoir consulté des représentants des sportifs, fédérations internationales et comités nationaux olympiques.
17h51 TU. Le Conseil de l'Europe veut un tribunal pour les dirigeants russesLe Conseil de l'Europe a exigé à l'unanimité la création d'un tribunal international spécial afin de poursuivre les dirigeants russes, mais aussi bélarusses, désignés comme responsables de la guerre en Ukraine.
Par 100 voix pour et une abstention, les représentants des 46 États membres ont adopté une résolution visant, sans les désigner nommément, les dirigeants civils et militaires qui ont "planifié, préparé, lancé ou exécuté" l'agression contre l'Ukraine.
"Sans leur décision de livrer cette guerre d'agression contre l'Ukraine, les exactions, les destructions, les morts et les dégâts qui en découlent ne se seraient pas produits", a estimé l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) réunie à Strasbourg.
L'APCE appelle les États membres du Conseil à mettre en place ce tribunal spécial avec le soutien d'autant d'États et d'organisations internationales que possible, notamment l'Assemblée générale des Nations unies.
Elle attend du sommet des chefs d'États et de gouvernements du Conseil de l'Europe, en mai à Reykjavik, "un soutien politique" à ce projet.
Le Conseil de l'Europe réunit davantage de pays que l'Union européenne, y compris d'anciennes Républiques soviétiques comme la Moldavie, l'Arménie et l'Azerbaïjan.
15h23 TU. 11 morts dans la dernière salve de missiles russes
Au moins 11 personnes ont été tuées et 11 autres blessées dans les nouvelles frappes russes d'ampleur en Ukraine ayant visé notamment des installations énergétiques, ont annoncé les services de secours ukrainiens.Ni la France, ni aucun de ses partenaires, ne sont en guerre contre la Russie, tenu à rappeler le ministère français des Affaires étrangères. Il récuse les propos tenus par Moscou après la décision occidentale d'envoyer des chars lourds à Kiev.
"Nous ne sommes pas en guerre avec la Russie et aucun de nos partenaires ne l'est", a déclaré la porte-parole du Quai d'Orsay, Anne-Claire Legendre, lors d'un point de presse. "La livraison d'équipements militaires dans le cadre de l'exercice de sa légitime défense (...) ne constitue pas une co-belligérance".
11h57 TU. L'Ukraine abat 47 des 55 missiles tirés par la Russie, selon l'armée.Selon le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le général Valery Zaloujny, la Russie a tiré jeudi 55 missiles sur l'Ukraine et "47 ont été détruits, dont 20" aux abords de Kiev.
L'Ukraine a également dit avoir abattu dans la nuit 24 drones explosifs Shahed, de fabrication iranienne.
Un premier bilan a fait état d'un mort et de deux blessés dans la capitale, selon son maire, Vitali Klitschko.
Des coupures d'électricité "d'urgence" ont été introduites à Kiev et dans d'autres régions après que des sites énergétiques ont été "touchés", la Russie essayant de causer "une défaillance systémique" du réseau national, selon le ministre de l'Energie, Guerman Galouchtchenko.
"La situation reste sous contrôle", a assuré le Premier ministre Denys Chmygal.
La défense antiaérienne ukrainienne a abattu 47 des 55 missiles, "dont 20 près de la capitale", tirés ce matin par la Russie, indique le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Valery Zaloujny.
Trois de ces missiles russes n'ont par ailleurs pas atteint leurs objectifs, a-t-il ajouté, laissant entendre que cinq projectiles avaient bien touché leurs cibles.
Sur les 55 missiles "de haute précision", deux étaient de type KH-47 Kinjal et quatre étaient des KH-59, tirés respectivement à partir d'avions Mig-31 et Su-35, a de son côté précisé l'armée de l'air ukrainienne sur Telegram.
Quarante autres missiles, de types Kh-101 et Kh-155, ont été envoyés depuis des bombardiers Tupolev-75 au-delà de la mer Caspienne et neuf de type Kalibr à partir de bateaux de surface et de sous-marins russes en mer Noire, selon la même source.
Ukrainian air defences shot down 47 of the 55 missiles Russian forced fired at Ukraine, according to armed forces command. pic.twitter.com/JFZmbnYvKI
— Brian Ging (@brianging) January 26, 2023
La cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna est arrivée ce jeudi à Odessa, dont la région a été visée le même jour par une nouvelle salve de missiles russes.
