Fil d'Ariane
20h14 TU. Deux Britanniques tués en Ukraine lors d'une "évacuation humanitaire" de Soledar
Deux Britanniques partis comme volontaires en Ukraine ont été tués alors qu'ils tentaient une "évacuation sanitaire" de la ville de Soledar, théâtre d'intense affrontements entre forces russes et ukrainiennes, a annoncé la famille de l'un d'eux ce mardi.
"C'est avec une grande tristesse que nous annonçons que notre bien-aimé Chrissy a été tué au côté de son collègue Andrew Bagshaw alors qu'ils tentaient une évacuation humanitaire de Soledar, à l'est de l'Ukraine", a indiqué la famille de Christopher Parry dans une déclaration transmise par le ministère britannique des Affaires étrangères.
British volunteers Chris Parry and Andrew Bagshaw who were “attempting a humanitarian evacuation” from Soledar in Ukraine, have been killed.
— Chamber UK (@ChamberVoice) January 24, 2023
The Parry family confirmed the sad news after the pair were reported missing earlier this month. pic.twitter.com/M49eR6UqXy
"Il n'avait pas pu s'empêcher de se rendre en Ukraine en mars au moment le plus sombre au début de l'invasion russe pour aider ceux qui en avaient le plus besoin, sauvant plus de 400 vies et de nombreux animaux abandonnés" a-t-elle ajouté.
Christopher Parry, 28 ans, et Andrew Bagshaw, 48 ans et résidant avant la guerre en Nouvelle-Zélande selon des médias de ce pays, étaient portés disparus depuis plusieurs semaines, et le chef du groupe Wagner, Evguéni Prigojine, avait indiqué le 11 janvier que ses combattants avaient trouvé à Soledar le corps de l'un d'entre eux.
Soledar, ville de 10.000 habitants avant la guerre, a été largement détruite dans des bombardements début janvier et un premier convoi humanitaire y est arrivé vendredi dernier pour venir en aide à la population.
L'armée russe et les mercenaires du groupe Wagner ont annoncé il y a près de deux semaines avoir conquis cette localité située près de Bakhmout, dont les Russes essaient de s'emparer depuis des mois. Mais les Ukrainiens n'ont pas reconnu officiellement sa perte, affirmant continuer à se battre dans sa partie occidentale.
19h18 TU Les athlètes russes ne doivent pas pouvoir participer aux JO-2024 à Paris
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé à Emmanuel Macron que les athlètes russes ne puissent pas partciper aux Jeux Olympiques de 2024 à Paris.
La Russie a envahi l'Ukraine à partir de son territoire et de celui du Bélarus le 24 février, trois jours après la cérémonie de clôture des Jeux d'hiver de Pékin-2022, en violation de la Trêve olympique (qui s'étend d'une semaine avant le début des JO à une semaine après la fin des Jeux paralympiques).
Le Comité international olympique (CIO) a rapidement sanctionné Moscou et Minsk. Depuis, aucun événement sportif international n'est organisé ou soutenu en Russie ou au Bélarus et aucun symbole national de ces pays n'est affiché pendant un événement sportif.
Dans un message de Nouvel An, le président du CIO, Thomas Bach, avait indiqué fin 2022 vouloir voir ses sanctions sportives prolonger en 2023.
"Ces sanctions contre les États et les gouvernements russes et bélarusses doivent rester et resteront fermement en place", avait-il lancé. "Nous voulons voir une équipe forte de (...) l'Ukraine aux Jeux olympiques de Paris 2024 et aux Jeux olympiques d'hiver de Milan Cortina 2026", avait encore dit Thomas Bach, rappelant "l'engagement total du CIO et de l'ensemble du Mouvement olympique en faveur de cette solidarité".
À la mi-décembre, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait réclamé que les athlètes russes soient placés dans un "isolement complet" de toutes compétitions internationales.
Volodymyr Zelensky avait également indiqué à Thomas Bach sa ferme opposition à la prise de position du Comité olympique et paralympique américain qui s'était dit mi-décembre favorable à une participation des athlètes de Russie et du Bélarus aux JO de Paris (du 26 juillet au 11 août 2024) à condition qu'ils ne portent pas les couleurs de leurs pays.
