Fil d'Ariane
Les présidents français Emmanuel Macron et chinois Xi Jinping ont appelé jeudi à des pourparlers de paix le plus vite possible pour mettre fin au conflit en Ukraine, rejetant aussi tout recours à l'arme nucléaire. Il faut "une reprise des discussions au plus vite pour bâtir une paix durable", a notamment plaidé le chef de l'Etat français.
18h34 TU. La Crimée se barricade
La Crimée se barricade depuis plusieurs jours. Des images satellites dévoilent des fortifications russes sur des kilomètres, faites de tranchées, de fossés antichars et de "dents de dragons". L'armée russe se prépare à l'éventualité d'une contre-offensive ukrainienne contre ce territoire annexé par Moscou.
17H39 TU. Sergueï Lavrov est arrivé en Turquie
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est arrivé en Turquie en fin de journée, indique une source officielle turque, pour des entretiens portant notamment sur l'accord international de juillet 2022 sur l'exportation des céréales ukrainiennes par la mer Noire. Sergueï Lavrov doit rencontrer demain à Ankara son homologue Mevlut Cavusoglu et le président Recep Tayyip Erdogan.
16h28 TU. La Russie dit qu'il est "inutile" de faire pression à propos du journaliste américain arrêté
La Russie assure à l'ambassadrice américaine qu'il est "inutile" de tenter de faire pression sur Moscou sur le cas du journaliste américain Evan Gershkovich, arrêté pour des accusations d'"espionnage" que Washington rejette.
La nouvelle ambassadrice américaine, Lynne Tracy, a été reçue à ce sujet par le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov. "Le battage médiatique autour de cette affaire (...) dans le but de faire pression sur les autorités russes et le tribunal qui devra décider du sort d'Evan Gershkovich est inutile et insensé", indique son ministère dans un communiqué.
15h22 TU. Le patron de Wagner admet que le groupe paramilitaire continue de subir des pertes
Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a reconnu jeudi que ses hommes continuaient à subir des pertes dans les combats en Ukraine, à l'occasion de la visite d'un cimetière qui "continue de s'agrandir".
Une vidéo diffusée par son service de presse sur Telegram montre Evguéni Prigojine se tenant devant des dizaines de sépultures surmontées de croix et sur lesquelles sont posées des gerbes de fleurs.
Les combattants de Wagner continuent d'être enterrés ici et il n'y a aucun problème avec ça à ce jour. Nous allons l'améliorer et faire de ce cimetière un mémorial pour les futures générations.Evguéni Prigojine, patron de Wagner
"Oui, (le cimetière) s'agrandit. Ceux qui se battent meurent parfois. C'est ainsi que va la vie", a encore lancé le patron de Wagner. La Russie communique très peu sur les pertes qu'elle subit en Ukraine depuis le début de l'offensive qu'elle a déclenchée en février 2022.
15h19 TU. 25 ans de prison requis contre l'opposant russe Kara-Mourza
Le parquet russe requiert 25 ans de prison contre l'opposant Vladimir Kara-Mourza, accusé notamment de haute trahison. C'est une affaire emblématique de la répression en Russie depuis le début de son offensive en Ukraine.
"Je confirme, (le procureur a requis) 25 ans de privation de liberté", dit Vadim Prokhorov, l'avocat de Kara-Mourza, à l'issue d'une audience de ce procès qui se déroule à huis clos.
Dans une même affaire, il est visé par trois graves accusations : "haute trahison", diffusion de "fausses informations" sur l'armée russe, et travail illégal pour une organisation "indésirable". La peine cumulée requise pour ces crimes est la plus lourde prévue par le code pénal.
