DIRECT - Ukraine : frappes de drones kamikazes sur Kiev, l'Ukraine demande des sanctions contre l'Iran

La capitale ukrainienne a été la cible d'"attaques de drones kamikazes" ce lundi 17 octobre au matin, selon le chef de cabinet de la présidence ukrainienne. De son côté, l'Union européenne augmente son aide militaire à l'Ukraine à 3,1 milliards d'euros et lance une mission de formation militaire qui devrait concerner 15.000 soldats ukrainiens.
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Décombres dans Kiev après les frappes de drones kamikazes ce 17 octobre 2022.
Décombres dans Kiev après les frappes de drones kamikazes le 17 octobre 2022.
© AP Photo/Roman Hrytsyna
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19h50 TU. Washington menace de sanctionner toute personne liée aux drones iraniens après les frappes à Kiev

"Toute personne exerçant des activités avec l'Iran en lien avec le développement de drones ou missiles balistiques, ou (participant à) la circulation d'armes de l'Iran vers la Russie devrait faire preuve de vigilance", a déclaré Vedant Patel, porte-parole du département d'État.
"Les Etats-Unis n'hésiteront pas à avoir recours à des sanctions ou à prendre des mesures à l'encontre des principaux responsables". "Le renforcement de l'alliance entre la Russie et l'Iran devrait être considéré par le monde entier (...) comme un grave danger", a-t-il ajouté.
Faisant référence à des informations établies par les services de renseignement américains, le porte-parole a assuré que certains drones iraniens vendus à la Russie avaient présenté des dysfonctionnements.

Le fait que Moscou s'approvisionne en Iran témoigne, selon lui, de "l'énorme pression" sur la Russie après ses pertes en Ukraine, désormais "contrainte de recourir à des pays peu fiables comme l'Iran pour se fournir en matériel et équipements", a déclaré Vedant Patel.

Le porte-parole du département d'État a par ailleurs estimé que les livraisons de drones à Moscou violaient la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU qui validait le JCPOA, l'accord conclu entre les grandes puissances et Téhéran pour brider le programme nucléaire iranien, en échange d'une levée des sanctions internationales.

Cet accord signé en 2015 entre Téhéran et les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, la Chine, la Russie et l'Allemagne, est aujourd'hui à l'agonie, après le retrait unilatéral des Etats-Unis de Donald Trump en 2018 et l'abandon progressif par l'Iran de ses obligations.

Des frappes russes, utilisant notamment des drones kamikazes, ont fait au moins huit morts dont quatre à Kiev ce matin, et ciblé des installations énergétiques dans plusieurs régions, une semaine après une vague de frappes massives sur le pays.

19h43 TU. L'ancien ballon d'or 2004 Andreï Chevtchenko a profité de la cérémonie des Ballons d'Or au Théâtre du Châtelet pour parler du conflit en Ukraine.



16h30 TU. Un avion militaire russe s'écrase, un immeuble en feu à Ieïsk, proche de l'Ukraine.

Un avion militaire Su-34 russe s'est écrasé dans un quartier habité de Ieïesk provoquant un gigantesque incendie dans un immeuble de cette ville sur les rives de la mer d'Azov, proche de l'Ukraine, selon les autorités russes.

"A l'endroit de la chute du Soukhoï 34 dans la cour d'un quartier d'habitation, le carburant de l'avion a pris feu", a indiqué le ministère de la Défense, alors que des images sur les réseaux sociaux filmées par des témoins montrent un gigantesque incendie dans un immeuble d'habitation.
 


Selon le ministère des Situation d'urgence, cité par les agences russes, l'incendie a gagné un immeuble d'habitation, dont cinq niveaux sur neuf étaient en feu, couvrant quelque 2.000 m2.

Selon le ministère de la Défense, les pilotes du bombardier ont pu s'éjecter. Il s'agissait d'un vol d'entraînement d'après la même source.