Le dirigeant ukrainien a de nouveau remercié Emmanuel Macron pour les livraisons de systèmes de défense antiaériens et l'envoi de chars de combat légers, selon son message sur Telegram et un communiqué séparé de l'Élysée.
Emmanuel Macron a également "réaffirmé son plein soutien à la proposition ukrainienne de plan de paix en dix points, et sa détermination à soutenir cette initiative sur la scène internationale", selon ce communiqué.
19h13 TU. L'Allemagne va livrer des chars Leopard 2 à l'Ukraine
L'Allemagne va livrer à l'Ukraine des chars Leopard 2, réclamés par Kiev, ont indiqué ce soir deux médias allemands.
Les États-Unis pourraient de leur côté accepter de livrer des chars Abrams, affirme de son côté le Wall Street Journal.
Le chancelier Olaf Scholz devrait donner son feu vert, probablement mercredi, à l'envoi de chars allemand Leopard 2 de type 2A6, affirme le Spiegel sur son site internet, sans citer de source. Il s'agit d'"au moins une compagnie", soit une dizaine de chars lourds au moins, ajoute ce média.
La chaîne d'information NTV, qui cite des sources proches du gouvernement, indique elle aussi que le chancelier allemand, sous pression depuis plusieurs semaines pour donner son accord, s'apprête à l'annoncer. Interrogé par l'AFP, l'entourage du chancelier social-démocrate n'a pas souhaité faire de commentaire mardi soir.
Le dirigeant allemand, qui doit s'exprimer mercredi à 12H00 TU devant le Bundestag, la chambre basse du parlement allemand, donnerait aussi son accord aux pays, dont la Pologne, qui souhaitent livrer des chars Leopard 2 à Kiev, selon ces médias.
Le char lourd Leopard 2, dont l'Ukraine réclame la livraison depuis des mois à l'Allemagne et aux Occidentaux, est une arme de renommée mondiale, susceptible d'avoir un impact "significatif" sur le champ de bataille, selon les experts.
Conçu par le fabricant allemand Krauss-Maffei et construit en série à partir de la fin des années 1970 pour remplacer les chars américains M48 Patton puis le char Leopard 1, le Leopard 2 combine puissance de feu, mobilité et protection.
À Berlin, le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius avait déclaré avoir "expressément encouragé les pays partenaires qui ont des chars Leopard prêts à être déployés à entraîner les forces ukrainiennes sur ces chars".
Beim heutigen Besuch von #NATO-Generalsekretär Stoltenberg sprach #Verteidigungsminister Pistorius zum konkreten #Leopard-Prüfauftrag. Ziel ist es Bestände und Potenziale zu prüfen, um für die kompatible Lösungen zu finden.
— Verteidigungsministerium (@BMVg_Bundeswehr) January 24, 2023
Weitere Informationen zum #Leopard2 finden Sie hier https://t.co/1tNMFqM34s
Jusqu'ici, la Finlande et la Pologne se sont dites prêtes à le faire. Varsovie, qui veut créer une "coalition de pays soutenant l'Ukraine avec des chars Leopard 2", a officiellement envoyé une requête en ce sens, dont la réception a été confirmée mardi par Berlin.
"Nous allons traiter la demande avec l'urgence requise conformément à la procédure prévue", a assuré ce mardi un porte-parole du gouvernement allemand.
17h04 TU 25 morts dans la région frontalière de Belgorod depuis le début de l'offensive annonce le gouverneur à Vladimir Poutine
Vingt-cinq personnes ont été tuées et près de 100 autres blessées dans des frappes ukrainiennes sur la région frontalière russe de Belgorod depuis le début de l'intervention militaire de Moscou en Ukraine, annonce son gouverneur.
"L'Ukraine, l'ennemi, bombarde des villages pacifiques. Nous avons 25 personnes tuées et 96 blessées", a déclaré Viatcheslav Gladkov au président Vladimir Poutine, lors d'un entretien diffusé à la télévision publique russe. C'est la première fois en onze mois qu'un bilan de victimes pour une région est donné officiellement par les autorités russes.
