DIRECT-Ukraine : Frappes russes massives sur les villes ukrainiennes, l'Union européenne et l'Otan dénoncent des attaques "aveugles"

Des bombardements russes d'une ampleur inégalée depuis des mois ont frappé Kiev et d'autres villes d'Ukraine deux jours après l'explosion qui a partiellement détruit le pont de Crimée. Les alliés occidentaux dénonçent de nouveaux "crimes de guerre" et des attaques "aveugles""Ils essaient de nous détruire tous, de nous effacer de la surface de la terre", a réagi le président ukrainien Zelensky sur les réseaux sociaux.
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Kiev bombardée
Dans le centre de Kiev, des impacts de bombes. 10 octobre 2022
© AP Photo/Efrem Lukatsky
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20h22 TU. À l'ONU, l'Ukraine accuse la Russie d'être un "État terroriste"

"La Russie a encore une fois prouvé qu'elle était un État terroriste que l'on doit dissuader de la plus forte des manières", a martelé, devant l'Assemblée générale des Nations unies, l'ambassadeur de l'Ukraine à l'ONU Sergiy Kyslytsya.

"Le monde entier a une fois encore vu le vrai visage d'un État terroriste qui tue notre peuple", a ajouté le diplomate ukrainien, donnant un bilan de 14 civils tués et 97 blessés par les bombardements russes d'aujourd'hui. "Viser délibérément des civils en lançant des missiles est un crime de guerre", a encore accusé l'ambassadeur Kyslytsya.
 


Tous les pays des Nations unies sont réunis depuis lundi 15H00 à New York (19H00 TU.) en assemblée générale d'urgence pour débattre d'une condamnation de l'annexion de régions ukrainiennes par Moscou, après des frappes russes massives dénoncées par l'ONU et l'Occident.

Avec cette résolution, qui pourrait être mise au vote mercredi, les Occidentaux espèrent montrer que la Russie du président Vladimir Poutine est isolée sur la scène internationale.

20h11 TU. Biden promet à Zelensky des "systèmes perfectionnés" de défense antiaérienne (Maison Blanche)

Joe Biden a promis au président ukrainien Volodymyr Zelensky "de continuer à fournir à l'Ukraine ce dont elle a besoin pour se défendre, y compris des systèmes perfectionnés" de défense antiaérienne, selon un communiqué de la Maison Blanche.
Lors d'un entretien téléphonique, le président américain a aussi fait part à son homologue de ses "condoléances" après des frappes russes massives sur Kiev et d'autres villes ukrainiennes.
 


19h11 TU. Les sites web d'aéroports américains piratés après un appel de hackers pro-russes

Les sites internet de plusieurs grands aéroports américains ont brièvement été mis hors service aujourd'hui après qu'un groupe de hackers pro-russe a appelé à les pirater. Ils ont été victimes d'une attaque par déni de service (DDoS), qui consiste à prendre pour cible un système informatique en l'inondant de messages ou de requêtes de connexion.

Plusieurs aéroports ont été visés, dont ceux de Chicago, Los Angeles, Atlanta ou encore New York. Ils ont été ciblés après que le groupe de hackers pro-russes connu sous le nom de "Killnet" a publié une liste de leurs sites internet et encouragé ses partisans à les attaquer.

Aucune perturbation du fonctionnement des aéroports n'a été rapportée, l'opération ayant seulement affecté l'interface web dédiée au public, qui affiche habituellement des informations sur les vols et services.

L'aéroport international Hartsfield-Jackson d'Atlanta a ensuite tweeté que son site internet "était opérationnel après un incident survenu tôt ce matin qui l'avait rendu inaccessible au public".
 


"Des recherches pour déterminer les causes de l'incident sont en cours", a-t-il indiqué, précisant qu'"à aucun moment, le fonctionnement de l'aéroport n'a été affecté".
La plupart des sites internet des aéroports visés semblent dorénavant fonctionner normalement.

Killnet a revendiqué des cyberattaques menées la semaine dernière sur plusieurs sites internet officiels du gouvernement américain.

L'agence américaine de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA) a dit être "au courant de signalements d'attaques DDoS visant de multiples sites internet d'aéroports américains".

"Nous nous coordonnons avec les entités potentiellement touchées et offrons notre aide, si elle est nécessaire", a déclaré un porte-parole de l'agence.

18h53 TU. L'Ukraine n'est pas "intimidée" par les frappes massives russes (Zelensky)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré que son pays ne sera pas "intimidé" par les bombardements massifs menés par la Russie, qui ont touché d'importantes infrastructures énergétiques et fait au moins onze morts.

