L'armée ukrainienne a bombardé les forces ennemies dans la région occupée de Kherson, dans le sud du pays. Les missiles russes se sont abattus en nombre sur Mykolaïv, plus à l'ouest. Une réunion entre Russes et Ukrainiens en présence de représentants de l'ONU se tient en Turquie. Elle doit permettre de trouver un compromis sur les céréales bloquées depuis le début du conflit.
Ce qu'il faut retenir ce mercredi 13 juillet 2022, 140ème jour de guerre :
- Une réunion entre Russes et Ukrainiens en présence de représentants de l'ONU doit s'ouvrir aujourd'huii en Turquie sur la difficile question des exportations des céréales via la mer Noire, sur fond d'aide financière accrue des Occidentaux à Kiev.
Les différentes parties ont convenu de se retrouver la semaine prochaine toujours en Turquie
- L'ONU a recensé près de 5.000 morts confirmés, dont plus de 300 enfants, depuis le début de la guerre en Ukraine le 24 février dernier.
- Plus de six millions d'Ukrainiens sont déplacés à l'intérieur de leur pays, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR
18h01 TU. Les négociations entre les Russes et les Ukrainiens sur la libération des céréales bloquées sur le sol ukrainien vont reprendre la semaine prochaine à Istanbul.Voir : Céréales ukrainiennes : les routes de l'export
La Russie et l'Ukraine ont fait suffisamment de progrès en vue de régler leur différend sur le blocage des exportations de céréales à partir des ports ukrainiens pour avoir de nouvelles discussions sur le sujet
"la semaine prochaine", annonce ce soir la Turquie.
"Il a été convenu que les délégations de la Russie et de l'Ukraine se rencontreraient de nouveau en Turquie la semaine prochaine", a déclaré dans un communiqué le ministre turc de la Défense Hulusi Akar.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a affirmé que ces pourparlers sont
"une lueur d'espoir".
L'accord négocié par Antonio Guterres et deux de ses adjoints depuis plus de deux mois vise à faire sortir par la mer Noire quelque 20 millions de tonnes de céréales entassées dans des silos ukrainiens notamment à Odessa (sud) et à faciliter pour la Russie ses exportations de grains et d'engrais.
Moscou a affirmé que les sanctions prises par l'Union européenne et les États-Unis notamment empêchent ses exportations, ce que l'UE et Washington ont démenti en assurant que leurs mesures ne visaient pas la nourriture.
Selon des diplomates, l'évacuation des céréales ukrainiennes via la Mer noire se ferait via des couloirs sécurisés. Un cessez-le-feu pour les zones utilisées devra être observé, tandis que les navires commerciaux seraient inspectés par la Turquie avec le concours de l'ONU afin d'assurer à la Russie qu'ils ne transportent pas d'armes.
Un déminage ne serait pas indispensable, selon les mêmes sources qui évoquent l'existence de voies non minées dans tout dispositif militaire visant à protéger des côtes face au risque d'un débarquement de troupes adverses.
17h27 TU. Une quarantaine de pays réclament à la Russie d'arrêter la guerre en Ukraine et déposé leur demande à la Cour internationale de justice de l'ONUUne quarantaine de pays dont les États-Unis, les membres de l'Union europénne, le Royaume-Uni ou des États asiatiques ont réclamé à la Russie, dans une déclaration commune, d'arrêter
"immédiatement ses opérations militaires en Ukraine", et soutenu la démarche de Kiev auprès de la Cour internationale de Justice.
Dans cette déclaration publiée à New York, ces pays apportent leur
"soutien" à l'action de l'Ukraine
"contre la Russie devant la Cour internationale de justice, sur le fondement de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948, aux fins d'établir que l'intervention militaire de la Russie n'a aucun fondement juridique et repose sur des allégations non fondées de génocide".
Le texte rappelle que la Cour avait exigé de Moscou la fin de la guerre le 16 mars 2022.
17h05 TU. L'Union européenne demande à la Lituanie d'autoriser le transit par rail de biens russes via l'enclave russe de KaliningradEnclavé entre la Pologne et la Lituanie, Kaliningrad est largement approvisionné par voie ferroviaire à partir de la Russie continentale.
