DIRECT - Ukraine : "combats intenses" vers Kherson, Gazprom suspend ses livraisons à la France

Des "combats intenses" entre les forces ukrainiennes et l'armée russe se déroulent dans la "quasi totalité" de la région occupée de Kherson, où les troupes de Kiev ont lancé une contre-offensive, a indiqué la présidence ukrainienne. L'énergéticien français Engie a annoncé que le géant russe Gazprom l'avait informé de réductions supplémentaires et immédiates de ses livraisons de gaz.
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Ukraine
Des militaires ukrainiens dans un véhicule blindé sur une route de la région de Donetsk, dimanche 28 août 2022.
AP Photo/Leo Correa
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19h01. Grosse explosion sur un pont dans la région de Kherson.

Selon plusieurs sources relayant des vidéos sur les réseaux sociaux, le pont Antonovsky, situé dans la région de Kherson et l'un des seuls points de franchissement du Dniepr, a été la cible d'une grosse explosion ce soir.

18h50 TU. Gazprom stoppe ses livraisons de gaz à la France. 

Le géant russe Gazprom annonce qu'il suspend entièrement ses livraisons de gaz au groupe français Engie à partir de jeudi 1er septembre. Une décision justifiée par le non-paiement de l'énergéticien français de l'intégralité des livraisons effectuées en juillet. 

"Gazprom Export a notifié Engie d'une suspension complète des livraisons de gaz à partir du 1er septembre 2022 jusqu'à la réception en intégralité des sommes financières dues pour les livraisons", précise le communiqué publié sur le compte Telegram de Gazprom

(Re)voir : Comment se passer du gaz russe sans se fournir auprès de dictateurs ?

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17h21 TU. Les Européens en désaccord sur le question des visas accordés aux Russes. 

Certains États membres affichent leur opposition concernant les mesures visant à limiter les déplacements des touristes russes en Europe. 

La Hongrie, le Luxembourg ou l'Autriche, se sont élevés contre cette mesure.

"Je ne pense pas que l'interdiction de visa soit une décision appropriée dans les circonstances actuelles", a déclaré, le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto.

Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, a également protesté."Nous ne devons pas avoir un nouveau rideau de fer en Europe. Nous avons tous convenu dès le départ qu'il s'agissait de la guerre du (président russe Vladimir) Poutine."

Son homologue française, Catherine Colonna a proposé de "distinguer entre les fauteurs de guerre, au premier rang desquels le président russe, son entourage et tous ceux qui soutiennent son effort de guerre, et les citoyens russes, les artistes, les étudiants, les journalistes par exemple. Et ceux-là, nous souhaitons, et nous devons, continuer à avoir des liens avec eux."

Les voisins de la Russie, à savoir l'Estonie, la Finlande, la Lettonie, la Lituanie mais aussi la Pologne, ont exhorté Bruxelles à interdire de délivrer aux touristes russes des visas pour l'espace Schengen.

Selon le ministre estonien des Affaires étrangères Urmas Reinsalu, il est temps de cibler les Russes ordinaires, après la suspension de l'octroi de visas aux délégations officielles et aux chefs d'entreprise russes.

"Ces personnes privées silencieuses devraient également comprendre qu'il y a des conséquences à la guerre, a-t-il déclaré. Ce qui est littéralement payé par l'argent de leurs impôts, ce sont les bombes qui, maintenant, littéralement, en ce moment, tuent des enfants ukrainiens et bombardent (...) des hôpitaux, des jardins d'enfants, des écoles."

18h15 TU. Beaucoup de drones iraniens envoyés à la Russie sont défectueux selon Washington.

La Russie a commencé à recevoir des drones de combat envoyés par l'Iran pour être utilisés dans la guerre en Ukraine.

"Des avions de transport russes ont embarqué le matériel des drones sur un aérodrome en Iran et ont volé ensuite de l'Iran vers la Russie durant plusieurs jours en août", a déclaré le porte-parole du Pentagone, le général de brigade Pat Ryder.

L'opération "rentre probablement dans le cadre des intentions de la Russie d'importer des centaines de drones iraniens de divers types", a-t-il souligné.

"Nos informations indiquent que les drones associés à ce transfert ont déjà connu de nombreuses défaillances", a-t-il également précisé sans apporter d'éléments supplémentaires pour étayer l'affirmation.

