Fil d'Ariane
Les forces russes ont frappé jeudi des infrastructures militaires et civiles dans de très nombreuses régions ukrainiennes. Au moins cinq personnes ont été tuées et 25 autres blessées dans un bombardement russe sur des entrepôts à Kropyvnytskyï, dans le centre. Le président Volodymyr Zelensky a célèbré pour la première fois la Journée de l'État ukrainien.
17H30 TU. Des combats meurtriers dans l'est de l'Ukraine
Dans la partie encore contrôlée par les Ukrainiens de la région orientale de Donetsk, à Toretsk, un homme et une femme ont péri lorsqu'un immeuble d'habitation de plusieurs étages a été touché, ont annoncé les services d'urgence. Kharkiv, la deuxième plus grande cité ukrainienne, dans le nord-est, a subi deux frappes de missiles S-300 qui ont provoqué des incendies, selon son maire, Igor Terekhovassène.
Poursuivant leur offensive, les troupes russes tentent toujours d'avancer près de Siversk et de Bakhmout, dans le Donbass, une région industrielle de l'est que Moscou ambitionne de totalement conquérir. La situation y est "difficile mais entièrement sous contrôle", a affirmé l'état-major de l'armée ukrainienne.
17H15 TU. Alger, Abuja et Niamey signent un mémorandum pour le gazoduc transsaharien
Les ministres de l'Énergie algérien, nigérian et nigérien ont signé, jeudi, un mémorandum d'entente de concrétisation du projet du gazoduc transsaharien (TSGP) long de plus de 4 000 km qui permettra d'acheminer du gaz nigérian vers l'Europe, selon l'agence officielle APS. Le transsaharien devrait transporter à terme des milliards de mètres cubes de gaz nigérian vers l'Algérie en passant par le Niger.
L'Algérie pourra ensuite envoyer vers les pays de l'Union européenne du gaz nigérian, via le Transmed qui relie le pays à l'Italie en passant par la Tunisie, et en GNL (gaz naturel liquifié) transporté par des méthaniers. Ce projet a été réactivé dans un contexte géopolitique, marqué par une forte demande internationale de gaz et pétrole et une flambée des prix, après l'invasion de l'Ukraine par la Russie fin février.
Voir aussi : Gaz : "nous devrons nous passer du gaz russe"
17H TU. L'Estonie bloque les visas d'étudiants pour les Russes
L'Estonie a déclaré jeudi qu'elle empêcherait les ressortissants russes d'obtenir des permis de séjour temporaires ou des visas pour étudier en Estonie. L'Estonie a également annoncé que l'emploi à court terme de citoyens russes et bélarusses titulaires d'un permis de séjour légal délivré par un autre État membre de l'UE ne serait plus autorisé. Le Belarus, allié du Kremlin, a facilité l'invasion de l'Ukraine par la Russie en autorisant les troupes russes à attaquer depuis son territoire.
Lire aussi : Biélorussie : le tout-répressif, dernier socle du régime d'Alexandre Loukachenko
15H15 TU. Le point sur la situation dans le sud du pays
Le gouverneur de la région de Mykolaïv a fait état d'un bombardement "massif" de missiles qui a détruit une école et fait au moins un blessé. Les forces d'occupation russes ont par ailleurs annoncé jeudi l'arrestation d'une vingtaine de "complices" de l'armée ukrainienne dans les régions occupées de Kherson et de Zaporijjia.
"La 49e armée russe est stationnée sur la rive ouest du fleuve Dniepr et apparaît très vulnérable. Quant à la ville de Kherson, le centre urbain le plus significatif occupé par les Russes, elle est désormais virtuellement coupée des autres territoires occupés" et "sa perte fragiliserait considérablement les efforts russes pour décrire son occupation comme un succès", commente pour sa part le ministère britannique de la Défense.
15H TU. L'ex-grand rabbin de Moscou craint une possible hausse de l'antisémitisme en Russie
L'ancien grand rabbin de Moscou, qui a quitté la Russie en signe de protestation à l'invasion de l'Ukraine, a alerté jeudi sur une possible hausse de l'antisémitisme en Russie, évoquant des "nuages sombres à l'horizon" pour les juifs de son pays.