Lire : Comment Kaliningrad, enclave russe au cœur de l'Europe, s'est-elle constituée ?En application des sanctions de l'UE décidées en réponse à l'offensive russe contre l'Ukraine, Vilnius n'autorise plus depuis la seconde moitié de juin le transit par le territoire lituanien de certaines marchandises.
Moscou avait réclamé à l'UE la levée de ces restrictions, en vertu d'un accord datant de 2002 lorsque les Etats baltes -la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie-, trois ex-républiques soviétiques, ont rejoint l'Union européenne.
La Commission européenne a estimé aujourd'hui qu'il ne devait exister
"aucune interdiction" du transit par rail entre l'enclave de Kaliningrad et le reste de la Russie, hors matériel militaire, tout en appelant à des contrôles
"ciblés et proportionnés".
Les orientations européennes
"confirment que le transit routier par des opérateurs russes de marchandises sous sanctions n'est pas autorisé". Cependant,
"aucune interdiction similaire n'existe pour le transport ferroviaire, sans préjudice de l'obligation des Etats membres d'effectuer des contrôles efficaces", a expliqué l'exécutif européen dans un communiqué.
16h19 TU. Crise de l'énergie: la Hongrie annonce un "état d'urgence""La situation est extrêmement difficile partout en Europe en raison de la guerre (en Ukraine) et des sanctions prises en réaction. Le moment est donc venu de déclarer l'état d'urgence", a déclaré Gergely Gulyas, le chef de cabinet du Premier ministre Viktor Orban, lors d'une conférence de presse à Budapest.
Face à la flambée des prix et aux
"incertitudes" pesant sur l'approvisionnement l'hiver prochain, une série de mesures vont entrer en vigueur début août.
Parmi les points les plus notables, le gouvernement
"a décidé d'augmenter fortement la production nationale de lignite", un type de charbon fabriqué et consommé essentiellement localement.
Parallèlement, la grande centrale thermique de Matra, située dans les massifs montagneux du nord du pays,
"doit être relancée immédiatement", a souligné Gergely Gulyas, à rebours des engagements climatiques du pays.
Le site, à l'arrêt depuis mi-2021 en raison de problèmes techniques, aurait normalement dû être reconverti d'ici à 2025 afin de réduire les émissions polluantes.
La production de gaz sur le sol hongrois va également être accrue et les sources d'approvisionnement diversifiées.
Pauvre en ressources naturelles, la Hongrie importe actuellement 65% de son pétrole de Russie et 80% de son gaz.
14h53 TU. ExoMars: l'ESA met un terme définitif à sa coopération avec Moscou qui dénonce un "sabotage"Le directeur de l'ESA, Josef Aschbacher a annoncé dans un tweet laconique mardi soir avoir été mandaté par son conseil
"pour mettre officiellement un terme" à la coopération avec Roscosmos sur ExoMars.
"Les circonstances ayant conduit à la suspension de cette coopération - la guerre en Ukraine et les sanctions qui en découlent - continuent à prévaloir", a-t-il justifié.
Contactée par l'AFP, l'ESA n'a pas commenté davantage cette annonce.
Le 17 mars dernier, l'agence spatiale, qui regroupe 22 États européens, avait annoncé la suspension de la mission prévoyant le lancement à l'automne 2022 d'un rover de l'ESA à destination de la planète Mars, à l'aide d'un lanceur et d'un atterrisseur russes.
Dénonçant un
"sabotage", le chef de Roscosmos, Dmitri Rogozine, a demandé à l'équipage russe de la Station spatiale internationale (ISS)
"d'arrêter de travailler" avec le bras robotique de l'ESA dédié au segment russe de la station orbitale, tout juste installé.
"Josef Aschbacher (...) est-il prêt à répondre du sabotage d'une mission martienne conjointe ?", a réagi le chef l'agence spatiale russe Roscosmos, Dmitri Rogozine, sur Telegram.
"A mon tour, je donne l'ordre à notre équipage sur l'ISS d'arrêter de travailler avec le manipulateur européen ERA" a-t-il ajouté.
