Les autorités russes ont annoncé que deux centrales électriques auraient été touchées par des roquettes ukrainiennes. Ces centrales sont situées dans des zones sous contrôle russe, dans les villes de Zouhres et de Novyï Svit, dans la région de Donetsk. Plusieurs personnes auraient été blessées.
21h13 TU. Reprise des hostilités après la trêve du Noël orthodoxe
Dans la seule région de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, l'administration locale a fait état en début de soirée de plus d'une centaine de bombardements et de frappes dans la journée de dimanche. "L'armée russe a effectué 144 frappes durant la journée", notamment sur les localités d'Esmansk, Novoslobid, Myropil, Bilopol et Khotyn qui étaient "sous le feu", a écrit le chef de l'administration régionale Dmytro Jivitskiï sur le réseau social Telegram.
À Esmansk notamment, l'armée russe a frappé avec des mortiers, des lance-roquettes multiples Grad et de l'artillerie lourde, détruisant quatre maisons, une école et une salle communale. Il n'y a cependant pas eu de victimes dans la région, selon la même source.
17h15 TU. La Russie affirme avoir mené des frappes sur KramatorskL'armée russe affirme avoir mené des frappes sur la localité de Kramatorsk, dans l'est du pays. Selon Moscou : 600 militaires ukrainiens seraient morts. Mais selon Kiev, il n'y aurait aucune victime. Des frappes en "représailles" à une autre action de l'armée ukrainienne : le bombardement de la ville de Makiïvka, au Nouvel an. Lors de cette frappe, 89 soldats russes avaient été tués.
16h26 TU. L'Ukraine nie les frappes sur des casernes à Kramatorsk
L'Ukraine nie toute frappe sur des casernes à Kramatorsk. Elle affirme que la revendication russe "ne correspond pas à la vérité". "Les troupes russes n'ont pas la capacité de délivrer des frappes de haute précision", indique au média Suspilne un porte-parole du commandement "Est" de l'armée ukrainienne, Serguiï Tcherevaty, dénonçant une "opération de communication" russe face aux succès ukrainiens.
Les autorités ukrainiennes locales rapportet pour leur part que Kramatorsk a été touchée par sept roquettes au cours de la nuit. Deux autres roquettes ont visé la ville voisine de Kostiantynivka.
16h16 TU. Funérailles pour les soldats russes tués dans la frappe de Makïivka
Des proches des soldats russes tués dans la frappe ukrainienne de Makiïvka, dans l'est de l'Ukraine, quelques instants après le Nouvel an, ont enterré au moins neuf d'entre eux dans la région de Samara, selon les autorités locales. Deux hommes ont été enterrés à Togliatti, sur la Volga, selon le maire Nikolaï Rents, qui a célébré sur les réseaux sociaux des soldats partis "défendre les intérêts de la partie, de notre avenir et de l'avenir de nos enfants".
Au moins 89 soldats, selon Moscou - beaucoup plus selon des sources russes et selon Kiev - ont trouvé la mort dans cette frappe qui a ému en Russie, menée selon elle à l'aide de systèmes Himars, une arme fournie à Kiev par les Etats-Unis.
15h54 TU. 50 soldats ukrainiens libérés dans un échange de prisonniersLe ministère de la Défense ukrainien annonce que 50 soldats ukrainiens ont été libérés lors d'un échange de prisonniers avec la Russie.
13h06 TU. L'armée russe assure avoir mené des frappes sur Kramatorsk en "représailles" à celle de Makiïvka.L'armée russe assure avoir mené des frappes sur des casernes militaires à Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, et infligé de lourdes pertes à son adversaire en
"représailles" au bombardement ukrainien sur Makiïvka, qui avait tué 89 soldats russes au Nouvel an.
"En réponse à la frappe criminelle du régime de Kiev dans les premières minutes de janvier 2023 (...), les forces russes ont mené une opération de représailles", a annoncé le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien, précisant avoir frappé deux casernes.
La date précise de cette frappe n'a pas été indiquée par le ministère.
Les autorités ukrainiennes locales ont rapporté que Kramatorsk a été touchée par sept roquettes au cours de la nuit. Deux autres roquettes ont visé la ville voisine de Kostiantynivka.
Samedi, des journalistes de l'AFP présents à Kramatorsk ont entendu au moins quatre explosions avant minuit.
L'armée russe a présenté cette frappe comme une vengeance pour celle menée à Makiïvka, en territoire séparatiste prorusse dans l'est de l'Ukraine, quelques minutes après le passage à la nouvelle année.
L'armée ukrainienne y avait visé un point de déploiement temporaire de soldats russes, provoquant la mort d'au moins 89 militaires, selon le bilan donné par Moscou.
11H35 TU. Deux morts et neuf blessés en Ukraine, ces dernières 24 heures malgré la trêve russe.Deux personnes ont été tuées et neuf autres blessées au cours des dernières 24 heures en Ukraine, malgré un cessez-le-feu unilatéral décrété par Vladimir Poutine, qui a pris fin à minuit, indiquent les autorités ukrainiennes.
Selon le chef adjoint de l'administration présidentielle ukrainienne Kyrylo Tymochenko, un civil a été tué dans la région de Kharkiv (nord-est) et un autre dans celle de Donetsk (est) et neuf personnes ont été blessées dans trois régions.
Vendredi et samedi, lors de cette trêve instaurée unilatéralement par la Russie à l'occasion du Noël orthodoxe, les hostilités avaient continué, même si leur intensité était moindre par rapport aux journées précédentes.