"Il y a de nombreux nuages sombres à l'horizon, cela s'est illustré par le grand exode de nombreux membres de la communauté juive", a déclaré Pinchas Goldschmidt, qui a quitte la Russie en mars et réside aujourd'hui en Israël.
La récente volonté de Moscou de fermer l'Agence juive, organisation para-gouvernementale israélienne chargée de l'immigration juive en Israël, a été fortement dénoncée par l'État hébreu qui y voit une mesure punitive en réaction aux positions du nouveau gouvernement contre l'offensive russe en Ukraine.
D'après l'Agence juive, 16 000 juifs russes sont arrivés en Israël depuis le début de l'offensive. Pour M. Goldschmidt, plus de 30 000 autres personnes, détentrices de la double nationalité russo-israélienne, ont quitté la Russie depuis le 24 février.
14H20 TU. Le site du journal russe Novaïa Gazeta menacé
Le gendarme des télécoms russes a demandé l'annulation de la licence du site internet du journal indépendant Novaïa Gazeta, a indiqué sa rédaction, qui a suspendu son travail en Russie fin mars en pleine répression des critiques du conflit en Ukraine.
Ce site offre en accès libre et gratuit les archives du journal, réputé pour ses enquêtes fouillées sur la corruption des élites russes et les graves violations des droits humains, notamment en Tchétchénie. Fin mars, Novaïa Gazeta, dont le rédacteur en chef, Dmitri Mouratov, a reçu en 2021 le prix Nobel de la paix, avait décidé de suspendre sa publication en ligne et au format papier, par crainte d'une interdiction.
Voir aussi : Dans la guerre en Ukraine, le combat de Moscou pour contrôler l'information
14H TU. "L'ombre de la Russie" sur la chute du gouvernement italien ?
Matteo Salvini, le leader du parti italien d'extrême droite de la Ligue, a été sommé jeudi de s'expliquer sur des contacts entre l'ambassade russe et son entourage en amont de la crise ayant abouti à la chute du gouvernement de Mario Draghi.
"Ombres russes sur la crise" politique en Italie, titrait jeudi La Stampa, le quotidien turinois de centre droit qui a révélé l'affaire. Selon le journal, un diplomate en poste à l'ambassade de Russie avait rencontré fin mai à Rome un proche collaborateur de Matteo Salvini avec lequel il avait évoqué la situation politique italienne.
"Le diplomate, faisant transparaître le possible intérêt de la Russie à déstabiliser les équilibres du gouvernement italien avec cette opération, aurait demandé si les ministres de la Lega avaient l'intention de remettre leur démission au gouvernement Draghi", détaille ensuite un "document du renseignement" cité par La Stampa.
Buongiorno! Ecco la prima pagina di oggi, 28/07/2022. Gli aggiornamenti su https://t.co/x3RjqbUITw https://t.co/TrufckcUaw pic.twitter.com/6yJzNGI9xv
— La Stampa (@LaStampa) July 28, 2022
13H45 TU. Des frappes sur Kiev, Tcherniguiv et Kharkiv
Les responsables ukrainiens ont rapporté des frappes de missiles russes sur diverses cibles, dont notamment une base militaire dans la région de Kiev, ainsi que la région de Tcherniguiv, dans le nord de l'Ukraine, ou encore Kharkiv, deuxième ville du pays.
13H30 TU. Cinq morts et 25 blessés dans une frappe russe dans le centre
Au moins cinq personnes ont été tuées et 25 autres blessées, dont des militaires, jeudi dans une frappe russe sur des entrepôts à Kropyvnytskyï, dans le centre de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur régional. " Jusqu'à présent, 25 personnes ont été amenées dans des établissements médicaux pour y recevoir de l'aide. Cinq personnes sont mortes", a indiqué sur Telegram Andriï Raikovitch, chef de la région de Kirovgrad.
Kropyvnytskyï avait déjà été visée samedi par des frappes russes qui avaient fait trois morts, dont un militaire, et blessé neuf autres soldats. Celles-ci ciblaient alors des infrastructures ferroviaires et un aérodrome militaire.
