DIRECT-Ukraine : Accord ce vendredi sur l'exportation des céréales ukrainiennes, poursuite des bombardements russes

La Russie, dont l'armée a à nouveau bombardé Kharkiv, la deuxième plus grande ville ukrainienne, y faisant trois morts, va signer ce vendredi avec l'Ukraine un accord sur les exportations de céréales très attendu par la communauté internationale face aux risques de famines dans le monde.
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UKRAINE
Cratère laissé par une fusée russe dans la région de Dnipropetrovsk (Ukraine), le 4/07/2022.
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Ce qu'il faut retenir du vendredi 22 juillet

  • HRW accuse Moscou de tortures, détentions et enlèvements dans le sud de l'Ukraine
  • Les territoires séparatistes prorusses bloquent Google
  • Kiev et Moscou signent avec la Turquie et l'Onu l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes.
  • ​Washington presse la Russie de mettre "rapidement" en oeuvre l'accord sur les céréales ukrainiennes.

21H53 TU.  « C’est la responsabilité de l'ONU » de garantir le respect de l'accord, dit Volodomyr Zelensky.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que l'ONU était responsable du respect de l'accord sur l'exportation de céréales ukrainiennes trouvé à Istanbul. 

"Tout le monde comprend que la Russie pourrait se livrer à des provocations, à des tentatives de discréditer les efforts ukrainiens et internationaux. Mais nous faisons confiance à l'ONU. Maintenant c'est leur responsabilité de garantir le respect de l'accord", a-t-il déclaré dans son adresse vidéo quotidienne.

La Russie et l'Ukraine ont signé à Istanbul avec l'ONU et la Turquie un accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes en mer Noire, bloquées à cause du conflit armée entre les deux pays.

Les deux belligérants ont paraphé deux textes identiques mais séparés, à la demande des Ukrainiens qui refusaient de signer tout document avec les Russes.

"L'accord correspond entièrement aux intérêts de l'Ukraine", a déclaré le président ukrainien en ajoutant que les militaires ukrainiens contrôlaient "à 100% tous les accès aux ports"

"Il existe une chance de réduire la gravité de la crise alimentaire provoquée par la Russie et d'empêcher une catastrophe mondiale - une famine qui pourrait conduire au chaos politique dans de nombreux pays du monde, en particulier dans ceux qui nous aident", a-t-il ajouté.  "C'est une nouvelle démonstration que l'Ukraine est capable de résister à cette guerre", a-t-il conclu.


20H41 TU. Washington presse la Russie de mettre "rapidement" en oeuvre l'accord sur les céréales ukrainiennes.

Les Etats-Unis ont appelé la Russie à mettre "rapidement" en oeuvre l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes via la mer Noire, signé par Kiev et Moscou à Istanbul.

"Nous nous attendons à ce que la mise en oeuvre de l'arrangement d'aujourd'hui commence rapidement pour empêcher les personnes plus vulnérables dans le monde de sombrer dans une insécurité et une malnutrition plus profondes", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche sur les questions stratégiques, John Kirby, à la presse.

"Nous espérons que cela change la donne mais nous restons lucides", a-t-il ajouté.

"Il revient maintenant à la Russie de concrètement mettre en oeuvre cet accord. Mais il est très bien structuré en termes de surveillance et en termes de canaux par lesquels les céréales devraient pouvoir sortir", a par ailleurs salué la numéro 3 de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, qui s'exprimait au Forum sur la sécurité d'Aspen.

 

18H43 TU. La crise céréalière en Ukraine, un "signal d'alarme" pour l'Afrique, selon Cyril Ramaphosa.

La crise ukrainienne est un "signal d'alarme" qui devrait inciter l'Afrique à devenir autonome dans la production de céréales et d'engrais, a déclaré vendredi le président sud-africain Cyril Ramaphosa. 