"L'Ukraine ne peut pas être intimidée. Elle ne peut être que d'autant plus unie. L'Ukraine ne peut pas être stoppée", a déclaré le président Zelensky dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, promettant des combats "encore plus douloureux" pour les troupes russes sur le front.
 



16h26 TU. Le président Joe Biden condamne la "brutalité absolue" des frappes russes en Ukraine

Joe Biden le 7 octobre
© AP Photo/Manuel Balce Ceneta, File

Le président américain Joe Biden a "fermement condamné" la pluie de bombardements russes en Ukraine, preuve de la "brutalité absolue" de son homologue russe Vladimir Poutine, qui a fait au moins 11 morts et 89 blessés à travers le pays.

"Ces attaques ont tué et blessé des civils et ont détruit des cibles non militaires", a fustigé le dirigeant démocrate, assurant qu'elles ne feraient que renforcer le soutien américain à l'Ukraine et que les États-Unis continueraient "d'imposer un lourd coût à la Russie pour son agression".
Selon les autorités ukrainiennes, l'armée russe a tiré lundi 83 missiles, dont environ la moitié ont pu être interceptés. Des infrastructures énergétiques mais aussi des cibles civiles, dont une aire de jeux pour enfants, ont été atteintes.

16h13 TU. Nord Stream: la Suède refuse de donner accès à Moscou à son enquête et l'Allemagne démarre sa propre enquête

Le Gazoduc Nord Stream photographié par un hélicoptère des gardes côtes suédois le 27 septembre 2022.
Le Gazoduc Nord Stream photographié par un hélicoptère des gardes côtes suédois le 27 septembre 2022.
© AP


La Suède refuse de donner accès à la Russie à son enquête sur le sabotage présumé des gazoducs Nord Stream 1 et 2, suggérant à Moscou de mener sa propre investigation sur place en mer Baltique.
"En Suède, les enquêtes préliminaires sont confidentielles, et c'est évidemment le cas dans ce dossier", a déclaré la Première ministre démissionnaire Magdalena Andersson, lors d'une conférence de presse.

Cette déclaration intervient après des demandes répétées de Moscou d'être associé aux enquêtes ouvertes par le Danemark et la Suède sur les explosions survenues il y a deux semaines.

Les énormes fuites de gaz, provoquées selon les enquêteurs par des détonations sous-marines sur les deux pipelines le 26 septembre, sont situées dans les eaux internationales.

Chaque nation y est libre de mener sa propre enquête, a souligné Magdalena Andersson, qui assure l'intérim avant la formation d'un gouvernement de droite.
La Suède avait interdit d'accès un périmètre la semaine dernière pour les besoins de sa propre enquête. "Maintenant, nous avons levé ce blocus et il est possible pour d'autres navires de se rendre dans la zone", a indiqué Magdalena Andersson, précisant qu'à sa connaissance Moscou n'avait pas encore inspecté les lieux des fuites, situées au large de l'île danoise de Bornholm, dans le sud de la mer Baltique.

Des pièces à conviction ont été prélevées lors des premières inspections des enquêteurs suédois et "sont actuellement analysées dans nos laboratoires", a-t-elle dit.

La Russie avait exigé mercredi 5 octobre de participer à l'enquête sur les fuites des deux gazoducs.

Côté danois, le chef de la diplomatie Jeppe Kofod avait dit le 28 septembre avoir "informé la Russie" des débuts de l'enquête de son pays. "Mais nous n'avons aucune envie de parler à la Russie. Nous voulons aller au fond des choses, et nous le faisons avec nos alliés", avait-il affirmé.

La justice allemande a décidé d'ouvrir une enquête après les récentes fuites sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, en complément des investigations en cours en Suède et au Danemark.

Les enquêteurs soupçonnent "une explosion provoquée intentionnellement et un sabotage", a déclaré le parquet de Karlsruhe, sans désigner d'auteur présumé.
"Il existe suffisamment d'indices pour dire que les deux gazoducs ont été délibérément endommagés au moyen d'au moins deux détonations", ajoute le parquet fédéral, chargé des affaires les plus sensibles.

Berlin, Stockholm et Copenhague avaient déjà annoncé la formation d'une cellule d'enquête commune.

Le parquet fédéral allemand se joint aux investigations car "il s'agit d'une attaque particulièrement violente contre l'approvisionnement en énergie du pays, qui affaiblit sa sécurité intérieure et extérieure".


14h47 TU. L'Allemagne va révoquer son chef de la cybersécurité pour liens présumés avec la Russie

Arne Schönbohm, directeur de l'agence fédérale de la cybersécurité allemande.
Arne Schönbohm, directeur de l'agence fédérale de la cybersécurité allemande.
© AP Photo/Michael Sohn, pool

"Un changement au poste de président du BSI va intervenir rapidement", assurent aujourd'uhi à l'AFP des sources proches du gouvernement.