La ville de Kropyvnytskyï comptait avant l'invasion russe environ 220 000 habitants. Elle est située à environ 300 kilomètres au sud de Kiev, la capitale ukrainienne.
13H15 TU. Volodymyr Zelensky célèbre la Journée de l'État ukrainien
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a célébré pour la première fois la Journée de l'État ukrainien, avec une allocution vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
"Toutes les étapes de l'histoire de l'État ukrainien peuvent être décrites en une phrase : nous avons existé, existons et existerons. (...) Nous n'avons pas besoin de feux d'artifice ni de pompe pour montrer l'importance de notre État pour le peuple ukrainien. Aujourd'hui, nous le défendons les armes à la main. Depuis 155 jours. Nous pouvons dire que pour nous, la Journée de l'État, c'est tous les jours", a déclaré le chef de l'État.
13H05 TU. Entretien entre Volodymyr Zelensky et le patriarche Bartholomée
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est entretenu avec le patriarche œcuménique Bartholomée, primat de l'Église orthodoxe de Constantinople, pour le 1034ème anniversaire de la christianisation de la Rus' de Kiev, également journée de l'État ukrainien et jour férié institué par le leader ukrainien l'année dernière.
La Rusʹ de Kiev, entre 882 et 1240, est la plus ancienne entité politique commune à l'histoire des trois États slaves orientaux modernes : Biélorussie, Russie et Ukraine. Elle est régulièrement utilisée par Vladimir Poutine pour démontrer la proximité et l'unité historique entre les deux États et justifier l'invasion de l'Ukraine.
Après avoir condamné les supporters de Fenerbahçe dans la matinée, l'ambassadeur d'Ukraine en Turquie a remercié Baykar, le fabricant turc des drones de combat Bayraktar, pour le don d'un de ses appareils à l'armée ukrainienne.
Co-dirigé par le gendre du président Recep Tayyip Erdogan, Baykar a proposé d'offrir un de ses appareils gratuitement en réponse à une levée de fonds organisée en Pologne, demandant que l'argent collecté puisse être consacré à l'aide humanitaire.
C'est le cinquième drone offert par l'entreprise à l'Ukraine à la suite des collectes de fonds organisés dans différents pays. La Russie s'intéresse aussi de près aux drones de combat turcs et a proposé à Ankara d'ouvrir un site de production sur son sol. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, n'a pas nié l'offre devant la presse. Tout en condamnant rapidement l'offensive russe en Ukraine, la Turquie a opté pour la neutralité entre les deux pays et ne s'est pas jointe aux sanctions contre Moscou.
Polonya halkının ülkemiz için başlattığı #BayraktarTB2 bağış kampanyasını destekleyerek SİHA'yi hibe eden @haluk @Selcuk @Baykartech teşekkür ediyoruz. Bayraktar ülkelerimiz arasındaki dostluğun uzun yıllar boyunca sembolü olarak kalacak.
— Vasyl Bodnar (@VasylBodnar) July 28, 2022
12H30 TU. L'ambassadeur d'Ukraine en Turquie condamne les chants pro-Poutine entendus lors d'un match de football entre le Dynamo Kiev et Fenerbahçe
L'ambassadeur d'Ukraine en Turquie, Vasyl Bodnar, a condamné jeudi les slogans chantés par les supporters turcs en faveur du chef de l'Etat russe Vladimir Poutine lors du match entre le Dynamo Kiev et Fenerbahçe mercredi soir à Istanbul.
"Le football est un jeu juste. Le Dynamo Kiev était plus fort hier soir. Il est très triste d'entendre de la part des supporters de Fenerbahçe des mots qui soutiennent l'assassin et l'agresseur qui bombarde notre pays", a réagi en turc Vasyl Bodnar sur Twitter.
Le Dynamo Kiev a finalement battu Fenerbahçe 2-1 au dexuième tour de qualification pour la Ligue des champions, se qualifiant pour le tour suivant.
Selon la presse turque, l'atmosphère s'est tendue après le premier but marqué par l'Ukrainien Vitaliy Buyalski. Les supporters de Fenerbahçe ont par la suite commencé à chanter le nom du chef de l'Etat russe, Vladimir Poutine, selon les vidéos partagées par les réseaux sociaux. L'entraineur roumain du Dynamo Kiev, Mircea Lucescu, a refusé de participer à la conférence de presse d'après match.
