Fil d'Ariane
17h43 TU. Etats-Unis et Europe appellent la Russie à accepter rapidement l'ouverture des ports ukrainiens.
Etats-Unis et Union européenne appellent la Russie à accepter rapidement une ouverture des ports ukrainiens afin de permettre aux millions de tonnes de céréales qui y sont stockées d'être exportées, permettant d'atténuer la crise alimentaire mondiale.
Moscou "devrait agir immédiatement pour ouvrir ces ports et mettre fin à cette guerre", a souligné le ministre américain de l'Agriculture, Tom Vilsack, lors d'une conférence de presse après des discussions à l'ONU. "C'est une chose sérieuse, nous ne devrions pas utiliser la nourriture comme une arme", a-t-il insisté.
L'ONU négocie depuis plusieurs semaines avec Moscou, Kiev et Ankara, caution militaire d'une utilisation de la mer Noire pour des navires civils, un accord qui permettrait aux céréales ukrainiennes de sortir du pays en sécurité et aux engrais produits par la Russie de revenir sur le marché international. Moscou se plaint d'entraves à ses exportations à cause de sanctions économiques.
Si un accord était trouvé, il ferait baisser les prix des denrées et atténuerait la crise alimentaire dans le monde, qui s'aggrave du fait de l'invasion russe de l'Ukraine.
Tom Vilsack a réaffirmé que les sanctions américaines ne visaient pas la nourriture et les engrais. Pas plus que les sanctions européennes, a renchéri le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la coopération avec l'UE.
"Les sanctions de l'UE ne sont pas la cause des pénuries alimentaires" car "elles visent la capacité du Kremlin à financer l'agression militaire - et non la conduite d'un commerce légitime", a déclaré le responsable européen.
17h28 TU. Sous forme d'hologramme, Volodomyr Zelensky lance un appel à la tech mondiale.
Sous la forme d'un hologramme présent dans plusieurs endroits en Europe, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les entreprises technologiques mondiales à venir l'aider à reconstruire l'Ukraine.
"Aucun autre pays dans le monde ne vous offrira une telle chance d'utiliser les technologies les plus avancées au niveau de l’État", a assuré le président Zelensky, virtuellement présent à VivaTech, le grand salon parisien des start-up et de la technologie.
"L'Ukraine est une chance pour vous", a répété le président ukranien, qui souhaite bénéficier d'une forme de "prêt-bail", sur le modèle de celui fourni par les États-Unis pendant la Deuxième Guerre mondiale pour aider les pays européens en guerre.
"Nous proposerons un prêt-bail numérique dans les prochaines semaines dans une conférence sur la reconstruction à Lugano, en Suisse", a-t-il dit.
En tenue kaki, Volodymyr Zelenski a reconnu qu'il était "inhabituel pour un président ou un chef de gouvernement de s'exprimer par hologramme".
Mais "ce n'est pas le seul élément de +Star Wars+ que nous mettrons en pratique, nous battrons l'Empire nous aussi", a dit l'ancien acteur, en allusion à la Russie.
17h25 TU. Volodymyr Zelensky dit à Macron qu'il doute de l'interêt de parler à Poutine.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a indiqué à son homologue français, Emmanuel Macron, qu'il doutait de l'intérêt de parler au président russe, Vladimir Poutine, en vue de mettre fin à la guerre en Ukraine.
"Je ne suis pas sûr qu'il y ait une possibilité que le président de la Fédération de Russie soit prêt à entendre quoi que ce soit", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse à Kiev au côté de dirigeants européens.
"Il semble qu'en ce moment il (Vladimir Poutine, ndlr) prend des décisions et qu'après il parle avec quelqu'un (...). Cela ne concerne pas seulement Emmanuel (Macron, ndlr), je ne suis pas sûr qu'il y ait des dirigeants dans le monde aujourd'hui qui pourraient forcer la Russie individuellement à arrêter la guerre", a ajouté Volodymyr Zelensky.