(Re)voir : Iran : des drones iraniens pour l'armée russe ?

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15h39 TU. Volodymyr Zelensky rencontre la mission de l'AIEA. 

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a reçu à Kiev la mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) arrivée en Ukraine pour visiter la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud) occupée par les troupes russes, a indiqué la présidence. 

"Nous voulons que la mission de l'AIEA dirigée par le directeur (général Rafael) Grossi trouve un chemin à travers (...) des couloirs de sécurité pour atteindre la centrale et faire le maximum afin d'éviter les dangers" d'une catastrophe nucléaire, a déclaré le dirigeant.

(Re)voir : Ukraine : l'AIEA en route pour la centrale de Zaporijjia

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15h31. Les pays riverains de la Baltique veulent développer l'éolien.

Les pays riverains de la Baltique se sont mis d'accord pour y multiplier par sept leur capacité éolienne offshore d'ici 2030, à 20 gigawatts, pour se passer du pétrole et du gaz russes.

"Nous nous sommes mis d'accord pour septupler l'énergie éolienne dans la mer Baltique d'ici 2030", a annoncé la première ministre danoise, Mette Frederiksen, qui organisait la rencontre à Copenhague. Elle a réuni  l'Allemagne, la Pologne, la Suède, la Finlande, l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie.

14h45 TU. L'Ukraine veut inscrire Odessa au patrimoine mondial de l'Unesco.

Le ministre de la Culture et de l'Information ukrainien, Oleksandre Tkachenko, a été reçu mardi par la directrice générale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), Audrey Azoulay. Elle a annoncé que l'Ukraine va demander l'inscription du centre historique d'Odessa "reconnu et classé nationalement".

"Le 24 juillet 2022, une partie de la grande verrière et des fenêtres du musée des Beaux-arts, inauguré en 1899, a été détruite, a souligné dans le communiqué l'agence onusienne. L'Unesco a d'ores et déjà mobilisé des experts internationaux fournissant un soutien technique à l'Ukraine pour que cette candidature soit examinée d'urgence par les États membres du Comité du patrimoine mondial, en vue d'une inscription sur la liste du patrimoine mondial et sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Il sera également recommandé au Comité du patrimoine mondial d'inscrire les sites du patrimoine mondial situés à Kyiv et à Lviv, qui sont également menacés, sur la liste du patrimoine mondial en péril".

(Re)voir : Guerre en Ukraine : la protection du patrimoine culturel comme moyen de résistance

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Audrey Azoulay a annoncé que l'Unesco allait renforcer son dispositif de soutien à la ville d'Odessa, notamment le "financement de la réparation des dégâts infligés depuis le début de la guerre au Musée des Beaux-Arts et au Musée d'art moderne" de la ville, le "soutien à la numérisation d'au moins 1.000 oeuvres d'arts présentes à Odessa ainsi que du fonds documentaire des archives d'Etat d'Odessa", et la livraison de nouveaux équipements pour la protection in situ des biens culturels.

Ces "panneaux de protection, sacs de sable, extincteurs, tissus ignifugés ou des masques à gaz seront livrés au département de la culture, de la religion et de la protection du patrimoine architectural, a ajouté l'Unesco. Ils permettront de poursuivre le recouvrement des monuments et sculptures présents dans l'espace public engagé depuis le début de la guerre".

14h54 TU. Les Ukrainiens auraient trompé les Russes en utilisant des leurres en bois de système HIMARS.

Selon un article du Washington Post, les forces armées ukrainiennes auraient piégé les soldats russes en utilisant des leurres en bois de lance-roquettes HIMARS. Des répliques qui ne seraient pas détectable à l'aide des drones utilisés par la Russie.

14h45 TU. Bombardement meurtrier à Kharkiv.

Le maire de Kharkiv, Ihor Terekhov, et le gouverneur régional, Oleg Synegoubov, ont fait état d'un bombardement russe ayant touché le centre-ville. Les missiles ont frappé un parc, des jardins d'enfants et les environs de l'hôpital. Cinq personnes sont mortes et neuf autres ont été blessées. 

13h32 TU. Le blé de la mer Noire est "la clé du marché" selon Agritel.

Le cabinet d'analyses Agritel (Argus Media France) estime qu'en dépit d'une détente des prix du blé après six mois de guerre en Ukraine, la situation pourrait "basculer de nouveau" sans montée en puissance des exportations de la mer Noire.