"A Odessa ! Pour marquer le soutien de la France à la souveraineté de l'Ukraine, aujourd'hui comme hier", a-t-elle tweeté, tandis que deux sites énergétiques essentiels de la région ont été endommagés par des frappes.
À Odessa!
— Catherine Colonna (@MinColonna) January 26, 2023
Pour marquer le soutien de la France à la souveraineté de l'#Ukraine, aujourd'hui comme hier. pic.twitter.com/gdxaY60o4h
"Merci pour votre visite courageuse" a répondu sur le même canal son homologue ukrainien Dmytro Kouleba, jugeant "crucial" l'appui français.
Bienvenue à Odesa, @MinColonna. Thanks for your brave visit. Looking forward to discussing France’s role in the international tank coalition, Grain From Ukraine, and Peace Formula. The Ukrainian-French partnership remains crucial to ending Russian aggression and restoring peace. https://t.co/boWWqIiQe3 pic.twitter.com/xbE0vtz4zm
— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) January 26, 2023
Son arrivée a été retardée en raison des frappes menées par Moscou.
Les deux homologues feront notamment "le point sur les besoins immédiats et urgents des Ukrainiens en matières militaire et civile", selon une source diplomatique.
Il s'agit d'approvisionner les Ukrainiens en matériels qui soient "cohérents avec leurs besoins", a-t-elle précisé. Elle ajoute que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, n'a "pas exprimé de besoin de chars (français) Leclerc" pour des raisons "évidentes", à savoir des problématiques de logistique, d'entretien et de stocks.
C'est la quatrième visite de Catherine Colonna en Ukraine depuis le déclenchement de la guerre par la Russie, le 24 février 2022.
Sa présence à Odessa est hautement symbolique au lendemain de l'inscription par l'Unesco du centre historique de la ville sur la liste du patrimoine mondial en péril, en raison des "menaces de destruction" planant sur elle.
11h47 TU. Plus de 65.000 déplacés ukrainiens recencés en France.
Selon les chiffres provisoires du ministère de l'Intérieur, 65.833 exilés ukrainiens, hors mineurs, ont été recensés sur le sol français fin 2022, dont 75 % de femmes.
La majorité des arrivées en provenance d'Ukraine ont été recensées avant le début du conflit ou dans les premières semaines de l'invasion russe, avec 50.000 protections temporaires accordées jusqu'en avril.
(Re)voir : "La guerre en Ukraine met en exergue une crise humanitaire qui a démarré bien avant ailleurs"
11h00 TU. Le père de Novak Djokovic filmé en compagnie de pro-russes à l'Open d'Australie.
Le père du joueur de tennis serbe, Novak Djokovic, a été filmé en compagnie de supporteurs brandissant des drapeaux pro-russes pendant l'Open d'Australie.
Après le quart de finale remporté mercredi soir par Novak Djokovic face au Russe Andrey Rublev, un groupe de supporteurs a déployé des drapeaux russes, dont l'un agrémenté du visage du président Vladimir Poutine, près de la Rod Laver Arena de Melbourne, tout en scandant des slogans pro-russes.
This is…quite a mess for the #AusOpen, to say the least.
— Ben Rothenberg (@BenRothenberg) January 26, 2023
Srdjan Djokovic posing with the pro-Putin rally last night just outside Rod Laver Arena.
The levels of security breakdowns that allowed for this are staggering.
Story/video via @jamesgraysport:https://t.co/L4gtaKKNP6 pic.twitter.com/qnOx3MGYqB
Une vidéo publiée par la suite sur une chaîne YouTube pro-russe australienne a montré Srdjan Djokovic, posant en compagnie de l'homme brandissant le drapeau avec le visage de Poutine. Le tout avec la légende: "le père de Novak Djokovic effectue une déclaration politique audacieuse".
Des journalistes sportifs serbes ont confirmé qu'il s'agissait bien de Djokovic père. Le journal Melbourne Age a par ailleurs indiqué qu'il a lancé, en serbe: "Longue vie à la Russie".
Les spectateurs sont interdits de drapeaux russes ou bélarusses lors du tournoi. L'ambassadeur d'Ukraine en Australie et en Nouvelle-Zélande, Vasyl Myroshnychenko, a exigé que des mesures soient prises après que plusieurs de ces drapeaux ont été vus dans la foule la semaine dernière.