"Voulons-nous continuer pendant des années à dépendre de cette partie du monde pour nos céréales et nos engrais ?" a demandé le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse à Pretoria lors d'une visite officielle du président ivoirien Alassane Ouattara. 

Alassane Ouattara et Cyril Ramaphosa
Le président ivoirien Alassane Ouattara, à gauche, et le président sud-africain Cyril Ramaphosa, s'expriment lors d'une cérémonie d'accueil, à Pretoria, Afrique du Sud, le vendredi 22 juillet 2022.
(AP Photo/Alet Pretorius)

"Ou devrions-nous dire que ce conflit est un signal d'alarme comme le Covid est devenu un signal d'alarme pour beaucoup d'entre nous sur le continent africain pour commencer à produire nos propres vaccins ?", a-t-il ajouté, insistant sur le fait que les pays africains doivent accélérer leur production agroalimentaire afin de réduire les importations.

Ces déclarations interviennent le jour où la Russie et l'Ukraine ont conclu un accord important avec les Nations unies et la Turquie pour débloquer les exportations de céréales face aux risques de famines dans le monde.

Les prix des aliments sur le continent africain sont montés en flèche à cause de la guerre en Ukraine, un exportateur crucial de blé. Des millions de tonnes de grain sont bloquées dans des ports ukrainiens par la présence de navires de guerre russes et celle de mines, placées par Kiev pour défendre ses côtes.

L'inflation et les pénuries viennent s'ajouter aux conflits et aux sécheresses dévastatrices qui frappent déjà le continent le plus pauvre du monde.
 

18H57 TU. L’Ukraine fait confiance à l'ONU, pas à la Russie. 

L'Ukraine compte sur l'ONU pour mettre en oeuvre l'accord sur l'exportation de ses céréales conclu à Istanbul, a déclaré son ministre des Affaires étrangères Dmytro Kouleba, en soulignant qu'on ne pouvait "pas faire confiance à la Russie"

"Nous avons confiance en l'ONU en tant que force motrice de cet accord, en tant qu'institution et en le secrétaire général qui investit sa réputation et sa capacité à faire en sorte que cet accord fonctionne et que la Russie ne le rompe pas comme elle avait rompu plusieurs autres accords", a déclaré Dmytro Kouleba au cours d'une conférence de presse. 

La Russie et l'Ukraine ont signé vendredi à Istanbul avec l'ONU et la Turquie un accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes en mer Noire, bloquées à cause du conflit armée entre les deux pays.

Les deux belligérants ont paraphé deux textes identiques mais séparés, à la demande des Ukrainiens qui refusaient de signer tout document avec les Russes.

"L'Ukraine ne fait pas confiance à la Russie. Je ne pense pas que quiconque ait des raisons de faire confiance à la Russie", a souligné M. Kouleba.


17H40 TU. La Turquie "prête" à aider au déminage en mer Noire.

La Turquie s'est dite "prête" à aider au déminage en mer Noire pour faciliter l'exportation des céréales ukrainiennes, après la signature d'un accord à Istanbul sur le transport des céréales depuis les ports ukrainiens.

"En cas de besoin, il est prévu [par l'accord] qu'un déminage puisse être assuré par un pays tiers. La Turquie est prête à offrir son aide", a déclaré sur la chaîne privée NTV le porte-parole de la présidence turque Ibrahim Kalin.

17H37 TU. Un accord pour quatre mois avec Istanbul en port d'attache.

L'Ukraine et la Russie ont signé à Istanbul un accord permettant d'exporter les céréales ukrainiennes bloquées dans les ports de la mer Noire.

Le centre de coordination sera à Istanbul et piloté par des délégués ukrainien, russe, turc, ainsi qu’un représentant de l’ONU.

Des inspections au départ et à l’arrivée en Turquie seront faites. Elles seront conduites par des représentants des quatre parties, sous l’autorité du centre de coordination.