Au niveau mondial, "les stocks sont colossaux sur le papier, mais on est dans une situation de grande dépendance. La clé du marché reste la mer Noire", explique Nathan Cordier, chef analyste au sein du groupe.

La moisson s'annonce extraordinaire en Russie, avec une production record estimée à 95 millions de tonnes par Agritel (88 millions de tonnes selon le dernier rapport du ministère américain de l'Agriculture), et des exportations potentielles de 42 millions de tonnes.

(Re)voir : Ukraine-Russie : un accord crucial sur les céréales

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"Pour la première fois de l'histoire, la Russie dispose de plus de 100 millions de tonnes de blé, production et stocks confondus", relève Nathan Cordier. Ce dernier souligne que les exportateurs de la mer Noire (Russie, Ukraine et Kazakhstan) représentent à eux seuls "40% des stocks" des principaux exportateurs mondiaux de blé.

La production de blé des cinq grands exportateurs hors mer Noire (UE, Canada, Australie, Etats-Unis et Argentine) "ne leur permettra pas de couvrir une défaillance de l'Ukraine ou de la Russie", souligne l'analyste.

Agritel estime que Kiev pourrait exporter cette année 12 millions de tonnes de blé. La moyenne sur ces cinq dernières années atteignait 18 millions de tonnes. 

12H15 TU. 24 ans de prison requis contre un journaliste en Russie

Le Parquet russe a requis mardi, après une audience à huis clos, 24 ans d'emprisonnement contre le journaliste d'investigation Ivan Safronov, spécialiste des questions militaires, accusé de haute trahison et incarcéré depuis 2020.

Son affaire a été dénoncée par ses anciens collègues comme une vengeance pour ses articles évoquant des ratés ou des incidents embarrassants dans l'armée russe.
Depuis avril, il est jugé à huis clos car il s'agit d'un procès pour espionnage et trahison. Il a clamé son innocence et dénoncé le "cynisme extrême" de la justice. 

Voir aussi : Russie : "Les derniers espaces de liberté d'information sont annihilés"

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12H TU. Trois membres des Pussy Riot brièvement arrêtées en Suisse

Trois membres des Pussy Riot - un collectif féministe russe très critique envers le président Poutine - ont été brièvement interpellées lundi par la police suisse pour un tag dénonçant l'invasion de l'Ukraine. La police bernoise n'a pas révélé les identités des trois femmes arrêtées, mais a précisé qu'elles étaient de nationalité russe.

Selon une photo publiée par la télévision genevoise Léman Bleu TV, le graffiti inachevé, apposé sur un muret, porte les mots war (guerre) et km (pour kilomètres) sur fond bleu. Il devait montrer que la guerre en Ukraine n'est pas si loin de la Suisse, en mettant la distance qui sépare Wabern, où elles se trouvaient, de l'Ukraine.

CE Pussy Riots
Capture d'écran du site Internet de la télévision genevoise Léman Bleu TV.

Les Pussy Riot ont lancé le coup d'envoi mi-mai à Berlin d'une série de concerts à travers l'Europe pour dénoncer la guerre en Ukraine et récolter des fonds.

11H45 TU. Moscou répliquera si l'Union européenne prive les Russes de visas 

La Russie prendra des mesures de rétorsion si l'Union européenne décide de suspendre ses visas pour les Russes en réponse à l'offensive de Moscou en Ukraine, a mis en garde le Kremlin. Cet avertissement intervient alors que certains pays veulent interdire l'Europe aux touristes russes, quand d'autres préfèrent une mesure plus symbolique comme la suspension d'un accord prévoyant des facilités pour la délivrance de visas à certaines catégories de Russes.

Ce débat sera au coeur des discussions entre les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'UE qui se réunissent mardi et mercredi à Prague. Une interdiction totale visant les Russes semble peu probable, en l'absence de consensus autour de cette mesure réclamée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Une telle interdiction des visas délivrés aux touristes russes pour l'espace Schengen, qui serait une mesure inédite, est notamment réclamée par les Pays baltes, mais l'Allemagne s'y oppose, et la Commission européenne n'y est pas favorable.