"C'est un catalogue complet. Parmi les drapeaux serbes, il y a: un drapeau russe, Poutine, le symbole Z, le soi-disant drapeau de la République populaire de Donetsk", a-t-il tweeté jeudi avec un lien vers la vidéo. "C'est vraiment honteux", s'est-il indigné, à l'attention de la Fédération australienne et des organisateurs de l'Open.
It’s a full package. Among the Serbian flags, there is: a Russian flag, Putin, Z-symbol, so-called Donetsk People’s Republic flag. It’s such a disgrace…@TennisAustralia @AustralianOpen https://t.co/wZoZontcEj
— Vasyl Myroshnychenko (@AmbVasyl) January 25, 2023
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a fait savoir que l'Allemagne compte livrer les chars Leopard 2 promis à Kiev "fin mars, début avril."
La formation de soldats ukrainiens au maniement de blindés légers Marders débutera "d'ici fin janvier" en Allemagne et la formation sur les Leopard suivra "un peu plus tard", a-t-il ajouté.
Des coupures d'électricité "d'urgence" ont été déclenchées ce matin à Kiev et dans trois régions sur fond d'attaques de missiles russes sur l'Ukraine, a annoncé la compagnie d'électricité privée, DTEK.
"C'est une mesure de prévention qui permettra d'éviter des dommages importants aux infrastructures électriques si les missiles de l'ennemi atteignent leur but", a précisé le groupe sur Telegram.
Outre la capitale, les coupures sont en vigueur dans sa région ainsi que dans celles d'Odessa et de Dnipropetrovsk.
Le Kremlin a dénoncé "l'engagement direct" des Occidentaux dans le conflit en Ukraine, après l'annonce de la livraison de dizaines de chars européens et américains à Kiev.
"A Moscou, nous considérons cela comme un engagement direct dans le conflit et nous voyons que (cet engagement) grandit", a fait savoir à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
09h02 TU. Un mort et deux blessés à Kiev après des frappes russes.Une personne a été tuée et deux autres blessées dans des frappes russes contre Kiev jeudi matin, a annoncé le maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko.
"Nous avons des informations sur un mort et deux blessés" dans le quartier de Golosiïvsky, dans le sud de la ville, a-t-il écrit sur Telegram. De son côté, l'administration militaire de Kiev a précisé qu'il s'agissait de débris d'un missile abattu.
08h49 TU. Deux sites énergétiques touchés dans la région d'Odessa.
Deux sites énergétiques essentiels de la région d'Odessa ont été endommagés dans une nouvelle salve massive de missiles russes contre l'Ukraine ce matin, selon les autorités locales.
La frappe n'a pas fait de blessés, a précisé le chef de l'administration militaire du district d'Odessa dans un communiqué. Il appelle les habitants de la ville à rester dans les abris.
(Re)voir : Ukraine : comment rétablir l'eau après les frappes russes ?
07h58 TU. L'Ukraine visée par "plus de trente missiles russes".
Une attaque de missiles est en cours ce matin contre le pays, visé par "plus de trente missiles russes", selon le porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne.
Ukraine : La défense antiaérienne fonctionne également dans la région d'Odessa où le bruit de déflagrations a été signalé alors que la Russie a lancé plusieurs vagues de missiles sur le territoire ukrainien. pic.twitter.com/GHHpBy3Ym9
— Rebecca Rambar (@RebeccaRambar) January 26, 2023
"Six Tu-95 ont décollé de la région (russe) de Mourmansk et lancé des missiles. Nous attendons plus de 30 missiles" au total, a indiqué Iouri Ignat. Des médias ont déjà rapporté des explosions dans plusieurs régions et des gouverneurs ont fait état du fonctionnement de la défense antiaérienne.
L'Ukraine affirmé avoir abattu un ensemble de 24 drones kamikazes lancés par la Russie au cours de la nuit.
"Selon les données préliminaires, l'ennemi a utilisé 24 drones Shahed" de fabrication iranienne, a indiqué l'armée de l'air ukrainienne sur Telegram. "Tous les 24 ont été détruits" par les forces ukrainiennes, a-t-elle ajouté.