Russes et Ukrainiens s'engagent à respecter un couloir de navigation sécurisé à travers la mer Noire, exempt de toute activité militaire.

L'accord est signé pour 120 jours, soit quatre mois, reconductibles. Si 20 à 25 millions de tonnes de céréales sont actuellement en souffrance dans les silos des ports ukrainiens, et à raison de huit millions de tonnes évacuées par mois, cette durée de quatre mois devrait suffire à écouler les stocks, bien qu'une nouvelle récolte soit imminente.

Un accord a été également trouvé pour faciliter l'exportation des produits agricoles et engrais russes à la demande de Moscou qui voulait les préserver des sanctions occidentales.

(Re)voir Ukraine-Russie : un accord crucial sur les céréales

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17H12 TU. Londres veillera que la Russie tienne sa parole.

Le Royaume-Uni veillera à ce que la Russie tienne ses engagements après la signature par Kiev et Moscou de l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes en mer Noire, a déclaré la cheffe de la diplomatie Liz Truss.

"Cet accord doit être mis en oeuvre et nous veillerons, pour nous assurer que que les actes de la Russie correspondent à ses paroles", a déclaré Liz Truss dans un communiqué. "Pour permettre un retour durable à la sécurité dans le monde et à la stabilité économique, Poutine doit mettre fin à la guerre et se retirer d'Ukraine", a-t-elle ajouté.
 

17H06 TU. L’UE réclame la "mise en oeuvre rapide" de l'accord d'Istanbul sur les céréales.

L'Union européenne a salué comme "un pas dans la bonne direction" l'accord pour débloquer les exportations de céréales ukrainiennes signé à Istanbul avec la Russie, et a appelé à sa "mise en oeuvre rapide".

"L'accord d'Istanbul est un pas dans la bonne direction. Nous appelons à sa mise en oeuvre rapide", a déclaré le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell sur son compte Twitter.
 

"Il s'agit d'une étape cruciale dans les efforts visant à surmonter l'insécurité alimentaire mondiale causée par l'agression de la Russie contre l'Ukraine. Son succès dépendra de la mise en œuvre rapide et de bonne foi de l'accord" signé vendredi, a-t-il précisé.


16H23 TU. Kiev et Moscou signent avec la Turquie et l'Onu l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes, selon l’AFP.

L'Ukraine et la Russie ont signé à Istanbul deux accords séparés avec la Turquie et les Nations unies sur l'exportation des céréales et produits agricoles via la mer Noire.
Kiev a refusé de signer directement le texte avec Moscou, qui s'est engagé sur un accord identique avec Ankara et le secrétaire général des Nations unies.


14H45 TU. Une élue russe poursuivie pour un tweet sur les soldats tués en Ukraine.

Les autorités russes ont ouvert une enquête contre une élue d'opposition en Sibérie, Khelga Pirogova, accusée de "diffusion de fausses informations" après avoir critiqué l'organisation de funérailles opulentes pour des soldats tués en Ukraine.

Dans un communiqué, le Comité d'enquête russe, chargé des principales affaires criminelles, a indiqué qu'elle était poursuivie pour "diffusion publique d'informations fausses sur l'utilisation des forces armées"

Selon l'article du code pénal invoqué, elle risque trois ans de prison. Elle a été brièvement détenue et interrogée au commissariat central de Novossibirsk.

Le 15 juillet, la jeune opposante avait réagi sur Twitter à un article du média indépendant Mediazona évoquant des funérailles fastueuses organisées pour des volontaires russes tués lors du conflit en Ukraine.

"Ces funérailles luxueuses sont organisées pour rien", avait-elle écrit, ajoutant vouloir "ressusciter" ces volontaires tués, "les baffer et les renvoyer dans leurs tombes".

Khelga Pirogova, 33 ans, est députée municipale à Novossibirsk, la capitale de la Sibérie. Elle avait fait campagne en 2020 avec l'équipe locale du principal opposant russe, Alexeï Navalny, qui purge une peine de neuf ans de prison.

