Fil d'Ariane
Good meeting with PM @Xavier_Bettel of our valued Ally #Luxembourg. I thanked him for the key contributions to #Ukraine. #NATO Allies & partners have trained and equipped more than nine new Ukrainian armoured brigades. We will continue our support for as long as it takes. pic.twitter.com/ZUnAWqvimA
— Jens Stoltenberg (@jensstoltenberg) April 27, 2023
Le Kremlin a dit saluer toute initiative permettant de "se rapprocher de la fin du conflit" en Ukraine, au lendemain de la conversation téléphonique entre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et son homologue chinois Xi Jinping.
"Nous sommes prêts à saluer tout ce qui peut (permettre) de se rapprocher de la fin du conflit en Ukraine, a déclaré, à la presse, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur le sujet. Et d'aboutir à la réalisation par la Russie des objectifs qu'elle s'est fixés."
(Re)voir : Ukraine : les rapports entre Kiev et Pékin "sont déjà très anciens"Les alliés de l'Otan et leurs partenaires ont fourni à l'Ukraine, depuis le début de l'offensive russe, 230 chars de combat et 1.550 véhicules blindés, a listé le secrétaire général de l'Organisation de l'Atlantique nord (OTAN), Jens Stoltenberg.
"Les alliés et les partenaires du groupe de contact dirigé par les Etats-Unis ont envoyé en Ukraine 230 chars, 1.550 véhicules blindés et des quantités importantes de munitions, soit 98% des matériels promis, afin d'équiper neuf nouvelles brigades blindées", a-t-il précisé au cours d'une conférence de presse avec le Premier ministre du Luxembourg, Xavier Bettel.
NATO countries completed training and armed more than 9 new brigades of the Armed Forces of Ukraine, Jens Stoltenberg said. According to him, 1,550 armored vehicles, 230 tanks and huge amounts of ammunition have already been delivered to Ukraine. pic.twitter.com/2cbRaePYzY
— NOËL (@NOELreports) April 27, 2023
Un policier qui a collaboré avec les autorités russes a été tué par un engin explosif à Melitopol, ville occupée, a annoncé l'administration russe. L'explosion s'est produite tôt dans la matinée devant un immeuble d'habitation, a déclaré l'antenne du ministère russe de l'Intérieur dans cette région.
Deux policiers ont été blessés et hospitalisés, l'un d'eux est ensuite mort à l'hôpital. Le site internet de cette administration a diffusé une vidéo montrant une fourgonnette et une voiture endommagées par l'explosion et des tâches de sang sur le sol à proximité.
Le maire en exil de Melitopol, Ivan Fedorov, a affirmé sur Telegram que l'homme tué était un "collaborateur." Selon lui, il s'agit d'Oleksandre Michtchenko, l'ancien chef de la police d'une localité située près de Melitopol qui "est non seulement passé lui-même du côté de l'ennemi mais a aussi a convaincu ses collègues de devenir des traîtres."
In #Melitopol, collaborator Alexander Mishchenko was blown up in the entrance of his house.
— NEXTA (@nexta_tv) April 27, 2023
Mishchenko was an employee of the occupation police. pic.twitter.com/IIOA36BGzx
Melitopol est le chef-lieu de la partie envahie par la Russie de la région ukrainienne de Zaporijjia. Avec une population d'environ 150.000 personnes avant la guerre, Melitopol a été conquise peu après le début de l'invasion russe en février 2022 et se trouve maintenant à environ 65 kilomètres à l'arrière de la ligne de front plus au nord.
According to Melitopol Mayor Ivan Fedorov, collaborator police officer Oleksandr Mischenko exploded in temporarily occupied Melitopol. An explosion occurred near the entrance of an apartment building in the center of the city. As a result of the explosion, Mischenko was killed. pic.twitter.com/0hqNt9JBSr
— Hromadske Int. (@Hromadske) April 27, 2023
06h26 TU. La bataille de Bakhmout toujours aussi âpre.
La bataille de Bakhmout, la plus longue et la plus meutrière depuis le début de l'invasion russe, continue de faire rage.Une défense sur plus de 800 kilomètres, parfois sur trois lignes en profondeur, et beaucoup d'hommes pour tenir. La Russie se prépare à une contre-offensive ukrainienne dont l'issue sera décisive pour la suite du conflit.
La boue de l'hiver commence à sécher après une offensive russe aux résultats limités. Le conflit pourrait bientôt entrer dans une phase où Kiev veut reprendre l'initiative.
Les installations russe s'étendent de Kherson, au sud, jusqu'au nord-est, soit entre 800 et 900 kilomètres. Une accumulation de "couches de fortifications et de tranchées, explique Brady Africk, du think-tank American Enterprise Institute. Cela inclut des fossés anti-tanks, des barrières, des lignes de défense pré-fabriquées comme les "dents de dragon" et des tranchées pour les hommes."
