Fil d'Ariane
20h30 TU: C'est la fin de ce direct, merci de l'avoir suivi. Rendez-vous demain matin pour un nouveau direct consacré à la guerre en Ukraine.
20h00 TU: le point sur les combats dans le Donbass
Les forces russes sont "probablement en train de sortir de la pause opérationnelle" qu'elles avaient décrété il y a huit jours pour se régénérer, affirme l'Institut américain d'étude de la guerre (ISW).
Les troupes de Moscou ont mené "une série d'assauts terrestres", "encore à petite échelle" et "largement infructueux", au nord-ouest de Sloviansk, au sud-est de Siversk, le long de la route Bakhmout-Lyssytchansk, au sud-est de Bakhmout et au sud-ouest de la ville de Donetsk, énumère-t-il.
Les offensives russes dans le Donbass restent "réduites", confirme le ministère britannique de la Défense, les combats se concentrant sur Siversk et Bakhmout, "malgré les affirmations russes d'avoir pénétré dans les faubourgs de Siversk" cette semaine.
"La Russie a déjà fait des déclarations de succès prématurées et fausses", qui visent à "démontrer le succès de l'opération à l'opinion publique" russe et renforcer le moral des troupes, observe-t-il.
Depuis qu'elles ont abandonné début juillet Lyssytchansk, les troupes ukrainiennes ont "raccourci" leur ligne de défense, ce qui leur permet de "concentrer" leurs forces "contre des attaques russes réduites et a contribué à réduire l'élan de la Russie", constate Londres sur Twitter.
Vendredi soir, Kramatorsk, la principale ville du bassin du Donbass encore sous contrôle ukrainien, a subi plusieurs bombardements.
18h15 TU: La Russie au G20: un pyromane dans une réunion de pompiers, estime le Canada
La participation de la Russie à la réunion ministérielle du G20 en Indonésie était "absurde" et "équivalait à inviter un pyromane à une réunion de pompiers", a fustigé samedi la ministre canadienne des finances Chrystia Freeland.
"Nous avons objecté fermement et clairement à la présence d'officiels russes", a rappelé la vice-Première ministre canadienne, qui a des racines ukrainiennes, lors d'un point de presse téléphonique.
"L'invasion illégale" de l'Ukraine par la Russie est la seule responsable des "conséquences économiques" subies actuellement dans le monde entier, a ajouté Mme Freeland, avant d'attaquer la délégation russe.
"Les technocrates russes de l'économie qui travaillent pour financer la machine de guerre de Poutine sont personnellement complices des crimes de guerre de la Russie tout comme ses généraux", a-t-elle lancé.
15h50 TU: Skopje accepte le compromis permettant des négociations d'adhésion à l'UE
Le gouvernement de Macédoine du Nord a accepté le compromis permettant l'ouverture de négociations d'adhésion à l'Union européenne, a annoncé samedi à Skopje le Premier ministre Dimitar Kovacevski.
Ce compromis était destiné à régler le litige historique avec la Bulgarie qui bloquait l'ouverture de négociations d'adhésion de la Macédoine du Nord à l'Union européenne. L'Ukraine a a obtenu le statut de candidat à l'adhésion à l'Union européenne en juin dernier.
14h25 TU: L'Ukraine ne doit pas faire oublier la sécurité en Afrique, déclare Sébastien LecornuLe conflit en Ukraine "préoccupe l'ensemble de l'Occident" mais "ne doit pas faire oublier la sécurité en Afrique", a déclaré samedi à Abidjan le ministre français des Armées Sébastien Lecornu, de passage en Côte d'Ivoire, après une visite au Niger.
"On a une forme de myopie en Europe et en France, où la guerre en Ukraine mobilise l'ensemble des énergies et c'est bien naturel, c'est un conflit qui préoccupe l’ensemble de l'Occident. Pour autant il ne faut pas oublier l'actualité de la sécurité en Afrique", a-t-il affirmé avant de rencontrer le président ivoirien Alassane Ouattara.
Je remercie le président @AOuattara_PRCI pour son accueil chaleureux à Abidjan.
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) July 16, 2022
À l’occasion de notre entretien, en présence de @TBirahimaO, nous avons salué la qualité de l’amitié qui lie nos deux pays. La Côte d’Ivoire est un partenaire clé pour la France. pic.twitter.com/NrwCW8h631
Le nouveau ministre français des Armées s'était entretenu plus tôt avec son homologue ivoirien, Téné Birahima Ouattara, pour évoquer "la situation sécuritaire en Afrique notamment dans la bande sahélo-saharienne".
13h20 TU: Une délégation russe a visité au moins deux fois l'Iran pour inspecter des drones
Des responsables russes ont visité l'Iran au moins deux fois cet été afin d'inspecter des drones de combat que devrait livrer Téhéran à Moscou, englué dans son offensive en Ukraine, a affirmé samedi le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.