Le gouverneur de la région russe de Krasnodar, Benïamin Kontradtiev a indiqué pour sa part que "toutes les unité des pompiers et des secours de la région s'occupent d'éteindre l'incendie".

La ville de Ieïesk est située sur la mer d'Azov, juste en face de la ville ukrainienne de Marioupol, ravagée par les bombardements et un long siège dans les premiers mois de l'offensive russe.

16h26 TU. Jusqu'à 9.000 soldats russes seront déployés au Bélarus​.

Jusqu'à 9.000 soldats russes et environ 170 chars seront déployés au Bélarus, un allié de la Russie, pour y intégrer le nouveau groupement militaire créé entre les deux pays, a annoncé aujourd'hui le ministère bélarusse de la Défense.

La création de cette nouvelle force censée défendre les frontières du Bélarus face à une menace ukrainienne a été annoncée la semaine dernière, à un moment où la Russie essuie plusieurs revers dans son offensive en Ukraine.

"Le nombre total" des soldats russes "censés arriver au Bélarus est de jusqu'à 9.000", a déclaré sur Telegram le conseiller du ministre bélarusse de la Défense pour la coopération militaire internationale, Valéri Revenko. Selon lui, la Russie va également dépêcher au Bélarus "environ 170 chars, jusqu'à 200 (autres) véhicules blindés et jusqu'à 100 armes et mortiers de calibre supérieur à 100 mm".

Les unités russes seront déployées sur "quatre terrains d'entraînement dans l'est et dans le centre du Bélarus", où elles vont participer aux exercices impliquant notamment "des tirs de combat et des tirs de missiles antiaériens", a précisé Valéri Revenko.

15h53 TU. 108 femmes ont été libérées après un échange avec la Russie.

Cent huit femmes, en grande partie des militaires, ont été libérées de captivité à la faveur d'un nouvel échange de prisonniers avec la Russie, a annoncé aujourd'hui un conseiller de la présidence ukrainienne.

"Un nouvel échange à grande échelle de prisonniers de guerre a eu lieu aujourd'hui. Un échange particulièrement émouvant et vraiment spécial: nous avons libéré 108 femmes de captivité", a indiqué Andriï Iermak sur Telegram.



15h18 TU. L'équipe du Cargo 200 ramène les corps des soldats ukrainiens morts au combat.

L'expression est apparue dans l'armée soviétique pendant la guerre d'Afghanistan (1979-1989): selon l'une des théories, le nombre 200 se réfère aux 200 kilos que pèserait en moyenne un soldat convoyé dans un cercueil militaire en zinc.

Andriï Tcherniavsky commande cette unité spécialisée du ministère de la Défense dans la région de Donetsk. Il se dirige vers Sviatoguirsk, libérée fin septembre après trois mois d'occupation russe.

Un tank russe détruit à Sviatoguirsk, octobre 2022.
Un tank russe détruit à Sviatoguirsk, octobre 2022.
© AP Photo/Evgeniy Maloletka


Dans ce secteur, en sept jours, Andriï Tcherniavsky, a déjà ramené 19 corps de soldats ukrainiens portés disparus depuis des mois, qu'il était avant impossible d'aller chercher en zone occupée.

La base de cette expédition est une carte interactive avec des points jaunes associés à des coordonnées GPS. Chacun correspond à un renseignement fourni au commandement par des soldats, au moment du repli, sur un corps laissé ou enterré au combat.

"Nous savons qu'une partie de la 81e brigade et des gardes-frontières se sont repliés de leurs positions dans cette maison" les 24 et 25 avril, explique Tcherniavsky. Il cherche, entre autres, le corps d'un soldat enterré que ses camarades n'ont pas pu prendre avec eux au moment de leur marche d'exfiltration.

Pour ce genre de recherche complexes, une brigade cynophile spécialisée dans l'exhumation de morts accompagne l'équipe du Cargo 200.
"Nos huit chiens ont un dressage différent de celui pour le secours et la recherche des vivants", explique Laryssa Boryssenko, 51 ans, directrice de cette brigade appartenant à l'ONG de secours et de recherche Antares, basée à Pavlograd.