14h34 TU. L’Italie "veut l'Ukraine dans l'UE", affirme Mario Draghi à Kiev.
L'Italie "veut l'Ukraine dans l'Union européenne", affirme le chef du gouvernement italien Mario Draghi, en visite à Kiev avec les dirigeants français, allemand et roumain.
"Aujourd'hui, le message le plus important de notre visite est que l'Italie veut l'Ukraine dans l'Union européenne", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse à l'issue d'entretiens avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
14h26 TU. La France va livrer "six Caesar additionnels" à l'Ukraine, annonce Emmanuel Macron.
La France va livrer à l'Ukraine "six Caesar additionnels", ces canons automoteurs réputés pour leur précision, annonce le président français Emmanuel Macron, lors d'une conférence de presse à Kiev.
"Au-delà des 12 Caesar déjà livrés, j'ai pris la décision de livrer six Caesar additionnels", a annoncé le président français après s'être entretenu avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, avec l'Allemand Olaf Scholz, l'Italien Mario Draghi et le Roumain Klaus Iohannis.
14H18 TU. Les "horreurs" de Marioupol laisseront "une trace indélébile" selon la commissaire aux droits de l'Homme.
"Les horreurs infligées à la population civile" du port ukrainien de Marioupol, tombé en mai sous contrôle russe au terme d'un terrible siège, "laisseront une trace indélébile, y compris sur les générations à venir", déclare la Haute-commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme Michelle Bachelet.
"Entre février et fin avril, Marioupol était probablement l’endroit le plus meurtrier en Ukraine", a-t-elle déclaré, devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève, en présentant un rapport actualisé de la situation dans ce port stratégique, théâtre d'une féroce bataille.
"L’intensité et l’étendue des combats, des destructions, (le nombre) des morts et des blessés suggèrent fortement que de graves violations du droit international humanitaire et de graves violations du droit international des droits de l’homme ont eu lieu", a-t-elle ajouté.
Michelle Bachelet a mis l'accent sur "les parents qui ont dû enterrer leurs propres enfants, les personnes qui ont vu leurs amis se suicider, les familles déchirées, tous ceux qui ont dû quitter une ville aimée sans être sûrs de la revoir".
Elle a précisé que son administration avait d'ores et déjà établi que 1.348 décès de civils, dont 70 enfants, étaient directement liés aux violents affrontements qui ont en grande partie détruit la ville.
"Ces morts ont été causées par des frappes aériennes, des tirs de chars et d’artillerie ainsi que par des armes légères et de petit calibre lors des combats de rue", a-t-elle déclaré. Mais elle a reconnu que "le bilan réel des combats sur les civils est probablement plus élevé de plusieurs milliers".
12h55 TU. Volodomyr Zelensky a "accepté une invitation" de Scholz pour participer au prochain G7.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a "accepté une invitation" d'Olaf Scholz à participer au prochain sommet du G7, fin juin en Bavière, a indiqué le chancelier allemand, lui-même en déplacement en Ukraine jeudi 16 juin.
"Merci Volodymyr Zelensky d'avoir accepté mon invitation à participer au sommet du G7", qui se tiendra du 26 au 28 juin dans le complexe du château d'Elmau (sud), a écrit sur Twitter Olaf Scholz, sans préciser si Volodymyr Zelensky, qui n'a pas quitté l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février, ferait le déplacement en Bavière ou interviendrait en visioconférence.
"J'ai accepté avec reconnaissance l'invitation de nos partenaires à participer à des événements internationaux majeurs", le G7 en Allemagne et, dans la foulée, un sommet de l'Otan à Madrid, à l'invitation de son secrétaire général, Jens Stoltenberg, a confirmé le président ukrainien sur Twitter.
12h49 TU. Gazprom va aussi réduire ses livraisons de gaz à l'autrichien OMV.
Le géant russe Gazprom, qui a réduit ces derniers jours ses livraisons de gaz vers l'Allemagne et l'Italie, va également fournir moins de gaz au groupe autrichien OMV, a fait savoir ce dernier.