Lancé en orbite en juillet 2021 après maints retards, le bras télescopique robotisé ERA (European Robotic Arm) a été installé il y quelques mois à l'extérieur du module russe de l'ISS. Long de 11 mètres, il permet d'effectuer des tâches de maintenance ou d'équipement, principalement sur le segment russe, et peut être dirigé depuis l'intérieur ou l'extérieur de la station.
13h21 TU. Pourparlers en Turquie pour libérer les céréales ukrainiennes
Photo de la réunion entre Russie, Ukraine et représentant des Nations Unies à Istanbul ce 13 juillet 2022
Dans un entretien au quotidien espagnol
El Pais publié aujourd'hui, le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba est apparu relativement confiant sur l'issue de ce nouveau rendez-vous.
"Nous sommes à deux doigts d'un accord", estime-t-il.
"Maintenant tout dépend de la Russie".
Mais Dmytro Kouleba soupçonne Moscou de bloquer les discussions pour priver Kiev de revenus.
"Ils savent que si nous exportons, nous recevrons des fonds des marchés internationaux et cela nous renforcera".La Russie de son côté a réitéré hier son exigence de voir le chargement des navires inspecté.
"Nos conditions compréhensibles comprennent la possibilité de contrôler et fouiller le navire pour éviter la contrebande d'armes et un engagement de Kiev à ne pas organiser de provocations", a prévenu un responsable du ministère des Affaires étrangères.
La Turquie, membre de l'Otan et alliée des deux parties en conflit, multiplie les efforts diplomatiques pour faciliter la reprise des livraisons. Des responsables turcs ont assuré disposer de 20 navires marchands qui attendent actuellement en mer Noire et pourraient être rapidement chargés de céréales ukrainiennes.
Jusqu'à présent les efforts turcs, conduits à la demande de l'ONU, n'ont pas permis de débloquer la situation.
13h04 TU. 200.000 tonnes de céréales ne peuvent être récoltées dans la région occupée de Kherson (autorités russes)
Les autorités mises en place par Moscou accusent l'Ukraine de brûler et miner des champs.
"Ce ne sont pas seulement les récoltes incendiées qui sont perdues, une partie des champs (...) sont minés", affirme le chef de l'administration d'occupation russe, Vladimir Saldo, selon l'agence de presse russe TASS.
"La région de Kherson ne pourra pas récolter 200.000 tonnes de céréales, c'est beaucoup", a-t-il dit, estimant que la récolte totale serait de 1,2 à 1,3 million de tonnes au lieu de 1,4 million.
L'offensive russe lancée le 24 février contre l'Ukraine a ravagé ce grenier à blé, si bien que la sécurité alimentaire mondiale s'en trouve menacée.
Kherson est une région agricole d'importance en Ukraine et est en grande partie sous occupation russe depuis les premiers jours de l'assaut. Les forces ukrainiennes y ont cependant regagné du terrain ces dernières semaines.
Les autorités ukrainiennes accusent la Russie d'incendier les cultures du pays, de voler les récoltes dans les zones occupées et de bloquer les exportations par voie maritime des céréales ukrainiennes.
11h34 TU. Une frappe russe près de Mykolaïv fait au moins 5 morts. Au moins cinq civils ont été tués par une frappe ayant éventré un immeuble près de Mykolaïv, grande ville du sud de l'Ukraine proche du front, a annoncé mercredi le chef adjoint de l'administration présidentielle Kiril Timochenko. Dénonçant des tirs au lance-roquettes multiple sur plusieurs lieux de la région, il a indiqué sur Telegram qu'un "
hôpital et des bâtiments résidentiels ont été endommagés" et que "
selon des données préliminaires, cinq civils" ont été tués dans le district de Vitovsk, à l'est de Mykolaïv.
11h00 TU. Mykolaïv au coeur de la strétagie militaire russe. Ville-verrou sur la route d'Odessa, le plus grand port d'Ukraine, sur la mer Noire, Mykolaïv, 475.000 habitants avant la guerre, a été longuement pilonnée quand l'armée russe avait en vain tenté de s'en emparer au début de la guerre. Elle est située à une soixantaine de kilomètres de Kherson, unique capitale régionale ukrainienne conquise par la Russie depuis le lancement de son invasion le 24 février.
