DIRECT - Ukraine : à Bruxelles, l'Otan poursuit ses discussions sur l'aide militaire à Kiev

Les membres de l'Otan poursuivent, ce mercredi, à Bruxelles, leurs discussions pour accélérer leurs livraisons d'armements et de munitions à l'Ukraine. Kiev insiste pour recevoir aussi des avions de combat afin de mieux résister à l'invasion russe.

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Les discussions se poursuivent à Bruxelles OTAN 15 février
Le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, au centre, et le chef de la politique étrangère de l'Union européenne Josep Borrell, à droite, lors de la table ronde du Conseil de l'Atlantique Nord des ministres de la Défense de l'OTAN, au siège de l'OTAN, à Bruxelles, le mardi 14 février 2023.
AP Photo/Olivier Matthys
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20h38 TU. La France et la Chine ont "le même objectif de contribuer à la paix" en Ukraine

Emmanuel Macron et le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi ont exprimé mercredi, lors d'une rencontre à Paris, "le même objectif de contribuer à la paix" en Ukraine "dans le respect du droit international", déclare l'Elysée.

Le président français a reçu ce haut responsable après s'être entretenu en novembre en Indonésie avec son homologue chinois Xi Jinping, et avant une future visite en Chine dont le principe a été énoncé mais la date pas encore annoncée.

17h48 TU. Nouvelles procédures de confiscation d'avoirs ukrainiens en Suisse 


Le gouvernement suisse décide de lancer de nouvelles procédures visant à confisquer des avoirs bloqués en Suisse à l'issue de la révolution ukrainienne de février 2014, pouvant atteindre près de 132 millions d'euros au total. Ces procédures visent les avoirs bloqués par la Suisse appartenant à des personnes liées à l'ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch, renversé en 2014 par un soulèvement populaire contre le virage pro-russe pris par son gouvernement.

"Tous les avoirs susceptibles d'être confisqués –plus de 130 millions de francs au total– feront l'objet de procédures de confiscation en Suisse", indique le Conseil fédéral (gouvernement) dans un communiqué. "La Suisse soutient ainsi l'Ukraine", a-t-il ajouté, tout en prenant soin de préciser que la décision de mercredi n'était en aucune façon liée aux sanctions contre la Russie adoptées après son invasion de l'Ukraine le 24 février 2022.

17h10 TU. Quelle est la situation à Bakhmout ?

L'armée ukrainienne jette toutes ses forces dans la bataille de Bakhmout. Un an quasiment après le début de l'offensive russe en Ukraine, cette localité est devenue l'épicentre de la guerre du Donbass. Le journaliste Wilson Fache explique en quoi la zone est devenue stratégique.
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16h44 TU. Des "ballons russes" abattus au-dessus de Kiev selon l'Ukraine


L'Ukraine annonce avoir abattu plusieurs "ballons" envoyés par la Russie pour tester ses systèmes de défense antiaérienne à Kiev, en pleine prise de conscience internationale sur l'utilisation de ces objets espions. "Selon les information préliminaires, une demi-douzaine d'objets aériens ont été détectés dans l'espace aérien de Kiev (...). Il s'agissait de ballons qui se déplacent sous l'influence du vent", déclare l'administration militaire régionale de la capitale ukrainienne.

"Il est possible que ces objets aient transporté des systèmes réfléchissants et certains équipements d'espionnage", ajoute la même source, assurant que "la plupart" des ballons avaient été abattus. La présence de ces objets volants a provoqué le déclenchement de sirènes antiaériennes dans la capitale ukrainienne, ce qui arrive généralement à l'approche de missiles.

Les autorités vont collecter les débris des objets détruits pour les analyser, a précisé l'administration militaire régionale de Kiev, qui soupçonne la Russie d'envoyer ces ballons pour activer les systèmes de défense antiaérienne et les repérer.


16h07 TU. "Un demi bataillon" de chars allemands vont être envoyés en Ukraine


L'Allemagne indique qu'elle enverrait fin mars en Ukraine "un demi bataillon" de chars de combats Leopard 2, soit une quinzaine de blindés, au moment les alliés de l'Otan peinent à rassembler les chars promis à Kiev. "Soyons clairs : nous n'avons pas atteint un bataillon, ce sera un demi bataillon", reconnaît le ministre allemand de la défense Boris Pistorius à l'issue d'une réunion à Bruxelles.