13H42 TU. L'Ukraine ne signera un accord qu'avec l'ONU et la Turquie

"L'Ukraine ne signe aucun document avec la Russie. Nous signons un accord avec la Turquie et l'ONU et prenons des engagements envers eux. La Russie signe un accord miroir avec la Turquie et l'ONU", selon Mikhaïlo Podoliak.

Il a averti que l'Ukraine n'accepterait aucune escorte par des navires russes de ses exportations ni la présence d'aucun représentant de Moscou dans ses ports, promettant une "réponse militaire immédiate" à toute "provocation" russe au terme de cet accord.
 

13H18 TU. La Banque centrale russe abaisse fortement son taux directeur, à 8%.

La Banque centrale russe a fortement abaissé son taux directeur, le ramenant de 9,5% à 8%, une réduction plus importante que prévue par les marchés qu'elle a justifiée par le ralentissement de l'inflation.

Après cette réduction de 150 points de base, le taux directeur de la Banque centrale russe est désormais inférieur à ce qu'il était avant le lancement de l'offensive de Moscou contre l'Ukraine, fin février.


13H13 TU. La délégation ukrainienne est arrivée à Istanbul pour les pourparlers avec Moscou

La délégation de Kiev aux pourparlers avec Moscou destinés à débloquer les exportations de céréales coincées en Ukraine du fait de la guerre est arrivée à Istanbul, selon le ministère ukrainien de l'Infrastructure.

(Re)voir Ukraine - Russie : accord à venir sur les céréales

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12H08 TU.  Il est "très important" de permettre l'exportation des céréales, selon le Kremlin

Le Kremlin estime qu'il est important de permettre l'exportation des céréales bloquées dans les ports ukrainiens à cause de l'offensive russe, quelques heures avant la signature très attendue d'un accord à Istanbul sur cette question.

Il s'agit d'une part relativement modeste des céréales ukrainiennes, mais il est néanmoins très important que ces céréales atteignent les marchés internationaux. 

Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.

10H59 TU. Les territoires séparatistes prorusses bloquent Google

Les autorités des deux territoires séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont annoncé avoir bloqué le plus grand moteur de recherche sur Internet au monde, Google, l'accusant de "promouvoir" la violence contre les Russes.

Google "fait la promotion du terrorisme et de la violence contre tous les Russes, en particulier la population du Donbass (...) Nous avons décidé de bloquer Google sur le territoire" de la région de Donetsk, a déclaré le dirigeant séparatiste Denis Pouchiline.

Google
Les territoires séparatistes prorusses bloquent Google.
AP Photo/Don Ryan.


10H04 TU. ​HRW accuse Moscou de tortures, détentions et enlèvements dans le sud de l'Ukraine

L'armée russe se livre à la torture, aux détentions illégales et aux disparitions forcées de civils dans les zones sous leur contrôle dans le sud de l'Ukraine en guerre, selon l'ONG Human Rights Watch.

"Les forces russes ont transformé les zones occupées du sud de l'Ukraine en un abîme de peur et d'anarchie sauvage", a déclaré Ioulia Gorbounova, chercheuse sur l'Ukraine chez HRW. Elle dénonce "la torture, les traitements inhumains, ainsi que les détentions arbitraires et la séquestration de civils" dans les régions de Kherson et de Zaporijjia, partiellement contrôlées par l'armée russe, tout en exhortant les autorités russes à "mettre fin immédiatement à ces abus".

L'ONG précise avoir interrogé plus de 70 Ukrainiens ayant décrit plus de 40 cas d'abus et documenté la torture de trois membres de la défense territoriale ukrainienne, qui ont été fait prisonniers de guerre et dont deux sont morts.

