Fil d'Ariane
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- DIRECT-Ukraine : 146 corps ont été exhumés à Iziou...
18H19 TU. Le bureau du procureur général d'Ukraine comptabilise 34 000 crimes de guerre commis par les Russes selon le quotidien The Kiev Independent
Le procureur général Andreï Kostin déclare que les enquêteurs se concentrent sur les crimes commis par les Russes dans l'oblast de Kharkiv et notamment à Izioum. Le nombre inclu les enquêtes en cours à Boucha et Irpin, toujours dans la région de Kharkiv.
(RE)voir : Ukraine : que s'est-il passé à Izioum ?
16H05 TU. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres espère que la Cour pénale internationale pourra faire une enquête sur les crimes de guerre commis en Ukraine par les forces russes.
14H35 TU. Le Premier ministre des Pays Bas renouvelle son soutien militaire à l'Ukraine.
Mark Rutte, le Premier ministre des Pays Bas annonce avoir parlé avec le chef du gouvernement allemand et salue les succès militaires de l'Ukraine ce qui confirme l'utilité du soutien international. Il va continuer cette coopération avec l'Allemagne en ce qui concerne la guerre en Ukraine.
: Good to catch up with @Bundeskanzler Scholz. We welcome Ukraine’s recent military successes. They show that international military support is working. We agreed that we will continue our support, including via Dutch-German military cooperation regarding the war in Ukraine.
— Mark Rutte (@MinPres) September 19, 2022
13H50 TU. La Russie nie le "mensonge" de la découverte de centaines de corps à Izioum.
Le Kremlin qualifie de "mensonge" la découverte de centaines de tombes dans une forêt près de la ville d'Izioum, récemment reprises par les forces ukrainiennes, dernière dénégation russe en date quant à des exactions.
Les autorités ukrainiennes ont annoncé cette macabre découverte vendredi près de cette cité de quelques 50.000 habitants avant la guerre, passée sous occupation russe d'avril à début septembre.
Des journalistes de l'AFP ont vu vendredi 16 septembre sur place des centaines de tombes marquées d'une croix et de numéros ou de noms et de dates, ainsi qu'une fosse commune renfermant 17 corps de soldats ukrainiens, selon les médecins-légistes. Au moins l'un des cadavres avait les mains liées avec une corde.
Selon les autorités ukrainiennes, plus de 440 tombes ont été retrouvées dans cette forêt près d'Izioum, où la police nationale a aussi dit avoir découvert, comme dans d'autre localités reprises récemment, des "salles de torture".
"C'est un mensonge. Nous allons bien sûr défendre la vérité dans cette affaire", a assuré lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui évoqué samedi "de nouvelles preuves de torture" à Izioum, où "le processus d'exhumation se poursuit".
Les forces russes ont été accusées de nombreuses exactions dans les territoires qu'elles contrôlent en Ukraine, et notamment à Boutcha, en périphérie de Kiev, où avaient été retrouvés après leur départ fin mars des cadavres de civils froidement exécutés dans les rues. Moscou nie avoir commis ces crimes, évoquant une "falsification" ukrainienne.
La présidence tchèque de l'UE a appelé samedi à la création d'un tribunal international spécial pour Izioum et l'ONU a dit vouloir envoyer "sous peu" une équipe.
13H16 TU. La Banque des règlements internationaux met en garde : la crise de l'énergie dûe à la guerre en Ukraine n'a rien à voir avec celle engendrée par le choc pétrolier de 1973.
La crise énergétique actuelle diffère du choc pétrolier des années 1970, prévient aujourd'hui la banque des règlements internationaux (BRI) dans une analyse qui examine le risque de contagion aux produits agricoles et à l'industrie à l'heure où les banques centrales bataillent contre l'inflation.
"Les événements actuels sont souvent comparés aux chocs pétroliers des années 1970, mais l'économie mondiale est très différente aujourd'hui", expliquent Fernando Avalos et Wenqian Huang, économistes pour la BRI dans une étude publiée aux côtés du rapport trimestriel de cette institution considérée comme la banque centrale des banques centrales.
Le gaz naturel et les énergies renouvelables jouent désormais un rôle bien plus important dans la production d'électricité, ce qui fait émerger "de nouveaux défis", selon eux, en raison de l'interaction entre le pétrole et les marchés agricoles au travers des biocarburants, "inexistants" à l'époque.
Si les prix des matières premières agricoles ont quelque peu reflué depuis le début de la guerre en Ukraine, une hausse "large et persistante" des prix du pétrole risque cependant de faire aussi grimper les prix des récoltes utilisées pour produire de l'éthanol ou des biodiesels.
Le maïs est un composant majeur de la production d'éthanol, notent les économistes de la BRI. Rien qu'aux Etats-Unis, l'éthanol a absorbé 40% de la production de maïs en moyenne au cours des cinq dernières années, chiffrent-ils.
Et depuis le milieu des années 2000, les prix du maïs et du pétrole évoluent donc "en tandem", observent-ils. La hausse des prix du pétrole incite à davantage d'éthanol, ce qui augmente la demande de maïs et pousse ses prix à la hausse.
Mais cette pression peut aussi rapidement se répercuter sur d'autres matières premières agricoles comme le soja, qui est en concurrence avec le maïs pour les surfaces cultivés.