Arne Schönbohm, qui préside cette agence fédérale rattachée au ministère de l'Intérieur, est sur la sellette depuis des révélations de médias faisant état de sa proximité avec une association de conseil en cybersécurité, elle-même soupçonnée de contacts avec des services de renseignement russes.

Interrogée sur un éventuellement remplacement d'Arne Schönbohm, la ministre de l'Intérieur a botté en touche. "À ce stade, je ne peux que vous dire qu'il s'agit de reproches que nous prenons au sérieux", a dit Nancy Faeser au cours d'une conférence de presse.
"Nous allons d'abord les examiner et ensuite mettre en oeuvre les mesures nécessaires", a-t-elle ajouté.

Arne Schönbohm est mis en cause en raison de ses contacts présumés avec une association baptisée "Cyber-Sicherheitsrat Deutschland" (Conseil allemand de cybersécurité ou CSRD). L'association, cofondée en 2012 par Arne Schönbohm et dont le siège est à Berlin, conseille les entreprises, agences gouvernementales et responsables politiques sur les questions de cybersécurité.

Ces liens ont fait l'objet d'investigations présentées vendredi soir dans une émission de la chaîne de télévision publique ZDF.

Est plus particulièrement visée l'une des sociétés adhérentes de CSRD. Cette société, Protelion, est une filiale de l'entreprise de cybersécurité russe O.A.O. Infotecs qui, selon les informations du réseau de recherche "Policy Network Analytics", a été fondée par un ancien collaborateur des services de renseignement russes KGB.


Aujourd'hui, CSRD a qualifié les accusations selon lesquelles elle serait sous influence russe d'"absurdes". Dans un communiqué, son président Hans-Wilhelm Dünn a annoncé avoir exclu "avec effet immédiat" Protelion de ses membres et affirmé n'avoir jamais eu de projets communs avec elle depuis son adhésion en juin 2020. 

Selon le quotidien des affaires Handelsblatt, Arne Schönbohm fait l'objet d'un "grand mécontentement" au sein du gouvernement.

Le ministère de l'Intérieur a annulé la présentation du rapport annuel du BSI que devaient effectuer Arne Schönbohm et la ministre Faeser, dans l'attente de clarifications.

Ce limogeage de facto interviendrait après que l'Allemagne a subi samedi 8 octobre un sabotage ferroviaire de grande ampleur, pour lequel certains ont évoqué la piste russe dans le contexte de la guerre en Ukraine. Le sectionnement de câbles de communication stratégiques pour les trains avait paralysé le trafic pendant trois heures dans le nord.

L'enquête est désormais aux mains de la police berlinoise chargée d'enquêter sur les actes menaçant l'État et la police judiciaire de Rhénanie du Nord-Westphalie, a précisé la ministre de l'Intérieur Nancy Faeser.

L'événement est survenu après les récentes fuites dans les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 observées en mer Baltique, au sujet desquelles les autorités parlent également d'un sabotage.

Dimanche 9 octobre, plusieurs responsables allemands ont appelé à renforcer la protection des grandes infrastructures nationales dans le contexte de la guerre en Ukraine. "Chaque transformateur électrique, chaque centrale électrique, chaque tuyau de transport d'énergie constitue une cible potentielle", a averti le général Carsten Breuer, un haut responsable de l'armée allemande, dans le quotidien Bild, parlant de "menaces hybrides" croissantes.

13h22 TU. L'Union européenne prolonge la protection temporaire pour les réfugiés ukrainiens jusqu'à "au moins jusqu'en 2024"

L'Union européenne a prolongé "au moins jusqu'en mars 2024" la protection temporaire accordée aux réfugiés ukrainiens en raison de la guerre déclenchée par la Russie, annonce la commissaire aux Affaires intérieures Ylva Johansson.

La commissaire européenne aux Affaires intérieures Ylva Johansson
La commissaire aux Affaires intérieures Ylva Johansson en avril 2022.
© Kenzo Tribouillard, Pool Photo via AP)


Elle a précisé que 4,2 millions d'Ukrainiens étaient actuellement concernés par ce statut, accordé pour la première fois par l'UE, qui leur ouvre des droits en matière d'accès au logement, au marché du travail, au système scolaire et aux prestations sociales notamment.
"La directive sur la protection temporaire continuera à s'appliquer au moins jusqu'en mars 2024", a annoncé la commissaire suédoise.

Les bombardements ce matin de Kiev et d'autres villes ukrainiennes "montrent qu'il est important que nous continuions à accueillir ceux qui ont besoin de fuir vers l'UE", a-t-elle ajouté. Elle a assuré aux Ukrainiens ayant décidé de rentrer chez eux qu'ils pourraient revenir dans l'UE si la situation se dégradait à nouveau sur place, et récupérer leur statut de protection temporaire.