Fans of Turkish Fenerbahce sang the name of the terrorist and murderer "Vladimir Putin" after they lost to Dynamo Kyiv. We demand a public apology from the Turkish club and fans or expel Fenerbahce from Eurocups!#Kiev #Turkey #FenerbahceDinamokiev #RussiaIsATerroristState pic.twitter.com/6fCm7d6lvt
— Mykola Pischanskyi (@pischanskyi1995) July 27, 2022
10H50 TU. Si la Russie veut couper le gaz, elle « n’attendra pas l'hiver », selon Josep Borrell.
Si la Russie souhaite "couper le gaz" à l'Union européenne, elle "n'attendra pas l'automne ou l'hiver", a estimé le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, jugeant néanmoins peu probable une interruption "brutale" de l'approvisionnement.
"Si la Russie veut nous couper le gaz, elle n'attendra pas l'automne ou l'hiver pour le faire, elle ne nous permettra pas de remplir nos stocks pendant l'été", a déclaré Josep Borrell, interrogé sur la chaîne de télévision publique espagnole TVE.
"Elle le fera le plus tôt possible pour éviter qu'en hiver, nous ayons des réserves qui nous permettent de tenir", a-t-il ajouté, estimant que la décision de Moscou dépendrait "de beaucoup de facteurs", dont "l'évolution de la guerre en Ukraine".
Pour Josep Borrell, il est néanmoins peu probable qu'il y ait "une rupture brutale" dès "demain" de l'approvisionnement, même si Moscou est déjà en train d'annoncer que les livraisons de gaz seront "moins élevées que prévu".
La Russie veut vendre son gaz et recherche "des clients alternatifs" à ceux de l'UE, car elle sait que nous allons nous passer à terme complètement du gaz russe, a souligné le chef de la diplomatie européenne.
Moscou est d'ailleurs en train de construire à la hâte d'autres gazoducs, "reliés à d'autres clients". Mais la mise en service de ces gazoducs "prendra du temps", a-t-il rappelé.
09H56 TU. Une base militaire dévastée par des missiles russes près de Kiev.
Des missiles de croisière russes ont visé une base militaire située près de Kiev, la détruisant partiellement, a annoncé l'état-major ukrainien.
"Vers 05H00 du matin (02H00 GMT), l'ennemi a lancé une attaque en tirant six missiles de croisière Kalibr sur une unité militaire à Lioutij, dans la région de Kiev", a indiqué à la presse Oleksiï Gromov, un haut responsable de l'état-major.
Selon lui, un bâtiment de la base a été détruit et deux autres endommagés, tandis qu'un des six missiles a été abattu par la défense antiaérienne ukrainienne. Ceux-ci ont été tirés depuis la Crimée, péninsule annexée en 2014 par Moscou, selon la même source.
D'autres bombardements au lance-roquette multiple ont visé la région de Tcherniguiv dans le nord de l'Ukraine, tirés depuis le Bélarus voisin, un allié de Moscou, a ajouté M. Gromov, faisant état de "pertes" parmi les militaires ukrainiens.
Selon lui, les forces russes continuent de tenter d'avancer près de Siversk et de Bakhmout, dans le Donbass, région industrielle que Moscou ambitionne de conquérir. La situation y est "difficile mais entièrement sous contrôle", a assuré Oleksiï Gromov.
Dans la région occupée de Kherson, dans le sud du pays, où les forces ukrainiennes mènent une contre-offensive, trois villages ont été repris aux Russes ces deux dernières semaines, a-t-il ajouté.
09H45 TU. Paris accuse la Russie de vouloir un "rideau de sang" entre elle et l'Europe.
Avec la guerre en Ukraine, la Russie veut créer un "rideau de sang" avec ses voisins européens, a affirmé la secrétaire d'Etat française chargée de l'Europe, Laurence Boone.
