Fil d'Ariane
18h00 TU. Quinze morts dans un bombardement russe à Kherson
Quinze civils ont été tués dans un bombardement russe sur la ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, a annoncé une responsable de la ville, d'où les troupes de Moscou se sont retirées récemment.
"Aujourd'hui, 15 habitants de la ville ont été tués et 35 blessés, dont un enfant", à la suite des frappes russes, a affirmé Galyna Lugova, responsable de l'administration militaire de la ville, sur les réseaux sociaux. Elle a précisé que plusieurs "maisons privées et des immeubles de grande hauteur" avaient été endommagés lors des frappes.
17h04 TU. La Russie dénonce la résolution du Parlement européen qui "n'a rien à voir" avec la lutte contre le terrorisme
La diplomatie russe a dénoncé vendredi la résolution du Parlement européen qui a qualifié cette semaine la Russie d'"Etat promoteur du terrorisme", Moscou affirmant que cette décision "n’a rien à voir" avec la lutte contre le terrorisme.
"Cette action inamicale fait partie d’une campagne politique d’information menée par l’Occident à l’égard de notre pays et n’a rien à voir avec la situation réelle dans la lutte contre le terrorisme international", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
16h25 TU. Face aux mères de soldats russes, Poutine assure partager leur "douleur"
Le président russe Vladimir Poutine a assuré vendredi partager la "douleur" des mères de soldats russes tués en Ukraine, dont les appels inondent depuis des semaines l'internet russophone pour exiger le respect des promesses du Kremlin.
"Je veux que vous sachiez que moi, personnellement, tous les dirigeants du pays, nous partageons cette douleur. Nous savons que rien ne peut remplacer la perte d'un fils", a lancé M. Poutine, lors d'une réunion télévisée avec des mères de soldats et mobilisés russes.
Il a pour autant appelé à ne pas croire les "mensonges" diffusés à la télévision et sur internet sur l'offensive russe en Ukraine, alors que les revers militaires, et donc les pertes, se sont multipliés pour Moscou ces derniers mois.
Le président russe s'en est pris à des "ennemis dans le champ informationnel" qui cherchent selon lui à "dévaluer, discréditer" l'offensive russe en Ukraine. "Nous devons atteindre nos objectifs, et nous allons les atteindre", a affirmé M. Poutine.
"Le plus important est que nous sentons (...) que nous défendons la bonne cause", a-t-il assuré.
Il s'agissait de la première rencontre entre Vladimir Poutine et des mères de militaires envoyés en Ukraine. Des voix critiques ont toutefois dénoncé une réunion soigneusement chorégraphiée, sans discussion sur le fond.
Le Kremlin, après avoir ordonné une mobilisation partielle en septembre, avait assuré que les centaines de milliers d'enrôlés suivraient un entraînement solide, recevraient un bon équipement et ne seraient pas envoyés en première ligne.
(Re)lire : Guerre en Ukraine : le cauchemar des jeunes soldats russes sans préparation jetés sur le front
16h04 TU. Paris et Berlin "soutiendront l’Ukraine jusqu’au bout" du conflit, affirme Borne
Paris et Berlin "soutiendront l'Ukraine jusqu’au bout de ce conflit", a affirmé la Première ministre française Elisabeth Borne vendredi à Berlin aux côtés du chancelier allemand Olaf Scholz.
"Depuis le premier jour de cette guerre brutale, nos deux pays ont apporté un soutien indéfectible à l’Ukraine. (...) Nous avons œuvré à une réaction européenne forte et commune. Nous sommes, monsieur le Chancelier, pleinement alignés: nous continuerons à le faire. Nous soutiendrons l'Ukraine jusqu'au bout de ce conflit", a déclaré Mme Borne lors d'une conférence de presse commune avec M. Scholz.
EN DIRECT I Déclaration de la Première ministre @Elisabeth_Borne et du Chancelier de la République fédérale d’Allemagne @OlafScholz. https://t.co/lJpKTw5pAC
— Gouvernement (@gouvernementFR) November 25, 2022
15h56 TU. La Russie va "atteindre ses objectifs" en Ukraine, assure Poutine
La Russie va "atteindre ses objectifs" en Ukraine, a assuré vendredi le président russe Vladimir Poutine, lors d'une rencontre organisée par le Kremlin avec des mères de soldats et mobilisés russes, diffusée à la télévision publique.