En quelques minutes, après avoir reniflé le jardin, Professor, un jeune berger belge, s'arrête sous un arbre et creuse la terre frénétiquement de ses deux pattes avant.
Deux soldats vont chercher les pelles. Andriï enfile déjà sa combinaison blanche de protection.

Le corps, à 50 cm sous la terre, a été enterré dans un drap bleu, un coussin pour soutenir sa tête. "Ce genre de rituel est rarement possible, nous avons beaucoup de chance, le corps est bien préservé", dit Andriï Tcherniavsky, déjà accroupi à son chevet.
Mais les choses se compliquent encore quand sur ce qu'il reste de la dépouille sont retirés trois vestes militaires. "Sur chaque veste il y a un chevron avec un nom différent", explique Andriï.

Pour espérer identifier formellement ce soldat, l'ADN sera entré dans la base de données du ministère de la Défense, composée d'échantillons fournis par les familles de soldats "disparus" au front.
"Dès que l'on aura un test ADN et un match on pourra savoir qui est cet homme", explique-t-il.

Andriï Tcherniavsky a commencé ce métier il y a 20 ans au sein d'une ONG spécialisée dans l'identification de restes de soldats soviétiques et allemands morts sur le sol ukrainien pendant la Deuxième guerre mondiale.

Au début de la guerre du Donbass en 2014, il a rejoint l'armée pour apporter son expertise sur la collecte de dépouilles militaires.

"On doit retrouver chacun de nos morts. C'est mon mot d'ordre. Il ne peut y avoir aucun disparu", dit-il. "Tout le monde mérite les derniers honneurs", même les soldats russes, dont il collecte aussi les cadavres, "conformément au droit international".


12H51 TU. L'Ukraine demande plus de sanctions contre l'Iran.

L'Ukraine a demandé à l'UE plus de sanctions contre l'Iran, après plusieurs frappes de drones kamikazes sur Kiev qui ont fait au moins trois morts, la Russie étant accusée d'utiliser des engins de fabrication iranienne pour ses bombardements.
Il faut "imposer des sanctions à l'Iran pour avoir fourni des drones à la Russie", a affirmé sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba.


Le chef de la diplomatie européenne a répondu par une offre d'aide supplémentaire.
 



12H34 TU. "Je vais très bien": Borrell répond, amusé, aux polémiques sur ses propos.

Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell assume ses propos et s'amuse de leur écho, après une série de déclarations sur le nucléaire ou la place de l'UE dans le monde qui ont suscité la surprise ou l'agacement. "Je vais très bien", a-t-il assuré ce matin, dans un sourire, en réponse à une question sur son état d'esprit à son arrivée pour une réunion avec les ministres des Affaires étrangères de l'UE à Luxembourg.

Josep Borrell a surpris jeudi lors d'un sommet de l'Otan à Bruxelles lorsqu'il s'est aventuré sur le terrain très sensible de la réponse que pourraient apporter les Alliés à une éventuelle attaque nucléaire russe.
"Toute attaque nucléaire contre l'Ukraine entraînera une réponse, pas une réponse nucléaire, mais une réponse militaire si puissante" de la part des Occidentaux "que l'armée russe sera anéantie", a lancé l'ancien ministre espagnol des Affaires étrangères.

Samedi, un passage de son discours devant la première promotion de l'Académie diplomatique européenne au Collège d'Europe à Bruges a provoqué un début de polémique lorsqu'il a comparé l'Union européenne à "un jardin" et le reste du monde à une "jungle".

L'ambassadeur canadien à l'ONU, Bob Rae, a déploré dans un tweet une "terrible analogie".


Interrogée sur cette série de polémiques, Dana Spinant, une porte-parole de la Commission européenne, a assuré que la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, avait "bien sûr" confiance en Josep Borrell.
 