Laurence Boone a salué l'octroi du statut de candidat à l'adhésion à l'UE à l'Ukraine et la Moldavie, "vitale" pour ces pays, ajoutant: "il ne peut pas y avoir de demi-mesure quand la Russie choisit d'établir un rideau de sang entre elle-même et son voisinage".
L'Ukraine, théâtre de "crimes innommables" des forces russes, est prise dans "une guerre qu'elle doit gagner parce qu'il y va de son avenir et du nôtre", a-t-elle déclaré lors d'un débat sur la présidence française de l'UE qui s'est achevée fin juin.
La secrétaire d'Etat s'est félicitée que les 27 aient "répondu collectivement par des sanctions inédites, sans précédent par leur ampleur" à l'invasion russe.
L'objectif, a-t-elle poursuivi, est de "rendre la guerre économiquement, financièrement et militairement insoutenable pour la Russie".
Elle a aussi estimé que l'UE avait "brisé un tabou majeur" en finançant des armements pour Kiev. Pour l'UE, "le temps de l'innocence stratégique est révolu", a souligné Laurence Boone.
09H39 TU. « Pas encore » d'accord sur un échange russo-américain de prisonniers selon Moscou.
La diplomatie russe a confirmé la tenue de pourparlers en vue d'un échange russo-américain de prisonniers, mais assuré qu'il n'y avait "pas encore" d'accord, alors que Washington a indiqué la veille avoir fait une "offre conséquente" à Moscou.
Les négociations "sont menées par les autorités compétentes. Un résultat concret n'est pas encore atteint", a indiqué dans un communiqué la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
Selon elle, les présidents Joe Biden et Vladimir Poutine ont "en leur temps" ordonné la tenue de pourparlers en vue d'échange de prisonniers, alors que le sujet revient régulièrement depuis leur sommet en juin 2021 à Genève.
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken a annoncé qu'il parlerait "dans les prochains jours" avec son homologue russe Sergueï Lavrov, pour discuter d'une offre américaine "conséquente" afin d'obtenir la libération de deux Américains détenus en Russie.
Selon plusieurs médias américains, il s'agirait d'échanger Viktor Bout contre Brittney Griner, une basketteuse actuellement jugée après avoir été arrêtée en février en possession de cannabis en arrivant à Moscou, et Paul Whelan, qui purge une peine de 16 ans de prison en Russie pour espionnage.
Viktor Bout est un célèbre trafiquant d'armes russe, arrêté en Thaïlande en 2008 et qui purge une peine de 25 ans de prison aux Etats-Unis. Surnommé le "marchand de mort", son parcours hors du commun a été l'inspiration du film "Lord of War" dans lequel Nicolas Cage joue un trafiquant d'armes des plus cyniques.
08H19 TU. Le Russe Bout et l'Américaine Griner pas informés d'un éventuel échange de prisonniers.
Le trafiquant d'armes russe incarcéré aux Etats-Unis, Viktor Bout, et la basketteuse américaine Brittney Griner, détenue en Russie, ne sont pas informés de négociations en vue d'un éventuel échange de prisonniers russo-américain, ont indiqué leurs proches.
"Nous nous sommes parlés (mardi) au téléphone et Viktor ne sait rien de négociations entre la Russie et les Etats-Unis pour l'échanger", a déclaré Alla Bout, l'épouse du trafiquant d'armes russe, citée par l'agence Ria Novosti.
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken a annoncé mercredi 27 juillet qu'il parlerait "dans les prochains jours" avec son homologue russe Sergueï Lavrov, pour discuter d'une offre américaine "conséquente" afin d'obtenir la libération de deux Américains détenus en Russie.
"Bien sûr nous supposons que de telles négociations puissent avoir lieu, mais nous n'en parlons pas car nous n'avons ni lui ni moi la moindre information", a-t-elle ajouté.
Les avocats de Brittney Griner, une basketteuse américaine actuellement jugée après avoir été arrêtée en février en possession de cannabis en arrivant à Moscou, ont déclaré dans la nuit ne pas avoir non plus été informés de pourparlers.
"Les avocats ne participent pas à des négociations. D'un point de vue légal, l'échange ne pourra avoir lieu qu'après l’énoncé du verdict (dans l'affaire Griner). Dans tous les cas, nous serons heureux si Brittney peut bientôt rentrer chez elle", a indiqué sur Telegram l'avocate Maria Blagovolina.