"Nous pouvons confirmer que nous avons été informés par Gazprom d'une réduction des volumes de livraisons", a indiqué OMV dans une déclaration, précisant toutefois que l'approvisionnement de ses clients est "assuré pour le moment".
Et "en cas de nécessité, étant donné qu'il y a actuellement une demande nettement plus faible, ces volumes peuvent être remplacés par des volumes stockés et des volumes du marché au comptant", a ajouté le groupe autrichien qui n'a pas dévoilé l'ampleur de la réduction de gaz en provenance de Gazprom.
Les exportations de gaz russe vers l'Europe sont en baisse constante depuis le début des sanctions occidentales contre la Russie décidées depuis l'invasion de l'Ukraine fin février.
11h06 TU. La Russie interdit l'entrée à 121 Australiens du monde des médias et de la défense.
La Russie interdit l'accès à son territoire à 121 citoyens Australiens travaillant notamment dans le domaine des médias et de la défense, en représailles aux sanctions prises par l'Australie contre Moscou pour son offensive en Ukraine.
"L'entrée en Fédération de Russie (...) est fermée pour une durée indéterminée" à ces citoyens, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères russe.
En avril, Moscou avait déjà annoncé des sanctions personnelles contre les dirigeants australiens, dont le Premier ministre australien Scott Morrison et de nombreux ministres et parlementaires, leur interdisant l'entrée en Russie, des mesures réciproques à celles prises par l'Australie.
La liste de jeudi 16 juin est, elle, consacrée aux "structures, hommes d'affaires, experts et journalistes qui forment l'agenda russophobe" en Australie, indique le ministère russe.
On y trouve des professeurs d'université, des patrons de médias et journalistes ainsi que des membres des forces armées ou du ministère australien de la Défense.
Londres a décidé de sanctionner le patriarche Kirill, chef de l'Eglise orthodoxe russe depuis 2009, dans le cadre d'une nouvelle salve de mesures en réponse à l'invasion de l'Ukraine.
Le dirigeant religieux âgé de 75 ans, que l'Union européenne a renoncé récemment à inscrire sur sa liste noire, "est sanctionné pour son soutien à la guerre de Poutine", a expliqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le patriarche Kirill a mis son Eglise au service du président russe Vladimir Poutine, le qualifiant de "miracle." Il partage son ambition d'une Russie conservatrice dominatrice et soutient l'offensive en Ukraine.
Ces mesures prévoient l'interdiction d'entrer sur le territoire britannique et le gel des avoirs au Royaume-Uni. Elles visent également Maria Lvova-Belova, médiatrice pour les droits des enfants auprès du Kremlin, en raison de "l'adoption et le transfert forcés d'enfants ukrainiens."
"Les tentatives d'intimider le patriarche de l'Église russe ou de le forcer à abandonner ses vues sont absurdes, insensées, sans issue, a réagi, dans un communiqué, Vladimir Legoïda, le porte-parole de l'Eglise orthodoxe russe L'Eglise - surtout maintenant - est le dernier pont, un moyen de communication qu'ils essaient de détruire." Il dénonce en outre les "forces politiques qui ont fait de l'escalade du conflit et de l'éloignement de la paix leur objectif principal". Selon lui, ces sanctions visent à "rompre la communication déjà gravement endommagée entre la communauté européenne et la Russie".
Sont également ciblés des dirigeants du secteur des transports et des militaires accusés d'avoir "tué, violé et torturé des civils" à Boutcha, près de Kiev.
"Nous ciblons les complices et les auteurs de la guerre de Poutine qui infligent des souffrances indicibles à l'Ukraine, notamment le transfert et l'adoption forcés d'enfants", a expliqué la cheffe de la diplomatie Liz Truss dans un communiqué.
10h48 TU. Moscou juge "futile" les livraisons d'armes occidentales.