Après la fin du cessez-le-feu, l'état-major ukrainien a recensé plus d'une cinquantaine d'attaques russes aux missiles et roquettes dans plusieurs régions d'Ukraine au cours de la nuit.
La vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar, a rapporté une situation
"difficile" dans l'est, où se concentre l'essentiel des combats, reconnaissant que les troupes russes
"avançaient dans certaines zones", mais affirmant que les forces de Kiev progressaient aussi ailleurs,
"pas à pas".
Selon elle, la situation est en particulier
"très difficile" à Soledar, ville située près de Bakhmout, le point le plus chaud du front, il y a eu des duels d'artillerie vendredi après l'entrée en vigueur théorique du cessez-le-feu russe.
11h11 TU. Un mort suite à l'attaque des centrales électriques, selon une agence de presse russe.Une personne a été tuée à la suite de l'attaque contre la centrale électrique de Starobesheve à Novyï Svit, annonce l'agence de presse russe TASS.
La centrale thermique était l'une des deux situées dans une partie de la région ukrainienne de Donetsk contrôlée par les forces russes qui ont été endommagées lors d'une attaque à la roquette par l'armée ukrainienne, ont déclaré des responsables installés à Moscou.
Les premières informations suggéraient que les usines de Zuhres et de Novyi Svit avaient été touchées et que certaines personnes qui y travaillaient avaient été blessées, ont déclaré les responsables sur leurs chaînes Telegram, rapporte Reuters.
Selon un rapport de l'agence de presse TASS,
"le corps d'une femme morte a été extrait des décombres de l'usine".
TASS avait précédemment déclaré que la frappe avait été menée à l'aide d'un système de lance-roquettes multiples.
Il n'y a pas eu de commentaire immédiat de l'Ukraine, qui ne revendique jamais publiquement la responsabilité des attaques à l'intérieur de la Russie ou sur le territoire sous contrôle russe en Ukraine.
07H24 TU. Deux centrales électriques ukrainiennes sous contrôle russe, endommagées par des roquettes, selon des responsables russes.Deux centrales thermiques de la région ukrainienne de Donetsk contrôlées par les forces russes ont été endommagées lors d'une attaque à la roquette par l'armée ukrainienne, annoncent des responsables installés à Moscou et l'agence de presse russe TASS.
Les premières informations suggéraient que les usines de Zouhres et de Novyï Svit avaient été touchées et que certaines personnes sur place avaient été blessées, ont déclaré les responsables sur leurs chaînes Telegram.
Deux personnes pourraient être piégées sous les débris de la centrale endommagée de Starobesheve à Novyï Svit, a rapporté TASS. Citant des responsables, l'agence a déclaré que la frappe avait été menée à l'aide d'un système de lance-roquettes multiples.
Il n'y a pas eu de commentaire immédiat de l'Ukraine qui ne revendique jamais publiquement la responsabilité d'attaques à l'intérieur de la Russie ou sur le territoire sous contrôle russe en Ukraine.
02H07 TU. Moscou met fin au cessez-le-feu autoproclamé et s'engage à aller de l'avant en Ukraine.Le bombardement nocturne par la Russie de régions de l'est de l'Ukraine a fait au moins un mort, déclarent dimanche des responsables locaux, après que Moscou a mis fin à un cessez-le-feu autoproclamé de Noël et s'est engagé à poursuivre les combats jusqu'à ce qu'il remporte une victoire sur son voisin.
Le président Vladimir Poutine avait ordonné, vendredi 6 janvier, un cessez-le-feu de 36 heures le long de la ligne de contact pour observer le Noël orthodoxe de la Russie et de l'Ukraine, qui est tombé samedi. L'Ukraine avait rejeté la trêve. Des bombardements ont eu lieu le long de la ligne de front.
Un homme de 50 ans est mort dans la région nord-est de Kharkiv à la suite des bombardements russes, a déclaré Oleh Sinehubov, le gouverneur de la région sur l'application de messagerie Telegram. La nouvelle est tombée quelques minutes après minuit à Moscou.
21h00 TU. La trêve russe est finie, les hostilités n'ont pas cessé.Les Ukrainiens ont fêté samedi 7 janvier le Noël orthodoxe en pleine guerre, parfois jusque dans des abris souterrains, et la trêve de 36 heures annoncée sans convaincre par Vladimir Poutine a pris fin sans que les hostilités n'aient réellement cessé.
"Le monde a pu voir encore une fois aujourd'hui combien sont mensongers tous les mots prononcés jusqu'au plus haut niveau à Moscou", a dit le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un message vidéo publié dans la soirée.
"Ils ont parlé d'un prétendu cessez-le-feu... mais la réalité est que les obus russes ont continué de frapper Bakhmout (est, ndlr) et les autres positions ukrainiennes", a-t-il ajouté, martelant que la seule solution était
"l'expulsion des occupants russes des terres ukrainiennes".
Le cessez-le-feu, décrété par Moscou à partir de vendredi 6 janvier à midi, a pris fin à minuit samedi (21H00 GMT), l'Ukraine accusant l'armée russe de ne pas l'avoir respecté, et la Russie accusant en retour les Ukrainiens d'en avoir empêché l'application en la forçant à riposter.
Kiev avait d'emblée rejeté l'annonce du Kremlin, encore qualifiée de
"fake" samedi par le conseiller de la présidence ukrainienne Mykhaïlo Podoliak, affirmant qu'il s'agissait d'une ruse pour gagner du temps. Washington, Paris, Londres, Berlin et l'UE ont eux aussi dénoncé l'
"hypocrisie" de Moscou.