13h10 TU. Pour Von der Leyen, la possibilité d'un dialogue entre Xi Jinping et Zelensky est positive
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen juge "positif" que le président chinois Xi Jinping, avec lequel elle s'est entretenue, veuille parler à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
Il était donc intéressant d'entendre le président Xi réitérer sa volonté de parler lorsque les conditions et le moment seront propices. Je pense que c'est un élément positif.Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne
13h07 TU. L'origine du sabotage de Nord Stream toujours incertaine
L'origine du sabotage des gazoducs Nord Stream demeure incertaine, indique un procureur suédois qui participe à l'enquête. "Notre principale hypothèse est qu'un État est derrière" ce sabotage, précise Mats Ljungqvist dans un communiqué.
Qui en est responsable? Ce n'est "toujours pas clair", ajoute le procureur. Washington et Moscou ont démenti toute responsabilité et se sont accusés mutuellement d'en être à l'origine. "C'est une affaire difficile. C'est une affaire complexe", poursuit le magistrat. Il souligne que les faits se sont déroulés "à 80 m de profondeur en mer Baltique". Ceux qui en sont responsables ont dû agir "en sachant très bien qu'ils laisseraient des traces derrière" eux, affirme-t-il aussi.
13h03 TU. Von der Leyen estime que la relation UE-Chine serait ternie si Pékin fournit des armes à la Russie
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avertit à Pékin que si la Chine fournissait des armes à la Russie en Ukraine, cela "nuirait considérablement" à la relation entre Chine et Union européenne.
"Nous comptons sur la Chine pour ne pas fournir d'équipement militaire directement ou indirectement à la Russie, car nous savons tous qu'armer l'agresseur irait à l'encontre des lois internationales et cela nuirait significativement à notre relation", déclare-t-elle lors d'une conférence de presse.
12h36 TU. Macron veut que Xi Jinping ramène la Russie "à la raison"
Emmanuel Macron déclare à son homologue chinois Xi Jinping qu'il compte sur lui pour "ramener la Russie à la raison" vis-à-vis de l'Ukraine. Les deux dirigeants appellent à des pourparlers de paix.
"Je sais pouvoir compter sur vous pour ramener la Russie à la raison et tout le monde à la table des négociations", affirme le chef de l'Etat français à Xi Jinping lors d'une rencontre bilatérale à Pékin.
Les deux dirigeants appellent à des pourparlers de paix et rejettent tout recours à l'arme nucléaire. Il faut "une reprise des discussions au plus vite pour bâtir une paix durable", affirme Emmanuel Macron. Xi Jinping plaide pour "une reprise des discussions de paix le plus tôt possible".
10H24 TU. Le Kremlin exclut une médiation de la Chine
Le Kremlin a exclu jeudi la possibilité d'une médiation chinoise pour stopper les combats en Ukraine, estimant que la Russie, qui a connu une multitude de revers militaires, n'avait d'autre choix que de continuer son assaut.
10H18 TU. Moscou dit avoir repoussé une infiltration de "saboteurs" ukrainiens sur son territoire
La Russie a dit jeudi avoir repoussé un groupe de "saboteurs" ukrainiens qui tentaient de s'infiltrer sur son territoire via la région frontalière de Briansk, où un pilote ukrainien avait déjà été arrêté la veille.
"Le département des gardes-frontières du service fédéral de sécurité de Russie dans la région de Briansk a déjoué une tentative d'entrée en territoire russe d'un groupe de reconnaissance et sabotage ukrainien de 20 hommes près du village de Sloutchovsk", selo, le gouverneur de la région, Alexandre Bogomaz.
10H11 TU. Emmanuel Macron et Xi Jinping prônent un dialogue de paix, rejettent le recours à l'arme nucléaire
Les présidents français Emmanuel Macron et chinois Xi Jinping ont appelé jeudi à des pourparlers de paix le plus vite possible pour mettre fin au conflit en Ukraine, rejetant aussi tout recours à l'arme nucléaire.
Il faut "une reprise des discussions au plus vite pour bâtir une paix durable", a notamment plaidé le chef de l'Etat français, tandis que son homologue chinois a estimé que "les armes nucléaires ne peuvent pas être utilisées" et condamné toute "attaque contre des civils", dans des déclarations conjointes à l'issue d'un entretien bilatéral à Pékin.