Russian forces in Ukraine have constructed a network of trenches along the left bank of the Dnipro River.
— Brady Africk (@bradyafr) April 25, 2023
Check out a map and more imagery of Russia's defensive lines here: https://t.co/JGlYbCrZKc pic.twitter.com/2TxfAmSNYi
Les potentielles attaques ukrainiennes se heurteraient à plusieurs rideaux successifs. "Le but pour les Russes, c'est d'encaisser le coup", résume Pierre Razoux, directeur académique de la Fondation méditerranéenne d'études stratégiques (FMES). Dans le deuxième rideau, l'attaquant a tendance à s'engluer et même s'il passe, le troisième est franchement compliqué."
L'ex-colonel devenu historien, Michel Goya, relève que "les positions des deux côtés, surtout du côté russe, sont actuellement bien plus solides qu’elles ne l’étaient à l’époque." En résumé, Moscou se prépare à une guerre longue.
(Re)voir : Guerre en Ukraine : la Crimée se barricade
06h00 TU. Une "anxiété généralisée" côté russe en vue d'une contre-offensive ukrainienne, selon l'ISW.
Dans son dernier rapport, l'Institut pour l'étude de la guerre (ISW) fait état de "l'anxiété généralisée à l'égard d'éventuelles contre-offensives ukrainiennes" côté russe.#Russian Mobilization & Force Generation Update:
— ISW (@TheStudyofWar) April 27, 2023
Russian authorities have started sending military registration summonses that include threats of “restrictive measures.” (1/4) https://t.co/pSpUCqT4gu https://t.co/v4A9Rb7srQ
Des missiles ont frappé la ville de Mykolaïv aux premières heures de la journée. Les autorités évoquent, pour l'heure, un mort et plus d'une dizaine de blessés.
"Vers 01H00 (22H00 GMT), les habitants de Mykolaïv ont entendu quatre fortes explosions, a indiqué le maire de la ville, Oleksandr Senkevitch, sur Telegram. On sait déjà que l'un des missiles a touché un haut immeuble. Un autre a touché une maison individuelle." Il a ajouté que certains foyers de la ville ont été privés d'électricité.
"Pour l'instant, nous avons connaissance de 15 blessés et d'un mort", a ajouté, Vitaliï Kim, le chef de l'administration militaire régionale. Ce dernier et le responsable de la police régionale ont tous deux déclaré qu'un immeuble d'habitation avait été touché.
Le conseiller du ministre des Affaires étrangères, Anton Gerashchenko, a lui comptabilisé, un peu plus tard, 23 blessés.
Russian rocket attack on Mykolaiv last night.
— Anton Gerashchenko (@Gerashchenko_en) April 27, 2023
A residential building, two private homes and a historical building were hit.
One person dead, 23 wounded (one of them a child) as of now - "South" operational command.
Russia continues terrorizing civilians. pic.twitter.com/Zr4RgQtgE2
Les forces russes ont fréquemment pris pour cible cette ville du sud depuis le début de l'invasion. Sur Telegram, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a précisé qu'il s'agissait de quatre missiles Kalibr tirés depuis la mer Noire.
Russian missile strikes hit the Ukrainian city of Mykolaiv tonight, with at least four explosions being heard.
— Status-6 (@Archer83Able) April 26, 2023
According to the head of the Mykolaiv regional administration Vitalii Kim, one of the missiles impacted a multi-storey building. pic.twitter.com/bCBViNBkz4
05h00 TU. 2.279 Ukrainiens de retour de captivité depuis le début de l'invasion, chiffre Volodymyr Zelensky.
Dans son allocution vidéo quotidienne, hier soir, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a chiffré à 2.279 le nombre d'Ukrainiens "ramenés de la captivité russe" depuis le début de l'invasion.
Il a ainsi tenu à remercier "toute notre équipe impliqué dans les échanges. Nous avons réussi à faire revenir en Ukraine 44 autres personnes qui étaient captives en Russie. La plupart d'entre elles sont des militaires."
The anniversary of the Chornobyl disaster is the right day to remind everyone in the world how fragile our security is. And even more so when the threat of a radiation catastrophe at the Zaporizhzhia nuclear power plant, artificially created by , has been looming every day and… pic.twitter.com/D9GHZiomx2
— Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) April 26, 2023
En outre, il a rappelé, le jour de la commémoration de la catastrophe de Tchernobyl, "à tous les habitants de la planète à quel point notre sécurité est fragile. D'autant plus que la menace d'une catastrophe radioactive à la centrale nucléaire de Zaporijjia, créée artificiellement par la Russie, plane chaque jour et chaque minute depuis plus d'un an."