Face à la presse, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a jugé "futiles" les livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine. "On aimerait espérer que les dirigeants de ces trois pays (…) ne vont pas se concentrer uniquement sur le soutien de l'Ukraine et les projets de continuer à l'inonder en armes. C'est tout à fait futile et ne fera qu'infliger davantage de préjudices à ce pays."
Il espère "par contre, qu'ils vont exhorter le président (ukrainien Volodymyr) Zelensky à avoir une approche réaliste de la situation."
(Re)voir : Ukraine : faut-il envoyer plus d'armes ?
L'ancien président russe, Dmitri Medvedev, a moqué sur twitter la visite des trois dirigeants européens, les qualifiant de "connaisseur de grenouilles, celui des saucisses et celui des pâtes." Selon lui, ce déplacement d'Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Mario Draghi a "zéro d'utilité". Il a insinué qu'ils s’enivraient à la "horilka", vodka ukrainienne. "Ils promettent de nouveau une adhésion à l'UE, de vieux obusiers, puis imbibés de horilka, ils vont rentrer à la maison en train, comme il y a 100 ans."
European fans of frogs, liverwurst and spaghetti love visiting Kiev. With zero use. Promised EU membership and old howitzers to Ukraine, lushed up on gorilka and went home by train, like 100 years ago. All is well. Yet, it won’t bring Ukraine closer to peace. The clock’s ticking
— Dmitry Medvedev (@MedvedevRussiaE) June 16, 2022
08h58 TU. La Slovaquie fait don d'armes et d'hélicoptères à l'Ukraine.
Le ministre slovaque de la Défense, Jaroslav Nad, a fait savoir, sur son compte Facebook, que son pays a fait don à l'Ukraine d'un hélicoptère Mi-2, de quatre hélicoptères Mi-17 et de milliers de roquettes Grad.
"Cette assistance à l'Ukraine, de même que toutes les fournitures précédentes, sera remboursée par la Facilité européenne de paix, ce qui est une expression forte de la solidarité de l'Union européenne avec l'Ukraine", a-t-il précisé.
Le ministre a ajouté que l'Ukraine utilisait déjà les équipements donnés et que les hélicoptères avaient été remplacés par des UH-60M Black Hawks.
Selon le ministère de la Défense, la Slovaquie a fait don à l'Ukraine d'équipements militaires d'une valeur de 154 millions d'euros depuis le début de la guerre, le 24 février.
08h48 TU. Macron, Scholz, Draghi et Iohannis à Irpin.
Le président français, Emmanuel Macron, son homologue roumain, Klaus Iohannis, le chancelier allemand, Olaf Scholz, le premier ministre italien, Mario Draghi se sont rendus à Irpin, une des villes de la banlieue de Kiev. Elle est devenue le symbole des destructions et atrocités commises pendant l'occupation de la région par l'armée russe en mars.
(Re)voir : Ukraine : reportage au coeur d'Irpin reprise par les forces ukrainiennes
Les dirigeants étaient guidés par des militaires ukrainiens, avec un important dispositif de sécurité et de nombreux journalistes. Comme d'autres dirigeants étrangers venus à Kiev avant eux, MM. Macron, Scholz, Draghi et Iohannis ont déambulé dans les rues d'Irpin, où les stigmates des bombardements sont omniprésents.
#Macron, #Scholz and #Draghi arrived in #Irpin, #Kyiv region to see the aftermath of #Russia's shelling. pic.twitter.com/A1tclPWzbu
— NEXTA (@nexta_tv) June 16, 2022
Emmanuel Macron y a notamment salué "l'héroïsme" des Ukrainiens. "On a tous vu ces images d'une ville dévastée, qui est à la fois une ville héroïque puisque c'est ici, entre autres, que les Ukrainiens ont arrêté l'armée russe qui descendait sur Kiev. Donc il faut se représenter l'héroïsme de l'armée, mais aussi de de la population ukrainienne." "Il faut que l'Ukraine puisse résister et l'emporter" face à l'armée russe, a-t-il poursuivi.