15h27 TU. Nous sommes à 90 secondes avant minuit sur l'horloge de la fin des temps
Jamais nous n'avons été aussi proche de la fin des temps. C'est ce qu'annonce le groupe de scientifiques gérant l'horloge de l'apocalypse, qui surveille non pas le temps mais la fin des temps. Cette horloge symbolique mais réelle a été fondée en 1945 par Albert Einstein et l'équipe de chercheurs de l'université de Chicago qui avaient inventé la bombe atomique. Et la guerre en Ukraine contribue à cette conclusion.
"La guerre en Ukraine pourrait entrer dans une deuxième année horrible, les deux parties étant convaincues qu'elles peuvent gagner. La souveraineté de l'Ukraine et plus encore, les accords de sécurité européens qui ont réussi à tenir depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, sont en jeu. De plus, la guerre de la Russie contre l'Ukraine a soulevé de profondes questions sur la manière dont les États interagissent, érodant les normes de conduite internationale qui sous-tendent les réponses efficaces à toute sorte de risques mondiaux."
Le "Bulletin of the Atomic Scientists", chargé de ce projet symbolique depuis 1947, a dévoilé lors d'une conférence de presse à Washington son nouvel horaire, censé mesurer l'imminence d'une catastrophe mondiale.
The 2023 #DoomsdayClock announcement has begun. Follow this thread for highlights from the event or watch it live here: https://t.co/A3hKUiXMqK
— Bulletin of the Atomic Scientists (@BulletinAtomic) January 24, 2023
Il a été avancé de 10 secondes et marque désormais minuit moins 90 secondes, se rapprochant donc de minuit, l'heure fatidique qu'il espère ne jamais voir atteinte.
Depuis 2020, l'horloge était à 100 secondes tout rond de minuit, un record depuis sa création.
"Nous avançons l'horloge, et c'est le plus près qu'elle ait jamais été de minuit", a dit le groupe en dévoilant le nouvel horaire, en évoquant notamment, mais "pas exclusivement", "les dangers croissants de la guerre en Ukraine".
A l'origine, après la Seconde Guerre mondiale, l'horloge indiquait minuit moins 7 minutes. En 1991, à la fin de la Guerre froide, elle avait reculé jusqu'à 17 minutes avant minuit. En 1953, ainsi qu'en 2018 et 2019, elle affichait minuit moins 2.
Le groupe d'experts fixe chaque année la nouvelle heure.
15h00 TU. Une cellule identique à celle où est emprisonné Alexei Navalny installée devant l'ambassade russe à Berlin
Des soutiens de l'opposant politique russe Alexei Navalny ont installé la réplique d'une cellule dans laquelle il a passé 91 jours en 2022 devant l'ambassade russe à Berlin pour demander sa libération.
14h00 TU. Le Haut commissaire aux réfugiés Filippo Grandi à Kharkiv
Filippo Grandi est en Ukraine depuis le 22 janvier. Il a commencé sa tournée dans le sud, à Odessa et s'est rendu près de Mykolaiev. Il est aujourd'hui à Kharkiv.
In Ukraine I have witnessed civil society organizations help ensure that responses to humanitarian needs are caring and effective, though often employees and volunteers are displaced themselves. UNHCR works with 12 Ukrainian NGOs and 200 community based organisations. Very proud! pic.twitter.com/gWFM6WAU6b
— Filippo Grandi (@FilippoGrandi) January 24, 2023
13h33 TU. L'Allemagne interpellée au Conseil de l'Europe par un député ukrianien
"La liberté a un nom: Leopard": la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a été interpellée ce mardi par un élu ukrainien au Conseil de l'Europe qui lui a demandé si, "oui ou non", Berlin allait autoriser la livraison de blindés.
"Le Conseil de l'Europe s'occupe de paix et de justice, c'est très important, mais aujourd'hui, la paix et la justice ont un nom : Leopard", lui a lancé l'élu ukrainien Oleksiy Hontcharenko, membre de l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).
"Alors s'il vous plaît, dites-nous clairement: oui ou non, et quand" l'Allemagne va donner son feu vert à la livraison des blindés de fabrication allemande que Kiev réclame avec insistance pour résister à l'agression russe, a-t-il encore lancé.
Remarkable that @ABaerbock stood before @PACE_News today and labelled the calls for German supply of Leopard 2 to Ukraine as “European finger pointing that will make Putin win”.