M. Poutine s'en est pris à des "ennemis dans le champ informationnel" qui cherchent selon lui à "dévaluer, discréditer" l'offensive russe en Ukraine. "Nous devons atteindre nos objectifs, et nous allons les atteindre", a affirmé M. Poutine.
14h12 TU. Ukraine: les patients des hôpitaux de Kherson évacués à cause de "bombardements russes constants"
Les patients des hôpitaux de Kherson sont en cours d'évacuation en raison de frappes russes "constantes" sur cette ville du sud de l'Ukraine, dont les forces de Moscou se sont retirées il y a deux semaines.
"En raison des bombardements russes constants, nous évacuons les patients des hôpitaux de Kherson", a indiqué sur Telegram Iaroslav Ianouchevitch, à la tête de l'administration militaire de Kherson.
13h32 TU. L'Allemagne est libre de livrer ou non ses missiles Patriot à l'Ukraine, selon l'Otan
Le chef de l'Otan Jens Stoltenberg a estimé qu'il appartenait à l'Allemagne de décider d'une éventuelle livraison de batteries de défense antimissile Patriot à l'Ukraine, après une demande en ce sens de la Pologne.
Berlin a proposé de déployer en Pologne une partie de ses systèmes Patriot - des équipements avancés d'origine américaine - après qu'un village polonais a été touché la semaine dernière par une explosion mortelle provenant vraisemblablement d'un missile ukrainien de défense antiaérienne.
Mais les autorités polonaises ont proposé à Berlin que ce système soit plutôt livré à l'Ukraine pour aider le pays à se défendre contre les bombardements russes. "Je me félicite de l'offre allemande de renforcer les défenses antiaériennes de la Pologne en proposant de déployer des batteries Patriot", a déclaré Jens Stoltenberg lors d'une conférence de presse à Bruxelles. Mais il a souligné que tout projet d'envoyer des armes spécifiques à l'Ukraine relevait de "décisions nationales".
12H41 TU. Vladimir Poutine appelle les mères de soldats russes à ne pas croire les "mensonges" sur l'offensive Ukraine
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé vendredi, lors d'une rencontre avec des mères de soldats déployés en Ukraine, "partager la douleur" de celles qui ont perdu leurs fils, en les appelant à ne pas croire les "mensonges" sur l'opération militaire.
"Je veux que vous sachiez que moi, personnellement, tous les dirigeants du pays, nous partageons cette douleur. Nous savons que rien ne peut remplacer la perte d'un fils. La vie est plus compliquée que ce qu'on voit à la télé ou sur Internet (...), il y a beaucoup de mensonges".
10H06 TU. Le chef de la diplomatie britannique en Ukraine annonce de nouvelles aides
Le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly a effectué vendredi une visite en Ukraine, où il a rencontré le président Volodymyr Zelensky et a notamment annoncé la livraison de 24 ambulances supplémentaires et 3 millions de livres en plus pour aider à la reconstruction d'infrastructures.
"J'ai annoncé aujourd'hui un ensemble de mesures concrètes pour aider nos amis ukrainiens dans leur combat, qu'il s'agisse d'ambulances ou d'un soutien crucial aux survivantes des violences sexuelles perpétrées par l'armée russe".
08H35 TU. La moitié des habitants de Kiev toujours privés d'électricité
Près de la moitié des habitants de Kiev sont toujours privés d'électricité, deux jours après des frappes russes ayant visé des infrastructures esssentielles, selon le maire de la capitale ukrainienne Vitali Klitschko.
Le président Volodymyr Zelensky estime que la nouvelle stratégie de Moscou visant à plonger l'Ukraine dans le noir n'affaiblira pas la détermination de son pays.
"C'est une guerre de force, de résilience, il s'agit de savoir qui est le plus fort", a-t-il déclaré, dans un entretien au Financial Times publié vendredi.
Une quinzaine de régions rencontrent des problèmes avec l'approvisionnement en eau et en courant. "La situation avec l'électricité reste difficile dans presque toutes les régions. Cependant, nous nous éloignons progressivement des coupures et chaque heure, nous rebranchons l'électricité pour de nouveaux consommateurs", a aussi déclaré Volodymyr Zelensky.
A Kiev, frappée par une pluie glaciale qui tombe sur la neige et des températures proches de zéro, 60% de la population endurent encore des pannes de courant, selon la mairie, mais voient peu à peu les lumières se rallumer.
A re(voir) : Ukraine, il y a 90 ans l'Holodomor