10h30 TU. Moscou alimente le flou sur les achants de drones iraniens.Le Kremlin a refusé mercredi de commenter les affirmations des États-Unis assurant que la Russie se préparait à acheter des centaines de drones à l'Iran. "N
ous n'avons aucun commentaire", a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur le sujet lors de son briefing téléphonique quotidien. Il a assuré que le président Vladimir Poutine ne négocierait pas l'acquisition de tels appareils lors de sa visite en Iran le 19 juillet. M. Poutine doit retrouver à Téhéran le président turc Recep Tayyip Erdogan et le dirigeant iranien Ebrahim Raïssi pour des pourparlers sur la Syrie notamment.
Le gouvernement iranien s'apprête à livrer à la Russie jusqu'à plusieurs centaines de drones, dont des appareils de combat, dans un délai très court.
Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, lundi 11 juillet 2022.
09h18 TU. Kaliningrad : Moscou et Minsk évoquent des mesures de retorsion communes contre la Lituanie. Le Kremlin a indiqué lundi que les présidents russe et bélarusse travaillaient sur des "
mesures communes" pour répliquer à la Lituanie. Le pays a interdit le transit de certaines marchandises vers le territoire russe de Kaliningrad. Enclavé entre la Pologne et la Lituanie, Kaliningrad est largement approvisionné par voie ferroviaire depuis la Russie continentale. En application des sanctions européennes décidées en réplique à l'offensive russe contre l'Ukraine, Vilnius n'autorise plus depuis la seconde moitié de juin le transit par son territoire de certaines marchandises.
Lors d'un entretien téléphonique, les présidents Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko ont mis l'accent sur la situation due aux sanctions illégales introduites par la Lituanie
Le Kremlin dans un communiqué.
09h00 TU. L'enjeu derrière Kaliningrad.Fin juin, le gouverneur de Kaliningrad, Anton Alikhanov, a estimé qu'entre 40% et 50% des marchandises parvenant à l'enclave pourraient être soumises aux restrictions, du charbon aux métaux, en passant par les matériaux de construction, l'alcool et des produits technologiques.
07h15 TU. Pourparlers entre la Russie et l'Ukraine pour obtenir le déblocage des céréales. L'Ukraine, un des principaux exportateurs mondiaux de blé, entre autres denrées agricoles, a vu les exportations de sa production stoppées par l'offensive militaire de Moscou. Environ 20 millions de tonnes de céréales provenant de la récolte de l'année dernière sont ainsi bloquées dans les ports ukrainiens sur la mer Noire par des bâtiments de guerre russes, tandis que des mines placées par Kiev posent également problème.
Nous sommes mobilisés et soutenons les efforts engagés par le secrétaire général des Nations unies pour permettre l'exportation des céréales d'Ukraine par la voie maritime.
Catherine Colonna, ministre française des Affaires étrangères.
06h00 TU. L'est toujours dans le viseur de Moscou. Dans l'est de l'Ukraine, Kiev s'attend à une nouvelle offensive russe dans la région de Donetsk, formant le Donbass - partiellement contrôlé depuis 2014 par des séparatistes prorusses - avec celle de Lougansk dont les Russes ont affirment s'être complètement emparés.
05h30 TU. Au moins 51 morts à Tchassiv Iar. Le bilan du bombardement russe dimanche d'un immeuble d'habitation à Tchassiv Iar, dans ce même bassin minier, a grimpé à au moins 41 morts, selon les secours ukrainiens.
05h15 TU. "Le front se rapproche".À Bakhmout, une autre localité de la région de Donetsk, des tirs d'artillerie se faisaient entendre mardi dans un centre-ville quasi déserté. "
Le front se rapproche", constate, résigné, Dmytro Podkuyidko, un responsable de la mairie.
05h00 TU. Plus de six millions d'Ukrainiens déplacés, cinq millions réfugiés en Europe. Plus de six millions d'Ukrainiens sont déplacés à l'intérieur de leur pays, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR). Ils s'ajoutent aux quelque 5,5 millions d'Ukrainiens enregistrés en tant que réfugiés dans d'autres Etats européens depuis le début de l'invasion.
04h30 TU. Des missiles russes tombent sur Odessa. L'armée russe annonce avoir détruit un système Harpoon avec un missile Iskander à Berezan, dans la région d'Odessa (sud), ainsi que des unités militaires et des dépôts de munitions dans le district de Matviivka de la région de Mykolaïv.