Fin janvier, Berlin s'était engagé à mettre à la disposition de l'Ukraine, avec d'autres pays, une trentaine de chars de combat Leopard 2 pour aider Kiev face à l'offensive russe. Le ministre allemand précise que son pays serait en mesure de fournir "14 Leopard 2 A6 en provenance d'Allemagne, plus 3 annoncés par le Portugal". "Je tiens à préciser que les nôtres seront livrés dans la dernière semaine de mars. C'est certain", afirme-t-il.

Selon Boris Pistorius, son homologue ukrainien Oleksii Resnikov s'est déclaré "satisfait" de la fourniture de ce demi bataillon et a parlé d'une "étape intermédiaire". D'autres discussions sont prévues en marge de la conférence sur la sécurité de Munich à partir du 17 février.

15h08 TU. L'Allemagne critique le refus de la Suisse de livrer des munitions à l'Ukraine
 

Le vice-chancelier allemand Robert Habeck déclare ne pas "comprendre" le refus de la Suisse de livrer des munitions helvétiques pour les blindés antiaériens Gepard fournis par l'Allemagne à l'Ukraine afin qu'elle se défende contre l'invasion russe, dans un entretien paru le 15 février. "Certains pays ont des munitions, hésitent néanmoins pour des raisons historiques à les livrer à l'Ukraine", estime Robert Habeck, également ministre de l'Economie et du Climat selon des extraits d'une interview diffusée par l'hebdomadaire Die Zeit.

"Nous sommes en discussions avec la Suisse, et je dois le dire clairement: je ne comprends pas pourquoi la Suisse ne met pas de munitions pour les Guepard à disposition", dit-il. Cette déclaration intervient à un moment où les pays de l'Otan sont réunis à Bruxelles pour discuter d'une accélération de leurs livraisons d'armements et de munitions à l'Ukraine.

14h49 TU. La situation est difficile à Bakhmout selon Zelensky

Les soldats ukrainiens tiennent "fermement" leurs positions à Bakhmout, une ville de l'est de l'Ukraine où la situation est "la plus difficile" face aux troupes russes, affirme le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"C'est le point le plus difficile, le plus chaud actuellement", déclare-t-il pendant une conférence de presse à Kiev avec le Premier ministre suédois Ulf Kristersson, en déplacement dans la capitale ukrainienne. "Ce n'est pas facile pour nos soldats dans l'est mais ce n'est pas pour rien qu'on parle de la 'Forteresse Bakhmout'. Notre forteresse est vivante", pourquit-il, rendant hommage aux militaires ukrainiens qui "tiennent fermement" leurs positions.

Volodymyr Zelensky cite également comme point chaud Vougledar, au sud de Bakhmout, dans la même province de Donetsk au sein de laquelle les Russes sont à l'offensive.

13h17 TU. Comment vont s'orienter les nouvelles sanctions de l'UE contre la Russie ?
 

L'Union européenne propose de viser des opérateurs iraniens dont les drones "tuent des civils ukrainiens" dans son  dixième paquet de sanctions contre Moscou en préparation, souligne la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

"Nous proposons (...) des restrictions sur des dizaines de composants électroniques utilisés dans les systèmes d’armement russes, tels que les drones, les missiles, les hélicoptères", détaille-t-elle devant le Parlement européen à Strasbourg. Elle précise que l'ensemble des nouvelles sanctions porterait au total sur 11 milliards d'euros. 

Mais il y a aussi des centaines de drones fabriqués en Iran que la Russie utilise sur les champs de bataille en Ukraine. Ces drones iraniens tuent des civils ukrainiens.Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne

Elle défend ainsi le fait que le nouveau paquet de sanctions européennes contre Moscou soit aussi dirigé, "pour la première fois", contre des opérateurs iraniens, "y compris ceux liés aux Gardiens de la Révolution". Elle précise que sept entités iraniennes étaient visées dans le projet de la Commission.

12h42 TU. Emmanuel Macron attendu à Munich le 17 février

Le président français Emmanuel Macron évoquera le 17 février à Munich les "moyens d’assurer la défaite de la Russie" et les "mécanismes" qui permettront à l'avenir de "garantir la sécurité" en Europe, annonce mercredi l'Elysée.