— Gustaf Göthberg (@gustafgothberg) January 24, 2023
Putin will win if we don’t support Ukraine militarily. And Germany is certainly not doing enough.
"Je comprends votre question" mais "la paix ne repose pas que sur des chars, même si c'est un point crucial, c'est pourquoi nous en débattons intensément, y compris au sein de mon gouvernement", a rétorqué la ministre Baerbock.
La coalition au pouvoir à Berlin est en effet divisée sur la question: alors que le chancelier social-démocrate Olaf Scholz hésite à se prononcer, Annalena Baerbock, des Verts, avait déclaré dimanche que l'Allemagne était disposée à autoriser la Pologne à livrer à Kiev des chars Leopard qu'elle possède.
"La réponse n'est pas simple", a encore indiqué Annalena Baerbock à l'élu ukrainien, estimant que des livraisons de chars ne pourraient "malheureusement" pas mettre fin à la guerre, pas plus que l'embargo sur le pétrole russe n'a mis fin au conflit.
Pour se défendre, l'Ukraine a "évidemment" besoin "de plus d'équipement militaire, que ce soit des chars", "de la défense aérienne" ou "des munitions", a-t-elle ajouté.
Interpellée sur la même question par un député britannique, Annalena Baerbock avait estimé que "se montrer du doigt mutuellement n'apportera pas la paix à l'Ukraine".
S'adressant quelques minutes plus tôt aux élus de l'APCE, la ministre avait appelé les pays européens à un large soutien à l'Ukraine, estimant que cette aide ne pouvait pas "uniquement venir" de l'Allemagne ou des États-Unis.
"Evidemment, l'Ukraine a besoin de plus d'aide militaire, mais pas seulement de pays comme le mien ou les États-Unis" mais "de nous tous", avait-elle ajouté.
12H11 TU. Moscou condamné pour torture sur un militant des droits de l'homme
La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) condamne la Russie pour des actes de torture commis à l'encontre d'un militant des droits humains arrêté en Tchétchénie, battu et emprisonné pour "des motifs inavoués".
Ruslan Kutayev, homme politique et militant des droits de l'homme, a été arrêté en 2014 après avoir organisé une conférence en Tchétchénie contre l'avis du président Ramzan Kadyrov. Il a ensuite refusé de participer à une réunion avec ce dernier.
La Cour européenne statue sur deux affaires contre la Russie concernant des militants des droits de l'homme bien connushttps://t.co/lzpK6EgGRM#ECHR #CEDH #ECHRpress pic.twitter.com/ryxCWk8jMY
— ECHR CEDH (@ECHR_CEDH) January 24, 2023
11H54 TU. Chars : Berlin va examiner la demande polonaise "avec l'urgence requise", indique porte-parole du gouvernement
Le gouvernement allemand va examiner "avec l'urgence requise" la demande d'autorisation de la Pologne de transférer 14 chars lourds Leopard 2 à l'Ukraine afin de l'aider à repousser l'invasion russe, a indiqué ce mardi un de ses porte-parole.
"La demande nous est parvenue (...) Nous allons traiter la demande avec l'urgence requise conformément à la procédure prévue", a-t-il précisé.
Le ministre polonais de la Défense avait auparavant dit avoir demandé à l'Allemagne son accord pour envoyer des Leopard 2, des blindés de fabrication allemande, à l'Ukraine, où les forces russes continuent de revendiquer des avancées sur le terrain.
Le gouvernement d'Olaf Scholz subit depuis plusieurs jours une pression croissante en vue de donner son aval, aux Etats membres de l'Otan qui le souhaitent, pour livrer à l'Ukraine des chars de combat, mais a rechigné à s'y résoudre à l'heure actuelle.
La Pologne et la Finlande ont proposé de livrer des Leopard qu'elles possèdent, mais ont besoin de l'agrément officiel de Berlin en vue d'une réexportation.
"J'espère que cette réponse des Allemands viendra rapidement cette fois, parce que les Allemands tardent, tergiversent, agissent d'une manière difficile à comprendre", a déclaré à la presse le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki.