Le maïs et le soja sont également utilisés pour l'alimentation du bétail, ce qui fait que "les perturbations persistantes des marchés globaux de l'énergie peuvent déborder pour faire augmenter les prix d'un large éventail de produits agricoles", préviennent-ils.
A la différence des années 1970, le pétrole pèse désormais beaucoup moins lourd dans la production d'électricité. Mais le gaz naturel a gagné en importance, sa consommation ayant doublé en trente ans, notent également les économistes de la BRI.
Les chocs sur le gaz naturel sont donc susceptibles d'avoir un impact "substantiel" sur les prix de l'électricité, et par ricochet sur l'industrie qui représente en moyenne "plus de 40%" du total de la consommation au niveau mondial.
Selon eux, les restrictions sur les exportations d'énergie russes vont "donc probablement garder les prix de l'énergie élevés". Elles pourraient toutefois "accélérer la transition verte, et ainsi réduire le dépendance de l'économie mondiale aux énergies fossiles", présagent-ils.
13H00 TU. Alla Pougatchevan star de la chanson russe, dénonce dans un post sur Instagram le conflit en Ukraine.
La chanteuse russe Alla Pougatcheva, superstar de la variété depuis des décennies, a dénoncé dimanche le conflit en Ukraine, évoquant la mort de soldats "pour des objectifs illusoires", au moment où le Kremlin réprime toute critique.
Sur son compte Instagram, suivi par près de 3,5 millions de personnes, Alla Pougatcheva, 73 ans, a réagi à l'annonce, vendredi, du placement de son mari, le comédien Maxime Galkine, sur la liste infamante des "agents de l'étranger" en Russie.
"Je vous demande de me classer parmi les agents de l'étranger de mon cher pays", a écrit Alla Pougatcheva, dans un message à l'intention du ministère russe de la Justice.
"Car je suis solidaire avec mon mari, une personne honnête, intègre et sincère, un véritable patriote russe, incorruptible, qui souhaite que sa Patrie prospère et vive en paix", a-t-elle indiqué.
Selon elle, son époux souhaite en Russie "la liberté d'expression et la fin de la mort de nos garçons pour des objectifs illusoires qui font de notre pays un paria et pèsent sur la vie de nos citoyens", a-t-elle poursuivi.
Maxime Galkine, qui a critiqué ouvertement la campagne militaire en Ukraine, se trouve à l'étranger.
Alla Pougatcheva règne depuis la période soviétique sur la pop russophone et elle est toujours considérée comme l'une des chanteuses les plus célèbres d'ex-URSS.
12H01 TU. Un employé de l'OSCE condamné à 13 ans de prison par les séparatistes prorusses
Les séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont condamné à 13 ans de prison un employé de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) accusé de "haute trahison", selon les agences russes.
"Les juges reconnaissent Dmitri Chabanov coupable (...) et le condamnent à purger une peine de 13 ans d'emprisonnement", a déclaré la Cour suprême de la région séparatiste de Lougansk, citée par l'agence Ria-Novosti.
Emprisonné depuis avril, Dmitri Chabanov était accusé par les autorités prorusses d'avoir fourni des "informations confidentielles" à des services de renseignement étrangers, dont la CIA américaine.
10H40 TU. Le maire pro-russe de Donetsk a accusé l'Ukraine d'une frappe "punitive" qui a tué 13 civils
Une frappe "punitive" ukrainienne sur Donetsk, capitale de la zone séparatiste éponyme, a tué 13 civils, a accusé lundi le maire prorusse de la ville, Alexeï Kemzouline.
"Selon des données préliminaires, 13 civils ont été tués à la suite d'un bombardement punitif sur la place des Commissaires de Bakou" dans l'ouest de Donetsk, a indiqué sur Telegram Alexeï Kemzouline, précisant que "le nombre de blessés (était) toujours en train d'être établi".
Ces déclarations ne pouvaient pas être vérifiées de façon indépendante dans l'immédiat.
A re(lire) : Guerre en Ukraine : que sait-on des tombes retrouvées à Izioum ?
09H13 TU. Le Kremlin qualifie de "mensonge" la découverte de centaines de corps à Izioum
Le Kremlin a qualifié de "mensonges" les informations sur la découverte de centaines de corps et d'une fosse commune à Izioum, dans l'est de l'Ukraine, après le retrait des forces russes de la région.
06 H38 TU. Le site de la centrale nucléaire de Pivdennooukraïnsk bombardé (Kiev)
L'opérateur nucléaire ukrainien Energoatom a accusé lundi la Russie d'avoir bombardé le site de la centrale de Pivdennonooukraïnsk, dans le sud du pays.
"Le 19 septembre 2022, à 00H20 locales (21H20 GMT dimanche), l'armée russe a bombardé la zone industrielle de la centrale nucléaire de Pivdennonooukraïnsk", a indiqué Energoatom sur Telegram. "Une puissante explosion s'est produite à seulement 300 mètres des réacteurs".
A re(voir) Ukraine : Des villages ukrainiens libérés mais laissés en ruine par les Russes
A re(voir) : Ukraine : la ville libérée de Balakliïa panse ses plaies