09H07 TU. Russie : une fille séparée de son père pour un dessin sur l'Ukraine confiée à sa mère
Une fille russe séparée de son père après avoir fait un dessin en soutien à l'Ukraine a été confiée à sa mère qu'elle n'avait pas vue depuis des années, nouvel épisode d'une histoire emblématique de la répression en Russie.
Dénoncée par son école après avoir dessiné des missiles volant vers une famille ukrainienne, Maria Moskaliova, âgée de 13 ans et surnommée Macha, avait été retirée à son père, qui l'élevait seul, et placée dans un foyer en mars.
À re(voir) : Russie, un dessin antiguerre amène une fille à être séparée de son père
08H30 TU. Xi Jinping salue les liens avec la France dans un monde en "profonde mutation"
Le président chinois Xi Jinping a salué jeudi les liens avec la France dans un monde en "profonde mutation historique" lors d'un entretien en tête-à-tête à Pékin avec son homologue français Emmanuel Macron.
"Le monde connaît aujourd'hui une profonde mutation historique", a relevé Xi Jinping, soulignant que les relations entre Paris et Pékin avaient malgré tout connu un "développement positif et régulier".
08H27 TU. Emmanuel Macron affirme à Xi Jinping "compter" sur lui pour "ramener la Russie à la raison"
Le président français Emmanuel Macron, en visite d'Etat à Pékin, a déclaré jeudi à son homologue chinois Xi Jinping qu'il comptait sur lui pour "ramener la Russie à la raison" vis-à-vis de l'Ukraine.
07H35 TU. Emmanuel Macron accueilli par Xi Jinping avant un tête-à-tête à Pékin
Le président français Emmanuel Macron a été reçu jeudi à Pékin par son homologue chinois Xi Jinping, avant un entretien en tête-à-tête au Palais du peuple au deuxième jour d'une visite d'Etat en Chine.
Xi Jinping a salué son hôte sur un immense tapis rouge avant que la Marseillaise ne soit jouée sur la place Tiananmen.
À re(lire) :
Emmanuel Macron en Chine : que va faire le président français à Pékin ?
03H30 TU. Le président français Emmanuel Macron entame ses entretiens à Pékin
"La capacité à partager une analyse commune et bâtir un chemin commun est indispensable", a dit le président français au début de sa première réunion au Palais du peuple, coeur du pouvoir chinois, avec le Premier ministre Li Qiang.
"Dans ces temps troublés que nous traversons", il a souligné "l'importance" du "dialogue entre la Chine et la France".
Il devait avoir un tête-à-tête dans l'après-midi avec son homologue chinois, avant d'être rejoint par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans une réunion à trois où ils entendent porter la voix de l'Europe sur le conflit qui secoue le Vieux Continent depuis plus d'un an.
Ces dernières semaines, la pression internationale est montée d'un cran sur la Chine pour l'inciter à s'impliquer pour la paix en Ukraine. Car, si Pékin se dit officiellement neutre, Xi Jinping n'a jamais condamné l'invasion russe ni même parlé au téléphone avec son homologue ukrainien Volodomyr Zelensky.
A l'inverse, il s'est rendu il y a peu à Moscou pour y réaffirmer son alliance avec le président russe Vladimir Poutine, aux allures de front anti-occidental.
Dans ce contexte, Emmanuel Macron a l'ambition d'"être une voix qui unit l'Europe", raison pour laquelle il a convié la présidente de la Commission européenne à l'accompagner, comme il l'a rappelé mercredi dans un discours.
Au premier jour de sa visite d'Etat de trois jours, le président français a estimé mercredi que Pékin pouvait jouer un "rôle majeur" pour "trouver un chemin de paix" en Ukraine, invoquant le document en 12 points sur la position chinoise publié en février.