Interrogé par des journalistes sur les déclarations dans lesquelles il affirmait qu'il ne fallait pas "humilier" la Russie, très critiquées en Ukraine, Emmanuel Macron s'est défendu. "La France est aux côtés de l'Ukraine depuis le premier jour" (...) nous sommes aux côtés des Ukrainiens sans ambiguïté", a-t-il affirmé.
Le chef du gouvernement italien a assuré de son côté que "nous reconstruirons tout." Les Russes "ont détruit des écoles maternelles, des terrains de jeux. Tout sera reconstruit [...] Une grande partie de ce que (les Ukrainiens) m'ont dit concerne la reconstruction", a-t-il poursuivi, évoquant leur "espoir" de "ce qu'ils veulent faire dans le futur." Selon lui, "ils ont déjà commencé" notamment grâce à une application qui "recense chaque endroit qui a été détruit". Ainsi, les autorités "savent exactement où se trouvent les sites à reconstruire", a-t-il encore ajouté face à la presse.
Le chef de l'Etat français, Emmanuel Macron, qui assure, jusqu'au 30 juin, la présidence tournante de l'Union européenne, a déclaré sur le quai de la gare de Kiev, être venu adresser "un message d'unité européenne" et de "soutien" à Kiev "à la fois pour le présent et pour l'avenir".
Il a indiqué que lui et ses homologues italien et allemand, Mario Draghi et Olaf Scholz, devaient se rendre dans la matinée "sur un site de guerre où des massacres ont été commis", pendant l'occupation russe de la banlieue de Kiev en mars. Ils s'entretiendront ensuite avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a-t-il ajouté.
Dans une interview au quotidien Bild, le chancelier allemand, Olaf Scholz, s'est, de son côté, engagé à aider l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra",
Durant cette visite, "nous ne voulons pas seulement manifester notre solidarité, nous voulons aussi assurer que l'aide que nous organisons: financière, humanitaire, mais aussi lorsqu'il s'agit d'armes, se poursuivra, a-t-il souligné. Nous la poursuivrons aussi longtemps qu'il le faudra pour la lutte pour l'indépendance de l'Ukraine."
06h46 TU. Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Mario Draghi sont arrivés à Kiev.
Selon l'AFP, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le chef du gouvernement italien Mario Draghi sont arrivés en train jeudi vers 09H30 heures locales à Kiev.
MM. Scholz et Macron ont été vus sur le quai de la gare, accompagné de l'ambassadeur de France en Ukraine, Etienne de Poncins. C'est la première visite de ces trois dirigeants en Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février.
06h28 TU. Encore 10.000 civils présent à Severodonestk selon le gouverneur régional.Sur Telegram, le gouverneur de la région de Louhansk, Serguiï Gaïdaï, a indiqué qu'environ 10.000 civils sont encore présents dans la ville de Severodonetsk.
La ville, sous bombardements constants et dont les trois ponts qui la reliaient à la ville voisine de Lyssytchansk sont désormais détruits, comptait 100.000 habitants avant le début de l'invasion russe le 24 février. Les Russes tentent de s'en emparer depuis des semaines.
(Re)voir : Ukraine : le centre de Severodonetsk abandonné par l'armée ukrainienneSelon les médias allemands et italiens, respectivement ZDF et La Repubblica, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le premier ministre italien, Mario Draghi, ont embarqué ensemble à bord d'un train spécial en Pologne à destination de Kiev.
Draghi, Macron et Scholz en direction de Kiev.
— Alexis Karklins-Marchay +(@alexiskarklins) June 16, 2022
Photo via La @repubblica pic.twitter.com/escDKbhEGm
Il s'agit d'une première pour les dirigeants des trois principaux pays de l'Union européenne depuis le début de l'invasion russe le 24 février.
Ils devraient rencontrer le président ukrainien, Volodymyr Zelensky pour évoquer, outre le soutien militaire, la demande de l'Ukraine de rejoindre l'Union européenne. Les trois pays sont favorables, mais dans une perspective plus ou moins lointaine.