03h00 Le malaise des réfugiés ukrainiens dans une Hongrie liée à la Russie
Le gouvernement hongrois aime vanter l'hospitalité offerte aux réfugiés ukrainiens mais la plupart ne font que passer et pour ceux qui restent, l'intégration dans un pays courtisant Moscou est une gageure.
Le pape François ira à leur rencontre samedi à Budapest. En amont de son voyage, il a appelé à "ne pas oublier nos frères et sœurs ukrainiens".
Depuis le début du conflit, plus d'un million ont foulé le sol hongrois mais seulement 35.000 ont réclamé le statut de "protection temporaire" mis en place par l'Union européenne (UE), d'après des données du Haut commissariat de l'Onu aux réfugiés (UNHCR).
C'est bien moins par habitant que d'autres pays voisins de l'Ukraine, comme la Pologne ou la Roumanie.
Il faut dire que la position ambiguë du Premier ministre Viktor Orban à l'égard du conflit n'incite guère les réfugiés ukrainiens à s'attarder en Hongrie.
Refus d'envoyer des armes à Kiev, aucune visite sur place et maintien de liens étroits avec le Kremlin: le dirigeant nationaliste va à contre-courant de la solidarité affichée par l'UE et l'Otan depuis le début de l'offensive russe.
"La propagande du gouvernement hongrois est perçue par les Ukrainiens comme prorusse", explique à l'AFP un travailleur humanitaire s'exprimant sous couvert d'anonymat. "Leur quotidien n'en est pas affecté mais cela crée un sentiment de malaise".
Dans ce contexte, un tiers de la population blâme Kiev autant que Moscou pour la guerre, selon un récent sondage, une perception nourrie par le discours des médias favorables au pouvoir.
Budapest ne cesse également de souffler sur les braises d'une vieille querelle, relative à l'assimilation linguistique de la minorité hongroise de l'ouest de l'Ukraine, qui compte quelque 100.000 membres. "Tandis que nous accueillons des enfants ukrainiens dans nos écoles", des établissements hongrois en Ukraine "risquent de mettre la clef sous la porte" du fait de la politique de Kiev, a accusé le mois dernier le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto.
Face à ces tensions, le gouvernement a rejeté les demandes de financement d'une école de langue ukrainienne à Budapest, dénonce Viktoria Petrovszka, une Ukrainienne responsable du groupe d'entraide Unity.
Contacté par l'AFP à ce sujet, le ministère de l'Intérieur, chargé de l'éducation, n'a pas répondu.
Devant la difficulté de l'idiome magyar, avec ses 44 lettres et 35 terminaisons verbales, les enfants "préfèrent étudier à la maison ou en ligne", explique la quadragénaire. Unity, qui organisait des événements culturels avant le conflit, prodigue désormais conseils, offres d'emploi et cours pour faciliter les démarches administratives des nouveaux venus.
Dina Biktagirova, qui a fui Kiev avec ses quatre enfants, suit les leçons avec assiduité, car "on ne sait pas combien de temps la guerre va durer et quand on pourra rentrer".
Des efforts indispensables pour vaincre les réticences.
"Quand des mères seules, qui ne parlent pas hongrois, passent des coups de fil pour trouver un appartement, les propriétaires leur raccrochent souvent au nez!", s'indigne Bohdana Kokhanyuk, qui tient un centre d'accueil dans la capitale. "La société hongroise n'est pas vraiment accueillante", soupire la jeune femme de 28 ans originaire d'Ukraine.
D'ailleurs la structure qu'elle gère, Vitae, est forcée de fermer ses portes après la réduction des fonds alloués via la Croix-Rouge locale. Ses soixante résidents vont devoir déménager dans une ville aux loyers moins onéreux, à une heure de Budapest.
Plus d'un an après l'invasion russe, l'accueil spontané doit se muer en soutien sur le long terme, à travers des aides au logement, une scolarisation durable et un accompagnement psychologique, souligne Aniko Bakonyi, du Comité hongrois d'Helsinki (HCC). "Mais les acteurs non-étatiques comme les municipalités ou les gérants de structures d'accueil doivent se débrouiller avec les moyens du bord, sans soutien du gouvernement aux Ukrainiens pour qu'ils refassent leur vie", fustige-t-elle.
Sous l'égide de Viktor Orban, farouchement anti-migrants, la Hongrie a bâti des clôtures à ses frontières et restreint le dépôt des demandes d'asile aux ambassades à l'étranger. L'an dernier, seules 18 personnes ont obtenu le statut de réfugiés, loin de l'afflux migratoire sans précédent depuis 2015 observé ailleurs dans l'UE.
"Il n'existe plus de système d'intégration", conclut Aniko Bakonyi, pointant "les maigres ressources et le manque de professionnalisme".