"Nous avons décidé qu'il ne serait pas nécessaire de se désenregistrer de la protection temporaire si vous rentrez (en Ukraine). La seule chose qu'il faut faire est signaler aux autorités nationales ou locales de votre pays d'accueil que vous rentrez en Ukraine", a-t-elle précisé.

La directive sur la protection temporaire, distincte de la procédure d'asile habituelle, a été activée pour la première fois par l'UE début mars, quelques jours après le début de l'offensive russe en Ukraine.

Cette directive s'applique pendant un an, renouvelable. Elle peut être prolongée pour une troisième année, c'est-à-dire jusqu'en mars 2025, avec l'aval du Conseil (États membres).

13h11 TU. Le président Macron déplore "un changement profond de la nature" de la guerre"

Lors d'un déplacement à Château-Gontier (Mayenne), le président français Emmanuel Macron a réait aux frappes russes sur Kiev
Ces "frappes délibérées de la Russie sur l'ensemble du territoire ukrainien et contre des civils, c'est un changement profond de la nature de cette guerre". Il a ajouté qu'il réunirait ses conseillers diplomatiques et militaires concernés dès son retour à Paris pour "faire un point" sur la situation.

13h09 TU. Loukachenko accuse l'Ukraine et ses alliés de préparer une attaque contre le Bélarus

Le président bélarusse Alexandre Loukachenko accuse la Pologne, la Lituanie et l'Ukraine de préparer des attaques "terroristes" et un "soulèvement" au Bélarus, et annoncé le déploiement d'un groupement militaire "régional" avec Moscou.
"L'entraînement en Pologne, en Lituanie et en Ukraine de combattants comprenant des radicaux bélarusses, pour mener des sabotages, des actes terroristes et un soulèvement militaire dans le pays, devient une menace directe", a-t-il déclaré lors d'une réunion avec des responsables sécuritaires.

"Les États-Unis et l'Union européenne affirment qu'ils vont légitimer nos fugitifs comme une force politique, ils prévoient de renforcer sérieusement leur soutien à des éléments destructeurs et d'aggraver la situation à la frontière occidentale (bélarusse) pour y ouvrir un second front", a-t-il ajouté, selon des propos cités par la présidence.

En conséquence, Minsk et Moscou vont déployer un groupement militaire commun, a-t-il indiqué, sans préciser leur localisation.
"Hier, à travers des canaux non-officiels, on nous a prévenu d'une frappe en préparation depuis le territoire ukrainien sur le Bélarus", a affirmé Alexandre Loukachenko, assurant que Kiev voulait faire "un pont de Crimée numéro 2", en référence au pont russe endommagé samedi par une explosion.

Il a dit avoir transmis un message au président ukrainien Volodymyr Zelensky, lui intimant de ne pas toucher de "ses sales pattes ne serait-ce qu'un mètre du territoire" bélarusse.

13h02 TU. 10.000 réfugiés ukrainiens ont quitté la France pour rentrer dans leur pays

L'État estime à environ 10.000 le nombre de déplacés ukrainiens qui sont rentrés dans leur pays après avoir été accueillis en France, annonce à l'AFP le patron de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) Didier Leschi.

Réfugiés ukrainiens arrivés à la gare d'Hendaye
Réfugiés ukrainiens arrivés à la gare d'Hendaye, le 9 mars 2022.
© AP Photo/Bob Edme


"On pense qu'environ 10.000 (déplacés ukrainiens) sont repartis à fin septembre, d'après les cartes d'allocation pour demandeurs d'asile désactivées", explique le directeur général de l'Ofii, qui livre la première estimation de ce mouvement de départ, près de huit mois après le début de la guerre en Ukraine.

Pour recouper les données liées à cette allocation, offerte aux réfugiés ukrainiens même s'ils ne sont pas à proprement parler des demandeurs d'asile, les autorités ont aussi observé "une perte dans les renouvellements de protection temporaire", le régime inédit octroyé par les Européens à ces déplacés et renouvelable tous les six mois.

"Cela correspond à ce qu'on voit depuis le début de cette crise, à savoir qu'une partie des déplacés ukrainiens arrive avec l'objectif de rentrer dans leur pays dès que possible, tandis que d'autres sont dans des allers-retours entre la France et l'Ukraine", a déclaré Didier Leschi.

Ce mouvement de départ coïncide également avec un net ralentissement des arrivées, "180 en moyenne" sur les derniers jours, qui se reflètent aussi dans une baisse des élèves ukrainiens scolarisés en France: près de 19.000 fin juin, contre 18.500 fin septembre, poursuit-il.