[ RUSSIE | UKRAINE ]
— (Little) Think Tank (@L_ThinkTank) January 26, 2023
Hier à Kiev et dans plusieurs autres villes du pays, la Russie a lancé une attaque de drone Geran-2. Le son caractéristique du moteur de ce drone, souvent surnommé mobylette, est parfaitement audible sur cette vidéo. Il est suivi d'une explosion. pic.twitter.com/Uv4osJZ6GK
06h30 TU. L'Ukraine attend les chars lourds des Occidentaux.
Le pays espère recevoir au plus tôt les chars lourds promis par l'Allemagne et les États-Unis. La rapidité de leur livraison s'avère cruciale face à l'offensive russe, selon Kiev.Dans l'immédiat, "la clé est maintenant la vitesse et le volume" des livraisons des chars, a souligné le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans son allocution quotidienne, mecredi soir. La livraison de ces blindés est "une étape importante pour la victoire finale", a-t-il ajouté.
"Aujourd'hui, le monde libre est uni comme jamais auparavant avec un objectif commun: la libération de l'Ukraine", a encore insisté le dirigeant de 45 ans.
Washington a annoncé l'envoi de 31 chars Abrams tandis que le chancelier allemand, Olaf Scholz, a promis des Leopard 2. Berlin doit en 14 à Kiev issus des stocks de son armée, la Bundeswehr et a décidé d'autoriser ses alliés occidentaux disposant de ces blindés de fabrication allemande à faire de même.Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, estime que les premiers chars en provenance d'Allemagne pourraient être en Ukraine dans les trois mois.
La Norvège a aussi promis à l'Ukraine des Léopard 2. Selon plusieurs médias, la coalition de pays prêts à fournir de tels blindés comprend aussi le Danemark et les Pays-Bas, en plus de la Pologne et de la Finlande. L'Espagne a, de son côté, confirmé être "disposée" à livrer aussi des chars.
(Re)voir : Ukraine : des chars Leopard vont-ils faire la différence ?Ce responsable d'un pays européen, qui n'a voulu être identifié ni par son nom ni par sa nation d'origine,affirme que son gouvernement approuve la livraison et cherche à obtenir l'accord de l'Allemagne, impliqué dans la production des munitions.
Selon lui, les bombes à sous-munitions se sont perfectionnées, et l'Occident doit être "tourné vers l'avenir" dans son soutien à Kiev. "Les Ukrainiens les demandent. Il s'agit d'armes légitimes. Les dommages collatéraux ne sont plus aussi importants. Ils étaient extrêmement importants dans les années 40 et 50; aujourd'hui ils sont plutôt maîtrisables", a-t-il déclaré lors d'une visite à Washington. Les Russes ont utilisé toute sorte d'armes qui sont 100 fois pires que les bombes à sous-munitions."
Obtenir une décision de l'Allemagne pourrait prendre du temps, a-t-il reconnu.
Les bombes à sous-munitions (BASM) sont composées d'un conteneur, tel un obus, regroupant des projectiles explosifs, de taille plus réduite, dites "sous-munitions". Très imprécises, elles frappent une immense proportion de civils.
Leur utilisation et leur transfert sont interdits par la convention d'Oslo de 2008, signée par une grande partie des pays occidentaux.
Or, le Kremlin n'a pas signé ce traité, et les Nations unies s'alarment de l'utilisation par la Russie de ces armes dans des zones peuplées depuis le début de l'invasion de l'Ukraine.
(Re)voir : Guerre en Ukraine : armes à sous-munitions et thermobariques utilisées par les forces russes"Compte tenu de l'agression contre une Ukraine libre et indépendante, les représentants de la Fédération de Russie n'ont pas été invités à participer à la célébration de l'anniversaire de la libération d'Auschwitz de cette année" qui doit se dérouler ce vendredi 27 janvier, a indiqué Piotr Sawicki, porte-parole du musée.
Selon ce dernier, il était évident qu'il ne pouvait "signer aucune lettre à l'ambassadeur russe sur le ton d'une invitation", dans le contexte du conflit. "J'espère que cela va changer à l'avenir, mais nous avons un long chemin à parcourir. (...) La Russie aura besoin d'un temps extrêmement long et d'une très profonde introspection après ce conflit pour revenir dans les salons du monde civilisé."
Jusqu'à présent, la Russie a toujours participé aux cérémonies qui se tiennent chaque année à la même date. Son représentant y prend systématiquement la parole.
Le jour de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, le musée a qualifié l'attaque russe d'"acte de barbarie".