11H37 TU. La journaliste dissidente Ovsiannikova a fui la Russie et son assignation à résidence, selon son  avocat.

La journaliste russe Marina Ovsiannikova, assigné à résidence pour avoir dénoncé l'offensive russe en Ukraine, a fui la Russie avec sa fille, a indiqué son avocat.
 

Marina Ovsiannikova
Marina Ovsiannikova lors de son procès en août 2022.
© AP Photo/Alexander Zemlianichenko

"Ovsiannikova a quitté la Russie avec sa fille quelques heures après avoir quitté l'appartement où elle était assignée à résidence", a dit Dmitri Zakhvatov, précisant que mère et fille se trouvent en Europe, une annonce qui intervient deux semaines après qu'un avis de recherche à son encontre a été émis par les autorités russes, laissant entendre qu'elle était en fuite.

11H31 TU. Quatre Russes arrêtés en Norvège pour violation d'une interdiction de photographier.

La police norvégienne a annoncé aujourd'hui l'arrestation de quatre Russes suspectés d'avoir violé une interdiction de photographier, après une série d'interpellations similaires dans un climat de nervosité sur les sites stratégiques du pays.
La nature exacte de l'objet ou du site auquel les quatre Russes - trois hommes et une femme - s'étaient intéressés n'a pas été divulguée.

Cette annonce survient quelques jours après les arrestations dans le pays de deux autres Russes accusés, dans deux incidents séparés, d'avoir illégalement fait voler des drones et pris des photos et/ou vidéos au-dessus du territoire norvégien.
 


Les quatre Russes ont été arrêtés dans le nord du pays dans une voiture immatriculée en Russie jeudi dernier et placés le lendemain en détention provisoire pour sept jours, a indiqué la police régionale dans un communiqué.
Ils avaient été auparavant observés en train de photographier dans une zone soumise à une interdiction de photographier dans cette région du Nordland.

Arrivés de Finlande fin septembre ou début octobre, les quatre individus d'une vingtaine d'années ont été arrêtés avec un volume "significatif" de photos mais rejettent les accusations, assurant être de simples touristes, a précisé un responsable de la police, Gaute Rydmark, auprès de la chaîne TV2.

La ministre norvégienne de la Justice, Emilie Enger Mehl a refusé de commenter cette affaire mais a précisé qu'"il y a une pression accrue contre la Norvège, du point de vue du renseignement".

Selon la police, le quatuor n'était pas équipé de drone, contrairement à deux autres Russes arrêtés ces derniers jours, également dans le nord de la Norvège alors que le pays scandinave a, comme plusieurs autres nations occidentales, interdit le survol de son territoire aux Russes en raison de l'offensive militaire en Ukraine.
 

10H30 TU. Six morts dans des frappes russes sur Kiev et d'autres régions.

Au moins six personnes ont été tuées dans les multiples frappes russes menées ce matin sur l'Ukraine, notamment sur la capitale Kiev et la région de Soumy (nord-est), annoncent les autorités locales.

(RE)voir : Ukraine : Kiev attaquée par des drones kamikazes

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"À l'heure actuelle, le nombre de personnes tuées à la suite d'une attaque de drone kamikaze contre un immeuble résidentiel (de Kiev) est passé à trois", affirme sur Telegram un responsable de la présidence ukrainienne Kyrylo Timochenko.

Un journaliste de l'AFP a vu l'un de ces drones s'abattre sur un immeuble de la capitale ukrainienne, alors que deux policiers à genoux tentaient de l'abattre avec leurs armes de service, et plusieurs très fortes explosions ont été entendues, une semaine exactement après les précédentes frappes russes sur Kiev.
 


Plus tôt, le maire de la capitale Vitali Klitschko avait indiqué qu'une femme était décédée dans la frappe contre cet immeuble résidentiel, situé dans le centre-ville et qui s'est partiellement effondré.