Malgré cette décélération, environ "107.000" déplacés ukrainiens sont toujours couverts par l'allocation pour demandeurs d'asile délivrée par l'Ofii, indique Didier Leschi, qui estime à 27 millions d'euros par mois cette aide versée aux Ukrainiens depuis la guerre.

11h43 TU. Droits de l'Homme: le prix Vaclav-Havel décerné à l'opposant russe Vladimir Kara-Mourza

Le prix des droits de l'Homme Vaclav-Havel 2022 du Conseil de l'Europe a été décerné à Strasbourg à l'opposant russe emprisonné Vladimir Kara-Mourza, récemment inculpé de "Haute trahison" par la justice russe.
 


"Cela demande un courage incroyable dans la Russie d'aujourd'hui de s'opposer au pouvoir en place. Vladimir Kara-Mourza fait preuve d'un tel courage depuis sa cellule de prison", a déclaré le président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, le Néerlandais Tiny Kox, en remettant ce prix récompensant des actions exceptionnelles de la société civile dans la défense des droits de l'Homme.

Déjà emprisonné pour avoir critiqué la guerre en Ukraine déclenchée par la Russie, cet ancien journaliste, proche de l'opposant Boris Nemtsov assassiné en 2015, a été inculpé jeudi pour "Haute trahison", un crime passible de vingt ans de prison, voire davantage.

"En débutant son invasion brutale de l'Ukraine, Poutine a aussi lancé une autre guerre: une guerre sur la vérité dans notre pays", a réagi l'opposant emprisonné dans un texte lu dans l'hémicycle du Conseil de l'Europe à Strasbourg, par sa femme, Evgenia Kara-Mourza. Cette récompense a été dédiée à ceux "qui ne pouvaient pas rester silencieux face à cette atrocité même au prix de leur liberté personnelle".

La semaine dernière, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH), instance judiciaire du Conseil de l'Europe, a également condamné Moscou pour avoir annulé la candidature de Vladimir Kara-Mourza à des élections en Russie au motif qu'il avait une double nationalité, russe et britannique.

Comme lauréat du prix Vaclav-Havel, Vladimir Kara-Mourza succède à l'opposante bélarusse Maria Kolesnikova, grande figure de la contestation de l'été 2020. Il s'agit de la première édition du prix remis depuis l'expulsion de la Russie du Conseil de l'Europe, décidée après le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Créé en 2013 et doté de 60.000 euros, le Prix Vaclav-Havel avait été décerné en 2019 à l'intellectuel ouïghour emprisonné Ilham Tohti, conjointement avec une initiative de jeunes oeuvrant à la réconciliation dans les Balkans, et, en 2020, à la militante féministe saoudienne Loujain al-Hathloul.

11h12 TU. Les menaces de l'ancien président russe

Le numéro deux du conseil de sécurité de la Russie et ex-président Dmitri Medvedev a assuré que les frappes massives contre l’Ukraine n'étaient qu'un "premier épisode", appelant au "démantèlement total" du pouvoir politique ukrainien.

10h37 TU. Bombardements russes en Ukraine, l'UE évoque des "crimes de guerre"

Les attaques menées aujourd'hui par la Russie contre des civils en Ukraine s'apparentent à des "crimes de guerre" dont les responsables devront "rendre compte", a affirmé le porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

"Il s'agit d'une nouvelle escalade qui est absolument inacceptable", a déclaré ce porte-parole Peter Stano.

Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères

Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères à Bruxelles le 28 septembre 2022.

AP/Virginia Mayo


10h10 TU. Vladimir Poutine promet des répliques "sévères" en cas d'attaques ukrainiennes contre la Russie

Le président russe Vladimir Poutine a promis des répliques "sévères" en cas de nouvelles attaques ukrainiennes contre la Russie, deux jours après la destruction partielle du pont de Crimée.

"Si les tentatives d'attentats terroristes sur notre territoire se poursuivent, les réponses de la Russie seront sévères et leur ampleur correspondra au niveau des menaces posées", a déclaré Vladimir Poutine en ouverture d'une réunion télévisée du Conseil de sécurité russe. "Personne ne doit avoir le moindre doute", a-t-il averti.

10h08 TU. Vladimir Poutine confirme des frappes massives sur les infrastructures énergétiques de l'Ukraine

Le président russe Vlaidmir Poutine a indiqué lundi que la Russie avait lancé une campagne "massive" de bombardements de l'Ukraine en réplique à l'attaque "terroriste" ukrainienne qui a détruit une partie du pont de Crimée. 