Les autorités russes n'ont fait aucun commentaire officiel dans l'immédiat.
08H13 TU. La Russie annonce l'arrestation d'une vingtaine de "complices" de l'armée ukrainienne.
Les forces d'occupation russes ont annoncé l'arrestation d'une vingtaine de "complices" de l'armée ukrainienne dans les régions occupées de Kherson et de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, à l'heure d'une contre-offensive ukrainienne dans cette zone.
La Garde nationale russe a arrêté "dans les régions de Kherson et de Zaporijjia 21 complices des forces armées ukrainiennes", a indiqué l'administration d'occupation de Kherson dans un communiqué sur Telegram.
Treize lance-grenades, plus de 31.000 cartouches de différent calibre, 53 grenades et plus de 24 kilos d'explosifs ont été saisis chez ces personnes, selon la même source.
Par ailleurs, sept mines et obus d'artillerie ont été désamorcés, ajoute le communiqué, sans plus de précisions.
20H42 TU. Les ports ukrainiens fonctionnent à nouveau, un pont clef frappé par l'armée de Kiev dans le sud.
Les trois ports ukrainiens désignés pour les exportations de céréales ont recommencé à fonctionner, tandis que l'armée ukrainienne a en partie détruit un pont d'importance stratégique dans la région méridionale de Kherson occupée par les Russes et que les forces de Kiev cherchent à reprendre.
Le gouvernement ukrainien s'attend à ce que les premiers chargements puissent quitter "dès cette semaine" les ports de la mer Noire où ils étaient bloqués depuis le début de l'invasion russe le 24 février, sur fond de flambée des prix des denrées alimentaires à travers le monde.
20H35 TU. En Afrique, Emmanuel Macron accuse la Russie d'être "une puissance coloniale".
En visite au Bénin, ancien pays colonisé par la France, Emmanuel Macron a accusé la Russie d'être "l'une des dernières puissances impériales coloniales" et de mener une nouvelle forme de "guerre hybride" dans le monde.
Cinq mois après le début de la guerre en Ukraine, le président français ne cesse de hausser le ton contre la politique de Vladimir Poutine, en affirmant que "quand on dit les choses et qu'on essaie de les qualifier", "on se donne les moyens" de peser sur les évènements.
Depuis son arrivée en Afrique, au Cameroun mardi puis au Bénin mercredi, il a ainsi multiplié les critiques envers Moscou alors que, dans le même temps, le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov, était également en tournée africaine pour affirmer son attachement au continent.
"La Russie est l'une des dernières puissances impériales coloniales" en décidant "d'envahir un pays voisin pour y défendre ses intérêts", a affirmé Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse avec son homologue béninois Patrice Talon à Cotonou.
"Je parle sur un continent (l'Afrique, NDLR) qui a subi les impérialismes coloniaux", a-t-il tenu à souligner.
20H14 TU. L’Ukraine aidera l'Europe à "résister à la pression énergétique" russe, assure Volodomyr Zelensky.
L'Ukraine s'apprête à augmenter ses exportations d'électricité vers l'Union européenne pour aider l'Europe à "résister à la pression énergétique" de Moscou, a déclaré mercredi 27 juillet le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Nous allons augmenter nos exportations d'électricité aux consommateurs de l'Union européenne", a déclaré Volodymyr Zelensky dans son adresse vidéo quotidienne.
Ces déclarations interviennent le lendemain d'un accord des pays membres de l'Union européenne pour réduire leur consommation de gaz de façon coordonnée et aider ainsi l'Allemagne après une baisse drastique des livraisons russes.
"Malgré la guerre, nous avons assuré l'intégration en un temps record des réseaux ukrainiens au système européen", a souligné le président ukrainien.
"Nos exportations nous permettent non seulement d'augmenter nos revenus en devises, mais aussi aider nos partenaires à résister à la pression énergétique russe. Nous allons progressivement faire de l'Ukraine un pays garant de la sécurité énergétique de l'Europe", a-t-il poursuivi.