11H31 TU. Varsovie espère une "réponse rapide" de Berlin pour pouvoir livrer des chars Leopard à l'Ukraine
La Pologne espère "une réponse rapide" de la part de l'Allemagne pour pouvoir livrer des chars Leopard à l'Ukraine, a déclaré mardi le Premier ministre polonais, quelques heures après l'annonce de l'envoi par Varsovie d'une demande en ce sens.
"J'espère que cette réponse des Allemands viendra rapidement cette fois, parce que les Allemands tardent, tergiversent, agissent d'une manière difficile à comprendre", à dit Mateusz Morawiecki à la presse.
10H29 TU. Cinq gouverneurs et quatre vice-ministres démis de leurs fonctions
Cinq gouverneurs régionaux et quatre vice-ministres ont été démis de leurs fonctions en Ukraine, a annoncé le gouvernement ce mardi après une scandale de corruption présumé dans l'armée, en pleine invasion russe du pays.
Le vice-ministre de la Défense Viatcheslav Chapovalov, en charge de l'appui logistique des forces armées a quitté ses fonctions ce mardi.
Pourtant, lundi, le ministre Oleksiï Reznikov avait assuré que le scandale relevait d'une "attaque informationnelle artificielle" fondée sur un "faux prétexte".
Si aucune lien n'a été établi entre les autres responsables sur le départ et ce scandale, certains ont été accusés ces derniers mois d'autres infractions ou faux pas.
Le chef adjoint de l'administration présidentielle Kyrylo Tymochenko, l'un des rares collaborateurs du président présent depuis son élection en 2019 et qui supervisait notamment des projets de reconstruction, a été accusé en octobre d'avoir utilisé un véhicule tout-terrain donné à l'Ukraine par le groupe américain General Motors.
Après ces révélations, il avait assuré avoir transmis le véhicule aux besoins du front.
Le procureur général adjoint Oleksiï Simonenko a lui été accusé d'être récemment parti en vacances en Espagne alors que les déplacements à l'étranger, sauf à des fins professionnelles, sont interdits pour les hommes en âge de combattre.
Les gouverneurs des régions de Dnipropetrovsk (centre) Valentin Reznitchenko, de Zaporijjia (sud) Oleksandre Staroukh, de Soumy (nord) Dmytro Jivytsky, de Kherson (sud) Iaroslav Ianouchevitch et de la capitale Kiev, Oleksiï Kouleba, ont aussi quitté leurs postes.
Valentin Reznitchenko a été accusé par plusieurs médias en novembre d'avoir attribué des contrats sur la réparation de routes portant sur des dizaines de millions d'euros à un groupe co-fondé par sa petite amie travaillant comme coach fitness.
Selon des informations de presse, son nom et celui de ses collègues des régions de Soumy, Kherson et Zaporijjia figurent dans des enquêtes judiciaires.
Oleksiï Kouleba pourrait lui, selon la presse, rejoindre l'administration présidentielle.
Enfin, Anatoliï Ivankevitch et Viktor Vychniov, tous deux chefs adjoints du service ukrainien des transports maritimes et fluviaux, ont également été démis de leurs fonctions.
D'autres limogeages avaient précédé les départs de mardi en Ukraine, pays classé à la 122e place sur 180 sur l'indice de perception de la corruption de l'ONG Transparency International en 2021.
Dimanche, le ministre adjoint des Infrastructures Vassyl Lozinsky avait été arrêté, accusé d'avoir reçu un pot-de-vin de 400.000 dollars pour "faciliter" l'achat de générateurs à des prix gonflés, alors que le pays est confronté à de vastes coupures d'électricité suite aux frappes russes contre ses infrastructures énergétiques.
Pavlo Galimon, le chef adjoint du parti présidentiel "Serviteur du peuple", a lui été limogé lundi, sur fond d'accusations de corruption liée à l'achat d'une propriété à Kiev pour un montant supérieur à ses revenus déclarés.
Le président Volodymyr Zelensky avait annoncé dès lundi soir "des décisions relatives au personnel" concernant "des cadres de différents niveaux dans les ministères et autres structures du gouvernement central, dans les régions et dans le système d'application de la loi".