L'armée iranienne a présenté ses drones à une délégation russe le 8 juin et le 5 juillet sur la base aérienne de Kachan, à 200 km au sud de Téhéran, selon des images satellites dévoilées par le gouvernement américain. La Russie cherche à muscler son arsenal face à la résistance de l'armée ukrainienne dans l'est du pays.
"Nous publions ces images prises en juin montrant les drones iraniens que la délégation russe a passé en revue ce jour-là. Cela suggère un intérêt soutenu des Russes pour acquérir des drones de combat iraniens", a souligné M. Sullivan. "De ce que nous savons, c'est la première fois qu'une délégation russe visite cette base aérienne pour une telle présentation", a-t-il ajouté.
La Maison Blanche avait déjà annoncé lundi dernier que selon ses informations l'Iran s'apprêtait à livrer des centaines de drones, dont des appareils de combat, à la Russie, et que l'armée iranienne devait débuter des séances de formation au maniement de ce matériel dès juillet.
13h10 TU: Les grands argentiers du G20 se quittent sans communiqué après des désaccords sur l'Ukraine
Une réunion des ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales du G20 en Indonésie s'est achevée samedi sans communiqué conjoint faute de consensus entre les pays membres après des désaccords sur l'offensive russe en Ukraine. Pendant les deux jours de réunion sur l'île de Bali, les grands argentiers ont cherché des réponses aux crises alimentaire et énergétique mondiale et à l'accélération de l'inflation.
Mais une nouvelle confrontation entre les Occidentaux qui dénoncent l'impact de la guerre en Ukraine sur l'économie et la Russie qui accuse les sanctions occidentales d'être à l'origine de la détérioration de la conjoncture, a rendu un accord impossible.A la place d'un communiqué conjoint, l'Indonésie qui organise le G20 cette année, a proposé une déclaration au nom de la présidence, a indiqué la ministre des Finances indonésienne Sri Mulyani Indrawati.
"Nous allons publier un résumé de la présidence qui décrira ce que nous avons pu obtenir (...) de ce G20", a-t-elle expliqué au cours d'une conférence de presse de clôture.
Selon un haut responsable de la Maison Blanche, Joe Biden, le président américain, doit annoncer que les Etats-Unis promettent un milliard de dollars en soutien à la sécurité alimentaire "à court et à long terme" au Moyen-Orient et en Afrique du nord. Celle-ci est menacée depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie
10h15 TU. La ville portuaire d'Odessa a elle aussi été la cible de bombardements ce matin.
Photos of the aftermath of #Russia's attack on #Odesa. pic.twitter.com/hXnsddmZkl
— NEXTA (@nexta_tv) July 16, 2022
L'armée russe a déployé des lanceurs de missiles sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), sous contrôle des Russes depuis début mars, grâce auxquels elle pilonne notamment la région de Nikopol, a affirmé vendredi le patron d'Energoatom, l'opérateur ukrainien.
"Les occupants russes ont installé des systèmes de tirs de missiles sur le territoire de la centrale nucléaire de production électrique de Zaporijjia et frappent le district de Nikopol depuis cet endroit", a indiqué Petro Kotin, président d'Energoatom, sur Telegram, après un entretien télévisé sur la chaîne ukrainienne, United News.
"La situation (à la centrale) est extrêmement tendue et la tension s'accroît de jour en jour. Les occupants y amènent leur machinerie, y compris des systèmes de missiles avec lesquels ils ont déjà frappé de l'autre côté de la rivière Dnipro et sur le territoire de Nikopol", à 80 km au sud-ouest de Zaporijjia, a-t-il ajouté.
Selon lui, jusqu'à 500 soldats russes se trouvent toujours sur le site de la centrale. Ils "contrôlent le site. Des équipements lourds (chars, véhicules blindés), des occupants et des camions chargés d'armements et d'explosifs restent stationnés sur le site de la centrale", a poursuivi Petro Kotin. Il estime "insuffisante" la pression pour les faire partir et critique en particulier l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
L'AIEA "mène des jeux politiques, oscillant entre la Russie et l'Ukraine, a-t-il souligné. L'AIEA a plein d'employés de Russie et même le premier adjoint du directeur général de l'AIEA Rafael Grossi est de Russie. Peut-être que cela détermine leur position réservée."
Selon le site de l'AIEA, M. Grossi compte six adjoints parmi lesquels le Russe Mikhail Chudakov, nommé en 2015. L'organisme précise employer 2.500 personnes de plus de 100 pays.
L'Agence n'a pas pu se rendre sur le site de la centrale depuis le début de l'invasion, le 24 février dernier.
#Kramatorsk yesterday. #Russian occupiers hit the very center of the city. The video shows that the shell did not detonate immediately. pic.twitter.com/fb3mDOB2ME
— NEXTA (@nexta_tv) July 16, 2022
Another video of #Russia's attack on #Dnipro. pic.twitter.com/IuFzVBRQtm
— NEXTA (@nexta_tv) July 16, 2022