(Re)voir : Ukraine : Emmanuel Macron rappelle le soutien de la France
22h11 TU. Deux combattants volontaires américains portés disparus en Ukraine.
Deux Américains partis se battre comme volontaires auprès des forces ukrainiennes sont portés disparus depuis plusieurs jours. Selon des élus et des membres de leurs familles, lls pourraient avoir été capturés par la Russie.
Alexander Drueke et Andy Tai Huynh, tous deux originaires de l'Etat de l'Alabama, prenaient part aux combats au nord de la ville ukrainienne de Kharkiv, d'après ces récits.
"Au début de cette semaine, la mère d'Alexander Drueke, un ancien combattant de l'armée" qui "s'était porté volontaire pour aider l'armée ukrainienne à combattre la Russie, a contacté mes services après avoir perdu contact avec son fils" depuis "plusieurs jours", a rapporté l'élue de l'Alabama à la Chambre des représentants, Terri Sewell dans un communiqué.
Son collègue Robert Aderholt a ajouté que la famille d'Andy Tai Huynh, un ancien Marine, n'avait eu aucun contact avec lui depuis le 8 juin, "lorsqu'il se trouvait dans la région de Kharkiv".
La mère d'Alexander Drueke a dit à la chaîne américaine CNN qu'ils étaient "présumés prisonniers de guerre, mais (que) cela n'(avait) pas été confirmé".
De son côté, l'ambassade des Etats-Unis à Kiev "n'a pas pu vérifier qu'il se trouve avec les Russes, tout ce qu'ils peuvent vérifier, c'est qu'il est porté disparu", a ajouté Bunny Drueke.
"Nous ne voulons pas faire de suppositions sur ce qui a pu se passer à ce stade, a pour sa part expliqué la compagne d'Andy Tai Huynh, Joy Black, à la chaîne américaine. Nous envisageons évidemment plusieurs scénarios, l'un d'eux étant qu'ils aient pu être capturés."
"Nous sommes au courant d'informations non confirmées au sujet de deux ressortissants américains capturés en Ukraine, a déclaré un porte-parole de la diplomatie américaine. Nous surveillons la situation de près et sommes en contact avec les autorités ukrainiennes."
Un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, a de son côté exhorté, devant la presse, les Américains à ne pas se rendre en Ukraine pour y combattre. "C'est une zone de guerre, il y a des combats. Si vous voulez soutenir l'Ukraine, vous pouvez le faire de beaucoup d'autres manières."
20h56 TU. Volodymyr Zelensky remercie les États-Unis pour la nouvelle aide militaire.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé sa "gratitude" à l'égard des Américains pour la nouvelle tranche d'aide militaire. Son homologue américain, Joe Biden, lui a annoncé plus tôt dans la soirée au téléphone.
"Les Etats-Unis ont annoncé un nouveau renforcement de notre défense, une nouvelle tranche d'aide d'un milliard de dollars", a confirmé M. Zelensky dans son message vidéo du soir. Je veux dire ma gratitude pour ce soutien, il est particulièrement important pour notre défense dans le Donbass."
L'aide américaine comprend notamment des pièces d'artillerie et des obus supplémentaires, ainsi que des missiles anti-navires, pour un montant total d'un milliard de dollars.
Le chef de l'Etat ukrainien a ajouté s'être également entretenu avec le premier ministre britannique, Boris Johnson. Ce dernier lui a assuré sur Twitter soutenir l'Ukraine "jusqu'à la victoire finale".
I spoke to President @ZelenskyyUa this evening to reiterate the UK’s full support for Ukraine until its eventual victory.
— Boris Johnson (@BorisJohnson) June 15, 2022
The @G7 and @NATO summits later this month will be an opportunity to demonstrate the West’s unity and resolve to support Ukraine in the long-term. https://t.co/gXIThOLjqv