"Sur proposition du ministère de la Défense et en conformité avec le plan de l'état-major, des frappes massives avec des armes de haute précision de longue portée ont été menées contre l'infrastructure énergétique, militaire et de communication de l'Ukraine", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une réunion de son Conseil de sécurité retransmise à la télévision.

Ukraine
Des pompiers et des policiers travaillent sur un site où une explosion a créé un cratère dans la rue après une attaque russe à Dnipro, en Ukraine, le 10 octobre 2022. 
AP Photo/Leo Correa.


10h05 TU. Le Kremlin refuse de commenter la campagne de frappes sur l'Ukraine

Le Kremlin a refusé de commenter la campagne de bombardements sur l'Ukraine lundi, après avoir été interrogé sur le fait de savoir s'il s'agissait de représailles suite à la destruction partielle du pont de Crimée samedi.

"Tout cela se fait dans le cadre de l'opération militaire spéciale, pour les réponses il faut voir avec le ministère de la Défense", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avant d'ajouter que "les principales étapes (...) ne peuvent être exécutées sans qu'un rapport ne soit fait au commandant en chef", le président russe Vladimir Poutine.

10h04 TU. Vladimir Poutine reçoit le chef de l'AIEA mardi à Saint-Pétersbourg (Kremlin)

Le président russe Vladimir Poutine recevra mardi à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.

"Le président rencontrera demain M. Grossi à Saint-Pétersbourg", a indiqué à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Cette visite intervient quelques jours après que la Russie s'est approprié par décret la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia.

A re(voir) : Centrale de Zaporijjia, que viennent vérifier les experts de l'AIEA ?

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10HOO TU. Les dirigeants du G7 et Volodymyr Zelensky discuteront mardi des développements en Ukraine

Les dirigeants du G7 et le président ukrainien Volodymyr Zelensky tiendront mardi une réunion virtuelle sur la situation en Ukraine, où plusieurs villes viennent de subir d'importantes frappes russes, selon le porte-parole du gouvernement allemand.

Le chancelier Olaf Scholz a assuré lundi à Volodymyr Zelensky "la solidarité de l'Allemagne et des autres États du G7", à la suite de ces bombardements, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Steffen Hebestreit, lors d'une point presse régulier, précisant que la réunion du G7 aurait lieu mardi après-midi à 12H00 GMT.

09H41 TU. Emmanuel Macron fait part de son "extrême inquiétude", promet d'accroître l'aide militaire

Le président français Emmanuel Macron a fait part de son "extrême inquiétude" après la série de frappes russes lundi sur l'Ukraine et promis d'accroître l'aide militaire de la France à l'Ukraine, lors d'un entretien téléphonique en urgence avec son homologue Volodymyr Zelensky.

"Il a réaffirmé son soutien plein et entier aux côtés du président Zelensky, et l’engagement de la France à accroître son soutien à l’Ukraine en réponse aux besoins formulés par Kiev, y compris en matière d’équipement militaire", a indiqué l'Elysée.

09H38 TU. Josep Borrell "profondément choqué" par les attaques russes contre des civils

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell s'est dit "profondément choqué" par les attaques de la Russie lundi contre des civils en Ukraine et a annoncé un soutien militaire "supplémentaire" à Kiev.

"De tels actes n'ont pas leur place au XXIe siècle. Je les condamne dans les termes les plus forts possibles. Nous sommes aux côtés de l'Ukraine. Un soutien militaire supplémentaire de l'UE est en route", a-t-il tweeté, faisant référence à un nouveau financement européen qui devrait être adopté prochainement.
 


09H06 TU. Ukraine, Londres dénonce des bombardements russes "inacceptables"

Le ministre des Affaires étrangères britannique James Cleverly juge "inacceptables" les bombardements russes sur plusieurs villes d'Ukraine, y voyant un signe de "faiblesse" du président Vladimir Poutine.

"C'est une preuve de faiblesse de Poutine, pas de force", a réagi  James Cleverly, ajoutant qu'il avait parlé à son homologue ukrainien Dmytro Kuleba pour l'assurer du "soutien moral et concret" du Royaume-Uni.
 

09H54 TU. Des missiles russes ayant visé l'Ukraine ont violé l'espace aérien moldave, selon Chisinau

Des missiles russes ayant visé l'Ukraine ont violé l'espace aérien de la Moldavie, a condamné lundi le ministre moldave des Affaires étrangères, Nico Pupescu.

"Trois missiles de croisière lancés ce matin sur l'Ukraine par des navires russes en mer Noire ont traversé l'espace aérien moldave", a indiqué le chef de la diplomatie moldave, ajoutant avoir convoqué l'ambassadeur de Russie en Moldavie.