04h00 TU. Volodymyr Zelensky assure que "la guerre continue". "
La guerre continue. Il ne se passe pas un jour sans bombardements russes", a insisté le président ukrainien dans son adresse de mardi soir.
La terreur russe a franchi depuis longtemps la ligne au-delà de laquelle il est devenu évident pour beaucoup dans le monde civilisé que punir la Russie, un État terroriste, pour tout ce qu'elle a fait en Ukraine est une question de sécurité mondiale.
Volodymyr Zelensky, président de l'Ukraine.
03h47 TU. Sommet tripartite sur les céréales bloquées en Ukraine : la Russie entend "éviter la contrebande d'armes". La Russie a confirmé cette rencontre, tout en soulignant qu'elle voulait notamment se garder "
la possibilité de contrôler et de fouiller les navires pour éviter la contrebande d'armes".
03h00 TU. 13,8 milliards d'euros bloqués sur les comptes des oligarques russes en Europe. Le commissaire européen à la Justice Didier Reynders annonce qu'environ 13,8 milliards d'euros d'avoirs d'oligarques et d'entités avaient été gelés dans l'UE dans le cadre des sanctions contre la Russie.
02h30 TU. L'ONU annonce que 5 000 personnes sont décédées dans les combats depuis le début du conflit. Il n'existe aucun bilan global des victimes civiles du conflit. L'ONU a recensé près de 5.000 morts confirmés, dont plus de 300 enfants, mais reconnaît que leur nombre véritable est sans doute largement supérieur.
02h02 TU. Avant de discuter sur les céréales bloquées en Ukraine, la Russie demande "conditions sur conditions"? selon Paris. Une réunion entre Russes et Ukrainiens en présence de représentants de l'ONU doit s'ouvrir mercredi en Turquie sur la difficile question des exportations des céréales via la mer Noire, sur fond d'aide financière accrue des Occidentaux à Kiev. "
Nous avons vu depuis quelques semaines que la Russie demandait conditions sur conditions à une telle réunion donc je reste prudente", a déclaré mardi soir la chef de la diplomatie française Catherine Colonna.
Des délégations militaires des ministères turc, russe et ukrainien de la Défense, ainsi qu'une délégation des Nations unies, s'entretiendront demain à Istanbul sur la livraison en toute sécurité vers les marchés internationaux des céréales en attente dans les ports ukrainiens.
Hulusi Akar, ministre turc de la Défense.
02h00 TU. Renforcement des aides de l'Union européenne en faveur de l'Ukraine. À Bruxelles, les ministres des Finances des États membres de l'Union européenne ont quant à eux donné leur feu vert au versement d'un milliard d'euros à l'Ukraine. Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, une enveloppe totale de 2,2 milliards d'euros a été versée par les Vingt-Sept à ce pays.
01h30 TU. Joe Biden annonce de nouvelles aides pour l'Ukraine. Les Etats-Unis vont verser 1,7 milliard de dollars supplémentaires au titre de leur aide à l'Ukraine. Cela doit porter à quatre milliards le montant total des sommes réglées par les Américains aux Ukrainiens depuis le déclenchement de la guerre. Cette nouvelle contribution fait partie des 7,5 milliards de dollars promis à Kiev par le président américain Joe Biden en mai.
01h00 TU. Une rencontre entre Poutine et Erdogan pour évoquer l'Ukraine. Le Kremlin a annoncé mardi un entretien bilatéral entre les présidents russe Vladimir Poutine et turc Recep Tayyip Erdogan. Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, Anakra se pose en médiateur entre Kiev et Moscou. Les deux dirigeants doivent aussi participer à un sommet sur la Syrie le 19 juillet à Téhéran, en présence de leur homologue iranien Ebrahim Raïssi.
00h00 TU. Les forces armées ukrainiennes bombardent les troupes russes à Kherson. Sur le terrain des opérations militaires, l'armée ukrainienne a affirmé avoir bombardé dans la nuit de lundi à mardi les forces ennemies dans la région méridionale occupée de Kherson, tandis des missiles russes se sont abattus en nombre sur Mykolaïv, plus à l'ouest.