"Le corps d'une femme sans vie a été retrouvé dans les décombres", avait déploré Vitali Klitschko sur les réseaux sociaux, précisant qu'"une autre personne se trouvait encore sous les décombres""Trois blessés sont hospitalisés", avait-il précisé.

Selon le Premier ministre Denys Chmygal, "des installations énergétiques et un immeuble résidentiel ont été endommagés".

Dans la région de Soumy, visée elle par des "attaques au missile", selon Denys Chmygal, trois morts ont été rapportés à ce stade par le gouverneur régional, Dmytro Jivitskiï.

"À 5H20 (02H20 GMT), trois roquettes russes ont touché des infrastructures civiles", a-t-il affirmé. Avant d'ajouter: "Au moins trois personnes sont mortes. Neuf sont blessées".

Les frappes russes ce matin sur des "infrastructures énergétiques" de trois régions d'Ukraine, dont la capitale Kiev, mais aussi les régions de Dnipropetrovsk (centre-est) et Soumy (nord-est), ont provoqué de nombreuses coupures de courant, selon Denys Chmygal.

"Des centaines de localités sont sans électricité", a-t-il indiqué. "Tous les services travaillent actuellement (...) à rétablir l'approvisionnement en électricité", a-t-il assuré, demandant à la population de ces trois régions "d'économiser la consommation d'électricité, surtout aux heures de pointe".

Dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), également touchée, "nos soldats ont abattu trois missiles ennemis", a ajouté de son côté la présidence ukrainienne, mais "une roquette a touché une installation d'infrastructure énergétique", a-t-elle précisé.

10H13 TU. L’armée russe affirme avoir atteint toutes ses cibles après les frappes en Ukraine.

L'armée russe assure avoir atteint toutes ses cibles en Ukraine.

"Les forces armées russes ont continué à mener des frappes aériennes et maritimes à longue portée avec des armes de haute précision contre les installations de commandement militaire et de systèmes énergétiques d'Ukraine. Toutes les installations ciblées ont été touchées", indique le ministère russe de la Défense sur Telegram.

10H02 TU. Les centres de mobilisation militaires de Moscou ferment aujourd'hui, selon le maire.

Les centres de mobilisation militaires de Moscou, ouverts depuis près d'un mois, vont fermer aujourd'hui, annonce son maire Sergueï Sobianine, estimant que la capitale russe avait recruté son quota d'hommes envoyés pour combattre en Ukraine.

"Les centres de mobilisation pour les personnes mobilisées ferment le 17 octobre 2022 à 14H00 locales (11H00 GMT)", a indiqué Sergueï Sobianine dans un communiqué, sans donner d'indications sur le nombre de Moscovites mobilisés en près d'un mois.

Selon lui, "les objectifs de mobilisation partielle, établis sur la base du décret du président et de la mission du ministère de la Défense, ont été pleinement remplis", permettant la fin du processus d'enrôlement à Moscou.

"Nous espérons et prions pour que vous reveniez sain et sauf", ajoute Sergueï Sobianine.
 

09H54 TU. Des livraisons d'armes israéliennes à l'Ukraine "détruiraient" la relation Russie-Israël, selon Dmitri Medvedev.

L'ex-président russe et actuel numéro 2 du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, a mis en garde Israël contre des livraisons d'armes à l'Ukraine, estimant que cela "détruirait" la relation avec la Russie.

"Israël semble s'apprêter à livrer des armes au régime de Kiev. C'est une mesure très imprudente. Elle détruira toutes les relations inter-étatiques entre nos pays", a-t-il estimé sur son compte Telegram.

Il a renouvelé les accusations de "nazisme" à l'adresse de l'Ukraine, une des justifications avancées par Moscou pour expliquer son assaut contre son voisin.

Interrogé sur ces propos, une porte-parole du Premier ministre israélien Yaïr Lapid, a déclaré de son côté  que son cabinet ne commenterait pas les propos de Dmitri  Medvedev.