09H42 TU. Les frappes russes en Ukraine sont "un crime de guerre", selon Varsovie

Le ministre polonais des Affaires étrangères, Zbigniew Rau, a qualifié "de crime de guerre" les frappes russes qui ont visé plusieurs villes d'Ukraine ce matin.

"Les bombardements russes d'aujourd'hui des villes et des civils ukrainiens sont un acte de barbarie et un crime de guerre, a déclaré le chef de la diplomatie polonaise sur Twitter.  "La Russie ne peut pas gagner cette guerre. Nous sommes avec toi, Ukraine!".


09H14 TU. Volodymyr Zelensky demande à Olaf Scholz et Emmanuel Macron une réponse "dure" à la Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé à Olaf Scholz et Emmanuel Macron une réponse "dure" à la Russie à la suite de bombardements importants sur plusieurs villes ukrainiennes ce matin.

"Nous avons discuté du renforcement de notre défense aérienne, de la nécessité d'une réaction européenne et internationale dure, ainsi que d'une pression accrue sur la Russie", a affirmé Volodymyr Zelensky après s'être entretenu en urgence avec ses homologues allemand et français. Il a également réclamé la tenue d'une réunion d'urgence du G7.

08H58 TU. Le Bélarus annonce un déploiement de troupes

Le président bélarusse, Alexandre Loukachenko, accuse l'Ukraine de préparer une attaque contre le Bélarus, et qu'en conséquence Minsk allait déployer des troupes russo-bélarusses, sans préciser leur localisation.

"Du fait de l’aggravation de la situation aux frontières occidentales de l'Union (russo-bélarusse), nous avons convenu de déployer un groupement régional de la Fédération de Russie et de la République du Bélarus", a affirmé Alexandre Loukachenko lors d'une réunion avec des responsables bélarusses de la sécurité, cité par l'agence de presse d'Etat Belta.
10H40 TU. L'Ukraine accuse la Russie de lancer des drones iraniens depuis le Bélarus

L'état-major ukrainien a accusé lundi la Russie d'avoir lancé des drones d'attaque iraniens depuis le Bélarus, en plus de frappes de missiles et de bombardements aériens des forces russes sur une grande partie de l'Ukraine. 

"L'ennemi a utilisé des drones iraniens de type Shahed-136 depuis le territoire du Bélarus et de la Crimée temporairement occupée", a indiqué l'armée ukrainienne, assurant que neuf d'entre eux avaient été détruits.


08H36 TU. Des coupures d'électricité et d'eau chaude à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine (maire)

Une frappe russe sur Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, a provoqué des coupures d'électricité et d'eau chaude, selon le maire de la ville, Andriï Sadoviï. "Une partie de la ville est désormais sans électricité" et "en raison des coupures de courant (...) il n'y a plus d'eau chaude pour le moment".

08H16 TU. La Russie utilise des drones de combat iraniens pour frapper l'Ukraine, selon Volodymyr Zelensky

La Russie a lancé lundi une campagne de bombardement de l’infrastructure énergétique de l'Ukraine, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, faisant état de dizaines de missiles et d'attaques avec des drones iraniens. 

"Ils veulent la panique et le chaos, il veulent détruire le système énergétique", a-t-il dit dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, ajoutant que les frappes avec "des dizaines de missiles" et de drones iraniens Shahed ont visé le pays du nord au sud et d'est en ouest, touchant Kiev, ainsi que les régions de Khmelnytskiï, Lviv, Dnipro, Vinnitsia, Zaporijjia, Soumi, Kharkiv ou encore Jytomyr.

A re(voir) : Ukraine, plusieurs villes bombardées

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08H05 TU. L'armée ukrainienne affirme que la Russie a lancé 75 missiles sur l'Ukraine ce matin

L'armée ukrainienne affirme que la Russie a lancé 75 missiles sur l'Ukraine ce matin, lors d'une campagne de bombardements sur plusieurs villes du pays.

"Dans la matinée, l'agresseur a lancé 75 missiles (dont) 41  ont été abattus par notre défense aérienne", a déclaré le commandant en chef ukrainien, Valeriï Zaloujniï, précisant que la Russie avait aussi employé "des drones de combat".

07H53 TU. Frappes sur Kiev: au moins 5 morts et 12 blessés (police ukrainienne)

Au moins 5 personnes ont été tuées et 12 autres blessés dans la série de bombardements qui a frappé Kiev ce matin, selon un premier bilan annoncé par la police ukrainienne.

"A ce stade, 5 morts et 12 blessés sont connus", a indiqué la police, précisant que "la plupart" des bombardements ont eu lieu "dans le centre de la capitale" ukrainienne.

07H40 TU. Ukraine: la Bourse de Moscou en chute de près de 12% à l'ouverture

La Bourse de Moscou chutait de près de 12% lundi matin à l'ouverture, sur fond de série de bombardements dans plusieurs villes d'Ukraine après la destruction partielle du pont de Crimée russe samedi.