10H45 TU. L'Ukraine se prépare pour une rentrée scolaire au rythme des sirènes

À Kiev, désormais loin du front, 132 000 enfants sont attendus dans les classes jeudi 1er septembre, selon le maire Vitali Klitschko. Dans l'école privée du directeur Mykhaïlo Aliokhine, dont le nom n'est pas révélé par mesure de sécurité, les employés se préparent à deux scénarios pour la rentrée. Le premier, "en surface", prévoit ainsi des cours à dix mètres de l'entrée de l'abri. Le second, "souterrain", se tiendra sous terre en cas d'alerte anti-aérienne, comme c'est le cas tous les jours dans la capitale.

Près de la moitié des quelque 23 000 établissements scolaires ukrainiens - dont 2 135 ont été endommagés par la guerre - disposent d'abris équipés et pourront donc démarrer l'année scolaire en présentiel. En 2021, l'Ukraine comptait 4,2 millions d'élèves. Mais plus de 2 millions d'enfants ont fui à l'étranger depuis le début de la guerre et 3 millions sont déplacés à l'intérieur du pays, selon l'Unicef.

10H30 TU. Des détails supplémentaires sur la contre-offensive ukrainienne

"Les forces armées ukrainiennes ont lancé des actions offensives dans diverses directions", a déclaré la présidence ukrainienne, affirmant avoir détruit "un certain nombre de dépôts de munitions" et "tous les grands ponts" permettant aux véhicules de traverser le fleuve Dniepr, afin de couper l'approvisionnement de l'armée russe en provenance de la Crimée, péninsule annexée par Moscou en 2014.

Selon la note quotidienne du ministère de la Défense britannique, "la plupart des unités (russes) autour de Kherson sont probablement en sous-effectifs et doivent compter sur un approvisionnement fragile par ferry et ponts flottants".

La Russie a pour sa part affirmé avoir repoussé des "tentatives d'offensive" ukrainiennes dans les régions de Kherson et de Mykolaïv, dans le sud du pays.

9H TU. L'Allemagne se dit "en bien meilleure position" pour contrer la menace du gaz russe, d'après le chancelier social-démocrate Olaf Scholz

L'Allemagne se trouve désormais "en bien meilleure position" pour faire face "aux menaces" de la Russie, notamment à la crise du gaz déclenchée par Moscou dans le sillage de son invasion de l'Ukraine, a estimé mardi le chancelier Olaf Scholz.

Toutes les mesures prises par l'Allemagne, très dépendante du gaz russe, pour garantir son approvisionnement ont "contribué à ce que nous soyons aujourd'hui dans une bien meilleure situation qu'envisagé il y a quelques mois", a jugé le chef de l'exécutif devant la presse, avant le début d'un séminaire gouvernemental près de Berlin.

8H45 TU. Un navire chargé de blé ukrainien est arrivé à Djibouti

Un navire affrété par l'ONU transportant 23 000 tonnes de blé ukrainien pour la Corne de l'Afrique, en proie à une sécheresse historique, est arrivé mardi au port de Djibouti, selon le Programme alimentaire mondial (PAM). Le Brave Commander avait quitté le port ukrainien de Pivdenny le 16 août dernier, après un accord entre signé en juillet par Kiev et Moscou, sous l'égide de la Turquie et de l'ONU, permettant l'exportation des céréales ukrainiennes bloquées à cause de la guerre entre les deux pays.

Brave Commander
Le Brave Commander quitte le port maritime de Pivdenny (Ukraine), le mardi 16 août 2022.
AP Photo/Nina Lyashonok

L'Ukraine et la Russie comptent parmi les plus gros exportateurs mondiaux de céréales, dont les cours flambent depuis le début de la guerre. Selon le PAM, 22 millions de personnes sont menacées par la faim dans la Corne de l'Afrique en raison d'une sécheresse historique, la pire depuis au moins 40 ans.

8H30 TU. L'Iran envoie sa première cargaison de drones à la Russie

Selon le Washington Post qui cite des responsables du renseignement américain, plusieurs avions de transport ont quitté l'Iran le 19 août dernier. Ils transportaient deux types différents de drones à destination de Moscou.

La livraison a néanmoins été entaché de problèmes techniques. Lors des premiers tests effectués par les Russes, les drones iraniens ont connu de nombreux incidents, selon les agences américaines. Des centaines de drones iraniens, notamment les modèles Mohajer-6 et Shahed, doivent être livrés prochainement à la Russie.