09H08 TU. Des livraisons de chars allemands à l'Ukraine n'augureraient "rien de bon", prévient le Kremlin
Des livraisons à Kiev de chars de fabrication allemande Leopoard n'augureraient "rien de bon", a prévenu mardi le Kremlin, au moment où la pression s'accroit sur Berlin pour autoriser l'envoi de ces blindés en Ukraine.
"De telles livraisons n'apporteront rien de bon à la relation" russo-allemande, a estimé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, jugeant que cela "laisserait une trace indélébile".
08H47 TU. Varsovie a demandé a Berlin son accord pour livrer des chars Leopard à l'Ukraine
Le ministre polonais de la Défense a annoncé ce mardi 24 janvier, avoir demandé à l'Allemagne son accord pour pouvoir envoyer des chars Leopard à l'Ukraine."L'Allemagne a déjà reçu notre demande d'accepter le transfert de chars Leopard 2 à l'Ukraine", a déclaré Mariusz Blaszczak sur Twitter, lançant également un appel à Berlin de se joindre "à la coalition de pays soutenant l'Ukraine avec des chars Leopard 2".
08H27 TU. Les alliés peuvent commencer à former des Ukrainiens à utiliser des chars LeopardLe ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a déclaré mardi que les pays alliés de l'Ukraine possédant des chars lourds Leopard pouvaient commencer à former des troupes ukrainiennes à leur utilisation, même si l'Allemagne n'a pas encore donné son aval à leur livraison à Kiev."J'ai expressément encouragé les pays partenaires qui ont des chars Leopard prêts à être déployés à entraîner les forces ukrainiennes sur ces chars", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse à Berlin avec Jens Stoltenberg, le chef de l'Otan.
Niemcy otrzymali już nasz wniosek o wyrażenie zgody na przekazanie czołgów Leopard 2 na Ukrainę. Apeluję także do strony niemieckiej o przyłączenie się do koalicji państw wspierających Ukrainę czołgami Leopard 2. To nasza wspólna sprawa, bo chodzi o bezpieczeństwo całej Europy! pic.twitter.com/9oMQihI83Z
— Mariusz Błaszczak (@mblaszczak) January 24, 2023Le sécrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a estimé ce mardi qu'il n'y avait "aucune indication" montrant que la Russie avait "changé ses objectifs" dans sa guerre contre l'Ukraine, lors d'une visite à Berlin.
Le chef de l'Otan a réaffirmé l'importance de fournir davantage d'armes lourdes à Kiev pour l'aider à repousser les forces russes, et s'est dit "confiant" qu'une solution sera "bientôt" trouvée sur la livraison des chars d'assaut réclamés par l'Ukraine.
[LIVE] Watch #NATO Secretary General @jensstoltenberg's joint press point with #Germany's Defence Minister Boris Pistorius @BMVg_Bundeswehr https://t.co/jLI6f0UTux
— Oana Lungescu (@NATOpress) January 24, 2023L'Allemagne soutiendra l'Ukraine afin qu'elle "gagne" la guerre contre la Russie, malgré l'absence à ce stade de décision sur l'épineuse question des livraisons de chars d'assaut Leopard à l'Ukraine, a déclaré mardi le ministre de la Défense allemand.
"Nous soutenons l'Ukraine pour qu'elle ne perde pas, pour qu'elle gagne cette guerre contre la Russie", a indiqué Boris Pistorius dans un entretien à la télévision allemande ZDF.
07H21 TU. Série de démissions en Ukraine après un scandale de corruption
Plusieurs hauts responsables ukrainiens ont annoncé ce mardi 24 janvier, leur démission après des révélations de la presse sur des achats présumés de provision pour l'armée à des prix gonflés, ont fait savoir les autorités en pleine invasion russe.
Parmi les responsables qui ont démissionné figurent le vice-ministre de la Défense Viatcheslav Chapovalov, qui était en charge de l'appui logistique des forces armées, le chef adjoint de l'administration présidentielle Kyrylo Tymoshenko et le procureur général adjoint Oleksiï Simonenko.
"Je remercie le président ukrainien Volodymyr Zelenskyipour la confiance et l'opportunité de faire de bonnes actions chaque jour et chaque minute", a écrit Kyrylo Tymoshenko sur Telegram publiant une photo de sa lettre de démission.