L'Ukraine a appelé par le passé Israël à la soutenir face à la Russie, alors que les autorités israéliennes et russes entretiennent des relations étroites. 

Les autorités israéliennes ont jusqu'ici limité leur coopération avec l'Ukraine à de l'aide humanitaire et à des livraisons de matériel non-létal afin de ménager sa relation avec Moscou.   

Israël est également devenu un refuge pour les détracteurs du Kremlin, et même des célébrités russes s'y sont installés depuis l'offensive russe du 24 février contre son voisin.


08H19 TU. L'Ukraine demande l'exclusion de la Russie du G20 après les frappes sur Kiev, selon la présidence.

L'Ukraine demande l'exclusion de la Russie du G20, à un mois d'un sommet prévu en Indonésie, après les frappes de drones kamikazes sur Kiev tôt dans la matinée.

"Ceux qui donnent l'ordre d'attaquer les infrastructures critiques (...) et qui organisent une mobilisation générale pour recouvrir la ligne de front de cadavres, ne peuvent pas s'asseoir à la même table que les dirigeants du G20. La Russie doit être exclue", a exhorté sur Twitter un conseiller de la présidence, Mykhaïlo Podoliak.

07H28 TU. Les frappes russes "n'arriveront pas à briser" les Ukrainiens, affirme Volodomyr Zelensky.

Les frappes russes sur Kiev et d'autres villes d'Ukraine lundi matin "n'arriveront pas à briser" les Ukrainiens, affirme le président Volodymyr Zelensky à la suite de plusieurs attaques sur la capitale par des drones kamikazes.

"L'ennemi peut attaquer nos villes, mais ils n'arriveront pas à nous briser", a-t-il indiqué sur les réseaux sociaux. Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a de son côté précisé que deux personnes "étaient toujours sous les décombres" de l'immeuble résidentiel touché dans une zone proche du centre-ville de Kiev.

05H20 TU. Les problèmes logistiques russes s'intensifient après l'explosion d'un pont en Crimée, selon le Ministère britannique de la Défense.

L'armée russe rencontre de nombreux problèmes logistiques qui s'aggravent depuis l'explosion du pont de Crimée le 8 octobre dernier, annonce les services de renseignement britanniques. 

"Avec la situation tendue à Kherson pour les Russes et la dégradation des  voies d'approvisionnement à travers la Crimée, la ligne de communication terrestre dans la région de Zaporijjia devient primordiale pour la durabilité de l'occupation russe", a tweeté le ministère britannique de la Défense dans un bulletin.

Les forces russes dans le sud de l'Ukraine augmentent probablement le flux d'approvisionnement logistique via Marioupol pour tenter de compenser la capacité réduite du pont, selon le Royaume-Uni.

05H05 TU. L'UE s'apprête à former 15000 soldats ukrainiens et à financer davantage d'armements pour Kiev.

Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne devraient convenir d'une mission pour former 15 000 soldats ukrainiens à partir du mois prochain et d'un financement supplémentaire de 500 millions d'euros pour des livraisons d'armes à Kiev lors d’une réunion au Luxembourg ce lundi 17 octobre.

Deux hauts responsables de l'UE ont déclaré que la formation militaire commencerait à la mi-novembre et se déroulerait sur le territoire de l'UE, en Pologne et en Allemagne.

Les ministres des Affaires étrangères accepteront d'ajouter 500 millions d'euros supplémentaires (486 millions de dollars) à un fonds qui rembourse les États membres de l'UE pour les armes livrées à l'Ukraine, portant le montant total affecté aux armes pour Kiev à plus de 3 milliards d'euros.


04H50 TU. Kiev attaquée "par des drones kamikazes", selon la présidence ukrainienne.

Kiev a été ciblée tôt ce lundi 17 octobre au matin par des "attaques de drones kamikazes", indique le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, après une série d'explosions qui ont secoué le quartier de Shevchenkiv, au centre de la capitale.

"Les Russes pensent que cela les aidera, mais cela montre leur désespoir", commenté ce même responsable, Andriï Iermak.