L'indice principal Moex (en roubles) était en baisse de 11,9% à 7H03 GMT, à 1.780,39 points, passant brièvement sous la barre des 1.800 points pour la première fois depuis le 24 février. Le RTS (libellé en dollars), chutait, lui, de 13% à 909,26 points.

07H11 TU. La ville de Lviv dans l'Ouest de l'Ukraine bombardée (gouverneur régional)

La ville de Lviv dans l'Ouest de l'Ukraine, largement épargnée par les combats avec l'armée russe, a été bombardée ce matin, selon le gouverneur régional, Maxime Kozitskiï.

"Des frappes sur les infrastructures énergétiques de la région de Lviv ont été enregistrées", a-t-il déclaré, appelant les résidents "à rester dans les abris" face "à la menace de nouvelles attaques".

07H00 TU. Ukraine: des "morts et des blessés" dans la vague de bombardements, selon Volodymyr Zelensky

Une série de bombardements d'une ampleur inégalée depuis des mois a visé lundi de nombreuses villes d'Ukraine dont Kiev, faisant "des morts" selon le président Volodymyr Zelensky. Des frappes qui interviennent après la destruction partielle du pont russe de Crimée.

Outre la capitale, des frappes ont notamment été rapportées à Lviv, dans l'ouest, très loin de la ligne de front, ainsi qu'à Dnipro (centre) et Zaporijjia (sud). "Ils essaient de nous détruire tous, de nous effacer de la surface de la Terre", selon Volodymyr Zelensky.

06H53 TU. Des bombardements dans de "nombreuses villes" d'Ukraine

La capitale de l'Ukraine, Kiev, et de nombreuses autres villes ont été frappées par des bombardements lundi matin, la présidence ukrainienne appelant la population à "rester dans les abris".

Les journalistes de l'AFP ont entendu au moins cinq explosions et des panaches de fumée noire s'élevaient sur Kiev. "L'Ukraine est sous attaque de missiles, nous avons des informations concernant de nombreuses villes de notre pays frappées", selon un responsable de la présidence, Kyrylo Timochenko.

05H47 TU. Trois fortes explosions entendues à Kiev

Trois fortes explosions ont été entendues ce matin dans le centre de Kiev, la capitale de l'Ukraine, selon des journalistes de l'AFP. Les explosions ont eu lieu vers 08H15 heure locale (05H15 GMT). Les sirènes d'alerte aérienne avaient retenti plusieurs dizaines de minutes avant les détonations.

Plusieurs gros panaches de fumée noire étaient visibles à plusieurs endroits de la ville sur des vidéos postées sur les réseaux sociaux. 

04 H44 TU. Vladimir Poutine accuse l'Ukraine de "terrorisme" 

"Les auteurs, les exécutants et les commanditaires sont les services secrets ukrainiens", a résumé dimanche Vladimir Poutine à l'issue d'une réunion avec le chef du Comité d'enquête russe, selon une vidéo diffusée par le Kremlin. "Il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'un acte terroriste visant à détruire une infrastructure civile russe d'importance critique", a-t-il ajouté.

C'était la première réaction de Vladimir Poutine à l'explosion survenue samedi, un nouveau revers majeur pour la Russie au moment où ses forces sont en difficulté en Ukraine.

Le Kremlin a indiqué que le président russe convoquait lundi son conseil de sécurité, qui rassemble les principaux ministres, responsables politiques et représentants des services de sécurité et de l'armée russes.  

A re(voir) : Ukraine, l'auteur de l'attaque sur le pont de Crimée "reste un mystère"

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03H50 TU. L'Assemblée générale de l'ONU se penche sur les annexions russes

L'Assemblée générale de l'ONU se penche à partir de ce lundi sur une résolution condamnant l'annexion de quatre régions ukrainiennes par la Russie, les Occidentaux espérant prouver l'isolement de Moscou sur la scène internationale.

La décision de porter le dossier à l'attention de l'Assemblée générale, où les 193 Etats membres de l'ONU ont chacun une voix, sans veto, a été prise après que la Russie a bloqué un texte similaire lors d'une réunion du Conseil de sécurité le 30 septembre.

"Si le système onusien et la communauté internationale, via l'Assemblée générale, ne réagissaient pas à ce type de tentatives illégales, nous serions dans une très mauvaise situation", a commenté devant la presse Olof Skoog, ambassadeur de l'Union européenne en charge de rédiger le projet de résolution en collaboration avec l'Ukraine et d'autres pays.

A re(voir) : Annexion par la Russie de territoires en Ukraine, Moscou se prépare aux festivités

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