06H45 TU. Au cinquième mois de guerre, l'immense fatigue des habitants du Donbass ukrainien

"L'épuisement, le désespoir et la colère gagnent du terrain dans l'est ukrainien, après cinq mois d'une guerre sans merci, une guerre devenue folle", selon un bénévole humanitaire, Oleksiï Ioukov.

Le conflit en Ukraine entrera dimanche dans son sixième mois. En réalité, dans le Donbass, cette région industrielle et ouvrière de l'est, il dure depuis déjà huit ans, lorsque que des séparatistes prorusses appuyés par Moscou ont conquis en 2014 une partie du territoire.

A re(voir) : Ukraine, situation humanitaire "extrêmement alarmante" dans le Donbass

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03H14 TU. Accord attendu à Istanbul
 

Le document aux termes duquel une sortie par la mer Noire du blé ukrainien bloqué par la guerre et un allégement des entraves au transport de grains et d'engrais russes deviendront possibles sera paraphé à Istanbul.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan et le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, ainsi que des représentants des deux belligérants, participeront à la cérémonie de signature qui aura lieu à 13H30 GMT au palais de Dolmabahçe.

Nous saluons l'annonce de cet accord sur le principe, mais ce qui nous importe maintenant c'est (...) de permettre aux céréales ukrainiennes d'atteindre les marchés mondiaux.

Diplomatie américaine.

"La délégation ukrainienne ne soutiendra que les solutions qui garantissent la sécurité des régions méridionales de l'Ukraine, une position forte des forces armées ukrainiennes en mer Noire et l'exportation sûre des produits agricoles ukrainiens", selon le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères Oleg Nikolenko.

A re(voir) : Message du président américain Joe Biden

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Que sait-on de cet accord ?
 

Un centre de coordination et de contrôle basé à Istanbul

Il sera piloté par des délégués des parties impliquées: un Ukrainien, un Russe, un Turc et un représentant de l'ONU, assistés de leurs équipes respectives. 

Ils seront chargés d'établir le calendrier des rotations de navires en mer Noire. Selon les experts impliqués dans la négociation, trois à quatre semaines sont encore nécessaires pour finaliser les détails et le rendre opérationnel.

Des inspections au départ et à l'arrivée en Turquie

L'inspection des navires transportant les céréales constituait une exigence de Moscou qui voulait s'assurer qu'ils ne délivreront pas simultanément des armes à l'Ukraine. 

Ces inspections n'auront pas lieu en mer comme envisagé un temps pour des raisons pratiques, mais se feront en Turquie, vraisemblablement à Istanbul, qui dispose de deux importants ports de commerce, à l'entrée du Bosphore (Haydarpasa) et sur la mer de Marmara (Ambarli).

Conduites par des représentants des quatre parties, elles auront lieu au départ et à l'arrivée des navires.

Des couloirs de navigation sécurisés

Russes et Ukrainiens s'engagent à respecter des couloirs de navigation à travers la mer Noire exempts de toute activité militaire.

En vertu de l'accord, si un déminage est requis, il devra être réalisé par un "pays tiers" - autre que les trois impliqués - mais qui n'est pas (encore) précisé.

Au départ d'Ukraine, les navires seront escortés par des bâtiments ukrainiens (probablement militaires) ouvrant la voie jusqu'à la sortie des eaux territoriales ukrainiennes. 

Quatre mois reconductibles

L'accord serait signé pour quatre mois et automatiquement reconduit. Si 20 à 25 tonnes de céréales sont actuellement en souffrance dans les silos des ports ukrainiens, et à raison de huit tonnes évacuées par mois, cette durée de quatre mois devrait suffit à écouler les stocks.

Une contrepartie pour les céréales et engrais russes

Un mémorandum d'accord doit accompagner cet accord, signé par les Nations unies et la Russie, garantissant que les sanctions occidentales contre Moscou ne concerneront pas les céréales et les engrais, de manière directe ou indirecte.

Il s'agissait d'une exigence de la Russie qui en faisait une condition sine qua non à la signature de l'accord.