C'est la deuxième fois cette semaine que la capitale ukrainienne est bombardée. Le maire Vitalii Klitshchko déclare que plusieurs bâtiments résidentiels ont été endommagés.
 

"Les sauveteurs sont sur le site", déclare Vitalii Klitshchko sur le service de messagerie Telegram, ajoutant qu'à la suite de ce qu'il a qualifié d'attaque de drone, un incendie s'est également déclaré dans un immeuble non résidentiel. Il n'y avait aucune information immédiate sur les victimes.

 

04H14 TU. Intenses combats dans la région de Donetsk.

Des combats intenses entre les forces russes et ukrainiennes se sont déroulés autour de deux villes de la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, Bakhmut et Soledar, a déclaré dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Les combats ont été particulièrement intenses ce week-end dans les régions de Donetsk et Louhansk, et dans la province stratégiquement importante de Kherson dans le sud. Elles constituent trois des quatre provinces que Vladimir Poutine a proclamées comme faisant partie de la Russie le mois dernier, mesures rejetées par l'Ukraine et ses alliés occidentaux comme illégitimes.

Bakhmut a été la cible des forces armées russes dans leur lente progression dans la région depuis la prise des principales villes industrielles de Lysychansk et Sievierodonetsk en juin et juillet. Soledar est situé juste au nord de Bakhmut.

"Les principaux points chauds du Donbass sont Soledar et Bakhmut", a déclaré Volodomyr Zelensky dans son discours vidéo nocturne. "De très violents combats s'y déroulent."

00H01 TU. La guerre en Ukraine et l'inflation plongent des millions d'enfants dans la pauvreté, selon l'Unicef.

La guerre en Ukraine, et la hausse du coût de la vie qui en découle, ont plongé des millions d'enfants supplémentaires dans la pauvreté en Europe orientale et en Asie centrale ces derniers mois, alerte une étude du Fonds des nations unies pour l'enfance (Unicef) publiée lundi.

Dans ces régions, "la guerre en Ukraine et la hausse de l'inflation ont plongé quatre millions d'enfants supplémentaires dans la pauvreté, soit une augmentation de 19% depuis 2021", affirme cette étude, qui souligne que les enfants supportent le plus lourd fardeau de la crise économique causée par le conflit.

Alors que les enfants représentent 25% de la population, ils comptent pour près de 40% des 10,6 millions de personnes supplémentaires en situation de pauvreté cette année, détaille cette étude couvrant 22  pays.

Fait notable, la Russie, avec 2,8 millions d'enfants supplémentaires entrés dans la pauvreté, concentre près des trois quarts de l'augmentation totale mesurée par l'Unicef. Deux facteurs explique cette situation: la Russie a une population importante et l'Unicef estime que le PIB du pays va chuter de 8%, soit la deuxième plus forte baisse parmi les pays inclus dans l'analyse.

"Les répercussions du conflit en Ukraine sont extrêmement importantes en Russie, car la guerre entraîne un accès dégradé à un certain nombre de produits de base, au carburant ou simplement à un pouvoir d'achat correct du fait de l'inflation", précise Adeline Hazan, présidente de l'Unicef France.

De son côté, l'Ukraine abrite un demi-million d'enfants supplémentaires vivant dans la pauvreté, ce qui la place deuxième, suivie de la Roumanie avec 110.000 enfants supplémentaires, note l'étude.

"L'Unicef pousse un cri d'alarme sur les conséquences de cette guerre et appelle les gouvernements à apporter un soutien extrêmement fort sur la protection sociale et à mettre en oeuvre des programmes d'assistance en espèces pour les familles avec enfants les plus vulnérables", plaide Mme Hazan.

Car les conséquences de la pauvreté infantile dépassent largement le seul cadre des difficultés financières des familles: plus une famille est pauvre, plus la part de son revenu consacrée aux produits de première nécessité tels que la nourriture et le carburant est importante.