"Pour Moscou, le conflit ukrainien a révélé l'incapacité du pays à développer une gamme de drones de combat similaires à ceux utilisés par les États-Unis depuis deux décennies, selon les experts", précise également le quotidien américain dans son article.

8H TU. Cinq morts dans des bombardements russes sur Kharkiv 

Au moins cinq personnes ont été tuées et quatre autres blessées mardi dans des bombardements russes ayant visé le centre de Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, a annoncé le gouverneur régional. "Les occupants russes ont bombardé les quartiers du centre de Kharkiv. Il y a des dégâts", a déclaré Oleg Synegoubov en annonçant le bilan des victimes sur Telegram, appelant les habitants à se mettre à l'abri.

Deuxième plus grande ville d'Ukraine avec près de 1,4 million d'habitants avant la guerre, Kharkiv est régulièrement bombardée par les forces russes, qui n'ont cependant jamais réussi à s'en emparer. Ces bombardements interviennent alors que les forces ukrainiennes ont annoncé lundi avoir lancé une contre-offensive dans le sud du pays, destinée à reprendre la région de Kherson, occupée par l'armée russe.

Carte Ukraine
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7H15 TU. Engie annonce que Gazprom réduit encore ses livraisons à la France

L'énergéticien français Engie a annoncé mardi que le géant russe Gazprom l'avait informé de réductions supplémentaires et immédiates de ses livraisons de gaz auprès de lui "en raison d'un désaccord entre les parties sur l'application de contrats".

Lire aussi : Y aura-t-il suffisamment d’électricité en Europe cet hiver ?

Les livraisons de gaz russe à Engie avaient déjà considérablement diminué depuis le début du conflit en Ukraine, passant récemment à seulement 1,5 TWh par mois. Ce chiffre est à rapporter à des approvisionnements "totaux annuels en Europe supérieurs à 400 TWh", ajoute le principal fournisseur de gaz en France, dont l'État français détient près de 24%. Le groupe rappelle avoir déjà mis en place des mesures pour pouvoir fournir ses clients même en cas d'interruption des flux de Gazprom.

Jeudi, les stocks de gaz de la France ont dépassé le seuil de 90% de remplissage pour l'hiver, selon la plateforme européenne Agregated Gas Storage Inventory (AGSI) et la France est en bonne route pour tenir son objectif de 100% d'ici novembre.

7H TU. Des "combats intenses" dans "la quasi totalité" de la région de Kherson

Des "combats intenses" entre les forces ukrainiennes et l'armée russe se déroulent dans la "quasi totalité" de la région occupée de Kherson, où les troupes de Kiev ont lancé une contre-offensive, a annoncé mardi la présidence ukrainienne.

"De puissantes explosions ont eu lieu toute la journée de lundi et toute la nuit dans la région de Kherson. De violents combats se déroulent sur la quasi-totalité du territoire de la région", a indiqué la présidence dans son briefing matinal, ajoutant que les troupes ukrainiennes "ont lancé des actions offensives dans diverses directions".

Les autorités ukrainiennes avaient annoncé lundi avoir lancé une contre-offensive dans cette région du Sud du pays, occupée par la Russie depuis le début du conflit en février, pour reprendre le contrôle de la ville de Kherson. Essentielle pour l'agriculture, cette région est aussi stratégique car limitrophe de la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en mars 2014 et utilisée comme base arrière pour l'invasion.

Voir aussi : Guerre en Ukraine : Kherson et Marioupol investis par l'armée russe

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5H30 TU. Une attaque russe contre la ville de Zaporijjia, dans le sud du pays

Le gouverneur de la région de Zaporijjia, Oleksandre Staroukh, a fait savoir mardi à l'aube que la Russie avait lancé une attaque avec des missiles contre la ville éponyme. "D'après les premières informations, il n'y a aucune victime. Jusqu'à présent, aucun dégât important sur les infrastructures n'a été repéré", a-t-il indiqué. C'est dans cette région que des experts de l'AIEA sont attendus. L'organisme onusien a en effet annoncé envoyer une mission, conduite par son directeur général Rafael Grossi, à la centrale de Zaporijjia. Elle doit visiter "plus tard cette semaine" ces installations.

Voir aussi : Ukraine : l'AIEA en route pour la centrale de Zaporijjia

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