La Finlande doit envisager l'option d'une adhésion à l'Otan sans la Suède, a affirmé pour la première fois ce mardi son ministre des Affaires étrangères après que le président turc a exclu un feu vert d'Ankara à la candidature suédoise.
Une adhésion conjointe des deux pays nordiques reste "la première option" mais "nous devons évidemment évaluer la situation, si quelque chose s'est produit qui fait qu'à long terme la Suède ne peut plus avancer", a affirmé le chef de la diplomatie Pekka Haavisto à la télévision publique Yle, jugeant toutefois qu'il est "trop tôt pour prendre une position".
En mai, les deux pays nordiques avaient déposé leur candidature le même jour au siège de l'Otan à Bruxelles, en conséquence directe de l'invasion russe de l'Ukraine, mettant un terme à des décennies hors des alliances militaires.
Dans son point quotidien publié sur Twitter, le ministère de la Défense britannique affirme que "le colonel général Mikhail Teplinsky a probablement été démis de ses fonctions de l'un des principaux commandements opérationnels russes en Ukraine".
Il précise : "Teplinsky était l'officier sur le terrain chargé du retrait relativement réussi de la Russie de l'ouest du Dnipro en novembre 2022, et il a reçu des éloges en Russie en tant que commandant capable et pragmatique. Le limogeage de Teplinsky est probablement un autre symptôme des divisions persistantes au sein de la haute hiérarchie de l'opération russe alors que le général Valery Gerasimov tente d'imposer son autorité personnelle sur la campagne".
Latest Defence Intelligence update on the situation in Ukraine - 24 January 2023
— Ministry of Defence (@DefenceHQ) January 24, 2023
Find out more about the UK government's response: https://t.co/IWggDzuVSj
#StandWithUkraine pic.twitter.com/H5vdlajbd0
Russian shelling of Chasiv Yar kills 1, wounds 2.
Donetsk Oblast Governor Pavlo Kyrylenko reported late on Jan. 23 that Russian shelling killed one person and injured two others in Chasiv Yar near Bakhmut in Donestk Oblast.
Pavlo Kyrylenko/Telegram pic.twitter.com/sIHX6kShP5
La Pologne a prévenu lundi qu'elle était prête à se passer de l'aval de Berlin, indécis sur la question, pour livrer des chars Leopard de fabrication allemande à l'Ukraine, où les forces russes continuent de revendiquer de petites avancées sur le terrain.
Dans ce contexte, l'Union européenne a annoncé qu'elle accordait 500 millions d'euros supplémentaires pour fournir des armements à Kiev et allouait 45 millions d'euros pour la formation des militaires ukrainiens sur le territoire de l'UE.
Signe des tensions croissantes avec Moscou, deux des trois pays baltes, l'Estonie et la Lettonie, ont chacune annoncé dans la journée leur décision d'expulser l'ambassadeur de Russie sur leur sol, emboîtant le pas à la Lituanie qui avait fait de même l'année dernière.
La Pologne, prête à envoyer 14 Leopard à Kiev, est en discussions avec une quinzaine d'États à ce sujet, de nombreuses armées européennes possédant de tels blindés, susceptibles d'avoir un impact significatif pour les Ukrainiens face au rouleau-compresseur des troupes russes.
Le gouvernement allemand apparaissait pour sa part divisé sur la question de la livraison de chars lourds Leopard, et le chancelier Olaf Scholz, jusqu'ici évasif, se retrouvait lundi 23 janvier, sous une pression toujours plus forte. Surtout après que sa ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock a jugé la veille que l'Allemagne était disposée à autoriser, conformément à la législation en vigueur, Varsovie à fournir ces blindés à Kiev.
"Nous allons demander un tel accord (à Berlin) mais c'est une question secondaire", a réagi lundi le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki. "Même si nous n'obtenons pas leur accord (des Allemands), nous donnerons nos chars à l'Ukraine dans le cadre d'une petite coalition", y compris "si l'Allemagne n'en fait pas partie".
Lundi, au lendemain des propos d'Annalena Baerbock sur la livraison des chars Leopard, Steffen Hebestreit, le porte-parole du chancelier allemand, a reprécisé sa position : "le gouvernement fédéral n'exclut pas que des chars Leopard soient livrés, il n'a pas encore décidé s'il allait le faire maintenant".