Le chef de l'État, invité à la Conférence sur la sécurité qui se tient chaque année dans la capitale bavaroise, dressera en début d'après-midi "le bilan de la première année du conflit en Ukraine et de tout ce que la France a fait depuis l’agression par la Russie", indique la présidence française. Il regardera, "au-delà des moyens d’assurer la défaite de la Russie, la sortie de crise et demain le genre de mécanismes qui seront nécessaires pour garantir la stabilité en Europe et assurer que ceci ne se reproduira pas", ajoute-t-elle.

Emmanuel Macron s'est attiré les foudres de certains de ses partenaires européens, notamment à l'Est, en appelant à ne pas "humilier" la Russie et à lui offrir des "garanties de sécurité". Il met désormais beaucoup plus l'accent sur la nécessité de soutenir l'Ukraine, "jusqu'à la victoire", et sa décision en janvier d'envoyer des chars légers AMX10 à Kiev a été saluée par son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky comme un signal important.

12h30 TU. La Russie annonce une avancée de ses troupes dans la région de Louhansk 

Le ministère de la défense russe a déclaré, sur Telegram, que les forces ukrainiennes avaient dû se replier, face aux assauts russes qui ont brisé deux lignes de défense adverses, dans la région de Louhansk.
12h00 TU. L'armée russe affaiblie par la guerre, l'Otan revigorée, selon un rapport
 

La Russie a essuyé une perte importante de sa puissance militaire, dont une bonne partie de ses équipements les plus modernes, l'Ukraine est en pleine modernisation et la Chine a engagé une hausse des dépenses inédite, selon le bilan annuel de l'institut spécialisé dans la défense IISS (International Institute for Strategic Studies).  

Pour l'armée russe, les pertes humaines des premières phases de l'invasion ont été compensées par la mobilisation, mais se traduit par un afflux de soldats moins expérimentés, souligne l'IISS.

L'institut relève que l'armée russe a dû mettre en service du matériel plus ancien pour compenser ces pertes et a perdu 6 à 8% de ses avions de combat tactique (10 à 15% sur certains types d'appareils).

Soulignant que l'Ukraine disposait de moins d'avions de combat et souffre de pertes proportionnellement plus importantes, l'organisme estime que Kiev a perdu environ la moitié de son inventaire d'avions de combat tactiques.

L'Ukraine ayant largement puisé dans ses stocks d'armement de l'époque soviétique, la fourniture d'armement terrestre par les pays occidentaux introduit une transformation de son armée et augmente ses capacités, tout en voyant son inventaire dopé par l'afflux de chars de l'époque soviétique fournis par les pays d'Europe de l'Est, lesquels se tournent vers des équipements plus modernes.

09H50 TU. L’Assemblée fédérale russe se réunira le 22 février

Les chambres du Parlement russe tiendront une réunion extraordinaire le 22 février selon RIA Novosti, l’une des plus importantes agences de presse de Russie, citant un responsable du Conseil de la Fédération, la chambre haute de l’Assemblée.

La réunion se concentrera sur l’adoption de lois sur l’intégration juridique des régions annexées de l’Ukraine, a précisé RIA, citant le sénateur Vyacheslav Timchenko.

08h55 TU. L’ONU demande 5,6 milliards de dollars pour l’aide humanitaire en 2023

L'ONU demande 5,6 milliards de dollars (5,2 milliards d'euros) pour couvrir les besoins humanitaires cette année de 11,1 millions de personnes en Ukraine et de 4,2 millions de réfugiés et leurs communautés d'accueil en Europe.

"Près d'un an après, la guerre continue de faire des morts, des destructions et des déplacements tous les jours, et à une échelle effarante", a déclaré le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Martin Griffiths, dans un communiqué.

"Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour atteindre les communautés les plus difficiles à atteindre, y compris celles qui sont proches de la ligne de front. La souffrance du peuple ukrainien est loin d'être terminée - il continue d'avoir besoin du soutien international", a-t-il ajouté.

06h30 TU. Des discussions qui se poursuivent autour des chars

Entamée mardi, la réunion à Bruxelles se poursuit aujourd'hui. "Le programme de demain est tout aussi chargé. Nous consacrerons plus de temps aux chars", a commenté, mardi soir, sur Twitter, le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov.

"Nous allons fournir aux Ukrainiens les moyens de tenir et d'avancer pendant la contre-offensive de printemps", a assuré pour sa part le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin. Il a insisté sur l'artillerie, la défense antiaérienne et les blindés, mais n'a pas cité les avions de combat dans les livraisons d'armements prévues.